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En hommage à
asterix
CANICHE
Il est né le:05/08/1988
Il nous a quittés le:18/11/2004

Toi mon bébé.
Que de beaux et bons moments avons nous partagés tous les deux.Mais maintenant pour moi se sont des souvenirs douloureux.Malgrès le temps qui passe mon chagrin reste intact.
Tu me manques.




0 bougie

 
879 messages

Déposé par poutounou le 28/08/2022  
Ou deviens ange parmi les anges, tout là-haut, derrière les nuages…
*
Prière indienne
*
Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge-toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps.
*
Deviens oiseau au son du vent, deviens arbre parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres…

Déposé par poutounou le 24/08/2022  
Un papier, un crayon et c’est parti…
*
Avez-vous déjà envoyé une lettre au père Noël, quand vous étiez enfant, en espérant qu’il vous apporte des jouets par milliers ?
Avez-vous déjà écrit dans votre journal intime toute votre tristesse et votre désespoir ?
Avez-vous déjà écrit et jeté à la mer un message dans une bouteille vide, en espérant qu’il soit lu un jour ?
Avez-vous déjà écrit une lettre d’amour anonyme à votre amour secret pour lui dire que vous l’aimez ?
Avez-vous déjà écrit un poème à votre ange gardien ?
Comme ça, juste pour voir l’effet que cela vous fait, un papier, un crayon, par envie, ou par curiosité.
On l’oublie souvent et pourtant…
L’ange est là, en train de nous regarder.
Alors voici un poème que je t’écris ange, mon gardien, pour te remercier.
*
Poème à mon ange, un été
*
"Dis-moi une phrase ou un mot
Parle-moi des nuages ou des eaux
Le soir avant de m’endormir
Chante-moi tes mots doux à l’oreille car ils apaisent mes pensées
Dis-moi les histoires d’amour que le Seigneur t’a racontées
Eclaire avec ton cœur mes nuits sombres
Pour que même ton ombre m’aide à retrouver la paix
Tu me dessines de façon subtil car toi seul sais
Et lorsque tu caresses mes mains, mes cheveux
Alors je sais que je suis en sécurité
J’entends, j’ai entendu, je t’aime ! que ta douce voix m’a chuchoté
Tu es la plus belle preuve d’amour, même dans mes tourments tu sais comment m’aimer"
*
L’ange est là, en train de nous regarder, de nous guider, de nous protéger, de nous aimer.
*
Nadia Lalaoui

Déposé par poutounou le 21/08/2022  
Et lorsque je suis las, je me laisse endormir et je rêve de toi mon doux cœur… !!!
*
Quel beau programme !
*
FARNIENTE
*
Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
*
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las, je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.
*
Théophile Gautier, Premières Poésies

Déposé par poutounou le 17/08/2022  
« Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre... » Avec tout l'amour que nous leur donnons et que nous rendent nos Anges, nous existons et nous vivons pleinement...!!!
*
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent (extrait)
*
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ;
Ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
*
Victor Hugo ("Les Châtiments" - 1844)

Déposé par poutounou le 14/08/2022  
Un Paradis où « l'infini flotte dans l'éternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!!
*
Savez-vous pas...
*
Savez-vous pas quelque douce retraite,
Au fond des bois, un lac au flot vermeil,
Où des palmiers la grande feuille arrête
Les bruits du monde et les traits du soleil
- Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes,
Par la savane aux ondoyants cheveux,
Suivre, en rêvant, les écureuils agiles,
Et voir sauter, sur les branches mobiles,
L'ara de pourpre et les bengalis bleus !
*
Savez-vous pas, sur les plages lointaines
Où n'ont jamais passé les matelots,
Une île heureuse aux suaves haleines,
Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ?
- Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée,
Jetant au vent la poussière des jours,
Sentir mon âme aux vagues balancée,
Et m'endormir sur l'onde cadencée
Comme un enfant que l'on berce toujours !
*
Savez-vous pas, loin de la froide terre,
Là-haut ! là-haut ! dans les plis du ciel bleu,
Un astre d'or, un monde solitaire
Roulant en paix sous le souffle de Dieu ?
- Oh ! je voudrais une planète blonde,
Des cieux nouveaux, d'étranges régions,
Où l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde,
Glisser la nuit, sous la voûte profonde,
Le char brillant de constellations !
*
Où fuir ? où fuir ? Par les routes humaines
Le sable est dur et le soleil est lourd.
Ma bouche ardente a tari les fontaines
Et l'arbre est mort où j'ai cueilli l'amour.
- Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses,
Débarrassé de tout lien charnel,
Courir joyeux dans les métamorphoses,
Puis me plonger à la source des causes,
Où l'Infini flotte dans l'Éternel !
*
Louis BOUILHET (1822-1869)

Déposé par poutounou le 10/08/2022  
« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... »
*
Le sommeil
*
Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
Reparaissent en rêve avec leur voix amie,
Le piège étincelant des regards adorés.
*
Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
La nuit tient la revanche éclatante du jour.
L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
Après le dur réel, l'idéal a son tour !
*
Ô vie en plein azur que le sommeil ramène,
Paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine,
Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
*
Une vie invisible aussi pleine et vibrante
Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
*
Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895)

Déposé par poutounou le 07/08/2022  
La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'épines et de cailloux...
*
La Mort et la Vie
*
Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d'un oeil momifié de pleurs ?
*
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l'herbe et d'épines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?
*
Louise-Angélique BERTIN (1805-1863)

Déposé par poutounou le 03/08/2022  
Oh oui, j'aime ! Nous, papas et mamans de cœur, savons, grâce à nos Anges, ce que c’est qu’aimer et être aimés(ées)… !!!
*
J'aime ces doux oiseaux...
*
J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
Qui s'envolent ensemble !
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
Qui d'enivrement tremble !
*
J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
Qui s'éveillent dans l'âme !
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
Qui me presse la main, et me donne tout bas
Pour les maux un dictame !
*
J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
La tête chaude encor, pleine d'ombre et d'amour,
Qui se penche et qui pense !
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre coeur
Tomber en souriant cette amoureuse fleur
Qu'on nomme l'espérance !
*
J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
Une triste harmonie !
J'aime seule écouter le langage des cieux
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
De soleil et de vie.
*
J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
M'asseoir toute pensive !
J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
Mon âme qui va perdre en des flots azurés
Sa pensée inactive !
*
J'aime l'effort secret du coeur, qui doucement
S'agite, la pensée au doux tressaillement,
Que l'on sent en soi-même !
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
J'aime celui qui m'aime.
*
Jules VERNE (1828-1905)

Déposé par poutounou le 31/07/2022  
J'errais toute seule, promenant ma "plaie"....
*
Promenade sentimentale
*
Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;
Les grands nénuphars entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie
Au long de l'étang, parmi la saulaie
Où la brume vague évoquait un grand
Fantôme laiteux se désespérant
Et pleurant avec la voix des sarcelles
Qui se rappelaient en battant des ailes
Parmi la saulaie où j'errais tout seul
Promenant ma plaie ; et l'épais linceul
Des ténèbres vint noyer les suprêmes
Rayons du couchant dans ses ondes blêmes
Et les nénuphars, parmi les roseaux,
Les grands nénuphars sur les calmes eaux.
*
Paul VERLAINE (1844-1896)

Déposé par poutounou le 27/07/2022  
Et l’ombre est belle comme s’il s’y mirait un Ange…
*
Dans un parfum de roses blanches
*
Dans un parfum de roses blanches
Elle est assise et songe ;
Et l'ombre est belle comme s'il s'y mirait un ange.
*
Le soir descend, le bosquet dort ;
Entre ses feuilles et ses branches,
Sur le paradis bleu s'ouvre un paradis d'or.
*
Sur le rivage expire un dernier flot lointain.
Une voix qui chantait, tout à l'heure, murmure.
Un murmure s'exhale en haleine, et s'éteint.
*
Dans le silence il tombe des pétales.....
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 24/07/2022  
Très bel écrit de Grand Corps Malade sur les « absents ». Pas mal : « on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses »… !!!
*
Nos absents
*
C'est pas vraiment des fantômes
Mais leur absence est tellement forte
Qu'elle crée en nous une présence
Qui nous rend faible ou nous supporte
C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque tangible
Car l'amour qu'on leur donnait est orphelin et cherche une cible
*
Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire
Mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord
Car la mort a ses raisons que notre raison ignore
*
Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste
À plusieurs on est plus fort mais on n'est pas moins triste
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents
*
Nos absents sont toujours là, à l'esprit, dans nos souvenirs
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés
Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était
*
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou
En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure
Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur
*
Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains
On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains
Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers
On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire
*
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant
Je me suis bien renseigné, on n'en sortira pas vivant
Il faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux
Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux
*
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle
Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel
Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers
*
Moi, les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup
Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous
Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses
*
C'est pas vraiment des fantômes
Mais leur absence est tellement forte
Qu'elle crée en nous une présence
Qui nous rend faible ou nous supporte
C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque infini
Qu'inspirent des textes premier degré
*
Faut dire que la mort manque d'ironie
*
Grand corps malade

Déposé par poutounou le 20/07/2022  
Qu'est-ce qu'on est bien quand on rêve...de nos Anges…
*
Extrait du « Grand Sommeil » d'Etienne Daho
*
Je ne peux plus me réveiller, rien à faire
Sans moi le monde peut bien tourner à l'envers
Engourdi par le sommeil et prisonnier de mon lit
J'aimerais que cette nuit dure toute la vie
*
Lorsque je rêve tu es tout près de moi
C'est la seule façon de rester avec toi
C'est la raison pour laquelle je n'veux plus quitter mon lit
Pour qu'enfin toutes les nuits durent toute la vie.

Déposé par poutounou le 17/07/2022  
Extrait de la chanson « Fais-moi une place » de Julien Clerc
*
Paroles d’un Ange pour son maître ou sa maîtresse…
*
Fais-moi une place
Au fond d' ton coeur
Pour que j' t'embrasse
Lorsque tu pleures
Je deviendrai
Tout fou, tout clown, gentil
Pour qu' tu souries
*
Fais-moi une place
Dans tes urgences
Dans tes audaces
Dans ta confiance
Je s'rai jamais
Distant, distrait, cruel
Pour q' tu sois « belle » (beau)
*
J'veux q't'aies jamais mal
Q't'aies jamais froid
Et tout m'est égal
Tout, à part toi
Je t'aime…
*
C’est avec tristesse que j’ai appris la disparition d’un des membres de notre cimetière virtuel. Il s’agit de Chantal, plus connue sous le pseudo « Mediterran ». Si vous avez le temps, rendez une petite visite à ses deux chiens, Chico et Melchior, avec fleurs ou bougies. Ils seront un peu moins tristes… !!! Celui qui a inventé la mort ne devait pas aimer la vie !!!

Déposé par poutounou le 13/07/2022  
Je t'aimerai TOUJOURS et je ne t'oublierai JAMAIS, mon Ange...
*
Toujours et Jamais
*
Toujours et Jamais étaient toujours ensemble
ne se quittaient jamais. On les rencontrait
dans toutes les foires.
On les voyait le soir traverser le village
sur un tandem.
Toujours guidait
Jamais pédalait
C'est du moins ce qu'on supposait...
Ils avaient tous les deux une jolie casquette
L'une était noire à carreaux blancs
L'autre blanche à carreaux noirs
A cela on aurait pu les reconnaître
Mais ils passaient toujours le soir
et avec la vitesse...
Certains d'ailleurs les soupçonnaient
Non sans raison peut-être
D'échanger certains soirs leur casquette
Une autre particularité
Aurait dû les distinguer
L'un disait toujours bonjour
L'autre toujours bonsoir
Mais on ne sut jamais
Si c'était Toujours qui disait bonjour
Ou Jamais qui disait bonsoir
Car entre eux ils s'appelaient toujours
Monsieur Albert, Monsieur Octave.
*
Paul Vincensini

Déposé par poutounou le 10/07/2022  
“Etoile de l’amour, ne descends pas des cieux !” Reste à côté de nos Anges qui nous protègent…!!!
*
A l'étoile du berger
*
Pâle Etoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
*
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà sur les Monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis en souriant, mélancolique amie
Etoile qui descend sur la verte colline,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
*
Triste larme d'argent du manteau de la nuit
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit.
*
Etoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense ?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence
Tomber comme une perle, au sein profond des eaux ?
*
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête :
Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux !
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 06/07/2022  
Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou !
*
L'ange de l'étoile du matin
*
L'ange de l'étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s'approchant d'Elle :
*
" Viens, lui dit-il, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d'autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. "
*
Elle étendit le bras, et rit,
Regardant entre ses cils
L'ange en flamme dans le soleil,
Et le suivit en silence.
*
Et l'ange, tandis qu'ils allaient
Vers les ombreux bosquets,
L'enlaçait, et posait
Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes,
Des fleurs qu'il cueillait
Aux branches au-dessus d'Elle.
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 03/07/2022  
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
*
L' envol des anges
*
L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune.
*
N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 29/06/2022  
Lorsque nous nous réveillerons, nous nous souviendrons de tout l’amour que vous avez pour nous, doux Anges……
*
J’aimerais être l’ange de ton sommeil,
Te protéger jusqu’au réveil.
Tendrement et tout en douceur
Ouvrir les portes de ton cœur.
Et sans faire de bruit
Entrer dans tes rêves les plus enfouis.
Je garderai précieusement la clé
Des plus profondes de tes pensées.
Je dissiperai le brouillard
Qui détruit tous les espoirs.
Et lorsque tu te réveilleras
Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi.

Déposé par choupinou le 28/06/2022  
Il y a des larmes, qui ne cessent jamais de couler,
des vides qui ne se comble pas, même après quelques années,
des souvenirs que rien ne peux effacer,
une image fragile, un mirage mais qu'on ne peux caresser
et des petits chiens/chats adorés qu'on ne pourras pas remplacer,
ils étaient unique ces petits anges tant aimer.
Les sourires reviennent...mais uniquement pour masquer la peine ancrée.
Merci infiniment pour notre beau ROUCKY d'amour, merci de vos pensées,
vos fleurs et poèmes, je suis certaine qu'il a apprécié votre amour, et
votre gentillesse, que vous lui témoigner; je suis également émue par votre soutien si fort
MERCI

Déposé par poutounou le 26/06/2022  
Et oui, à quoi nous servent l’or et l’argent si nous n’avons pas la santé pour en profiter ? Moi je demanderais aussi à la fée de laisser vivre nos petits « cœurs à quatre pattes » un peu plus longtemps ou juste aussi longtemps que nous. Ce serait merveilleux non !!! Et vous savez, Madame la Fée, par les temps qui courent, un « petit billet » en plus dans le porte-monnaie serait également le bienvenu… !!!
*
CONTE : La fée qui court
*
Je rencontrai l'autre jour une bonne fée qui courait comme une folle malgré son grand âge.
*
— Êtes-vous si pressée de nous quitter, madame la fée ?
*
— Ah ! ne m'en parlez pas, répondit-elle. Il y a quelques centaines d'années que je n'avais revu votre petit monde, et je n'y comprends plus rien. J'offre la beauté aux filles, le courage aux garçons, la sagesse aux vieux, la santé aux malades, l'amour à la jeunesse, enfin tout ce qu'une honnête fée peut offrir de bon aux humains, et tous me refusent. « Avez-vous de l'or et de l'argent ? me disent- ils ; nous ne souhaitons pas autre chose. » Or, je me sauve, car j'ai peur que les roses des buissons ne me demandent des parures de diamants et que les papillons n'aient la prétention de rouler carrosse dans la prairie !
*
— Non, non, ma bonne dame, s'écrient en riant les petites roses qui avaient entendu grogner la fée : nous avons des gouttes de rosée sur nos feuilles.
*
— Et nous, disent en folâtrant les papillons, nous avons de l'or et de l'argent sur nos ailes.
*
— Voilà, dit la fée en s'en allant, les seules gens raisonnables que je laisse sur la terre.
*
George Sand
Légendes rustiques 1859



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