La preuve qu’il ne faut absolument jamais perdre espoir.
Tout a commencé au mois de septembre dernier, lorsqu’une personne au grand coeur est passée devant une habitation et a vu deux chiens en piteux état. Consciente qu’il fallait agir, cette personne a décidé de contacter la RSPCA afin que les deux chiens soient pris en charge.
Un Berger Allemand chauve
C’est Sara Jordan qui a répondu à l’appel à l’aide. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a été sous le choc en découvrant les chiens qui avaient tous deux perdu beaucoup de poils. Sheena est un Berger allemand et aurait donc dû avoir un manteau épais et magnifique. Au lieu de cela, elle ressemblait à peine à un chien car elle avait perdu beaucoup de fourrure et il était difficile de dire de quelle race de chien elle était censée être.
Dès que l’autorisation a été donnée à la RSPCA, Sheena et sa copine Belinda ont été emmenées chez le vétérinaire pour recevoir des soins médicaux bien nécessaires.
Le vétérinaire a alors examiné les deux chiennes qui étaient toutes les deux sévèrement infestées par des puces, souffraient de malnutrition et étaient globalement dans un état déplorable. Les deux chiennes étaient si mal que tout le personnel de la RSPCA était sous le choc.
L'ancien propriétaire des chiens, Jason Pearce, a été arrêté et accusé de deux infractions en vertu de la Loi sur la protection des animaux et ne sera autorisé à avoir aucun animal de compagnie pendant 10 ans.
Une belle métamorphose
L’état de Sheena était si déplorable que plusieurs mois ont été nécessaires pour que la chienne retrouve une apparence « normale ». Mais après une année de soins, beaucoup d’amour et de patience, la chienne ressemble enfin à un Berger Allemand heureux de vivre et bien dans ses pattes !
Désormais, Sheena profite de sa nouvelle vie tout en attendant avec impatience de rencontrer sa famille pour la vie. Quant à Belinda, elle a d’ores et déjà été adoptée !

Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée)
*
Chanson Sans Paroles
*
J'aurais aimé mon bel Ange
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé mon bel Ange
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
*
Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " brûlons"
Brûlons de jour en jour
De saisons en saisons "

« Nous ne voulons qu’une chose : qu’il rencontre sa famille. »
Parce qu’il n’était plus en mesure de prendre soin de lui, le propriétaire de Blue a décidé de le laisser dans la SPA locale la plus proche. C’était au mois de mai 2017. Heureusement, le chien a rapidement été adopté par une famille. Mais au mois de novembre, la famille a décidé de le ramener car le chien était bien trop énergique.
Depuis, Blue n’a pas quitté la SPA.
300 jours à la SPA
Cela fait désormais un total de 300 jours que Blue est à la SPA. Depuis son retour au refuge en novembre dernier, 49 autres animaux ont été adoptés. Plus de 3 000 personnes ont traversé le refuge depuis novembre et chacune d’entre elles a dit non au pauvre Blue. Il continue à être négligé et personne dans le refuge ne comprend pourquoi.
« Nous l’adorons tous ici et nous ne souhaitons qu’une chose : qu’il s’installe dans une famille et trouve le bonheur qu’il mérite tant. »
Blue est incroyablement joueur et il a beaucoup d’énergie quand il joue et court, mais il est généralement plutôt calme. Il ne veut rien de plus que de passer du temps avec les gens qu'il aime et recevoir beaucoup de friandises.
Personne ne veut de Blue
Afin de maximiser les chances d’une adoption, un photographe professionnel et venu photographier Blue qui est alors devenu la star de la page Facebook du refuge. Mais personne ne s’est présenté pour lui. D’autres refuges ont alors été contactés, en vain.
En attendant de rencontrer sa personne spéciale, Blue patiente au sein de son refuge où il reçoit beaucoup d’amour et apprend à canaliser son énergie débordante.

Un chien très protecteur.
C’est dans la ville de Siasstroï en Russie que s’est déroulée ce fait-divers qui fait froid dans le dos.
Une promenade qui tourne mal
Alors qu’elle se promène tranquillement avec son chien de race Pitbull, une fillette âgée de 11 ans se fait accoster violemment par un inconnu. En quelques secondes, l’homme commence à attirer la fillette vers les bois, tout en la frappant.
Mais ce à quoi l’homme n’avait pas pensé, c’est au chien ! Voyant sa petite maîtresse en danger, le toutou n’a pas hésité bien longtemps et a commencé à ronger sa muselière afin de s’en libérer. Une fois libre, il a sauté sur l’agresseur qui a pris peur et est parti sans demander son reste.
De retour chez elle, paniquée, la fillette a tout raconté à sa mère qui a décidé d’aller porter plainte au commissariat. L’homme est actuellement recherché et devra évidemment répondre de ses actes.
En attendant, grâce à la présence de son chien, la petite fille s’en sort indemne, même si elle est toujours sous le choc.

Une situation parfaitement absurde…
Chaya est une adorable chienne qui vit en Suède avec Marie Palmgren et sa famille. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a fait vivre à sa maîtresse, une expérience assez dingue.
Une signature de chien
Plus tôt ce mois-ci, Marie Palmgren a reçu un avis de passage dans sa boite aux lettres lui indiquant qu'un grand colis était arrivé et devait être récupéré au bureau de poste. Le colis en question était adressé directement à Chaya, car il s’agissait d’un cadeau envoyé par un membre de la famille pour la petite chienne.
Personne ne se doutait alors de l’enfer que deviendrait vite la situation…
Naturellement, Marie s’est rendue au bureau de poste pour récupérer son colis. Une fois sur place, elle a demandé conseil à un employé car elle ne savait pas comment remplir le document pour récupérer le colis.
« Il était indiqué que le destinataire devait signer et fournir une pièce d’identité. »
Marie a alors expliqué que le destinataire était ici sa chienne, et que le colis lui était destinée. Une information qui n’a pas changé grand chose puisque l’employé a réclamé la signature du chien, ainsi qu’une pièce d’identité et une preuve que Marie était bien autorisée à récupérer le paquet.
Perplexe, Marie rentre alors chez elle et fouille dans ses papiers où elle retrouve une preuve de l’identité de Chaya indiquant aussi qu’elle était sa propriétaire. Confiante, elle est retournée au bureau de poste avec ce document et sa chienne, mais cela n’a pas été suffisant.
« J'ai remis le document au personnel, ma carte d'identité et l'avis. Au bout de 15 minutes, ils sont revenus. Ils m'ont dit qu'ils acceptaient le document comme pièce d'identité de Chaya, mais ils avaient toujours besoin d’une signature. »
Une situation délirante
Après quelques minutes à patienter dehors avec Chaya (pas autorisée à rentrer dans le bureau de poste), Marie a vu revenir un employé avec un tampon encreur. Ce dernier a réclamé que la chienne laisse l’empreinte de sa patte sur l’avis de passage en guise de signature !
Pas contrariante pour deux sous, Chaya a accepté de se prêter au jeu sous le regard estomaqué et amusé de sa maîtresse.
Après tout cela, Chaya et sa maîtresse ont pu rentrer à la maison avec le paquet et la chienne a enfin pu récupérer son jouet. Quant à Marie, elle a expliqué à de nombreux médias que tout cela n’avait rien d’une blague et que le personnel de la Poste était très sérieux tout au long du processus.
du n'importe quoi

« Mon cœur a fait un bond. »
En avril dernier, Neda Saghafi, qui dirige un petit groupe de secours appelé Simaw's Paw Dog Rescue , avait été identifiée dans un message Facebook au sujet d’un chiot qui avait été ramassé et emmené dans un refuge très fréquenté de Fresno, en Californie. Le chiot âgé de 3 mois n’avait plus de poils et était couvert d'un étrange colorant violet…
« C'est un abri très dangereux, et quand des chiens comme celui-ci y entrent, ils ont beaucoup de mal à en sortir, à moins d'un sauvetage. Alors, quand j'ai vu la photo postée sur Facebook ... mon coeur a fait un bond et j'ai su que je devais le sauver. »
Un chien en mauvais état
Il ne faisait aucun doute que le pauvre toutou souffrait d’un cas avancé de gale, par contre la peinture violette laissait Neda perplexe.
« Au début, je pensais que c'était de la peinture en aérosol, pulvérisée par des enfants. Puis j’ai réalisé que lorsque les chiens servent d’appât, on leur pulvérise des couleurs pour bien les différencier et pouvoir parier sur eux… »
Pour en avoir le cœur net, Neda a emmené le chien chez le vétérinaire qui avait une toute autre théorie sur tout cela. D’après lui, le violet viendrait en fait d’un produit qui est parfois utilisé dans les fermes sur les animaux qui ont des infections. Quelqu’un aura voulu le tester sur le chien pour tenter de le guérir.
Mais à ce sujet, personne n’aura le fin mot de l’histoire avec certitude…
Un nouveau départ pour Prince
Quoiqu’il en soit, Prince a reçu divers traitements contre la gale et de nombreux lavages afin de faire partir ce violet de son museau. Malheureusement, la couleur avait du mal à partir… C’est finalement quand les poils de Prince ont commencé à repousser que le problème a été réglé.
Quant à la gale, elle a été difficile à traiter aussi car elle était très importante. Selon le vétérinaire, c’était sans aucun doute l’un des pires cas de sa carrière.
Mais après deux mois de soins, Prince a commencé à se métamorphoser et a retrouver une apparence plus normale.
Une énorme surprise
En juin, quelque chose d'inattendu s'est produit : Neda Saghafi a découvert un autre chiot qui, elle en était certaine, ne pouvait qu’être la sœur de Prince. Cet autre chiot lui ressemblait beaucoup et souffrait d’un cas similaire de gale.
Après quelques jours, Neda a finalement réussi à réunir les deux chiens qui étaient au comble du bonheur et ont passé de longues minutes à jouer et se faire des câlins.
Quand ils seront prêts, Prince et sa sœur Cleo seront placés sur la liste des chiens à adopte. Un moment que redoute évidemment Neda qui s’est beaucoup attachée à Prince au fil des mois.

Un Berger Allemand a été trouvé atrocement brûlé dans un champ de maïs à Sagy, en Saône-et-Loire. Alors qu’il se remet doucement de ses blessures, la Fondation 30 Millions d’Amis s’est immédiatement constituée partie civile afin que cette barbarie ne reste pas impunie.
Fudji, 9 ans et demi, a souffert le martyr. Alors qu’il était signalé disparu le 9 août 2018, le chien était trouvé le lendemain entre la vie et la mort dans un champ de maïs à Sagy (71) par la compagne de son maître. Selon les premiers éléments de l'enquête divulgués par le Journal de Saône-et-Loire, un produit inflammable aurait été aspergé sur le chien auquel on aurait ensuite mis le feu. Tout seul dans ce champ, il était laissé pour mort.
Le 12 août 2018, c’est finalement la compagne du maître qui était interpellée. La femme, éleveuse non professionnelle de chiens, aurait reconnu les faits : ce serait elle qui aurait mis le feu à l’animal. Elle a été placée sous contrôle judiciaire et passera devant le tribunal de Chalon-sur-Saône en septembre 2018.
Actuellement, Fudji est toujours sous surveillance vétérinaire. « Il va un peu mieux. Il commence à manger. Toute la clinique est aux petits soins pour lui. Pour l’instant, il se repose », décrit la clinique vétérinaire qui a reçu l’animal en urgence.
La Fondation 30 Millions d’Amis, horrifiée par ce cas, s’est immédiatement constituée partie civile afin que cet acte de cruauté ne reste pas impuni. La jeune femme encourt jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.
« Nous ferons tout pour que la peine complémentaire d’interdiction de détenir un animal soit prononcée, il ne faut pas laisser ces personnes avoir des animaux alors qu'elles sont capables d’une telle barbarie », précise Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.
Malheureusement, Fudji est mort des suites de ses blessures le 20/08/2018.
avec des peines aussi légères la violence envers les animaux ne s'arrêtera jamais

Une amitié particulièrement belle.
C’est dans les rues de Caçapava do Sul, au Brésil, que s’est déroulée cette superbe histoire. Pendant de longues années, l’artiste Claudio Cantarelli s’est baladé chaque jour dans les rues de la ville en compagnie de Thor, son Akita japonais blanc.
Au fil des années, ces balades étaient devenues un véritable rituel et de nombreuses personnes savaient qu’elles croiseraient Claudio et Thor en sortant le matin.
« Chaque jour, pendant plus de dix ans, Claudio sortait avec Thor et prenait le même chemin, » raconte un chauffeur de la ville.
Malheureusement, cette belle amitié a récemment pris fin en décembre 2015.
Un chien en deuil
Claudio est décédé tragiquement à l'âge de 58 ans, laissant Thor orphelin. Au début, Thor ne pouvait pas supporter l’absence de son maître adoré et il a arrêté de manger pendant plusieurs jours.
Dévastée de voir combien Thor était en souffrance depuis la mort de Claudio, Saionara Freitas – une voisine – s’est proposée pour l’adopter et le prendre chez elle afin de l’aider dans ce deuil compliqué.
« J'étais tellement en colère de voir à quel point il était triste. J'ai demandé à la famille de Claudio si je pouvais prendre soin de lui. »
A la grande surprise et émotion de Saionara Freitas, Thor a ensuite chaque jour refait le même chemin qu’il prenait avec Claudio, se couchant aux endroits où son maître prenait le temps de discuter… Un moment bouleversant, mais aussi plein d’amour.
Aujourd’hui, Thor va beaucoup mieux même s’il continue de faire chaque jour la même balade en hommage à Claudio. Le toutou est devenu une petite star locale dans sa ville où de nombreuses personnes prennent le temps de venir le caresser ou prendre des photos avec lui.

La pauvre Cala ne pouvait même plus poser sa tête pour se reposer.
Posséder des chiens de garde est courant dans presque toutes les régions du monde. Il va sans dire que la plupart semblent effrayants lorsque vous les approchez et que c’est bien là leur rôle. Mais lorsque les gens croisaient la route de Cala, ils étaient loin de ressentir de la peur, plutôt de la tristesse, de la pitié et beaucoup de colère.
Une chienne de garde maltraitée
C’est dans la ville de San Jose, au Costa Rica, que Cala a toujours vécu. La chienne avait pour rôle de garder la concession automobile de son maître qui lui donnait rarement de la nourriture et ne l’emmenait pas chez le vétérinaire. Une situation qui ne pouvait plus durer.
À la fin, la chienne était devenue si faible qu'elle ne pouvait plus se tenir debout. Au lieu de cela, elle restait assise et regardait un vieux pneu de voiture avec une chaîne autour du cou qui l’empêchait de poser sa tête et donc de se reposer.
Sans une aide extérieure, la chienne était condamnée à une mort lente, douloureuse et imminente puisqu’elle commençait déjà à souffrir de problèmes de respiration à cause de la chaîne.
Un sauvetage plus que nécessaire
Heureusement, un voisin avait remarqué à quel point Cala était dans un état déplorable. Il a contacté la police, qui a demandé à son tour au refuge pour animaux Territorio de Zaguates de lui venir en aide.
C’est ainsi que quelques jours plus tard des policiers et des membres du refuge ont pu sortir Cala de chez son propriétaire afin de l’emmener vers un horizon moins sombre et surtout chez le vétérinaire pour recevoir les soins nécessaires.
Elle s’est ensuite installée au sein du refuge afin de reprendre du poil de la bête, apprendre à faire confiance à nouveau et guérir. Malheureusement, la chienne ne supporte alors pas la présence des autres chiens, sans doute car elle n’en avait jamais vu avant. C’est finalement le temps et la patience qui ont permis à Cala de s’habituer et de trouver sa place dans le refuge auprès des autres animaux.
Des saucisses empoisonnées
Mais Cala n'était pas complètement en sécurité dans le refuge. En juin de cette année, des personnes se sont faufilées dans le refuge et ont distribué des saucisses imbibées de poison. Au total, 16 chiens sont morts. Par chance, même si Cala a elle aussi mangé une saucisse, elle a survécu.
Suite à ce tragique incident, Cala a été très perturbée pendant plusieurs jours. Une sorte de pas en arrière pour la chienne qui avait fait de nombreux efforts pour aller mieux aussi bien physiquement que moralement.
Aujourd'hui, Cala vit avec une famille d'accueil qui lui donne tout l'amour et l'attention dont elle a besoin. Quand elle sera prête, elle pourra rejoindre une famille pour la vie.

On ne les appelle pas nos compagnons
Pour une quelconque raison
Mais bien parce qu’ils nous accompagnent
Et nous aident à surmonter des montagnes
Ils s’abandonnent à notre amour
Et nous le rendent jour après jour
A travers le regard on sent leur affection
Et à notre vie, leur entière dévotion
Ils attendent patiemment notre retour
Quand on s’absente des heures, des jours
Leur joie indescriptible nous est promise
Parfois pour nous cacher quelques bêtises
Ils sont fidèles et oublient nos colères
Leur tendresse envers nous plus que sincère
Ils sont capables de nous accompagner
Dans nos souffrances et nous réconforter
Tous ceux qui ont enrichi mes jours
Je leur dédie ces quelques mots d’amour
Jamais je ne pourrais les oublier
Ils m’ont tant parfois regardé pleurer
Ils m’ont fait sourire aussi, si souvent
Quand ils jouaient comme des enfants
Avec leur regard rempli de malice
Ne manquait que la parole complice
Alors comment ne pas verser des larmes
Quand vient cet inévitable drame
De devoir leur offrir une dernière demeure
Dans laquelle le repos remplace la douleur
Aurevoir mes chers compagnons de vie
Mes animaux qui furent mes amis
Je n’oublierai jamais votre gentillesse
Votre présence et votre tendresse

Tout à l'envers !!! Que c'est drôle !!!
*
Le monde à l'envers
*
Un jour où je dormais les yeux ouverts,
J'ai rêvé qu’après un grand tremblement de mer,
Le monde entier fonctionnait à l'envers,
Les Esquimaux se retrouvèrent en paréos et
Les Hawaïens dans des igloos,
Les libellules rampaient comme des limaces,
Les tortues fendaient l'air de leur carapace,
Les escargots filaient à toutes pattes et
Les zèbres pesants laissaient passer les mille-pattes,
Les poissons perchaient dans les bois,
Les oiseaux nageant chantaient sous l'eau à pleine voix,
Les crabes marchaient droit,
Les arbres plantaient leurs racines dans l'espace,
Les nuages se roulaient dans la mer et
Les vagues bruissaient dans le ciel,
Et moi, je marchais à travers tout cela,
La tête en bas, et tout émerveillée,
Je souriais de tous mes orteils.
*
Lucie Spède

Un comportement inexcusable.
Tamara Rotman était suivie par environ 3000 personnes sur Instagram lorsqu’elle a décidé de poster une vidéo pour amuser ses followers. Une vidéo de très mauvais goût puisque la jeune femme n’a pas trouvé mieux que de filmer son chien enfermé dans une machine à laver.
Un acte très cruel
Dans la vidéo – désormais supprimée – on pouvait faire la chienne de race West Highland Terrier enfermée dans une machine à laver en fonctionnement. Perdue et impuissante, la chienne tente tout pour tenter de s’échapper, en vain.
Evidemment, en quelques minutes la vidéo a commencé à faire du buzz et de nombreuses personnes ont condamné l’acte de Tamara. Un acte jugé cruel par tout le monde et les critiques ont commencé à pleuvoir. Face à ces réactions, Tamara a décidé de supprimer la vidéo, puis son compte.
Un peu plus tard, Tamara Rotman a rouvert son compte en postant un petit message d’excuse : « Tous les gens qui me connaissent savent que je voue ma vie et beaucoup d’amour à mon chien. Je ne pensais pas que cette vidéo aurait de telles conséquences et je voudrais m’excuser auprès de toutes les personnes qui ont vu ma story. »
A ce message, la jeune femme a ajouté une vidéo de son chien courant dans son jardin.

Une histoire émouvante.
La pauvre petite Amaani était à 24 heures de son euthanasie. Le chiot de 5 mois était visiblement très malade et elle n'avait personne pour s'occuper d'elle. Alors, elle allait être condamnée. Mais ce qu’Amaani ne savait pas encore, c’est qu’une personne au grand cœur allait entrer dans sa vie et tout bouleverser.
Une rencontre inespérée
Heather Blazina a repéré Amaani dans un refuge du comté de Jacksonville, en Caroline du Nord, et elle a immédiatement su que quelque chose n'allait pas. La petite chienne avait perdu presque toute sa fourrure et semblait totalement désespérée, comme si elle avait abandonné tout espoir.
C’est ce même jour qu’Heather a découvert qu’Amaani allait être euthanasiée dans les heures à venir. Voyant combien la chienne était malade, Heather a dans un premier temps pensé qu’il n’y avait pas d’autre option pour elle. Puis elle s’est ravisée.
Formée à la médecine et à la chirurgie depuis son passage dans l’armée, Heather savait qu’elle pouvait encore faire quelque chose pour la chienne. Elle a donc pris la décision de la sortir du refuge avant qu’il ne soit trop tard.
Une seconde chance pour Amaani
Une fois Amaani sortie du refuge, Heather s’est précipitée chez le vétérinaire pour qu’elle reçoive le plus rapidement possible un traitement. Malheureusement, il n’a pas fonctionné. Déterminée à ne pas abandonner, Heather a été voir plusieurs autres vétérinaires et Amaani a enfin reçu le diagnostic qui allait lui sauver la vie.
Le chiot avait la maladie de Carré, une maladie virale grave qui attaque le système immunitaire du chien, et elle est très souvent fatale. Le vétérinaire a rapidement commencé un traitement pour cette terrible maladie et heureusement, Amaani a commencé à aller mieux.
En véritable battante, Amaani se bat chaque jour pour sa vie et commence déjà à aller mieux. Une belle victoire pour cette chienne pourtant condamnée à mort.

Une femme de Hyères (Var) a enfreint l’interdiction municipale d’emmener son chien à la plage de l’Ayguade. Verbalisée pour avoir laissé son chien se baigner dans la mer, elle a reçu une amende un an plus tard.
Un an après avoir été interpellée par un agent verbalisateur pour avoir emmené sa chienne Jack Russell se baigner à l’Ayguade, une femme a reçu une amende de 69 euros chez elle. Or, au moment des faits, l’agent lui avait annoncé un PV de 22 euros qu’elle redevait recevoir par courrier.
« Quelle ne fut pas ma surprise, ce 26 juillet, de recevoir un recommandé du tribunal de police de Toulon m'informant que j'étais, moi et mon chien de 5 kg, « en violation d'une interdiction ou manquement à une obligation édictée par décret, pour assurer la tranquillité, la sécurité ou la salubrité publique sur cette plage »… Et condamnées, comme des vulgaires criminelles, à payer la modique somme de 69 euros… », a écrit la concernée dans un courrier adressé au maire de Hyères, dont Nice Matin s’est procuré une copie.
Des plages pourtant salies par les humains
Outre le délai de réception de ce PV et le montant de celui-ci, la propriétaire de la chienne s’indigne surtout sur la raison de cette condamnation. « Qui est en infraction lorsque je vois de nombreux mégots de cigarettes laissés de-ci de-là sur cette plage ? Qui a le droit de laisser des sachets plastiques, bouteilles vides, cartons de pizzas toujours au même endroit ? Sont-ce les chiens ou les humains qui fument et laissent des détritus sur la plage ? (…) », demande-t-elle au maire dans ce même courrier.
La hyéroise dénonce ainsi « la politique de l’environnement où vous préférez vous en prendre à un petit chien plutôt qu’aux super bateaux à moteurs qui trônent au milieu des flaques d’huile et de déchets dans votre si beau port ».
Ce fait divers n’est-il pas, finalement, représentatif d’une incohérence propre à de trop nombreuses plages françaises, interdites aux chiens « pour raisons d’hygiène » et cependant jonchée de détritus laissés par des humains… ?

Des paroles de douceur,
Des moments de bonheur.
Des regards
échangés,
Un zeste de complicité.
Des étoiles dans les yeux,
La joie d'être deux.
Ta petite patte dans ma main,
Suivre le même chemin.
Des rêves plein le coeur,
Aimer et oublier
Juste la magie de l'amour,
Juste toi et moi
Pour toi et ta petite maman...

Joyce s’est enfui de son domicile, situé à Castres (Tarn), en janvier dernier. Mais il y a quelques jours, ses maîtres ont reçu un coup de fil qu’ils n’espéraient même plus…
Joyce est un chien de race Malamute de l’Alaska âgé de 4 ans. Un jour de janvier, il s’est enfui de chez lui, laissant sa famille dans le plus profond désarroi. Ses maîtres ont tout fait pour essayer de le retrouver, mais en vain : affiches et annonces sur les réseaux sociaux n’ont pas permis de retrouver la trace du chien égaré.
Le chien a été retrouvé à 400 km de chez lui
Il aura fallu attendre 6 mois pour que le miracle se produise. Alors qu’ils perdaient chaque jour un peu plus l’espoir de le revoir, les maîtres de Joyce ont reçu un appel surprenant. Leur boule de poils venait d’être retrouvée… à 400 kilomètres de chez eux !
Joyce se trouvait en effet dans un chenil, en Charente-Maritime, bien loin de sa maison ! C’est là que ses maîtres ont pu être contactés. Alors que s’est-il passé pendant la demi-année écoulée ? Comment Joyce a-t-il pu aller si loin ? A-t-il marché, ou l’y a-t-on conduit ? Peut-être a-t-il été volé… Nul ne le saura jamais. Mais tout est bien qui finit bien : après huit heures de route, la famille a pu enfin retrouver son chien adoré !

« Cela nous a brisé le cœur… »
Odyn était très, très jeune quand il s'est retrouvé dans un refuge du Kansas. Être dans un grand abri bruyant peut être une expérience troublante pour un chien, en particulier pour un chiot aussi jeune qu'Odyn. Le petit chiot avait tellement peur de tout, y compris des gens et des autres chiens, que le refuge avait décidé qu'il était impossible à adopter - et l'a inscrit sur la liste des chiens à euthanasier.
Heureusement pour Odyn, les membres du refuge The Misfits Dog Rescue ont décidé de lui offrir une seconde chance et ont décidé de venir le sauver pour lui éviter l’euthanasie. Malheureusement, une fois dans ce nouveau refuge, Odyn était toujours aussi traumatisé et effrayé. Pas moyen de le rassurer.
Un coup de chance
Afin de trouver une solution pour Odyn, les membres du refuge ont décidé de poster son histoire sur les réseaux sociaux. C’est là que Alyson Gasp et son mari ont croisé par hasard l’annonce au sujet d’Odyn et sont tombés amoureux de lui.
« J'ai montré la photo à mon mari et nous sommes tombés amoureux tous les deux. Cela a brisé notre cœur de savoir qu’il allait être euthanasié et nous voulions le ramener chez nous pour qu'il ne se sente plus jamais seul et effrayé. »
La famille Gasp a alors décidé d’adopter Odyn et de lui offrir un nouveau départ dans la vie. Dès sa première visite dans sa nouvelle maison, Odyn a commencé à trouver ses marques et à se lier d’amitié avec l’autre chien de la maison prénommé Luna.
Aujourd’hui, deux mois après son adoption, Odyn se sent comme chez lui dans sa nouvelle maison où il est plus heureux que jamais. Un nouveau départ largement mérité.

Kévin Fermine, 27 ans, est un jeune homme toulousain qui souffre d’une infirmité motrice cérébrale. Refusé d’un supermarché Carrefour à cause de son chien d’assistance, il a voulu dénoncer la méconnaissance du grand public vis-à-vis de la loi qui, pourtant, permet à ces chiens d’accompagner partout leur bénéficiaire.
Kévin avait déjà été refusé une première fois du Carrefour Express de Rangueil, un quartier de Toulouse, en raison de la présence de son chien d’assistance. Las de devoir se battre pour faire valoir ses droits, il a décidé d’y retourner, mais cette fois en compagnie d’Odile Maurin, présidente de l’association Handi-Social, et de filmer la scène. Diffusée ensuite sur les réseaux sociaux, la vidéo a déjà été vue plus de 300 000 fois, suscitant une vive polémique :
Les chiens guides et d’assistance sont autorisés dans les lieux ouverts au public
Et pour cause, on voit sur ces images, le jeune homme se faire rappeler à l’ordre par un responsable du magasin. « S’il vous plaît, le chien vous pouvez le laisser à l’entrée du magasin », entend-on. Kévin a beau affirmer que Jumbé est un chien d’assistance, son interlocuteur ne veut rien savoir : « C’est un magasin alimentaire », répond-il, et d’invoquer des mesures « d’hygiène ».
Pourtant, Kévin a bien raison : les chiens guides et d’assistance sont autorisés dans tous les lieux ouverts au public, y compris dans les magasins alimentaires, c’est la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances qui le dit ! Mais encore aujourd’hui, de trop nombreuses personnes l’ignorent, et c’est bien ce que Kévin et Odile Maurin déplorent : « je n’en tiens pas particulièrement rigueur aux personnes qui gère ce magasin toulousain », a écrit le jeune homme sur Facebook.
De son côté, Carrefour France a présenté ses excuses, affirmant : « Un rappel à la réglementation va être lancé après de nos équipes magasins, afin de les resensibilisé ». L’enseigne a par ailleurs rappelé sur les réseaux sociaux son engagement en faveur de l’accessibilité.

Un homme au grand cœur.
La première fois que Woody, un chien de montagne des Pyrénées âgé de 5 ans, a pris l’avion, il était plus que fou de joie et a décidé de l’exprimer à sa façon.
L’émouvant destin de Woody
Trouvé errant dans les rues de la Caroline du Nord, Woody a passé de nombreuses journées au sein d’un refuge avec seulement des murs de béton à regarder. Après qu'un examen vétérinaire ait révélé qu'il souffrait de gale, de ver du cœur et d'une foule d'autres problèmes nécessitant des soins médicaux coûteux, la décision a été prise de le faire euthanasier.
LaMancha Animal Rescue a entendu parler de la situation de Woody et a accepté de le prendre en charge. Le seul problème ? Le refuge était à des centaines de kilomètres en Pennsylvanie.
C'est à ce moment que Paul Steklenski, vétéran de l'Armée de terre et ingénieur, a élaboré un plan et, plus important encore, a trouvé un avion.
Un sauvetage pas comme les autres
Paul Steklenski est le fondateur de Flying Fur Animal Rescue et, au cours des trois dernières années, il a transporté plus de 1 000 animaux dans le besoin. C’est l’adoption de sa chienne Tessa qui lui a donné cette belle idée il y a plusieurs années de cela.
« A l'époque, je terminais mon certificat d'aviateur et j'adoptais Tessa. Vous réalisez que l’avion est un moyen très efficace de déplacer des animaux en un court laps de temps pour les faire sortir du couloir de la mort. »
Lorsque Paul Steklenski est arrivé à l'aéroport tôt un matin à la fin de juillet, il s'est mis au travail pour trouver une configuration afin que Woody et les quatre autres chiens qu'il transportait puisse voyager confortable et en toute sécurité. Trop de poids à l'arrière de l'avion aurait pour effet de déséquilibrer l'avion - et le poids un peu imposant de Woody rendaient les choses encore plus compliquées.
Une fois tout le monde installé à bord, l’avion a pu décoller. Mais dès que l'avion a quitté le sol, il est devenu évident que Woody n'était pas intéressé par le fait d’être un simple passager - il voulait être copilote.
Plus heureux que jamais, Woody a donc fait tout le trajet aux côtés du pilote. De son côté, Paul n’oubliera jamais ce trajet pas comme les autres. Il continue à prendre régulièrement des nouvelles de Woody qui sera proposé à l’adoption dès que ses soucis de santé iront mieux.

Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!!
*
Le petit rêve
*
C’est un petit rêve léger
Un rêve bien plié sous mon oreiller
C’est un rêve doux et chaud
Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche,
Un rêve transparent
Qui glisse entre les yeux
Et se blottit sous les paupières.
C’est un rêve coloré
Qui murmure encore en moi
Quand le soleil ouvre ma porte.
C’est un petit rêve léger
Qui accompagne ma journée.
*
Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc)