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En hommage à
Arco
BERGER-ALLEMAND
Il est né le:31/08/2005
Il nous a quittés le:21/12/2018

Arco n'était pas seulement un chien il était mon fils mon compagnon de vie ma joie ma fierté, il était l'épaule sur laquelle je m'appuyais lorsque j'étais mal il était l'ami à qui je partageais mes rires et mes peines ,partout où j'allais il était avec moi on a connu la joie et le malheur mais il est toujours resté à mes cotés sans jamais se détourner de moi , maintenant qu'il n'est plus là je me sent perdu et déboussolé :'( Tu me manques mon BB la vie sans toi est trop dure :'(
Hommage à Arco https://youtu.be/CXXsgJUG6sQ




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38 messages

Déposé par poutounou le 17/03/2019  
Dès que je te rejoindrai mon Ange ...
*
L’ombre des anges
*
Je traverserai les villes
J’emporterai ta voix
J’irai chercher le feu dans le ciel
Et le vent dans nos voiles
Quand l’ombre des nuages
Démasquera nos souffles
Nous volerons sereins
Par les chemins du sort
Et nos songes en fuite
Eviteront les gouffres
Pour balayer ensuite
Les traces de nos morts
Je traverserai les villes
J’emporterai ta voix
J’irai chercher le feu dans le ciel
Et le vent dans nos voiles
Une étoile se repose
*
Dès qu’un ange s’endort…
*
Isaac Lerutan, 2009

Déposé par poutounou le 10/03/2019  
Un Ange sûrement !!!
*
Ce soir, à travers le bonheur
*
Ce soir, à travers le bonheur,
Qui donc soupire, qu'est-ce qui pleure ?
Qu'est-ce qui vient palpiter sur mon coeur,
Comme un oiseau blessé ?
*
Est-ce une plainte de la terre,
Est-ce une voix future,
Une voix du passé ?
J'écoute, jusqu'à la souffrance,
Ce son dans le silence.
*
Ile d'oubli, ô Paradis !
Quel cri déchire, cette nuit,
Ta voix qui me berce ?
Quel cri traverse
Ta ceinture de fleurs,
Et ton beau voile d'allégresse ?
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 02/03/2019  
Tu es tout ça mon Ange !!!
*
MON ANGE ADORÉ
*
Tu es mon oxygène,
Tu es la joie que je promène,
La force qui brise mes chaînes,
L'indispensable qui coule dans mes veines.
*
Tu es l'objet de mon existence,
L'ange pur de l'innocence,
Mon étoile de bienveillance,
Plus qu'un espoir et plus qu'une chance.
*
Tu es ma mélodie,
La douceur de mes nuits,
Les couleurs de ma vie,
Le bonheur à l'infini.
*
- Elodie -

Déposé par poutounou le 10/02/2019  
Quelle belle déclaration !!!
*
Démunie
*
Pourquoi n'ai-je pas conservé
Tes « sourires » précieux
Et préservé l'ombre
Que tu jetais sur nos routes ?
*
Pourquoi n'ai-je pas mis de côté
Tes regards d'ambre et d'or,
Fortune fabuleuse pour plus tard
Quand je serai à court de tendresse ?
*
J'ai gaspillé tes caresses
Je n'ai aucun disque de tes pas
L'orage a éparpillé tes étreintes
Et détruit les silos remplis de léchouilles.
Le dernier son de ta voix
S'est perdu dans le sable
Et je dessine en vain ton profil
Dans le givre de ma fenêtre.
*
Claire Goll

Déposé par poutounou le 03/02/2019  
Vous êtes à jamais dans nos cœurs et nous vous aimerons toujours, magnifiques Anges…
*
Soupir
*
Ne jamais le voir ni l'entendre,
Ne jamais tout haut le nommer,
Mais, fidèle, toujours l'attendre,
Toujours l'aimer.
*
Ouvrir les bras et, las d'attendre,
Sur le néant les refermer,
Mais encor, toujours les lui tendre,
Toujours l'aimer.
*
Ah ! Ne pouvoir que les lui tendre,
Et dans les pleurs se consumer,
Mais ces pleurs toujours les répandre,
Toujours l'aimer.
*
Ne jamais le voir ni l'entendre,
Ne jamais tout haut le nommer,
Mais d'un amour toujours plus tendre
Toujours l'aimer.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par Biscuit le 28/01/2019  
Ma boule d'amour
Tu sais que j'ai du mal,
Encore à parler de toi,
Il parait que c'est normal,
Tu sais j'ai la voix qui se serre,
Quand je te croise dans les photos les vidéos,
Tu sais j'ai le cœur qui se perd,
Je sais qu'il te pense beaucoup.
J'aurais aimé t'avoir encore ,
Un peu plus longtemps...
J'aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu'un instant mais c'est impossible.
Et tu sais j'espère au moins,
Que tu m'entends.
C'est dur de briser le silence,
Même dans les cris, même dehors,
C'est dur de combattre l'absence ton absence,
Et personne ne peut comprendre,
On a chacun sa propre histoire.
On m'a dit qu'il fallait attendre,
Que la peine s'adoucisse.
Car on ressent une immense peine
Qui ne s'efface pas si facilement
Aujourd'hui c'est ce qui m'arrive
Vu que tu n'es plus à mes cotés
Et je suis complètement déchirée
Car la souffrance est trop vive
Je voulais te dire que j'étais fière,
D'avoir été ta Maman et je le serais toujours,
Mais je sais que tout cela n'est plus possible
Et c'est bien pour ça que mon cœur a une plaie
Qui mettra du temps à se soigner.
Pour qu'après, je puisse parler de toi et te regarder sans pleuré
Même si la vie nous à séparer tu est là dans un endroit qu'on appelle le coeur mon coeur.
Je t'aime,

Déposé par poutounou le 27/01/2019  
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par Biscuit le 23/01/2019  

Si je pouvais être certaine qu'un Paradis existe bien ?
Sur l'échelle du Ciel, je voudrais monter...
Pas tout en haut, mais un peu quand même,
Pas bien longtemps, mais juste assez,
Pour m'assurer que tu es bien arrivé
Je voudrais tendre le cou,
Pour voir si ta nouvelle vie te plait..
Me persuader que tu es bien entouré,
Mais surtout que la vie est meilleure ici.....
J'observerais tous ces êtres innocents partis d'en bas,
Bien trop tôt,
M'émerveillerais de leurs ailes qui ont poussé,
Depuis qu'ils sont là-haut.
Je voudrais monter sur cette échelle,
Contre mon coeur, te serrer une dernière fois,
Que tu me dirais, dans un battement d'aile,
"Continue Maman.... je veille sur toi....
Je suis toujours aussi près de toi",

Déposé par Biscuit le 22/01/2019  
Il faut laisser partir ceux qui nous ont aimés
Et laisser s'en aller ceux qu'on a tant aimés.
Des jours de souffrance nous t'avons épargnés,
Pour toi, j'ai eu le choix : pouvoir te soulager.
T'offrir comme un cadeau le sommeil éternel
En laissant ton âme s'envoler vers le ciel.
Une première fois je t'avais ramenée
Et il fallait t'aider à monter l'escalier,
A peine tu marchais déjà tu t'essoufflais
Mais au delà de ça toujours tu me suivais.
Tes yeux presque aveugles, bleutés, embués…
Ton souffle s'épuisait, tes pattes fléchissaient.
Tu écoutais le chant des oiseaux le matin,
Et les chats partageaient avec toi ton coussin.
Ta truffe dans le vent, tu humais les odeurs...
Des choses t'échappaient mais tu n'avais pas peur.
Tu semblais résigner à vivre diminuée
Avec sagesse tu paraissais accepter
Ces changements troublants sans comprendre vraiment
Que les années passaient et que le facteur temps
Poursuivait son chemin inexorablement.
Mais la deuxième fois est trop vite arrivée
Et nous avons tout fait pour tenter de gagner
Encore quelques jours, pourquoi pas une année...
Le moment redouté : le verdict est tombé.
Il faut un peu de temps pour accepter l'idée
Et faire quelques pas pour bien se préparer.
Mais te voir trébucher, la tête de côté...
Il faut se résigner. Alors que je pleurais
De ton regard d'humain toi tu me consolais...
Dans mes bras doucement toi tu t'es endormie...
Blottie tout contre moi tu as quitté la vie
Je suis restée longtemps à pleurer près de toi,
Tu resteras en vie pour toujours avec moi...

Déposé par Biscuit le 20/01/2019  
Pour la compagne ou le compagnon qui n'est plus
Pour toi qui viens ici pour l'ultime séparation, pour l'ultime hommage à celui ou celle qui t'a donné sa fidélité, son amour, ses joies, sa reconnaissance, et pour lequel ou pour laquelle tu as eu des nuits de veille quand la maladie frappait...
Pour toi qui avais un langage unique pour échanger, pour adoucir, avec celui ou avec celle qui communiquait par un simple battement des paupières, un frémissement du museau, et qui exprimait, qui transmettait tant de messages ineffables, d'un miaulement ou d'un ronron, d'un aboiement particulier, ou qui jappait à ton approche, ou donnait de la voix.
Pour toi qui cheminais avec lui ou avec elle, et qui partageais ses jeux,
Pour toi dont il ou elle était le gardien du logis, Pour toi qui as mille et mille histoires à nous dire sur lui ou sur elle, chien ou chat,
Pour toi dont il ou elle a été le témoin de tant d'évènements familiaux,
Pour toi qui revis à présent la belle histoire d'amour qui vous liait, ne garde au coeur et en ta mémoire que la couleur de ses yeux, et de son pelage, son nom, son image, les heures de complicité, sa force vive, celle d'hier, tout ce que ce compagnon ou cette compagne t'a donné...
Que ta croyance en la survie du souffle qui l'animait soit la plus forte...
Alors ta compagne ou ton compagnon sera présent(e) dans l'invisible qui nous entoure, et tu seras apaisé(e).
Bernard Blancotte
de l'Académie du Languedoc
Paris, le 9 septembre 1988

Déposé par poutounou le 20/01/2019  
Encore deux, trois mois et le plus dur sera passé. Printemps reviens nous vite !!!
*
Hé oui, je sais bien qu’il fait froid,
Que le ciel est tout de travers;
Je sais que ni la primevère
Ni l’agneau ne sont encor là.
La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert.
Que ferait le bois sans pivert,
Le petit jardin sans lilas ?
Oui, tout passe, même l’hiver,
Je le sais par mon petit doigt
Que je garde toujours en l’air…
*
Maurice Carême

Déposé par Biscuit le 19/01/2019  
TU VAS ME MANQUER (Maitre Gims)
Je ne peux plus porter cette solitude,
tu me manques.
Je n'ai plus personne à qui me confier.
Je passe mon temps à regarder par la fenêtre,
et je ne te vois toujours pas rentrer.
Tout semble faux.
J'en perds mes mots.
Que vais-je devenir?
Je garde espoir de te revoir dans un proche avenir.
Je t'attends comme si tu allais rentrer
TU VAS ME MANQUER. TU VAS ME MANQUER
Les souvenirs ne cessent de me hanter .
TU VAS ME MANQUER. TU VAS ME MANQUER.......

Déposé par Biscuit le 18/01/2019  

"""On doit malheureusement se faire à l'idée que ces souvenirs font désormais partie du passé.""""
Ton départ , laisse de la peine, et la résignation.
S'il est vrai que tu fais partie du passé par ton absence, sache comme tous tes compagnons qui t'ont reçu dans ce Paradis des Animaux, que vous serez toujours présent dans nos pensées, et seule une personne matérialiste ne peut le comprendre. Durant votre vie parmi nous, vous nous avez marqué profondément par votre fidélité sans faille et votre dévouement sans limite.
Tu as pris ta place dans votre Paradis, tu vas recommencer ta nouvelle vie, en pensant à celle que tu viens de quitter, tu t'amuseras et un beau jour, tu arrêteras subitement le jeu, tu pointeras les oreilles, tu humeras l'air, et ton regard se dirigera dans une certaine direction, et subitement tu quitteras avec rapidité ce jeu pour te blottir dans les bras d'un de tes proches qui arrivera dans son Paradis. A ce moment vous serez unis pour l’éternité.
Toi qui n'est pas mort, mais simplement endormi pour un long sommeil, attends tous ceux que tu as aimés sur terre. ,

Déposé par Biscuit le 17/01/2019  
"La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas de ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble. Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi. Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l’a toujours été. Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié. Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée, Simplement parce que je suis hors de ta vue ? Je t’attends. Je ne suis pas loin. Juste de l’autre côté du chemin.",

Déposé par Biscuit le 16/01/2019  
De nombreuses années nous sépareras mais je penserai toujours à toi,
On savait que ce moment allait arriver,
On se disait pas maintenant...
Chaque moment passé avec toi n'était que du bonheur,
Mais maintenant c'est l'heure,
L'heure de se dire "au revoir"...
Jamais autant de temps nous serons séparés,
Mais ce moment est arrivé,
Et cela me parait une éternité...
Je me souviens de chaque moment passé avec toi,
Et de chaque moments de complicité passer à deux,
Et de cette belle phrase que tu m'as fait comprendre avec ton regard,
Je t'aime merci de m'avoir donner une si belle vie remplie d'amour,
Celle qui pendant tout ce temps m'as faite rêver...
"De longues années nous sépareras avant de pouvoir être ensembles mais je ne cesserai de t'aimer",

Déposé par Biscuit le 15/01/2019  
Il y a des jours comme ça…
*
Il y a des jours comme ça,
Des jours où ça ne va pas.
Des jours où on aimerait
Serrer notre Ange contre soi.
Lui murmurer des mots doux,
Lui faire des câlinous tout partout
Il y a des jours comme ça…
Depuis qu’il n’est plus là.

Déposé par Biscuit le 14/01/2019  
LE PARADIS DE NOS ANGES
Regardez. Mais regardez donc là-haut. Que voyez vous ?
Ne le voyez vous pas, ce paradis de nos chers animaux ?
Là, au dessus de ce nuage où la forme est un chien.
Et à côté de celui-ci, où la forme est un chat.
Il est là ce paradis.
Et puis, si votre regard se tourne vers la droite,
Il y a le coin des rongeurs.
Regardez. Mais regardez donc.
Laissez aller maintenant votre regard vers la gauche.
Là, est le coin des chevaux, des ânes.
Vous le voyez, n'est ce pas?
Dans le ciel si bleu, au-dessus de nos têtes,
Ils sont là. Ils vivent ailleurs, en pleine santé,
Dans de grands prés verts bien fleuris,
Où coule la source du paradis.
Et quand vient la nuit,
Ils allument pour nous les étoiles,
Afin que nous ayons nous aussi,
Cette lumière qui les entoure.
Le paradis des animaux, il est là.
Vous le voyez, n'est ce pas?

Déposé par poutounou le 13/01/2019  
Qu'il est beau ce petit poème !!!
*
La veilleuse du souvenir s'allume au fond de mes pensées...
*
Nocturne
*
Le ciel s'éteint, tout va dormir
Je songe à des choses passées ;
C'est à la fois peine et plaisir.
La veilleuse du souvenir
S'allume au fond de mes pensées.
*
J'entends des pas, j'entends des voix,
Des pas furtifs, des voix lointaines
C'est peine et plaisir à la fois.
On dirait le frisson des bois
Sur le coeur tremblant des fontaines.
*
Des formes traversent la nuit,
Formes noires et formes blanches...
Où vont-ils et qui les conduit,
Ces passants qui passent sans bruit,
Comme la lune entre les branches ?
*
Le vent d'une ombre m'a frôlé...
Fantôme d'enfant ou de femme ou de chien ?
Sur la veilleuse il a soufflé
Quelque chose d'inconsolé
S'est mis à pleurer dans mon âme.
*
Anatole LE BRAZ (1859-1926)

Déposé par Biscuit le 12/01/2019  
J'ai rever que j'essayé d'aller tout là-haut
D'aller là où tout semble si beau
J'ai rêvé de déployer mes ailes
J'ai laissé une rose s'envoler
Je l'ai suivie, sans jamais abandonner
En espérant qu'elle allait me montrer
Un monde meilleur
Fait de bonheur
Le tiens ma boule de tendresse
Et ou l'amour dure à jamais.
Puis tout doucement un ange s'est posé
A mes côtés, il a commencé à me parler
Il m'a rapidement et clairement expliqué
Que ce monde dont je n'arrête pas de rêver
Existe déjà au fond de mon cœur
Qu'il est là juste derriére les nuages
Que notre amour existeras toujours, il est sous nos yeux
Et quand le jour viendras,se seras comme autrefois ,pour l'éternité.
Les pieds collés au sol je regarde le ciel
Je pense à ce petit anges qui nous surveillent
Qui pleurent quand on pleure, qui est heureux quand il nous voit heureux
Le sourire aux lèvres je pose ces mots en sa mémoire.,

Déposé par Biscuit le 11/01/2019  

La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ? oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandis de cent coudées.
La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.




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