Les mots qui vont suivre sont ceux que j’ai écrit quelques jours après ta disparition, lorsque la douleur était trop vive et qu’il me fallait un exutoire pour parvenir à surmonter ta disparition. Ce lundi j’écris ces quelques mots, sept jours après ta disparition. Le vide est plus grand que jamais et tu me manque tellement. Les images de ce jour fatidique du 29 juillet me reviennent sans cesse en mémoire. Ce jour où tu m’as quitté, où tu nous as quitté nous laissant continuer le chemin sans toi, ce chemin que nous avions parcouru ensemble pendant 13 ans, 7 mois et 1 jours depuis ce 19 mars où tu es rentrée dans notre vie petite boule de poil rousse de 700 gr, ce jour qui signa le début d’une histoire d’amour la plus belle qui soit sans doute.
Tes derniers instants nous les avons vécu ensemble, tout à commencer par cette canicule qui dura 3 jours mais qui te fut fatale. Ton cœur déjà malade ne supporta pas le poids écrasant de la chaleur qui régnait. Dans la nuit du dimanche au lundi tu m’as réveillé vers 3 heures tu respirais mal, je t’ai veillé en pensant que si cela n’allait pas mieux je t’emmènerais à la clinique vétérinaire mais tu t’es calmée et tu t’es rendormie vers 4 h. Le matin j’ai pensé qu’il valait mieux te ménager et je t’ai installé dans le salon avec ventilateur et coussin au frais pensant que tu n’avais simplement qu’un coup de fatigue. Je suis repassée dans la matinée et tu avais l’air d’aller bien. Mais en début d’après-midi quand Rémi (ton petit frère) et moi sommes revenus nous ne t’avons pas trouvé, nous avons paniqué mais tu avais réuni tes dernières forces pour monter te coucher dans notre chambre là où tu attendais patiemment que nous rentrions du travail. Tu ne tenais pas sur tes pattes et je t’ai porté jusqu’au canapé mais là j’ai vu que ça n’allait plus, tu respirais de plus en plus mal, ton regard avait changé, tu semblais m’implorer. J’ai appelé ton maître et je lui ai dit « tu sais Daisy, je crois que c’est la fin ». Je t’ai mis dans une couverture et je t’ai emmené chez le vétérinaire, celui qui te connaissait et qui te soignait régulièrement. Ai-je fais une erreur à ce moment là, je ne le saurais jamais mais je vis avec le doute que ces 20 kms que j’ai parcouru avec la chaleur t’ont été fatals et si c’est le cas je te demande pardon mais si de toute façon tu étais arrivée au bout du chemin, j’aurais fait tout ce que je pouvais. Je suis passée chercher papi qui s’occupait toujours de toi et qui habitait sur le chemin du vétérinaire. Là, à notre arrivée à la clinique lorsque je t’ai sorti de la voiture tu as poussé un long soupir et tu t’es éteinte dans mes bras, enfin c’est ce que tout le monde m’a dit car le vétérinaire un homme formidable a tout fait pour te réanimer mais ton petit coeur fatigué a cesser de battre et tu t’en es allée. Nous laissant un vide immense. Tu repose maintenant à la maison dans une urne près de la fenêtre, près de celle de ta copine le chat Florette qui t’a rejoint en novembre 2005. Je sais que tu as été heureuse, tu nous le rendais à chaque instant que nous avons passé près de toi. A présent une pitchounette que nous avons été chercher à la SPA en décembre 2003 (il m’a fallut près d’un an et demi pour avoir le courage de reprendre un animal tellement ta mort m’a été douloureuse) partage notre vie et nous donne énormément d’amour comme pour nous remercier de l’avoir pris près de nous mais elle ne t’a pas remplacé et ne te remplacera jamais. Tu resteras dans notre cœur à jamais et en souvenir des grandes ballades en vélo blottie dans le sac à dos de ton maître, de toutes les parties de balles qui n’en finissaient pas, des longs kilomètres parcourus dans la voiture que tu aimais tant. En souvenir de la naissance de ton petit frère Rémi où tu nous à fais la tête pendant 3 semaines n’appréciant pas la fin de ta vie de fille unique alors qu’ensuite tu le défendais crocs et griffes refusant à quiconque d’approcher de la poussette dans laquelle il dormait. En souvenir tout simplement de tous ses moments de bonheur envolés qui resterons à jamais dans nos cœurs. J’ai décidé par ces lignes d’ouvrir quelques chapitres de ta vie, de nos vies cela n’intéressera peut-être pas grand monde mais un chien unique comme tu étais mérite que l’on honore sa mémoire. Je te laisse maintenant gambader au paradis des animaux près de Néneige le cocker et de Slow le montagne des Pyrénées où vous avez été rejoint par Pépette, Doudou, Flashy, Choupette, Floflo et Nénesse les autres chiens et chats de toute la famille et par le cheval Boléro. Que votre éternité y soient heureuse et douce. Nous t’embrassons très fort ma Titounette et repose toi bien.
Ta maman Isabelle
PS : Je voulais par l’intermédiaire de ce site rendre hommage à la Clinique Vétérinaire Martin et Deschamps de Combs la Ville (77). Pour leur professionnalisme, leur dévouements envers les animaux et pour leur soutient psychologique envers les maîtres en détresse. Je les remercie sincèrement pour les soins apportés à Daisy et à notre chat Florette lors de la maladie qui les a emporté.