En hommage à
Ramsès II du Manoir des Presles
2000 / 2009



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En hommage à
Ramsès II du Manoir des Presles
SCOTTISH-TERRIER
Il est né le:29/01/2000
Il nous a quittés le:15/07/2009

Courageux, notre colonel "Ramsès" laisse la maison entre de bonnes mains avec notre général "Douglas" qui a beaucoup à faire et à s'affranchir.




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1175 messages

Déposé par poutounou le 26/12/2024  
Encore une jolie petite histoire de Noël ! De belles fêtes avec beaucoup d’Amour autour de vous et un festin quand on en a les moyens bien sûr... !!!
*
Rudolf le petit renne au nez rouge
*
Autrefois, il existait un petit renne que l’on nommait Rudolf, ce n’était pas un renne comme les autres, car celui-ci avait un jolie nez rouge. Mais ce petit renne était bien triste, car un jour il se retrouva orphelin à cause de la cruauté d’un chasseur. Peiné de son sort, le petit renne au nez rouge se réfugia dans la forêt, il voulait se retrouver seul, car ces amis n’arrêtaient pas de se moquer de lui.
*
Un soir, alors que Rudolf tremblait de froid, un ange se présenta à lui et lui demanda pourquoi il était seul dans une si grande forêt et pourquoi il pleurait toutes les nuits. Hésitant au début, Rudolf finit par tout raconter à l’ange et il se rendit compte que ça lui faisait du bien. L’ange l’écouta sans jamais l’interrompre.
*
Quand Rudolf eut fini de parler, l’ange lui dit qu’il pouvait l’aider et qu’il connaissait un homme bon qui saurait comment faire pour que le petit renne surmonte sa peine. Le petit renne au nez rouge se dit qu’il n’avait plus rien à faire ici et décida donc de suivre l’ange.
*
Ils arrivèrent tous deux dans un petit village, il planait dans l’air une odeur de pain d’épices et de chocolat. Une personne pas haute comme trois pommes les salua et Rudolf sourit pour la première fois depuis bien longtemps.
*
Ils arrivèrent devant une maison qui était décorée avec milles illuminations et un énorme sapin était posté à côté de cette maison. L’ange tapa trois fois à la porte et celle-ci s’ouvrit.
*
Rudolf fut ébloui par la lumière qui se trouvait à l’intérieur, ils avancèrent et le petit renne vit un drôle de personnage, tout de rouge vêtu, les joues roses et rebondies, une barbe blanche bien fournie et un énorme ventre, c’était le Père Noël. L’ange lui raconta l’histoire de Rudolf et le Père Noël touché par celle-ci décida de prendre le petit renne sous son aile.
*
Il commença par lui donner quelque chose à manger, car Rudolf mourrait de faim, puis il lui présenta d’autres rennes et le Père Noël dit à Rudolf : « Nous serons à présent ta nouvelle famille Rudolf ». Le petit renne était tellement heureux que son nez se mit à briller de la plus belle des lumières et le Père Noël lui demanda donc, s’il acceptait de faire partie de l’attelage du Père Noël, car son nez pourrait l’éclairer dans la nuit. Rudolf accepta et devint le renne du Père Noël.
*
Depuis chaque soir à Noël, si on fait bien attention on peut voir dans le ciel une lumière scintiller.

Déposé par poutounou le 25/12/2024  
Une jolie petite histoire de Noël. Un peu longue, mais il faut savoir prendre son temps. Passez de Joyeuses Fêtes vous tous, membres du Cimetière virtuel, dans la Paix, l’Amour et les Souvenirs aussi... !!!
*
L'histoire des nains magiques
*
Il était une fois un cordonnier qui était devenu si pauvre, qu’il lui restait juste assez de cuir pour une seule paire de soulier. Un soir, le cordonnier tailla le cuir pour en faire des souliers le lendemain matin, et il finit par s’endormir. Le lendemain matin à son réveil, il allait se mettre à travailler quand il trouva la paire de soulier toute faite. Surpris, il ne savait pas comment cela se faisait. Il examina les souliers de tous les côtés, ils étaient parfaits, il n’y avait pas un seul point de manqué, ces souliers étaient une pure merveille. Un homme rentra dans la boutique du cordonnier et les souliers attirèrent son attention, ils lui plurent tellement qu’il les paya beaucoup plus cher que d’habitude. Avec cet argent le cordonnier put acheter du cuir pour fabriquer deux autres paires et le soir même il se mit au travail, il le tailla et alla se coucher pour terminer le travail le lendemain matin.
*
Le lendemain matin encore une fois, le cordonnier trouva les paires de soulier toutes faites. Dans sa boutique les acheteurs ne manquèrent pas et avec l’argent que le cordonnier gagne ce jour-là il put s’acheter du cuir pour fabriquer quatre autres paires. Et comme d’habitude le lendemain matin les paires de souliers étaient déjà prêtes, toutes aussi parfaites les unes que les autres, ainsi le cordonnier commença à sortir de la pauvreté, mais un soir aux environs de Noël, pendant qu’il préparait le sapin de Noël, le cordonnier dit à sa femme :
*
- Et si ce soir nous veillions pour voir ceux qui nous aident ?
*
La femme du cordonnier accepta et laissa une bougie allumée et tout deux se cachèrent dans une armoire. Quand minuit retentit, deux jolis petits nains complètement nus entrèrent, ils se placèrent à l’établi et, prenant le cuir dans leurs petites mains, ils se mirent à piquer, à coudre et à battre le cuire avec tant d’adresse que le cordonnier n’en croyait pas ses yeux. Ils travaillèrent toute la nuit et quand l’ouvrage fût enfin terminé, les petits nains disparurent.
*
Le lendemain, la femme dit à son mari :
*
- Ces petits nains nous ont rendus riche, il nous faut leur montrer notre gratitude et toute notre reconnaissance. Les pauvres doivent mourir de froid, à courir partout nu comme des vers. Je vais leur coudre à chacun habit, culotte, chemise et même leur tricoter des bas et toi mon cher mari fais-leur donc à chacun une paire de soulier.
*
L’homme trouva l’idée formidable et ils se mirent au travail. Le soir quand tout fût prêt, tous deux placèrent les vêtements sur la table où se trouvait d’habitude les pièces de cuir et se cachèrent dans l’armoire pour voir la réaction des petits nains.
*
Quand minuit sonna les petits nains apparurent et au moment où ils allaient se mettre au travail, ils trouvèrent les présents au lieu des habituels pièces de cuir. Ils témoignèrent d’abord un étonnement mais une grande joie s’empara d’eux et ils passèrent les habits et se mirent à chanter.
*
- Ne sommes-nous pas de jolis garçons ?
Adieu cuir, souliers et chaussons !
*
Les nains dansèrent et sautèrent partout, ils étaient fort heureux de ce cadeau, et tout en dansant ils gagnèrent la sortie.
*
A partir de ce soir-là, le cordonnier et sa femme ne revirent plus jamais les petits nains mais ils continuèrent à être heureux et tout ce qu’ils entreprenaient leur réussissait...

Déposé par spanky le 25/12/2024  
CONTE DE NOËL
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Nolwenn habitait dans un petit village des montagnes noires.
Ses parents, des paysans farouches, n’avaient jamais pensé à l’envoyer à l’école, ni au catéchisme d’ailleurs.
C’est pourquoi Nolwenn n’avait jamais pensé à la religion.
Elle ne savait même pas ce que c’était.
Cela ne l’empêchait pas d’avoir un cœur d’or.
Sa famille était si pauvre qu’elle habitait dans une vieille cabane de rondins grossiers au milieu d’une clairière isolée dans la forêt.
Nolwenn n’avait pas de lit pour dormir, à peine quelques vêtements pour se vêtir et du pain de châtaignes pour manger.
Elle songeait souvent que le monde entier les avait abandonnés, elle et sa famille.
Personne ne venait jamais jusqu’à leur clairière, accessible uniquement par un sentier à peine visible dans les hautes herbes.
Cependant, ils parvenaient quand même à survivre grâce à la débrouillardise de la jeune fille qui trouvait toujours quelques châtaignes, quelques champignons,
quelques épis de blé sauvages récoltés çà et là.
Lorsque sa récolte dépassait leurs besoins, elle descendait au village pour les vendre, ou les échanger contre un peu de viande.
C’était le cas aujourd’hui.
Nolwenn vit tout de suite que quelque chose n’était pas comme d’habitude : les arbres de la place avaient été décorés de lumières multicolores.
Des mots composés de lettres scintillantes avaient été accrochés au-dessus des rues sans qu’elle comprenne ce qu’ils signifiaient.
Tous les magasins rivalisaient de merveilles exposées dans leurs vitrines.
Comme c’était beau !
En cherchant le meilleur emplacement pour poser son panier, Nolwenn rencontra une vieille femme qui lui dit :
— S’il te plaît petite fille, donne-moi quelque chose à manger, j’ai si faim.
Nolwenn qui avait un cœur d’or lui donna aussitôt des châtaignes.
Elle fit même un feu pour réchauffer la vieille et les faire cuire.
— Mille mercis, jeune fille, lui dit la vieille femme.
Sans toi, je serais morte de faim.
Nolwenn poursuivit son chemin et arriva près d’une fontaine au milieu d’une petite place.
L’endroit était calme et tranquille…
Au fond du bassin se trouvaient des pièces de petite monnaie que des gens avaient jetées pour faire un vœu.
Nolwenn se désaltéra avec l’eau fraîche de la fontaine.
C’est alors, qu’elle entendit des petits gémissements…
Elle fit le tour du bassin et découvrit deux enfants qui pleurnichaient.
Apeurés, ils reculèrent et se serrèrent l’un contre l’autre contre le rebord en pierre de la fontaine
— N’ayez pas peur les petits !
Je ne vous ferai pas de mal.
Mais pourquoi pleurez-vous ainsi ?
— Nous…nous…nous sommes perdus, bégayèrent les enfants entre deux sanglots.
— Mais où habitez-vous?
— Oh, très loin, répondirent les enfants, mais nos parents sont ici pour le marché de Noël.
Ils logent chez madame Le Goizec, la couturière.
— Calmez-vous, je sais où elle habite et vais vous indiquer le chemin.
Mais prenez ces châtaignes encore chaudes, elles vous réconforteront.
Et Nolwenn indiqua la route aux enfants puis reprit son chemin dans le village.
Déjà, le pâle soleil d’hiver se couchait.
Elle se mit alors à ramasser tout ce qu’elle put trouver pour le feu, car les nuits sont parfois très froides sous le ciel de Bretagne et on avait du mal à colmater les
« jours » entre les rondins dans les murs de la pauvre cabane !
Alors qu’elle s’apprêtait à rentrer, Nolwenn entendit une faible voix qui appelait.
Elle vit alors un vieillard tout grelottant, étendu sur le chemin.
Aussitôt, Nolwenn le couvrit avec son châle et s'inquiéta:
— Mais que faites-vous là, par terre, à cette heure?
— Ah petite! Il y a longtemps que je suis étendu ici…
J’étais venu faire quelques courses alors que le soleil était encore haut.
Mais voilà, je suis tombé et je n’arrive pas à me relever tant ma jambe me fait mal.
— Attendez, je vais vous soigner!
Nolwenn avait justement un peu de plantain avec elle.
Elle couvrit la plaie du vieillard et lui fit un solide bandage avec le morceau de drap qui traînait dans sa poche.
Elle aida alors l’homme à se relever puis à rejoindre sa petite maison, dans le village, au pied des montagnes noires.
Là, elle fit un bon feu avec ce qu’elle avait ramassé afin de réchauffer le vieil homme.
— Oh, merci, chère petite! s’exclama le vieillard.
Tu as vraiment un cœur d’or!
Dieu te le revaudra, j’en suis sûr!
Nolwenn ne comprit pas ce qu’il voulait dire mais maintenant, il faisait nuit.
Elle se hâta de rejoindre sa mère qui devait s’inquiéter.
Certes, elle n’avait plus de fruits à manger, ni de châle pour se réchauffer, mais elle se sentait si heureuse d’avoir rendu service.
Malgré le froid de la nuit, régnait une douce chaleur au fond de son cœur.
Cependant bientôt Nolwenn se retrouva seule, perdue dans ce bois qu’elle ne connaissait pas…
Elle tâtonnait dans le noir, essayant de repérer les collines qu’elle parcourait chaque jour, lorsqu’elle entendit une voix qui murmura:
— Toi qui n’avais rien, tu as tout partagé.
Toi qui te sentais abandonnée, tu as soulagé les autres…
Suis maintenant le chemin des étoiles et garde confiance !
C’est alors qu’une multitude d’étoiles éclairèrent la route de Nolwenn.
Elles formaient un chemin et brillaient de plus en plus pour guider les pas de la jeune fille.
Nolwenn croyait rêver tant le chemin était illuminé.
C’est alors qu’elle aperçut un être aux bois de cerf tout auréolé de lumière qui s’approcha et lui dit :
— N’aie pas peur, jeune fille!
Je suis Cernunnos, dieu de la forêt, des trésors et de la fécondité.
J'ai vu ton cœur d’or et je souhaite te récompenser.
Continue de suivre les étoiles.
À nouveau les étoiles semblaient former un chemin comme pour indiquer la route…
Nolwenn les suivit de nouveau.
Elle ne trébuchait plus, tant leur lumière l'éclairait.
Lorsqu'elles s'arrêtèrent, la jeune fille réalisa qu'elle était dans une clairière au centre de laquelle se trouvait un énorme dolmen à l'intérieur
duquel quelque chose brillait.
Nolwenn s'approcha.
La terre s'ouvrit devant elle et une tribu de Korrigans en sortit pour commencer à danser autour d'elle.
« Voilà Nolwenn, chantaient-ils, la jeune fille qui a de l'or dans le cœur.
Comme elle ne peut pas voir celui qu'elle a à l'intérieur, il nous faut lui en donner à l'extérieur ! »
D'autres korrigans apportèrent alors un vieux chaudron rempli de pièces plus brillantes les unes que les autres.
Ils le déposèrent aux pieds de la jeune fille qui n'osa pas y toucher, effrayée qu'elle était par ces petits êtres noirs aux yeux rouges.
« C'est pour elle, c'est pour elle » chantèrent les korrigans, puis ils retournèrent sous la terre.
Ce ne fut que lorsque le silence retomba sur la clairière que Nolwenn osa s'approcher.
Elle toucha d'abord le chaudron pour vérifier qu'il était réel, alors, constatant que c'était le cas, elle se décida à le prendre.
Une brise se leva qui fit bruisser à l'unisson tous les arbres de la forêt en une mélodie douce de clochettes et de grelots, parfaitement adaptée à cette nuit de Noël.
Lorsqu'elle revint chez elle, elle montra le chaudron à ses parents et voulut leur donner la moitié des pièces qu'il y avait à l'intérieur, mais ô miracle :
le chaudron ne se vidait pas.
Nolwenn et sa famille restèrent à l'abri du besoin jusqu'à la fin de leurs jours.
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Déposé par spanky le 23/12/2024  
LA PETITE NOLWENN ET SON CHIEN.
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Pour tous ceux qui nous ont demandé un conte en rapport avec l'image de Mc Kinnon que l'on remet ici en illustration.
C’était une veille de Noël, dans un petit village niché au cœur de la vaste forêt du Cranou dans le Finistère.
Là vivait Nolwenn, une petite fille curieuse et aventureuse qui avait toujours rêvé d'explorer la forêt s'étendant au-delà de la lisière de son village.
Elle restait souvent à la regarder depuis la fenêtre de sa chambre jusqu’au jour où son chien s’échappa.
Nolwenn le vit courir vers la forêt alors elle enfila son manteau et sortit précipitamment pour le rattraper.
Mais la nuit tomba vite et Nolwenn se retrouva coincée et seule dans la forêt du Cranou à la recherche de son chien.
La petite fille réalisa qu’elle n’avait rien pour s’éclairer et commença à paniquer.
La nuit était noire sous les arbres et Nolwenn ne voyait qu’à quelques mètres devant elle.
Elle parvint à se réfugier au pied d’un grand chêne et pria le Ciel pour qu’il lui vienne en aide.
A peine avait-elle terminé sa prière que quelque chose tomba devant elle.
Nolwenn n’en crut pas ses yeux.
C’était une étoile, une petite étoile, mais une petite étoile très brillante.
Le premier réflexe de la petite fille fut de tendre la main pour la ramasser mais la chaleur était trop forte alors elle confectionna une canne à pêche sommaire avec un bâton et un morceau de lierre puis attrapa la petite étoile.
Comme tout était bien éclairé maintenant, grâce à l’étoile !
Alors que Nolwenn se frayait un chemin à travers les arbres, elle remarqua que les animaux de la forêt semblaient la suivre.
Au début, elle pensait que c'était juste son imagination, mais en regardant de plus près, elle vit qu'il y avait en effet des animaux tout autour d'elle,
observant chacun de ses mouvements.
Des animaux communs de la forêt et d’autres plus exotiques, sans doute échappés du parc animalier tout proche.
Les animaux ont suivi Nolwenn alors qu'elle s'enfonçait dans la forêt, attirés par la lumière de la petite étoile qui brillait au bout de sa ligne.
Ils n'avaient jamais rien vu de tel auparavant et ils étaient fascinés par la chaleur et la luminosité que la lumière apportait.
Alors que la petite fille marchait, elle tomba sur un cerf magnifique qui, chose étrange, avait une guirlande allumée coincée entre ses bois et l’invitait à le suivre !
Bah, après tout n’était-ce pas la nuit de Noël où tout devient possible au bord du monde ?
Nolwenn et sa troupe suivirent le cerf mais la nuit était bien avancée et la petite fille fatiguait.
Alors un beau renard avec un épais pelage rouge et des yeux verts perçants sortit de la horde d’animaux derrière elle et vint lui faire comprendre qu’elle pouvait grimper sur son dos.
Sans hésitation, Nolwenn enfourcha l’animal et s'y accrocha alors qu'il commençait à courir à travers la forêt derrière le cerf enguirlandé.
Les animaux suivaient de près, s'élançant à travers les arbres et sur le sol enneigé.
Pendant qu'ils couraient, la lumière de l’étoile de Nolwenn brillait vivement, projetant une lueur qui réchauffait la forêt sous la neige.
Des écureuils descendaient de leurs arbres, des lièvres sortaient de leur terrier et tous suivaient maintenant la petite fille.
Finalement, le renard s'arrêta au pied du Menez-Meur.
Nolwenn descendit et regarda la colline, se demandant ce qui se trouvait au sommet tandis que le cerf et sa guirlande lui faisait signe de continuer à le suivre.
Alors elle commença à grimper, suivie de près par tous les animaux de la forêt alentours.
Sa petite étoile l’éclairant toujours.Arrivés au sommet, ils eurent tous le souffle coupé !
Devant eux s'étendait un bel arbre de Noël étincelant, ses branches ornées de lumières scintillantes et d'ornements.
Et se tenant sous l'arbre se tenait un vieil homme gentil et doux, portant sur le front des bois de cerf où une guirlande allumée était emmêlée et qui souriait chaleureusement aux animaux et à Nolwenn alors qu'ils s'approchaient.
Le vieil homme leur a dit qu'il était le dieu de la forêt et qu'il avait veillé sur eux tout au long de l'année, s'assurant qu'ils étaient en sécurité et heureux.
Puis le vieil homme siffla et le chien de Nolwenn accourut se jeter dans les bras de la petite fille.
Alors les animaux de la forêt s’assirent autour d’elle et du vieil homme aux bois de cerf qui leur enseigna ses secrets pendant toute la nuit.
Lorsque le soleil se leva, Nolwenn se réveilla.
Elle était toujours au pied du grand sapin, son petit chien encore endormi à côté d’elle.
Dans les pattes du petit animal était coincée une bourse pleine de pièces d’or qui mettait Nolwenn et sa famille à l’abri du besoin pour le restant de leurs jours.
La petite fille eut une bouffée de reconnaissance envers le dieu de la forêt et rentra chez elle en remontant la piste que les animaux avaient faite la nuit dernière en la suivant.
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Déposé par poutounou le 22/12/2024  
Il a neigé
*
Il a neigé dans l’aube rose,
Si doucement neigé,
Que le chaton noir croit rêver.
C’est à peine s’il ose marcher.
Il a neigé dans l’aube rose,
Si doucement neigé,
Que les choses semblent avoir changé.
Et le chaton noir n’ose
S’aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.
*
Maurice Carême

Déposé par spanky le 21/12/2024  
«  Va la chercher!  » : Un chien héroïque sauve la vie d'une fillette.
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L’homme aperçoit une fillette qui se débat dans l’eau glacée, hors de sa portée. Il crie aussitôt à son chien : «  Va la chercher!  »
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LISA FITTERMAN
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Deux jeunes sœurs empruntent un sentier non loin d’une passerelle.
De là, elles contemplent la rivière Saskatchewan-Nord qui serpente dans la vallée entre deux rives gelées.
Mais elles se lassent vite.
Cheveux bruns et expression résolue, Krymzen descend un sentier recouvert de neige.
Elle a 10 ans.
Samara, sa cadette d’un an, visage rond et d’adorables fossettes, la suit.
Elles se dirigent vers le seul lieu que leur mère leur a défendu d’approcher… la rivière.
Et ses festons de glace.
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Les fillettes avancent à petits pas prudents sur la glace.
Leurs bottes de caoutchouc baignent dans l’eau.
Puis il se produit un craquement sourd.
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Rocky court devant Adam et Kelsey Shaw, essayant de renifler un maximum avant d’arriver au camion de son maître.
Rocky est un grand chien de huit ans au poil hirsute, enjoué, avec un brin d’indépendance.
Il n’est pas prêt à rentrer à la maison.
Il adore chasser et rapporter, surtout s’il faut se mouiller.
---
Venus de Fort Saskatchewan, à 25 km au nord d’Edmonton, les Shaw ont passé un bel après-midi au parc.
Ici, les grands sentiers dégagés permettent de bien circuler avec la poussette où dorment leurs jumeaux.
En trois heures, ils n’ont croisé qu’une poignée de marcheurs endurcis dans leur genre.
Vers 16 h 20, ils empruntent la passerelle du parc pour regagner le stationnement.
C’est alors qu’ils entendent des cris.
Ils regardent par-dessus la rambarde.
Ils sont alors pétrifiés quelques secondes par une scène d’horreur : une petite fille a traversé la glace, une autre essaie de la tirer de là.
---
« On vous voit ! hurlent-ils.
On arrive ! » Pendant que sa femme fait le 911, Adam lance : « Rocky, on descend ! »
L’homme de 28 ans dévale le même talus que les deux fillettes.
Il enfonce dans la neige, parfois jusqu’aux hanches, mais pas question de ralentir.
Le souvenir lui revient de Ben, son frère et meilleur ami, tué dans une collision frontale sur l’autoroute six semaines auparavant,
durant un blizzard le jour de la Saint-Valentin.
« Pas aujourd’hui, se dit-il. Personne ne mourra aujourd’hui. »
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Krymzen voit le couple s’égosiller du haut de la passerelle, mais elle ne peut attendre : sa sœur est dans l’eau.
En entendant le craquement, elle a fait demi-tour et s’est mise en sûreté. Samara, non.
À présent, Krymzen donnerait n’importe quoi pour retourner en haut et ne jamais descendre.
Pourquoi se sont-elles aventurées sur la glace ? « Peux-tu attraper ma main ? » crie-t-elle à sa sœur qui se débat à la surface.
Mais voilà que la glace cède sous son poids et elle tombe à l’eau, elle aussi, tout en se cramponnant à un éperon de glace.
Puis l’homme au chien se penche au-dessus d’elle, la soulève et la dépose en sûreté.
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« Ma femme est là, sur le pont, dit-il en la montrant du doigt.
Elle a appelé les secours et va t’aider.
Attends-la, ne bouge pas. »
---
Krymzen frissonne.
« Ma sœur ! Où est ma sœur ? »
---
Miranda Wagner vient de sortir la dinde du four quand on frappe à la porte.
Son mari Cory Sunshine, un travailleur du pétrole, est en congé à la maison, mais ne peut répondre, car il s’occupe des deux fils cadets.
Elle s’essuie les mains, ouvre c’est le petit voisin de six ans qui est là, très énervé.
---
« Les filles sont à l’eau !
— Dans une mare ?
— Non, dans la rivière, répond le garçon.
Samara flotte à la dérive. »
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Sa petite fille potelée, tombée à l’eau ? Miranda reste figée.
Puis elle secoue la tête, hurle à son mari de surveiller les garçons et se précipite à l’extérieur.
Une prière muette remue ses lèvres.
Les paroles du gamin résonnent dans sa tête.
---
Dans le courant qui l’emporte, Samara prie elle aussi, avec la même ferveur qu’à l’école catholique Sainte-Bernadette.
---
« De grâce, Seigneur, laissez-moi vivre », implore-t-elle silencieusement.
Elle a déjà perdu son manteau et une botte rose.
Ses parents seront furieux !
Pour avoir des ennuis, tu dois survivre, lui chuchote une voix intérieure.
Il fait si froid, plus froid qu’elle n’aurait cru possible.
Elle sait nager, mais en est incapable.
Pas là-dedans. ses membres refusent.
Huit minutes se sont écoulées depuis qu’elle est tombée à l’eau.
Elle a beau n’avoir que neuf ans, elle sait que le temps lui est compté.
---
Krymzen sanglote pendant qu’Adam cherche sa sœur des yeux.
Il la repère rapidement, un peu plus loin en aval, grâce à son t-shirt rouge et à son collant rose.
Rocky et lui s’élancent, mais la glace fondante est recouverte de 15 cm de neige, et l’enfant flotte à un mètre et demi de la croûte solide, emportée comme un morceau de bois par le courant.
Elle pourrait tout aussi bien se trouver à cinq kilomètres d’Adam  chaque fois qu’il tente d’avancer vers elle, il sent la glace ployer sous lui.
« Je ne peux pas bouger mes bras, ni mes jambes », crie-t-elle.
En homme qui travaille dans les champs de pétrole et qui pratique le plein air, Adam reconnaît bien les symptômes d’hypothermie.
Les muscles de Samara sont paralysés parce que tout son sang afflue aux organes internes pour les réchauffer.
Bientôt, elle perdra connaissance, et ses fonctions vitales s’arrêteront.
Elle n’a plus que quelques minutes à vivre.
---
Adam lance la laisse de Rocky dans sa direction.
Trop court, il recommence un peu plus loin, mais Dieu ! la glace cède sous son poids et celui du chien,
et il se retrouve dans l’eau jusqu’au cou, Rocky nageant à côté du lui.
Quand il essaie de se soulever, le bloc de glace immergé sur lequel il s’appuie se dérobe sous ses pieds, et il doit nager frénétiquement pour se sauver lui-même.
---
Dix secondes, puis vingt l’heure tourne.
Rocky prend enfin appui sur une plaque qui tient bon.
Adam le pousse hors de l’eau et sort à son tour en s’accrochant au cou du chien.
Il se relève en titubant et cherche Samara des yeux.
À une quinzaine de mètres, il aperçoit une tête sombre et une tache rouge.
L’homme et le chien repartent en courant, se rapprochent, mais la glace cède de nouveau.
Adam reste là, impuissant, Rocky à ses côtés.
---
Que faire ?
La réponse fuse dans sa tête dictée par la confiance qu’il met dans son chien ce chien qui porte le nom d’un boxeur de cinéma devenu champion contre toute attente.
Rocky, chasseur et rapporteur hors pair, si heureux au froid qu’il a déjà creusé une grotte dans la neige et joué dedans par moins 46 degrés Celsius.
Rocky, prêt à tirer jusqu’à la rive une Kelsey paresseusement accrochée à sa laisse.
Pourquoi ne recommencerait-il pas aujourd’hui ?
« Je vais attacher solidement la laisse et faire sauter le chien à l’eau un peu plus bas, hurle-t-il à Samara.
Accroche-toi à lui, à la laisse, à sa fourrure, à n’importe quoi et ne lâche pas. »
---
Le chien est leur dernière chance.« Rocky, vas-y ! »
L’animal se jette à l’eau et nage vigoureusement à contre-courant pour rejoindre Samara.
À bout de forces, elle le regarde approcher, les oreilles collées au crâne.
Elle aime les chiens, même les grands, et n’a pas peur de lui, mais c’est à peine si elle parvient à garder les yeux ouverts quand il la pousse de sa truffe.
Elle n’essaie pas d’attraper la laisse.
Rocky lui donne un coup de patte comme pour dire : « Dépêche-toi, nous n’avons pas de temps à perdre. »
Il est calme, solide comme le roc.
Samara sent une partie de cette force passer en elle, elle attrape la laisse.
Rocky fera le reste, elle le sait.
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« Tiens-toi à deux mains », crie Adam avant d’ordonner : « Rocky, viens ! » Samara ferme enfin les yeux, le chien la ramène au bord.
Adam la tire de l’eau et la serre dans ses bras.
Il a l’impression de tenir un glaçon.
« Tiens bon, dit-il. Tiens bon. »Il sursaute en entendant la sonnerie de son portable.
Difficile de croire que l’appareil fonctionne encore après son bain forcé.
Le responsable des urgences 911 est au bout du fil.
Il est 16 h 35.
À peine 15 minutes se sont écoulées depuis qu’Adam a gravi la passerelle, dans une autre vie.
Le trio trempé se prépare à attendre.
Rocky et Adam encadrent Samara pour la soutenir et tenter de la réchauffer.
« C’est bon », murmure sans arrêt Adam comme s’il récitait un mantra.
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Miranda entre en trombe à l’hôpital de l’Université de l’Alberta en réclamant ses filles.
Elle trouve une Krymzen contrite et larmoyante au fond d’un lit, sous une couverture chauffante.
Samara dégèle au centre de traumatologie dans un cocon de couvertures.
Le sang de Miranda se glace quand les médecins lui expliquent que sa fille n’avait que deux petites minutes à vivre lorsque Rocky l’a remorquée jusqu’à la berge.
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« Maman, j’ai failli mourir. »
Miranda voudrait rire, hurler, pleurer.
Sermonner ses filles, les raisonner, ne plus jamais les laisser hors de sa vue.
Mais elle ne peut que serrer très fort Samara contre elle.
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Déposé par spanky le 19/12/2024  
EXPLOIT de Roselle LABRADOR blonde.
Publié par Alpharococo in Chiens
Tags11 septembre 2001, héros canin
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Michael Hingson était à son bureau du 78e étage de la tour nord du World Trade Center le matin du 11 septembre 2001.
Il a survécu pour raconter son histoire grâce à son chien guide, Roselle.
La labrador blonde a calmement guidé son maitre non-voyant parcourant les 1463 pieds les séparant de la sortie de l’édifice
et alors que débris et poussière tombait sur eux, elle trouva une station de métro, assurant leur sécurité.
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Roselle est décédée en juin 2011 à l’âge de 13 ans mais sont héroïsme vivra à jamais.
 "Elle m’a sauvé la vie" écrivit Hingson sur le site de l’American Humane Association.
Juste comme ils sortaient du building le jour du 11 septembre, la tour sud s’effondrait.
"Pendant que tout le monde paniquait, Roselle est demeurée complètement concentrée sur son travail" mentionna Hingson.
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11 ans après ces tragiques attentats, j’aimerais souligner et saluer le courage dont Roselle a fait preuve.
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Déposé par poutounou le 18/12/2024  
Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière virtuel pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance !
*
Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles
Sommes interpellés par les intolérances
Qui pullulent en nos mondes envers les différences
Dans la vie de chacun et elles nous affolent
*
Heureux est lors celui dont l’esprit batifole
Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances
Et vivre sous le joug de lois sans tolérance
Venues de temps anciens ne peut point faire école
*
La vie en harmonie apporte maints plaisirs
La nature nous guide en des choix à loisir
Elle a fait des unions sous nombres de symbioses
*
L’homme pourtant doté de multiples cultures
Serait bien inspiré s’il suivait la nature
Et gagnerait en sus un statut grandiose

Déposé par spanky le 17/12/2024  
Que vais-je donc faire de cet amour en moi ?
Le jeter aux orties ou le vendre aux enchères ?
Mais non je ne peux pas, je te trahirais toi mon bon chien, mon bel ami si fidèle et si fier toi qui m'as tant donné, toi qui veillais sur moi.
De grands éclats de rire en souvenirs radieux j'oubliais que demain allait venir l'adieu.
Voyageurs égarés en transit pour nulle part nous traversions la vie et connaissions des guerres.
Un jour tu m'as choisie, as dompté mes hasards.
Moi qui ne vivais plus, souvent doutais surtout, je danse jusqu'à l'ivresse mes tropiques de naguère sans craindre de mes semblables l'imbécile colère.
Ultime provocation à leur rigueur austère, cette danse est pour toi; je finis à genoux mais ma douleur n'est rien, je vis ton agonie chaque jour,
chaque instant dans mon discret enfer.
Va vite chercher les tiens mon Amour, mon petit s'il me faut pour leur plaire être animale en tout je les accueille debout les bras tous grand ouverts.
Tant pis pour le velours la dentelle et la soie ce sera de bonheur s'ils sont couverts de boue.
L'ambre de tes beaux yeux avait construit ma vie mais le miroir brisé me refuse un reflet et je cherche à m'y perdre, encore qui je suis.
La porte de l'école a été refermée une enfant solitaire, une enfant qui se tait espère sans trop y croire qu'elle n'est pas oubliée.
Je tends les mains vers toi, pourquoi n'es-tu pas là ?
Je voudrais t'emporter au pays d'autrefois réécrire notre histoire avec des mots de joie.
Partout dans ma maison ce doux parfum de toi
Pourquoi ton panier vide et puis pourquoi ai-je froid ?
Trop loin de tes regards je n'ai plus d'horizon
Mes chansons se sont tues qui naissaient de ta voix, j'arrête les horloges qui n'ont plus de raison de nos anniversaires aucun ne reviendra.
Il est bien malheureux celui qui vit sans chien, qui n'est pas ton ami jamais ne sera mien.
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Déposé par poutounou le 15/12/2024  
Et oui, il fait meilleur sous la couette…!!!
*
Mon hiver
*
Mon hiver est parfumé
De cendres, de feux de cheminées,
D’encens et de lavande
pour tous mes enrhumés...
Mon hiver est beau,
De blanc et de glace,
De givre sur les arbres,
De palais transparents.
Mon hiver je l’entends
Grincer dans les branches,
Craquer sous mes pas,
Souffler dans les ruelles...
Je colle mon nez à la vitre
Mon hiver est buée
A nouveau il m’invite,
à me recroqueviller.
*
Veronik Leray

Déposé par spanky le 15/12/2024  
Certains diront : "ce n'était qu'un chien" ...
Et je leur répondrais de la fermer!
Tellement ils se trompent et tellement, ils n'ont rien compris,
Les gens parlent mais ils ne savent pas.
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Comprendraient-ils seulement, combien tu as compté?
Combien aujourd'hui j'ai mal de t'avoir perdu?
Leur décrire ce si grand vide et cet étau dans la gorge,
Qui m'empêchent de respirer...
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Je leur dirai combien tu as été là, toutes ces 13 merveilleuses années,
Mon chien, mon Orka, mon plus fidèle compagnon,
Mon confident et mon meilleur ami.
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Je leur raconterais combien tous les deux on s'aimait,
Comment tu m'as sorti de toutes mes galères et de mes envies de me foutre en l'air...
Et combien tu vas me manquer.
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Aujourd'hui, il fait froid dans mon cœur,
Je me sens tellement seule.
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Tout me rappelle de toi,
J'entends ta voix,
Te revois étendu sur le canapé,
Ou me réclamant à manger.
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Tu étais tellement là,
Tu représentais tellement pour moi.
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Tu es parti dans mes bras,
Yeux dans les yeux,
Et mes larmes t'ont dit toute la peine,
Toute cette douleur de te dire adieu.
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Alors oui, tu n'étais qu'un chien,
Mais quel merveilleux chien!
Tu étais MON chien
Mon chien parfait,
Câlin, présent, gentil
Et j'espère que l'on se retrouvera au même paradis.
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Déposé par spanky le 13/12/2024  
https://youtu.be/AxqVE7wWRAM
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Hugues Aufray chante Le petit âne gris
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Écoutez cette histoire,
Que l'on m'a racontée
Du fond de ma mémoire
Je vais vous la chanter.
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Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le Sud de la France
Au pays des santons.
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Quand il vint au domaine
Y avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux
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Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son cœur.
--
Au temps des transhumances
Il s'en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux
--
Mais un jour de Marseille
Des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors on l'a vendue.
--
Il resta au village
Tout le monde l'aimait bien
Vaillant malgré son âge
Et malgré son chagrin
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Image d’Évangile
Vivant d'humilité
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier.
--
Cette vie honorable
Un soir s'est terminée
Dans le fond d'une étable
Tout seul il s'est couché
--
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux
Abandonné des hommes
Il est mort sans adieu.
--
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris.
---

Déposé par poutounou le 11/12/2024  
L'amour de nos trésors à quatre pattes est tellement fort, tellement fort qu'il vaut tout l'or du monde. Que d'amour lorsque nos "petits coeurs" se serrent fort contre nous ou nous font une grande léchouille. C'est ça l'amour, le vrai, le grand, le beau, le pur... Vous étiez et êtes encore et toujours nos magnifiques « bijoux » !!!
*
J'envoie Valser
*
J'en vois des qui s'donnent
Donnent des bijoux dans le cou
C'est beau mais quand même
Ce ne sont que des cailloux
Des pierres qui vous roulent
Roulent et qui vous coulent sur les joues
J'aime mieux que tu m'aimes
Sans dépenser des sous...
*
Moi je m'en moque
J'envoie valser
Les trucs en toc
Les cages dorées
Toi quand tu m'serres très fort
C'est comme un trésor
Et ça, et ça vaut de l'or...
*
J'en vois des qui s'lancent
Des regards et des fleurs
Puis qui s'laissent
Quelque part ou ailleurs
Entre les roses et les choux
J'en connais des tas
Qui feraient mieux de s'aimer un peu
Un peu comme nous
Qui nous aimons beaucoup...
*
Et d'envoyer
Ailleurs valser
Les bagues et les coeurs en collier
Car quand on s'aime très fort
C'est comme un trésor
Et ça, et ça vaut de l'or...
*
Moi pour toujours
J'envoie valser
Les preuves d'amour
En or plaqué
Puisque tu m'serres très fort
C'est là mon trésor
C'est toi, toi qui vaux de l'or
*
Zazie

Déposé par spanky le 11/12/2024  
Le "Titanic Cat" qui a prédit le naufrage et a récupéré ses bébés avant le départ du navire.
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Jenny le chat était la mascotte du Titanic, amenée à bord pour aider à combattre les rongeurs.
Elle vivait dans la cuisine du navire et a été soignée par un ouvrier nommé Jim Mulholland.
Lors des essais en mer, Jenny a donné naissance à des chatons et Jim leur a trouvé un endroit confortable à côté de la cuisine du navire.
Prendre soin de la mère chat et de ses chatons a brisé la monotonie du travail de Jim préparant le Titanic pour la voile.
Jenny semblait contente de son endroit chaud près des chaudières, de ses bébés et des restes de cuisine que Jim lui a apportés.
Cependant, dès que le navire a accosté à Southampton, en Angleterre, juste avant de commencer son voyage inaugural (à New York),
Jenny a bien regardé son environnement et a rapidement commencé à attraper ses chatons par le cou et à les porter.
Un par un, dans la passerelle, elle les a emmenés hors du navire.
Jim l'a regardée attentivement et s'est rendu compte que « ce chat doit savoir quelque chose que personne d'autre ne sait ! ".
Il a ensuite rapidement rassemblé ses quelques affaires et quitta le navire également.
Des années plus tard, Irish Road a publié l'histoire de Jenny après qu'un journaliste ait parlé à un très vieil homme Jim, qui l'a raconté.
Il a survécu grâce au chat et à ses chatons qui l'ont prévenu.
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La vidéo de cette histoire est ici
https://youtu.be/Rlp_mblIaG0
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Déposé par spanky le 09/12/2024  
Ancêtre de Lassie, Rover, chien fidèle, sauve le bébé de la famille.
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Rover : la première étoile du cinéma silencieux
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En 1905, un Collie nommé Rover devient le premier chien à jouer dans un film intitulé "Rescued by Rover".
Ce film britannique a été un énorme succès, faisant de Rover la première star de cinéma canin et prouvant que les chiens pouvaient captiver le public tout aussi bien que les humains.
Le film de Rover a ouvert la voie à d'innombrables acteurs canins au cinéma.
Son rôle de sauveteur courageux a montré l'héroïsme et la loyauté que les gens ont longtemps associés à leurs amis à fourrure.
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Déposé par poutounou le 08/12/2024  
Je rajouterai : « Il meurt lentement celui qui n’a jamais aimé un « cœur à poils »…
*
Il meurt lentement…
*
Pablo Neruda
*
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
*
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
*
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
*
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Déposé par spanky le 07/12/2024  
Vous le voyez
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Il est sur le nuage qui passe
Il est dans le bleu du ciel
Il est l'eau, le feu, la glace
Vous le voyez dans la pluie qui tombe
Vous l'entendez dans le souffle du vent
Il est papillon et colombe
Il est sur la feuille d'automne
De l'été, il est votre soleil
Il est l'hiver quand il tonne
Vous le voyez dans chaque visage
Vous l'entendez à chaque bruit de pas
Il est le son, il est l'image
Il est partout ici et là...
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Déposé par spanky le 05/12/2024  
LEÇON DE MORALE !
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Il y a bien longtemps, dans le royaume des animaux, un mouton passait par là et vit un lion qui pleurait dans une cage.
Le lion supplia le mouton de le sauver en lui promettant de ne pas le tuer et de ne pas le manger, mais le mouton refusa.
Le lion supplia le mouton de le sauver en lui promettant de ne pas le tuer et de ne pas le manger, mais le mouton refusa.
Après maintes persuasions, le mouton ouvrit la cage pour le lion.
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Le lion avait très faim, car il était resté dans la cage pendant des jours sans manger.
Il s'empara rapidement du mouton pour le tuer et le manger, mais le mouton lui rappela sa promesse.
Ils étaient encore en train de se disputer lorsque d'autres animaux passèrent et cherchèrent à savoir ce qui s'était passé.
Le lion et le mouton racontèrent chacun leur version de l'histoire, mais par peur et pour gagner la faveur du lion, tous les animaux se rangèrent du côté du lion,
à l'exception de la tortue qui prétendait ne pas comprendre tout le scénario.
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La tortue demande alors au lion de lui montrer où il se trouvait avant que le mouton ne le sauve.
Il lui demande à nouveau : "étais-tu à l'intérieur ou à l'extérieur lorsque les moutons sont arrivés ? Le lion dit qu'il était à l'intérieur.
La tortue dit à nouveau : "ok, entre, voyons si c'est difficile à l'intérieur".
Le lion entra et la tortue l'enferma à nouveau à l'intérieur.
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Stupéfaits, les autres animaux demandèrent à la tortue "pourquoi" et elle répondit "si nous lui permettons de manger le mouton aujourd'hui,
il aura encore faim demain et nous ne savons pas qui sera le prochain parmi nous à être mangé demain".
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La morale de cette histoire.
Ne soutenez pas le mal aujourd'hui parce qu'il ne vous affecte pas directement, demain ce sera peut-être votre tour.
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Déposé par poutounou le 04/12/2024  
Jolie chanson sur l’espoir...
Rester debout mais à quel prix ???
Debout peu importe le prix !!!
*
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho
*
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
*
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
*
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
*
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
*
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
*
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Déposé par spanky le 03/12/2024  
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux :
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
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Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et elle pleure à se fondre les yeux.
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Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et, le cou tendu vers les vers les cieux,
Folle d'amour et de rancune,
La biche brame au clair de Lune.
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Maurice Rollinat : Le livre de la nature.
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