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En hommage à
A l'ours ARTURO
Il nous a quittés le:04/07/2016
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272 messages
Déposé par poutounou le 04/07/2022En ce jour anniversaire * Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!! * L’Arbre et la graine * Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent. Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe. Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque. Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle. Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? * Benoît Marchon |
Déposé par choupinou le 08/01/2022Que ces quelques mots affectueux Vous présentent mes meilleurs voeux Voeux de bonheur envoyés aux cieux Afin que chaque de vous soyez heureux mais aussi que je transmets a vos famille que cette année 2022 ,soit meilleur que la précédente et nous fasse un peu oublier, la pandémie qui nous attriste tous... BONNE ANNEE une bonne année, commence toujours par un baiser. j'en ai mis deux, dans le creux de mes mains, comme deux oiseaux. baiser frileux, je sais que vous tremblez un peu... alors vite volez, envolez vous, baisers, avec vous, deux messagers charmant, que sont ces belles et gentilles mésanges, et posez vous, tout doucement, grâce a elles, qui vous mène au bout du voyage, oui posez vous, lentement et avec tendresse, au fond du coeur de mon ami ARTURO bel ange, ce petit ange disparu et tant aimé maintenant merci petits oiseaux, de livrer mon message et de déposer mon humble cadeau précieux bagages d'amour, que sont ces petits bisous luxueux choupinou |
Déposé par choupinou le 25/12/2021Joyeux Noel A toi le bel ange du ciel qui me ficelle dans sa dentelle et me constelle d'étincelles si belles comme une lueur dans tes yeux, qui me redonne pour un instant d'être joyeux comme un aboiement remplit d'amour qui me me reviens a l'oreille pour toujours Comme la magie de Noel, toi tu m'émerveilles, toi, tu es l'étoile, qui me guide chaque jour, et moi j'ai tellement besoin de ça... Toi mon petit chien qui me manque.... PERE NOEL Mon cher Père Noel, Je t'écris cette lettre, car ce soir c'est Noel. Je regarde par la fenêtre, en espérant te voir. Cette année comme cadeau, j'aimerai bien qu'un soir, tu m'emmènes sur ton traineau, pour que je puisse, retrouver, la plus belle et merveilleuse des surprises. Sous la nuit étoilées, là m'attendent, chacune de mes petites étoiles, j'aimerai simplement une seul fois te suivre avec tes rennes, sur le chemin du ciel, pour pouvoir serrer très très fort, dans mes bras mes petits anges d'amour, et sauter avec eux de nuages en nuages, passer la nuit en leur compagnie et tu me ramènerais chez moi, sur la terre.... Mais je sais, que tu es trop occupé, avec tous ces petits enfants, toi qui illumine leur coeur, de tendresse et éblouit leur yeux... Alors, c'est pas grave, vraiment, ça ne fait rien.... C'était bon de rêver, et de croire un instant, a ce moment magique, qui ne se produira que dans mon coeur, en silence je fermerais mes yeux... Je sais très bien aussi que tu choisiras pour moi, un autre cadeau très joli et tu me retireras cette tristesse, qui envahit tout mon hêtre, pour que ce jour de Noel soit le plus beau... Ce n'est pas grave Père Noel, j'irai une autre fois, tout la- haut..... Ecrit de choupinou (Babeth) |
Déposé par choupinou le 14/10/2021Laisse-moi seul j'suis pas d'humeur Je suis bouillant comme l'équateur Posé sur quelques mètres carrés J'ai beau hurler mais, y a personne pour m'aider Laisse-moi seul j'te dis, j'ai pas l'cœur La saison des amours se meurt Je suis qu'un taulard à ciel ouvert Regarde, on dirait un clochard des mers mais ou est t'elle... Ça devient chaud, j'en perds le nord, j'en perds l'Arctique J'entends des voix, des fois venues d'Afrique Adouna mom sedenna Africa djoggleen bolô Wayleen ci kaw gnou degg seen baat Gnougn gnougn nio far Adouna mom sedenna Africa djoggleen bolô Wayleen ci kaw gnou degg seen baat Gnougn gnougn nio far Laisse-moi seul sous ma Grande Ourse Aujourd'hui je donne pas cher de ma peau à la bourse Je me traîne une drôle d'allure Je fais de la peine à voir, dans ma fourrure C'est plus le grand froid, chez moi y a plus d'hiver Et elle s'enlève pas moi, ma polaire Un jour les seuls ours blancs Seront les peluches de vos enfants Je crève de chaud, j'en perds le nord, j'en perds l'Arctique J'entends des voix, des fois venues d'Afrique Adouna mom sedenna Africa djoggleen bolô Wayleen ci kaw gnou degg seen baat Gnougn gnougn nio far Adouna mom sedenna Africa djoggleen bolô Wayleen ci kaw gnou degg seen baat Gnougn gnougn nio far Je meurs de chaud dans ma fourrure Je l'enlève pas moi, ma polaire Africa (?) Je meurs de faim je te le jure Sur la vie de ma mère Africa (?) Adouna mom sedenna (adouna mom sedenna) Africa djoggleen bolô (Africa djoggleen bolô) Wayleen ci kaw gnou degg seen baat (Wayleen ci kaw gnou degg seen baat) Gnougn gnougn nio far Adouna mom sedenna (adouna mom sedenna) Africa djoggleen bolô (Africa djoggleen bolô) Wayleen ci kaw gnou degg seen baat (Wayleen ci kaw gnou degg seen baat) Gnougn gnougn nio far Laisse-moi seul de toute façon Y a plus la place sur mon glaçon Source : LyricFind |
Déposé par poutounou le 04/07/2021En ce jour anniversaire… * La petite espérance * C’est la petite lumière qui brille au fond de son coeur Et que nul au monde ne saurait éteindre. Si ton coeur est brisé, malheureux, éperdu Si ta vie est triste, monotone, sans saveur Si l’angoisse parfois et souvent te saisit La petite espérance est là, au fond de ton coeur Qui va te permettre de remonter la pente. Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver Elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages… Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir, Tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel Si tu n’as plus le goût à rien, ni même celui de vivre… La petite espérance est encore là, au fond de ton coeur Qui te donne du courage quand tout semble fini. Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source Le jeune bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir La clarté du jour, là-bas, au bout de la nuit. Merci d’être toujours là, ma petite espérance, tout au fond de mon coeur Ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves Toi qui ne connais pas le mot « Fin« . * Auteur inconnu |
Déposé par celibab le 06/02/2021Les Malheureux de Louise Ackermann a tous les animaux martyres , abandonnés, esclaves La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes Les pâles habitants ont tout à coup frémi. Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi. Quelques morts cependant sont restés immobiles ; Ils ont tout entendu, mais le divin clairon Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles Ne les arracheront. « Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière, Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié, Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère Ont souri sans pitié ! Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle ! Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile. Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés, Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle Tiens-nous bien embrassés. Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ; Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux ! Quand tout nous rejetait, le néant et la vie, Tes bras compatissants, ô notre unique amie ! Se sont ouverts pour nous. Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage, Battus par tous les vents, haletants, harassés. L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage, Nous avait délaissés. Nous n'avions rencontré que désespoir et doute, Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ; Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route, Nous errions en gémissant. Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides, Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri. Les sources de l'amour sous nos babines avides, Comme une eau fugitive, au printemps ont tari. Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte. Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri Parfois s'offrait à nous sur la route déserte, Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient : Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient. Au gouffre que pour nous creusait la Destinée Une invisible main nous poussait acharnée. Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper, A nos côtés marchait le Malheur inflexible. Nous portions une plaie à chaque endroit sensible, Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper. Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ; Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer, Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices : Si nous avons failli, nous avons tant souffert ! Eh bien, nous renonçons même à cette espérance D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs, Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense, Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs. Nous le savons, tu peux donner encor des ailes Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ; Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles, Les élever à toi dans la grâce et l'amour ; Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges, A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang, Nous faire couronner par la main de tes anges, Nous revêtir de gloire en nous transfigurant. Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle, Nous rendre le désir que nous avions perdu… Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ? Quand de tes chérubins la phalange sacrée Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux, Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée : « Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux ! Les plaintes y sont encor, angoisse amers, pleurs sans nombre. Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre Nous obscurcit vos cieux. » Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ? Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ? Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères, Ne sont plus un bienfait. Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle. Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu. Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle ! Laisse-nous oublier que nous avons vécu. |
Déposé par poutounou le 05/07/2020Partout, je t'ai vu, bel Ange... * Air vif * J'ai regardé devant moi Dans la foule, je t'ai vu Parmi les blés, je t'ai vu Sous un arbre, je t'ai vu * Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires Sortant de l'eau et du feu * L'été, l'hiver je t'ai vu Dans ma maison, je t'ai vu Entre mes bras, je t'ai vu Dans mes rêves, je t'ai vu * Je ne te quitterai plus. * Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour") |
Déposé par choupinou le 04/07/2020En ce jour anniversaire😌😪🌈🐾 Oui,ARTURO tu vis à l'infini petit Ange... * À l'infini * Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de nouvel amour promis * A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que nous portons en nous pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. * André Velter oui ici sur ce cimetière tu n'es pas oublié , je ne t'oublie pas petit coeur tendres pensées oui tendres et tristes pensées en ce jour anniversaire que tu partages avec notre petit Crapouille petit chien de ma fille,1 an,qu'il s'en est allait lui aussi 😪 |
Déposé par poutounou le 28/06/2020Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis... * Notre école * Notre école se trouve au ciel. Nous nous asseyons prés des anges. Comme des oiseaux sur les branches. Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes. * A midi juste, on y mange, Avec du vin de tourterelle, Des gaufres glacées à l'orange Les assiettes sont en dentelle. * Pas de leçon, pas de devoirs Nous jouons quelque fois, le soir Au loto avec les étoiles. * Jamais nous ne rêvons la nuit Dans notre petit lit de toile L'école est notre paradis. * Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan) |
Déposé par poutounou le 21/06/2020Quel beau programme ! * FARNIENTE * Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assis Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis las, je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. * Théophile Gautier, Premières Poésies Quel beau programme ! * FARNIENTE * Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assis Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis las, je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. * Théophile Gautier, Premières Poésies |
Déposé par poutounou le 14/06/2020Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou ! * L'ange de l'étoile du matin * L'ange de l'étoile du matin Descendit en son jardin Et s'approchant d'Elle : * " Viens, lui dit-il, je te montrerai Les beaux vallons et les bois secrets Où vivent encore, en d'autres rêves, Les esprits subtils De la terre. " * Elle étendit le bras, et rit, Regardant entre ses cils L'ange en flamme dans le soleil, Et le suivit en silence. * Et l'ange, tandis qu'ils allaient Vers les ombreux bosquets, L'enlaçait, et posait Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes, Des fleurs qu'il cueillait Aux branches au-dessus d'Elle. * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par poutounou le 07/06/2020Oh le joli mois de juin !!! * Juin * Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée, Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois, Toute chose étincelle, et la jeune feuillée Et les nids palpitants s’éveillent à la fois. * Les cours d’eau diligents aux pentes des collines Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ; Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines Avec le vent rieur et l’oiseau du matin. * Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses, L’aube fait un tapis de perles aux sentiers, Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses, Suspend son aile d’or aux pâles églantiers. * Sous les saules ployants la vache lente et belle Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ; La joug n’a point encor courbé son cou rebelle, Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux. * Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés, Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies, Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés. * La Terre rit, confuse, à la vierge pareille Qui d’un premier baiser frémit languissamment, Et son oeil est humide et sa joue est vermeille, Et son âme a senti les lèvres de l’amant. * O rougeur, volupté de la Terre ravie ! Frissonnements des bois, souffles mystérieux ! Parfumez bien le coeur qui va goûter la vie, Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux ! * Assez tôt, tout baignés de larmes printanières, Par essaims éperdus ses songes envolés Iront brûler leur aile aux ardentes lumières Des étés sans ombrage et des désirs troublés. * Alors inclinez-lui vos coupes de rosée, O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours ! Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée, Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours ! * Charles Leconte de Lisle, |
Déposé par poutounou le 31/05/2020N’entendez-vous pas, dans l’infini, battre les ailes de nos Anges ? * L’ombre est bleue et la nuit palpite d’ors tremblants Dans l’azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle onduleux du mystère * Les longs voiles traînants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, En une ascension dont l’essor tremble au clair de lune * N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant des sphères éternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées, * Qui lentement, parmi les ombres embaumées, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par poutounou le 24/05/2020Un Ange parfois joue aux billes… * Ah ! que de merveilles scintillent Lorsque danse une goutte d'eau ! Un ange parfois joue aux billes, Une étoile tombe au ruisseau. On ne sait jamais quel manteau De fée courant dans les jonquilles On peut coudre avec une aiguille En rêvant derrière un carreau. * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 21/05/2020Petit problème pour Dimanche et Lundi – Excuses !!! * N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? * L' envol des anges * L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle onduleux du mystère. * Les longs voiles traînants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune. * N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant des sphères éternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées, * Qui lentement, parmi les ombres embaumées, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par poutounou le 10/05/2020Homme ! Ne crains rien ! La nature sait le grand secret et sourit… * Printemps * Tout est lumière, tout est joie. L'araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Les rondes dentelles d'argent. La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l'étang splendide où pullule Tout un monde mystérieux. La rose semble, rajeunie, S'accoupler au bouton vermeil L'oiseau chante plein d'harmonie Dans les rameaux pleins de soleil. Sous les bois, où tout bruit s'émousse, Le faon craintif joue en rêvant ; Dans les verts écrins de la mousse, Luit le scarabée, or vivant. La lune au jour est tiède et pâle Comme un joyeux convalescent ; Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale D'où la douceur du ciel descend ! Tout vit et se pose avec grâce, Le rayon sur le seuil ouvert, L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe, Le ciel bleu sur le coteau vert ! La plaine brille, heureuse et pure ; Le bois jase ; l'herbe fleurit. Homme ! ne crains rien ! la nature Sait le grand secret, et sourit *. Victor Hugo |
Déposé par poutounou le 03/05/2020Pluie de Printemps * Pluie de Printemps tombe du ciel parfumée au Soleil qui vient pointer son nez Les plantes sourient à la lueur du jour Et viennent offrir leur coeur à ces gouttes semées * Pluie de printemps, plus belle que l’Automne Vient rafraîchir les coeurs, vient inonder les coeurs Et bientôt donne tout ce qu’attend la Nature L’Eau si précieuse et pure pour tout recommencer * Elodie Santos, 2009 |
Déposé par choupinou le 01/05/2020PETIT POEME EN CE 01/05/2020 Petit brin charmant de muguet au parfum si délicat confit moi le secret du bonheur du beau jardin la-bas Ecarte de ma vie le chagrin,la tristesse et la mélancolie donne a mon coeur,les beaux rayons du soleil la chaleur de mon amour pour ma petite merveille Délicieuse clochettes,blanche immaculée emplit de poème et de pureté, joue moi un petit brin de ta douce musique pour mon âme tourmentées,mon être nostalgique Jolies,petites fleurs, brin de muguet voici le premier jour de mois Mai remplit de tendresse et d'amour le coeur de mon petit ange pour toujours Petit brin de bonheur qui m'enivre de ta fraîcheur messager d'amour aux similitudes blanchâtre couleurs redonne sur ma vie et mon chagrin,de la douceur , que mon petit trésor,mon bel ange,comprenne ton message Il est la fleur que j'ai a t'offrir donnant l'espoir avec de beaux souvenirs transmette dans ton coeur,la beauté de mon amour ce petit brin de muguet,je te l'offre petit mamour Que ce petit brin de joie et de bonheur sert de lien entre nous deux,d'un amour infini qu'il nous réunisse a jamais dans des jours heureux car ce grand moment dans mon coeur est écrit écrit de choupinou |
Déposé par poutounou le 26/04/2020Un peu de Théophile Gautier… * Au printemps * Regardez les branches Comme elles sont blanches ! Il neige des fleurs. Riant dans la pluie, Le soleil essuie Les saules en pleurs Et le ciel reflète, Dans la violette Ses pures couleurs... La mouche ouvre l'aile Et la demoiselle Aux prunelles d'or, Au corset de guêpe Dépliant son crêpe, A repris l'essor. Le goujon frétille Un printemps encore ! * Théophile Gautier |
Déposé par poutounou le 19/04/2020Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux… * Avril * Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes légères Qui traversent le ciel du soir, Il songe que d’aucun espoir Vous n’êtes pour lui messagères. * Chez moi ce spleen a trop duré, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, j’ai bien pleuré. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses d’Avril Je m’abandonne et me confie. * Depuis qu’un regard bien-aimé A fait refleurir tout mon être, Je vous attends à ma fenêtre, Chères voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l’azur calme et doux, Car mon désir qui va vers vous S’accuse de n’avoir pas d’ailes. * François Coppée, |