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En hommage à
a la mémoire d'EBENE petit âne assassiné

Il nous a quittés le:09/04/2016

REFUSONS LA BARBARIE ! Un âne abattu par des jeunes alcoolisés.
Nous sommes sans voix émoticône frown et en colère devant cette horreur.
"A Givors, un âne a été abattu en plein jour samedi en fin d'après-midi par des jeunes alcoolisés. La personne a tiré avec une 22 LR d'un talus et la balle a traversé la route... Cet âne, Ébène, c'était le personnage central d'un association, l'AADN (Animation, Anniversaire, Découverte de la Nature). Elle a pour but de sensibiliser les enfants, les familles à la nature En plus, des enfants d'une école pour enfants en difficulté venaient le soigner, Cela les responsabilisait, ça les calmait... Ébène pour moi c'était d'abord un ami, un animal sensible, qui m'a apaisé dans des moments tendus. Ébène était le symbole d'un projet. L'histoire d 'un homme, d'une femme puis d'une famille qui aiment la nature si fort qu'ils veulent partager cette passion avec des amis dont je fais partie. Et les amis ne suffisent plus, il faut partager cette passion avec tout un quartier puis une ville. Ébène était le symbole de la liberté dans les bois de Givors avec les enfants autour en train de ramasser des châtaignes. Ébène était la joie de mes enfants quand ils le retrouvaient. Ébène était la joie de tous les enfants de Givors quand ils montaient sur son dos lors des fêtes de la ville, des lumières, Hallowen. Ébène c'est le symbole des familles qui se réunissaient pour passer un moment sympa dans la nature. Ébène était là pour des enfants en difficulté qui venaient lui donner à manger, le brosser, le câliner,
Ébène, quelqu'un t'a tué mais dans nos coeur il n'est pas mort !!! J'aimerai avoir votre soutien car de nombreux enfants sont touchés par cette histoire et les soutenir, c'est continuer à faire vivre ce projet pédagogique de l'AADN. Merci à tous !"
Joëlle Nicole (lectrice d'Animaux Animaux Bonheur)
Plus d'infos sur https://www.facebook.com/adn69700


Déposé 14/04/2016 à 00:23
De la part du membre lapsounet85
Membre de la communauté
Adresse IP du visiteur 90.25.49.69


« Tébessa, 2016. | Page d'accueil
10/04/2016
Ebène.
Ces imbéciles désoeuvrés ont dû, comme tous les samedis, agrémenter leur soirée de quelques bières bon marché et de deux ou trois joints préservés de leur consommation de la semaine. En internat, loin du milieu rural auquel leurs parents les ont astreints. Ils ont besoin de ça pour se désinhiber, les garçons surtout, qui n’osent pas dire à la fille qui les accompagne qu’ils la trouvent, chacun à leur façon, désirable. Qu’ils aimeraient bien passer le cap avec elle mais qu’ils ne savent pas comment faire : à force de regarder des vidéos pornos, ils pensent que la vie est comme ça mais eux ne se sentent pas à la hauteur. Alors ils pavanent, parlent fort, ponctuent chacune de leur phrase de « gros », de « clair », plus de « wesh » ni de « pelo », c’est trop has-been. Même has-been devient has been pour eux, va comprendre. Et surtout, va faire des phrases avec toute cette misère sociale, culturelle, générationnelle. Comme l’ennui l’a toujours été, avant qu’on s’en extraie. Bref, ce soir-là, ils sont montés dans la 106 rouge du seul qui a le permis, ils ont tourné dans les villages aux alentours comme s’ils s’étaient risqués dans des quartiers ennemis de Harlem, ils ont bu, ils ont fumé, dit du mal de ceux qu’ils n’aiment pas, passé en revue les profs de leurs lycées professionnels, se sont juré une millième fois qu’ils allaient devenir riches, se barrer de ce pays, lâcher leurs vieux, comme ça, sans prévenir. En attendant, il fallait passer à l’acte et, au moins, briller un peu plus que l’autre, aux yeux de la fille, peut-être, ou de manière plus générale. C’est lui qui a eu l’idée d’embarquer dans le coffre le fusil de chasse du père, c’est lui qui le leur a montré, qui a jubilé de sa gloire sur le moment, de l’effet qu’il provoquait enfin sur les autres. Qui est-ce qui a eu l’idée d’aller faire chier le voisin, là, ce mec qui les provoquait par son seul bien-être, par les activités qu’il menait avec ses enfants, avec les enfants du village qu’il laissait approcher Ebène, son âne? La douceur incarnée, et l’école de la vie : on n’a jamais autant douté de l’imbécillité présumée d’un âne que quand on en a côtoyé un. Ce samedi soir, les ânes bâtés n’étaient pas dans un pré, mais dans une voiture, qui s’est mise à distance dans un premier temps, celui des conciliabules, des « Chiche ? » ou des « Tu n’oseras jamais ! ». Qui a le premier pensé que leur virilité se mesurerait à l’aune du passage à l’acte ? Qui a armé le fusil, s’est approché d’Ebène et, sans jamais le regarder dans les yeux, l’a abattu, maladroitement, le laissant agoniser, riant de cette agonie ? Les autres ont-ils perçu, trop tardivement, que cet acte-là les déterminerait, pour la vie ? Qu’ils auront beau plaider l’acte imbécile, justement, la bêtise de jeunesse, l’irresponsabilité, ils seront à vie, dans le village, dans le secret de leurs vies, plus tard - quand ils se seront séparés pour ne plus avoir à repenser à ce samedi-là - porteurs de cette violence gratuite, qui n’est pas grave au regard de ce qui peut se passer de plus terrible tous les samedis soirs (on dira ça au tribunal de police, pour relativiser) mais qui l’est d’autant plus qu’elle est le symbole d’une morgue, d’une impunité insupportable. Ebène aurait pu leur faire comprendre ça, s’ils l’avaient écouté : ce n’est pas seulement sa vie qu’ils ont prise, c’est la leur qu’ils ont sacrifiée.
10:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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Le Cheval de Troie
Blog critique, poétique et analytique de Laurent Cachard (extrait),



MON PETIT ANE

Pour mon petit âne tant aimé
Mon coeur est rempli de larmes de verre,
Cristallisées aux goûts amères,
Que je n'arrive plus à extérioriser,
Marcher jours et nuits sans discontinuer,
Afin que mon corps et mon esprit,
Souffre d'autre chose que l'absence ressentie,
Les autres disent la vie continue,
Mais pour moi elle s'est interrompue,
6 mois, 1 an, 2 ans, le temps ne saurait me soulager,
Ils ne comprennent pas que j'en ai pris à perpétuité,
Pour vous il fait parti du passé désormais,
Pour moi il fait parti de mon avenir à jamais.
Je t’aime mon petit âne
DEPOSE PAR BISCUIT

ICI TU NE SERAS PAS OUBLIE ,TU SERAS NOTRE PETIT ANE A TOUS
CHOUPINOU.

A PENELOPE PETIT ANE LACHEMENT ASSASSINE

aujourd'hui EBENE ,PENELOPE t'a rejoint ,prend bien soin de ta nouvelle copine qui tout comme toi a été lâchement assassiné d'un coup de fusil,vous savez j'ai vraiment honte d'appartenir a la race humaine...

Pénélope, 18 ans, avait été confié en septembre 2015
par sa maîtresse à regrets ne pouvant plus s'en occuper
à l'ADADA (Association Nationale des Amis des Anes) - 63600 Ambert

On l’avait vue à la télé dans une des séquences de l’émission
"Grandeurs Nature" diffusée sur France 2 en février 2016.

Elle était en pleine forme !

Elle s'entendait bien avec ses congénères et les humains.

Dans la nuit du 3 au 4 août 2016, elle a été abattue à la carabine
dans une pâture de l'ADADA située dans le bourg d’Arlanc (63600).

Les deux seuls témoins de la scène sont ses deux copains du pré,
qui auraient très inhabituellement brait vers 2 heures du matin…

Une plainte a bien évidemment été déposée à la Gendarmerie locale.

Le quotidien local La Montagne en a fait La Une sur son site,
page "Ambert/Arlanc" dès le 4 août.

Source : http://www.assoadada.fr/penelope-abattue-dans-un-de-nos-pres/

Radio Scoop a également diffusé cette triste et révoltante information.




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309 messages

Déposé par choupinou le 08/01/2022  
Que ces quelques mots affectueux
Vous présentent mes meilleurs voeux
Voeux de bonheur envoyés aux cieux
Afin que chaque de vous soyez heureux
mais aussi que je transmets a vos famille
que cette année 2022 ,soit meilleur que la
précédente et nous fasse un peu oublier,
la pandémie qui nous attriste tous...
BONNE ANNEE
une bonne année,
commence toujours par un baiser.
j'en ai mis deux,
dans le creux de mes mains,
comme deux oiseaux.
baiser frileux,
je sais que vous tremblez un peu...
alors vite volez,
envolez vous, baisers,
avec vous, deux messagers charmant,
que sont ces belles et gentilles mésanges,
et posez vous, tout doucement,
grâce a elles, qui vous mène au bout du voyage,
oui posez vous, lentement et avec tendresse,
au fond du coeur de mon ami EBENE bel ange,
ce petit ange disparu et tant aimé et chéris par sa famille
merci petits oiseaux, de livrer mon message
et de déposer mon humble cadeau précieux
bagages d'amour,
que sont ces petits bisous luxueux
choupinou

Déposé par choupinou le 25/12/2021  
Joyeux Noel
A toi le bel ange du ciel
qui me ficelle dans sa dentelle
et me constelle d'étincelles si belles
comme une lueur dans tes yeux,
qui me redonne pour un instant d'être joyeux
comme un aboiement remplit d'amour
qui me me reviens a l'oreille pour toujours
Comme la magie de Noel,
toi tu m'émerveilles,
toi, tu es l'étoile, qui me guide chaque jour,
et moi j'ai tellement besoin de ça...
Toi mon petit chien qui me manque....
PERE NOEL
Mon cher Père Noel,
Je t'écris cette lettre, car ce soir c'est Noel.
Je regarde par la fenêtre, en espérant te voir.
Cette année comme cadeau, j'aimerai bien qu'un soir,
tu m'emmènes sur ton traineau, pour que je puisse,
retrouver, la plus belle et merveilleuse des surprises.
Sous la nuit étoilées, là m'attendent, chacune de mes petites étoiles,
j'aimerai simplement une seul fois te suivre avec tes rennes,
sur le chemin du ciel, pour pouvoir serrer très très fort,
dans mes bras mes petits anges d'amour, et sauter avec eux de nuages en nuages,
passer la nuit en leur compagnie et tu me ramènerais chez moi, sur la terre....
Mais je sais, que tu es trop occupé, avec tous ces petits enfants,
toi qui illumine leur coeur, de tendresse et éblouit leur yeux...
Alors, c'est pas grave, vraiment, ça ne fait rien....
C'était bon de rêver, et de croire un instant, a ce moment magique,
qui ne se produira que dans mon coeur, en silence je fermerais mes yeux...
Je sais très bien aussi que tu choisiras pour moi,
un autre cadeau très joli et tu me retireras cette tristesse,
qui envahit tout mon hêtre, pour que ce jour de Noel soit le plus beau...
Ce n'est pas grave Père Noel, j'irai une autre fois, tout la- haut.....
Ecrit de choupinou (Babeth)

Déposé par choupinou le 09/04/2021  
DE TA FAMILLE A TOI
EBENE en ce 09/04/2021
A toi qui nous manque
J'aimerai que le Paradis soit doté d'un petit espace,
d'une petite vitre, pour pouvoir te voir a nouveau.
Je pense a toi aujourd'hui en ce jour anniversaire,
J'ai pensée a toi hier et le jour d'avant.
Tu es dans mes pensées chaque jour ,5 secondes ou plus longtemps;
Oui tu es là, je pense a toi en silence, au plus profond de mon Ame.
Je mentionne souvent ton prénom : , mon bel .
Tout ce que je possède sont les mémoires , une longe...,
et des photos ... dans un cadre ,un album ...
C'est ce qui me reste de toi, que je garde précieusement ...
Dieu t'a ... dans ses bras, moi je t'ai dans mon coeur ...
Attend moi et un jour c'est moi qui te serrerai contre moi,
Oui comme avant, on se retrouvera ... veille sur moi,
Comme Dieu te protège dans son merveilleux jardin d'amour ...
et un gros câlins de ton amie choupinou qui est aussi celibab

Déposé par poutounou le 09/04/2021  
En ce jour anniversaire…
*
La petite espérance
*
C’est la petite lumière qui brille au fond de son coeur
Et que nul au monde ne saurait éteindre.
Si ton coeur est brisé, malheureux, éperdu
Si ta vie est triste, monotone, sans saveur
Si l’angoisse parfois et souvent te saisit
La petite espérance est là, au fond de ton coeur
Qui va te permettre de remonter la pente.
Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver
Elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel
Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages…
Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir,
Tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel
Si tu n’as plus le goût à rien, ni même celui de vivre…
La petite espérance est encore là, au fond de ton coeur
Qui te donne du courage quand tout semble fini.
Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source
Le jeune bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir
La clarté du jour, là-bas, au bout de la nuit.
Merci d’être toujours là, ma petite espérance, tout au fond de mon coeur
Ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves
Toi qui ne connais pas le mot « Fin« .
*
Auteur inconnu

Déposé par celibab le 06/02/2021  
Les Malheureux de Louise Ackermann
a tous les animaux martyres , abandonnés, esclaves
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en gémissant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos babines avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les plaintes y sont encor, angoisse amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.

Déposé par poutounou le 05/07/2020  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")

Déposé par poutounou le 28/06/2020  
Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis...
*
Notre école
*
Notre école se trouve au ciel.
Nous nous asseyons prés des anges.
Comme des oiseaux sur les branches.
Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes.
*
A midi juste, on y mange,
Avec du vin de tourterelle,
Des gaufres glacées à l'orange
Les assiettes sont en dentelle.
*
Pas de leçon, pas de devoirs
Nous jouons quelque fois, le soir
Au loto avec les étoiles.
*
Jamais nous ne rêvons la nuit
Dans notre petit lit de toile
L'école est notre paradis.
*
Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan)

Déposé par poutounou le 21/06/2020  
Quel beau programme !
*
FARNIENTE
*
Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las, je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.
*
Théophile Gautier, Premières Poésies

Déposé par poutounou le 14/06/2020  
Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou !
*
L'ange de l'étoile du matin
*
L'ange de l'étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s'approchant d'Elle :
*
" Viens, lui dit-il, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d'autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. "
*
Elle étendit le bras, et rit,
Regardant entre ses cils
L'ange en flamme dans le soleil,
Et le suivit en silence.
*
Et l'ange, tandis qu'ils allaient
Vers les ombreux bosquets,
L'enlaçait, et posait
Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes,
Des fleurs qu'il cueillait
Aux branches au-dessus d'Elle.
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 07/06/2020  
Oh le joli mois de juin !!!
*
Juin
*
Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s’éveillent à la fois.
*
Les cours d’eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines
Avec le vent rieur et l’oiseau du matin.
*
Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
L’aube fait un tapis de perles aux sentiers,
Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses,
Suspend son aile d’or aux pâles églantiers.
*
Sous les saules ployants la vache lente et belle
Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
La joug n’a point encor courbé son cou rebelle,
Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.
*
Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés,
Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés.
*
La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
Qui d’un premier baiser frémit languissamment,
Et son oeil est humide et sa joue est vermeille,
Et son âme a senti les lèvres de l’amant.
*
O rougeur, volupté de la Terre ravie !
Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
Parfumez bien le coeur qui va goûter la vie,
Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !
*
Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
Par essaims éperdus ses songes envolés
Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
Des étés sans ombrage et des désirs troublés.
*
Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours !
Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !
*
Charles Leconte de Lisle,

Déposé par poutounou le 31/05/2020  
N’entendez-vous pas, dans l’infini, battre les ailes de nos Anges ?
*
L’ombre est bleue et la nuit palpite d’ors tremblants
Dans l’azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
En une ascension dont l’essor tremble au clair de lune
*
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 24/05/2020  
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 21/05/2020  
Petit problème pour Dimanche et Lundi – Excuses !!!
*
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
*
L' envol des anges
*
L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune.
*
N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 10/05/2020  
Homme ! Ne crains rien ! La nature sait le grand secret et sourit…
*
Printemps
*
Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant ;
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent ;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure ;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit
*.
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 03/05/2020  
Pluie de Printemps
*
Pluie de Printemps tombe du ciel
parfumée au Soleil qui vient pointer son nez
Les plantes sourient à la lueur du jour
Et viennent offrir leur coeur à ces gouttes semées
*
Pluie de printemps, plus belle que l’Automne
Vient rafraîchir les coeurs, vient inonder les coeurs
Et bientôt donne tout ce qu’attend la Nature
L’Eau si précieuse et pure pour tout recommencer
*
Elodie Santos, 2009

Déposé par choupinou le 01/05/2020  
PETIT POEME EN CE 01/05/2020
Petit brin charmant de muguet
au parfum si délicat
confit moi le secret
du bonheur du beau jardin la-bas
Ecarte de ma vie
le chagrin,la tristesse et la mélancolie
donne a mon coeur,les beaux rayons du soleil
la chaleur de mon amour pour ma petite merveille
Délicieuse clochettes,blanche immaculée
emplit de poème et de pureté,
joue moi un petit brin de ta douce musique
pour mon âme tourmentées,mon être nostalgique
Jolies,petites fleurs, brin de muguet
voici le premier jour de mois Mai
remplit de tendresse et d'amour
le coeur de mon petit ange pour toujours
Petit brin de bonheur qui m'enivre de ta fraîcheur
messager d'amour aux similitudes blanchâtre couleurs
redonne sur ma vie et mon chagrin,de la douceur ,
que mon petit trésor,mon bel ange,comprenne ton message
Il est la fleur que j'ai a t'offrir
donnant l'espoir avec de beaux souvenirs
transmette dans ton coeur,la beauté de mon amour
ce petit brin de muguet,je te l'offre petit mamour
Que ce petit brin de joie et de bonheur
sert de lien entre nous deux,d'un amour infini
qu'il nous réunisse a jamais dans des jours heureux
car ce grand moment dans mon coeur est écrit
écrit de choupinou

Déposé par poutounou le 26/04/2020  
Un peu de Théophile Gautier…
*
Au printemps
*
Regardez les branches
Comme elles sont blanches !
Il neige des fleurs.
Riant dans la pluie,
Le soleil essuie
Les saules en pleurs
Et le ciel reflète,
Dans la violette
Ses pures couleurs...
La mouche ouvre l'aile
Et la demoiselle
Aux prunelles d'or,
Au corset de guêpe
Dépliant son crêpe,
A repris l'essor.
Le goujon frétille
Un printemps encore !
*
Théophile Gautier

Déposé par poutounou le 19/04/2020  
Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
*
Avril
*
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
*
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
*
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
*
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
*
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
*
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
*
François Coppée,

Déposé par poutounou le 12/04/2020  
Joyeuses Pâques à vous tous et toutes avec plein de chocolats. Mium, miam, miam…
*
Joyeuses Pâques !
*
En cette belle saison,
Le soleil fait danser
Ses doux rayons,
Et le vent aime chanter
Une tendre chanson...
C'est le grand réveil
Miraculeux de la nature,
Qui émerveille par la beauté
De sa verdure,
La pureté d'un ciel d'azur,
Et qui est un appel
A une vie nouvelle !

Déposé par celibab le 10/04/2020  
Les personnes sensibles et présente par leur délicatesse sont faites ainsi:
Elles font tout avec leur coeur et même si elles en ont des cicatrices,
elles ne changerons jamais,elles continuerons a faire tout avec leur coeur,
parce que ce n'est pas un choix,c'est une façon d'être,une façon de vivre
Agostino Degas
Merci pour EBENE, petit âne,merci pour votre Amour
merci de vos pensées et de votre gratitude et respect pour lui
choupinou&celibab



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