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En hommage à
CAIRN-TERRIERJiska
Il est né le:21/07/1994
Il nous a quittés le:20/01/2010
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557 messages
Déposé par poutounou le 20/01/2022En ce jour anniversaire * Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!! * L’Arbre et la graine * Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent. Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe. Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque. Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle. Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? * Benoît Marchon |
Déposé par poutounou le 13/06/2021Ne sommes-nous vraiment personne ou rien ? * Le tombeau de Monsieur Monsieur * Dans un silence épais Monsieur et Monsieur parlent c'est comme si Personne avec Rien dialoguait. * L'un dit : Quand vient la mort pour chacun d'entre nous c'est comme si personne n'avait jamais été. Aussitôt disparu qui vous dit que je fus ? * - Monsieur, répond Monsieur, plus loin que vous j'irai : aujourd'hui ou jamais je ne sais si j'étais. Le temps marche si vite qu'au moment où je parle (indicatif-présent) je ne suis déjà plus ce que j'étais avant. Si je parle au passé ce n'est pas même assez il faudrait je le sens l'indicatif-néant. * - C'est vrai, reprend Monsieur, sur ce mode inconnu je conterai ma vie notre vie à tous deux : À nous les souvenirs ! Nous ne sommes pas nés nous n'avons pas grandi nous n'avons pas rêvé nous n'avons pas dormi nous n'avons pas mangé nous n'avons pas aimé. * Nous ne sommes personne et rien n'est arrivé. * Jean Tardieu ("Monsieur monsieur" Gallimard 1951) |
Déposé par poutounou le 06/06/2021Magnifique petite histoire... * L’enfant et l’étoile * Un astre luit au ciel et dans l’eau se reflète. Un homme qui passait dit à l’enfant-poète : « Toi qui rêves avec des roses dans les mains Et qui chantes, docile au hasard des chemins, Tes vains bonheurs et ta chimérique souffrance, Dis, entre nous et toi, quelle est la différence ? — Voici, répond l’enfant. Levez la tête un peu ; Voyez-vous cette étoile, au lointain du soir bleu ? — Sans doute ! — Fermez l’oeil. La voyez-vous, l’étoile ? — Non, certes. » Alors l’enfant pour qui tout se dévoile Dit en baissant son front doucement soucieux : « Moi, je la vois encor quand j’ai fermé les yeux. » * Catulle Mendès (1841-1909) |
Déposé par poutounou le 30/05/2021Très belle chanson du poète Yves Duteil. Des fois on souffre tellement, qu'on aimerait bien pouvoir se réfugier dans un merveilleux rêve... * Il y a des jours où, quand le jour se lève, On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne, Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Alors, on ferme les yeux un instant. Quand on les rouvre, tout est comme avant. Les gens vous voient et leur regard s'étonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent, Et, qu'un matin, tous les chagrins s'effacent Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne, Qu'il y a des jours où l'on n'est plus personne, * Qu'il y a des jours où, quand le jour se lève, Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves Et s'endormir lorsque le clocher sonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Yves Duteil |
Déposé par poutounou le 23/05/2021Très joli texte interprété par Maurane et Lara Fabian. Toi tu es mon Autre, mon Ange que j’ai aimé, que j’aime et que j’aimerai toujours… !!! Et nous ne serons jamais loin l’un de l’autre…jamais en pensée. * Tu es mon Autre * Ame ou soeur Jumeau ou frère De rien mais qui es-tu ? Tu es mon plus grand mystère Mon seul lien contigu Tu m'enrubannes et m'embryonnes Et tu me gardes à vue Tu es le seul animal de mon arche perdue * Tu ne parles qu'une langue, aucun mot déçu Celle qui fait de toi mon antre L'être reconnu Il n'y a rien à comprendre Et que passe l'intrus Qui n'en pourra rien attendre Car je suis seule à les entendre Les silences et quand j'en tremble * Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit Moi, je suis ton autre Si nous n'étions pas d'ici Nous serions l'infini * Et si l'un de nous deux tombe L'arbre de nos vies Nous gardera loin de l'ombre Entre ciel et fruit Mais jamais trop loin de l'autre Nous serions maudits Tu seras ma dernière seconde Car je suis seule à les entendre Les silences et quand j'en tremble * Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit Moi, je suis ton autre Si nous n'étions pas d'ici Nous serions l'infini * Et si l'un de nous deux tombe… |
Déposé par poutounou le 16/05/2021Ce n'est qu'un rêve ! Malheureusement.... * L'île de mes rêves * J'aimerais posséder une île Une île perdue dans un océan sans fin Où je vivrais une vie sans contrainte Sans loi, sans misère et sans haine Où la peur n'existerait pas Où le mal ne frapperait pas Perdue avec mes rêves, mes amours Ne connaissant que la nuit et le jour Mais pas les heures, les années Pas même le regret d'une société Une vie merveilleuse Où je vieillirais heureuse Parce que tu nais, tu as besoin d'amour Tu grandis, tu reconnais l'amour Tu t'épanouis, tu découvres l'amour Tu vieillis et tu comprends l'amour * Monique Gagnon |
Déposé par poutounou le 09/05/2021AU JARDIN DE L'INFANTE * Il est de clairs matins, de roses se coiffant, Où l'âme a des gaîtés d'eaux vives dans les roches, Où le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches, Où la chair est sans tache et l'esprit sans reproches. Il est de clairs matins, de roses se coiffant, Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant. * Il est de mornes jours, où las de se connaître, Le coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin, Où le plus cher passé semble un décor déteint, Où s'agite un minable et vague cabotin. Il est de mornes jours las du poids de connaître Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre. * (A. Samain) |
Déposé par poutounou le 01/05/2021Petit brin de Bonheur… * Très tôt dans la matinée, Du pied droit, je me suis levée. Mes gros sabots aux pieds, Dans mon jardin, je suis allée, Pour y cueillir des brins de muguet, Recouverts de rosée. * Tintinnabulez, tintinnabulez ! Jolies clochettes de Mai. Epandez vos douces senteurs Jusque dans nos cœurs. Et déposez dans chaque foyer Un océan d’amour et d’amitié. * Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cœur, car il porte Bonheur… Amitié et joli brin de muguet à ta famille de cœur… |
Déposé par poutounou le 25/04/2021T’aimer mon Ange, t’aimer à faire trembler la mort !!! * AIMER * Aimer la vie jusqu’à supplier la mort Aimer à vie, aimer à tort Aimer pour ne rien recevoir Aimer jusqu’au dernier regard Un souffle qui passe Un nuage qui s’efface Aimer à n’y rien comprendre Aimer quand il n’y a plus à prendre Qu’un vide incolore Au fond d’un puits qui dort * Aimer le mur qui boit l’horizon À l’ombre d’une main verrouillé Aimer avec, aimer selon Aimer le chemin perdu dans la vallée Celui qui ne mène nulle part Aimer jusqu’au point de départ Aimer toujours, aimer encore À faire trembler la mort * Aimer si fort Que le vent se fige Pour glisser dans un vertige Aimer seul ou bien à deux À deux, mais pas plus seul qu’avant Quand les mots de tes yeux Ricochent sur les parois du temps T’aimer jusqu’à ne plus aimer Que de t’aimer * (Auteur inconnu) |
Déposé par poutounou le 18/04/2021Juste toi et moi mon Ange * JUSTE * Si j'avais juste une seconde pour te voir Juste une minute le temps de te faire une caresse Juste un après-midi pour un moment dans tes pattes à rêver Juste une journée toi et moi Juste une semaine en vacances loin ensemble Juste un mois pour me faire une place à tes côtés Juste un an pour pouvoir m'épanouir à tes côtés Juste une vie pour te dire : « Je t'aime » * Nathalie Auclair |
Déposé par poutounou le 11/04/2021Les yeux qu'on ferme voient encore... * Les yeux * Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. * Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d'ombre. * Oh ! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible ; * Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent : * Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l'autre côté des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore. * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 04/04/2021Je vous souhaite, à toi et ta famille de cœur, de Joyeuses Fêtes de Pâques et plein de bonheur pour les jours à venir….Attention à la crise de foie !!! * Coucou c’est Pâques ! * Coucou c'est Pâques ! Les lapins, les oeufs, les poussins en chocolat Coucou c'est Pâques ! C'est le printemps maintenant Coucou c'est Pâques ! Il faut avoir un coeur d'enfant Coucou c'est Pâques ! L'espoir de tous les coeurs Coucou c'est Pâques ! Le chocolat fond dans les mains Vite mange-le Hum ! Que c'est bon ! Attention à vos petits bedons ! * Coucou petit « Bonheur » ! Va voir dans tes fleurs : Il y a des œufs de toutes les couleurs, Et du chocolat, en veux-tu, en voilà ! Puisque, là-haut, tu y as droit. Et des jouets et des os à mâcher…. Cachés dans les fourrés. |
Déposé par poutounou le 28/03/2021Qu’elle est belle cette poésie de Théophile Gautier !!! * Premier sourire du printemps * Tandis qu'à leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. * Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * Théophile GAUTIER (1811-1872) |
Déposé par poutounou le 21/03/2021Extrait de la chanson « Rêve-moi » de Jean-Jacques Lafon * Rêve-moi encore Rêve-moi plus fort C’est l‘amour de nos nuits Qui le jour me protège Rêve-moi encore Rêve-moi plus fort Fais-moi dormir ce soir D’un rêve qu’on peut croire * Rêve-moi une île Un paradis perdu Pour y vivre à jamais Et nous ne mourrons plus |
Déposé par poutounou le 14/03/2021Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !". * Un jour de colère * Un jour de colère tu te gonfles comme un poisson-lune un jour de douceur ta bouche est en fleur Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier le soleil avec la pluie * Un jour de couleur l’enfer embrasse ton coeur mais un jour de miel comme tu es suave ! Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier Douleur avec Plaisir * Un de tes amis meurt tu es brisé de chagrin un enfant naît ton coeur est en fête Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier la Mort avec la Vie * Hector Poullet ("Paroles en l’air" , éditions Desormeaux, 1978) |
Déposé par poutounou le 28/02/2021Soulagement * Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose, Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penché vers les pavés, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière, Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant. * O les rêves alors que je fais en marchant, Dans la tranquillité de cette solitude, Quand le calme revient avec la lassitude ! Je me sens mieux. * Je vais où me mène mon coeur. Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur, Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune, Je me surprends parfois à voir monter la lune. |
Déposé par poutounou le 21/02/2021« La tranquille habitude aux mains silencieuses panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures... » * L'habitude * La tranquille habitude aux mains silencieuses Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ; Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ; * Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre, Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent, Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ; * Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces, Les insensibles mains de la lente Habitude, Resserrent un peu plus l'étrange quiétude Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ; * Et du même toucher dont elle endort la peine, Du même frôlement délicat qui repasse Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface, Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine, * Les gestes, le sourire et le visage même Dont la présence était divine et meurtrière ; Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ; La source des regrets devient voilée et blême. * A chaque heure apaisant la souffrance amollie, Otant de leur éclat aux voluptés perdues, Elle rapproche ainsi de ses mains assidues, Le passé du présent, et les réconcilie ; * La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ; La blessure adoucie et calme se referme ; Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme, Se sentent lentement changés en cicatrices ; * Et celui qui chérit sa sombre inquiétude. Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute, Plus que tous les tourments et les cris vous redoute, Silencieuses mains de la lente Habitude. * Auguste ANGELLIER (1848-1911) * Une pensée pour Maël, fils de Rafia, qui s’en est allé rejoindre sa maman au mois d’octobre dernier à 36 ans seulement. Doux repos bel Ange… |
Déposé par poutounou le 14/02/2021Magnifiques paroles !!! * Sois Tranquille (Emmanuel Moire). * Je sais la peine, je sais les pleurs et les pensées Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence, je sais le manque et les regrets Les souvenirs qu'il faut revivre et partager Je sais tout ce qui est pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix où je vais * Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libère Enfin * Je sais le temps, je sais les heures, les nuits passées Que les rêves ne peuvent soulager Je sais l'effort et le courage à retrouver Se souvenir qu'il faudra vivre et continuer Je sais tout ce qui est pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix où je vais * Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas, n'oublie pas Je suis là... * Je suis là Je suis là Je suis là * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix où je vais * Sois tranquille Et sois certain Où que tu sois Je veille sur toi |
Déposé par poutounou le 07/02/2021Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée * Ode à nos anges ! * Ils voient * Ils vivent heureux, au clair d'un rêve, Qui va plus loin que nos regards. A l'heure où le matin se lève Et ensoleille les miroirs, Ils s'en vont caresser les roses, Au milieu des parfums de pluie. Si ils ont les paupières closes, C'est pour mieux respirer la vie. * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Quand ils effleurent nos visages, Je sais qu'ils lisent du bout des truffes, Tous les secrets, les paysages, Qui dorment au plus profond de nous. Et même si, dans les rues, nous les guidons, C'est toujours eux qui nous rassurent, Lorsque nous marchons au bord du vide, Ou que nous nous cognons à des murs * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Ils voient plus vrai qu'avec les yeux, L'amour que nous avons pour eux. |
Déposé par poutounou le 31/01/2021Soir d'hiver * Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu'est-ce que le spasme de vivre A la douleur que j'ai, que j'ai. * Tous les étangs gisent gelés, Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je? Tous ses espoirs gisent gelés: Je suis la nouvelle Norvège D'où les blonds ciels s'en sont allés. * Pleurez, oiseaux de février, Au sinistre frisson des choses, Pleurez oiseaux de février, Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses, Aux branches du genévrier. * Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu'est-ce que le spasme de vivre A tout l'ennui que j'ai, que j'ai... * Emile NELLIGAN (1879-1941) |
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