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En hommage à
PEKINOISChicharito
Il est né le:21/05/1986
Il nous a quittés le:23/01/2003
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662 Fleurs
5611 messages
Déposé par poutounou le 18/12/2024Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière virtuel pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance ! * Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles Sommes interpellés par les intolérances Qui pullulent en nos mondes envers les différences Dans la vie de chacun et elles nous affolent * Heureux est lors celui dont l’esprit batifole Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances Et vivre sous le joug de lois sans tolérance Venues de temps anciens ne peut point faire école * La vie en harmonie apporte maints plaisirs La nature nous guide en des choix à loisir Elle a fait des unions sous nombres de symbioses * L’homme pourtant doté de multiples cultures Serait bien inspiré s’il suivait la nature Et gagnerait en sus un statut grandiose |
Déposé par poutounou le 15/12/2024Et oui, il fait meilleur sous la couette…!!! * Mon hiver * Mon hiver est parfumé De cendres, de feux de cheminées, D’encens et de lavande pour tous mes enrhumés... Mon hiver est beau, De blanc et de glace, De givre sur les arbres, De palais transparents. Mon hiver je l’entends Grincer dans les branches, Craquer sous mes pas, Souffler dans les ruelles... Je colle mon nez à la vitre Mon hiver est buée A nouveau il m’invite, à me recroqueviller. * Veronik Leray |
Déposé par poutounou le 11/12/2024L'amour de nos trésors à quatre pattes est tellement fort, tellement fort qu'il vaut tout l'or du monde. Que d'amour lorsque nos "petits coeurs" se serrent fort contre nous ou nous font une grande léchouille. C'est ça l'amour, le vrai, le grand, le beau, le pur... Vous étiez et êtes encore et toujours nos magnifiques « bijoux » !!! * J'envoie Valser * J'en vois des qui s'donnent Donnent des bijoux dans le cou C'est beau mais quand même Ce ne sont que des cailloux Des pierres qui vous roulent Roulent et qui vous coulent sur les joues J'aime mieux que tu m'aimes Sans dépenser des sous... * Moi je m'en moque J'envoie valser Les trucs en toc Les cages dorées Toi quand tu m'serres très fort C'est comme un trésor Et ça, et ça vaut de l'or... * J'en vois des qui s'lancent Des regards et des fleurs Puis qui s'laissent Quelque part ou ailleurs Entre les roses et les choux J'en connais des tas Qui feraient mieux de s'aimer un peu Un peu comme nous Qui nous aimons beaucoup... * Et d'envoyer Ailleurs valser Les bagues et les coeurs en collier Car quand on s'aime très fort C'est comme un trésor Et ça, et ça vaut de l'or... * Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu m'serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaux de l'or * Zazie |
Déposé par poutounou le 08/12/2024Je rajouterai : « Il meurt lentement celui qui n’a jamais aimé un « cœur à poils »… * Il meurt lentement… * Pablo Neruda * Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu * Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. * Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés. * Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés. Vis maintenant ! Risque-toi aujourd’hui ! Agis tout de suite ! Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d’être heureux ! |
Déposé par poutounou le 04/12/2024Jolie chanson sur l’espoir... Rester debout mais à quel prix ??? Debout peu importe le prix !!! * Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho * Un matin comme tous les autres Un nouveau pari Rechercher un peu de magie Dans cette inertie morose * Clopin clopan sous la pluie Jouer le rôle de sa vie Puis un soir le rideau tombe C'est pareil pour tout l'monde * Rester debout mais à quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus essentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel * Pourquoi vouloir toujours plus beau Plus loin plus haut Et vouloir décrocher la lune Quand on a les étoiles * Quand les certitudes s'effondrent En quelques secondes Sache que du berceau à la tombe C'est dur pour tout l'monde * Rester debout mais à quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus confidentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie C'est providentiel * Debout peu importe le prix Suivre son instinct et ses envies Les plus essentielles * Tu peux exploser aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Non accidentel * Oui tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel |
Déposé par poutounou le 01/12/2024Moi j'ai des tas de souvenirs avec une "belle gueule de toutou" et j'aime toujours, peut-être différemment, mais j'aime toujours.... * Avec Le Temps * Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie le visage et l'on oublie la voix le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie l'autre qu'on devinait au détour d'un regard entre les mots, entre les lignes et sous le fard d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit avec le temps tout s'évanouit * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens avec le temps, va, tout va bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie les passions et l'on oublie les voix qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu et l'on se sent glacé dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment avec le temps on n'aime plus… |
Déposé par poutounou le 27/11/2024Nos anges aux pattes pleines d'étoiles blanches... * Étranges fleurs * L'automne met dans les lilas D'étranges fleurs que nul ne voit, * Des fleurs aux tons si transparents Qu'il faut avoir gardé longtemps Son âme de petit enfant Pour les voir le long des sentiers * Et pour pouvoir les assembler En un seul bouquet de clarté Comme font, à l'aube, les anges Les pattes pleines d'étoiles blanches... * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 24/11/2024Un des plus beaux métiers du monde… * Le bâtisseur de ponts * Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux. Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines. * Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire... * - Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir. * L'homme répondit : - Je crois que je comprends la situation. * L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine. * Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant : - Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi ! * Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir. * - Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi. * Mais il répondit : - Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire... |
Déposé par poutounou le 20/11/2024LE SILENCE DES MOTS * Si seulement il existait des mots qui sauraient te raconter, je trouverais les plus beaux ceux qui ne peuvent rien briser. * Je les placerais devant toi sur une tendre mélodie et ils t'exprimeraient ce que moi je n'ai encore jamais dit. * De ta tendresse et de ta douceur ils sont le lien qui nous unit car j'y ai trouvé dans ton coeur un amour infini. * Pourquoi donc cette solitude d'un coeur qui a tant souffert, vient blesser les habitudes comme si elles ne savaient que faire. * Ce matin je pense à toi et les mots dansent devant mes yeux, j'aimerais être contre toi plus un seul mot, rien que nous deux. * Dans le silence de chaque mot il y a tant de paroles et d'amour que tout ce que mon coeur trouve beau, grandit à chaque jour. * (Auteur inconnu) |
Déposé par poutounou le 17/11/2024C’est vrai, ils sont si nobles, si purs, si beaux nos loulous et louloutes !!! Cela ne peut être qu’un « travail » d’Ange : un rêve devenu réalité… !!! * Extrait de « Close to you » des Carpenters * Close To You (Près De Toi) * Pourquoi les oiseaux Apparaissent-ils tout à coup ? Chaque fois que tu es là Tout comme moi Ils désirent ardemment être Près de toi * Pourquoi les étoiles Tombent-elles du ciel ? Chaque fois que tu te promènes Tout comme moi Elles désirent ardemment être Près de toi * Le jour où tu es né Les anges se sont réunis et ont décidé De rendre un rêve réalité Alors ils ont saupoudré de la poussière lunaire dans tes poils Et de l'or et la lumière des étoiles dans tes beaux yeux |
Déposé par poutounou le 13/11/2024Je vous fais partager un extrait d'une chanson de Jacques Brel que j'adore. J'ai essayé, tant bien que mal, de la réécrire à la sauce "4 pattes". Que Monsieur Brel me pardonne d’avoir « détourné » sa magnifique chanson ! * La chanson des vieux "amants" ( chien et maître) * Bien sûr, nous eûmes des orages ! Tant d'ans d'amour, c'est l'amour fol. Tu n'as pas toujours été sage, Je t'ai grondé de temps en temps Et chaque meuble se souvient De tes "tendres" griffes de chien, De tes crocs et de tes "strissettes". T'écoutais quand tu l'voulais bien, Tu m'faisais ta p'tite moue de chien, Et tous les jours c'était la fête. * Oh mon amour Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore, tu sais je t'aime... |
Déposé par poutounou le 10/11/2024« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... » * Le sommeil * Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés, Reparaissent en rêve avec leur voix amie, Le piège étincelant des regards adorés. * Les amours prisonniers prennent tous leur volée, La nuit tient la revanche éclatante du jour. L'aveu brûle la lèvre un moment descellée. Après le dur réel, l'idéal a son tour ! * Ô vie en plein azur que le sommeil ramène, Paradis où le coeur donne ses rendez-vous, N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine, Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous, * Une vie invisible aussi pleine et vibrante Que la visible vie où s'étouffent nos jours, Cette vie incomplète, inassouvie, errante, S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ? * Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895) |
Déposé par poutounou le 06/11/2024Guidés par les yeux de nos Anges, « Etres de lumière« …. * Puisque l'aube grandit... * Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore, Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore, Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien, * C'en est fait à présent des funestes pensées, C'en est fait des mauvais rêves, ah ! c'en est fait Surtout de l'ironie et des lèvres pincées Et des mots où l'esprit sans l'âme triomphait. * Arrière aussi les poings crispés et la colère A propos des méchants et des sots rencontrés; Arrière la rancune abominable ! arrière L'oubli qu'on cherche en des breuvages exécrés ! * Car je veux, maintenant qu'un Être de lumière A dans ma nuit profonde émis cette clarté D'une amour à la fois immortelle et première, De par la grâce, le sourire et la bonté, * Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces, Par toi conduit, ô « patte » où tremblera ma main, Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ; * Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie, Vers le but où le sort dirigera mes pas, Sans violence, sans remords et sans envie : Ce sera le devoir heureux et gais combats. * Et comme, pour bercer les lenteurs de la route, Je chanterai des airs ingénus, je me dis Qu'elle m'écoutera sans déplaisir sans doute ; Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis. * Paul Verlaine, La bonne chanson |
Déposé par poutounou le 03/11/2024Faire une âme moins triste….. * Écoutez la chanson bien douce * Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est légère : Un frisson d'eau sur de la mousse ! * La voix vous fut connue (et chère?), Mais à présent elle est voilée Comme une veuve désolée, Pourtant comme elle encore fière, * Et dans les longs plis de son voile Qui palpite aux brises d'automne, Cache et montre au coeur qui s'étonne La vérité comme une étoile. * Elle dit, la voix reconnue, Que la bonté c'est notre vie, Que de la haine et de l'envie Rien ne reste, la mort venue. * Elle parle aussi de la gloire D'être simple sans plus attendre, Et de noces d'or et du tendre bonheur D'une paix sans victoire. * Accueillez la voix qui persiste Dans son naïf épithalame. Allez, rien n'est meilleur à l'âme Que de faire une âme moins triste ! * Elle est en peine et de passage, L'âme qui souffre sans colère, Et comme sa morale est claire !... Écoutez la chanson bien sage. * Paul Verlaine, Sagesse |
Déposé par poutounou le 02/11/2024En ce jour de la fête des morts, un « Dernier Adieu » à ceux qui nous ont quittés bien trop tôt... !!! C’est quand on va se promener toute seule en forêt que se fait l’Adieu véritable... !!! * Le Dernier Adieu (1869) * Quand l'être cher vient d'expirer, On sent obscurément la perte, On ne peut pas encor pleurer : La mort présente déconcerte ; * Et ni le lugubre drap noir, Ni le Dies irae farouche, Ne donnent forme au désespoir : La stupeur clôt l'âme et la bouche. * Incrédule à son propre deuil, On regarde au fond de la tombe, Sans rien comprendre à ce cercueil Sonnant sous la terre qui tombe. * C'est aux premiers regards portés, En famille, autour de la table, Sur les sièges plus écartés, Que se fait l'adieu véritable. * René-François Sully Prudhomme |
Déposé par poutounou le 01/11/2024Joli poème pour la Toussaint… * Les chrysanthèmes_ * O ! Fleur pâle ornement des images d’automne Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté Quand je te vois t’ouvrir, la gaieté m’abandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristé. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière. Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés Tu fleuris quand la rose à son heure dernière Effeuille tristement ses pétales fanés. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis d’or Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure Font croire que l’hiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie, La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs. |
Déposé par poutounou le 30/10/2024Très bel écrit de Grand Corps Malade sur les « absents ». Pas mal : « on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses »… !!! * Nos absents * C'est pas vraiment des fantômes Mais leur absence est tellement forte Qu'elle crée en nous une présence Qui nous rend faible ou nous supporte C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque tangible Car l'amour qu'on leur donnait est orphelin et cherche une cible * Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire Mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord Car la mort a ses raisons que notre raison ignore * Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste À plusieurs on est plus fort mais on n'est pas moins triste C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent On apprivoise la douleur et la présence de nos absents * Nos absents sont toujours là, à l'esprit, dans nos souvenirs Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était * On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur * Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire * Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant Je me suis bien renseigné, on n'en sortira pas vivant Il faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux * Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers * Moi, les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses * C'est pas vraiment des fantômes Mais leur absence est tellement forte Qu'elle crée en nous une présence Qui nous rend faible ou nous supporte C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque infini Qu'inspirent des textes premier degré * Faut dire que la mort manque d'ironie * Grand corps malade |
Déposé par poutounou le 27/10/2024Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée * Ode à nos anges ! * Ils voient * Ils vivent heureux, au clair d'un rêve, Qui va plus loin que nos regards. A l'heure où le matin se lève Et ensoleille les miroirs, Ils s'en vont caresser les roses, Au milieu des parfums de pluie. S’ils ont les paupières closes, C'est pour mieux respirer la vie. * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Quand ils effleurent nos visages, Je sais qu'ils lisent du bout de leur truffe, Tous les secrets, les paysages, Qui dorment au plus profond de nous. Et même si, dans les rues, nous les guidons, C'est toujours eux qui nous rassurent, Lorsque nous marchons au bord du vide, Ou que nous nous cognons à des murs * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Ils voient plus vrai qu'avec les yeux, L'amour que nous avons pour eux. |
Déposé par poutounou le 23/10/2024Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée) * Chanson Sans Paroles * J'aurais aimé mon bel Ange T'écrire une chanson Sur cette mélodie Rencontrée une nuit J'aurais aimé mon bel Ange Rien qu'au point d'Alençon T'écrire un long poème T'écrire un long " je t'aime " * Je t'aurais dit " amour " Je t'aurais dit " toujours " Mais de mille façons Mais par mille détours Je t'aurais dit " partons " Je t'aurais dit " aimons" Aimons de jour en jour De saisons en saisons * Mais le temps que s’allume l’idée sur le papier Le temps de prendre une plume Le temps de la tailler Le temps de me dire : « comment vais-je l’écrire » Et le temps est venu Où tu n’es plus… |
Déposé par poutounou le 20/10/2024Que c’est drôle, point d’exclamation !!! * Ponctuation * Un point d'interrogation Comment ? Une question ? Et un point d'exclamation Oh ! Quelle émotion ! Sur mon écritoire, J'invente une histoire, J'aligne les mots Avec mon stylo. Puis trois points de suspension, Hé hé hésitation ... Je rajoute une virgule Et regarde la pendule. Quand j'ai tout écrit, Alors je relis. L'histoire est jolie, Un point c'est fini. * Daniel Coulon. |
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