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En hommage à
DIESEL
BERGER-BELGE-MALINOIS
Il nous a quittés le:18/11/2015

Tu t’appelais Diesel. Tu étais un chien de type Berger Malinois. Tu faisais partie du Raid qui, le 18 novembre 2015, a donné l’assaut contre des terroristes en Seine Saint-Denis. Tu as payé cette intervention de ta vie. Ci-dessous quelques témoignages :

*********

"Un calme presque anormal, très long"
Quelques jours après cet évènement, le maître du Malinois de 7 ans a témoigné dimanche sur RMC, se remémorant les instants de l’assaut. "Dès que nous sommes arrivés, il y a eu de nombreux échanges de coups de feu, d'envoi de grenades. Et puis le calme est revenu, un calme presque anormal, très long.", se souvient ce policier d’élite du RAID qui parle sous couvert d’anonymat.
"Il ne reviendra jamais"
Et alors qu’il pensait que lui et ses collègues avaient neutralisé les terroristes dans cet échange de tirs nourris, il prend la décision d’envoyer Diesel inspecter l’appartement. "Il a fait le tour d'une première pièce, qui était dégagée. Il est donc passée dans la deuxième. Je l'ai vu s'élancer, l'ai perdu de vue, et là des coups de feu ont retenti. Et voilà."
Avant d’ajouter qu’il avait espéré le voir revenir, "même en rampant, c’est déjà arrivé que des chiens soient blessés". Hélas, Diesel est mort sur le coup. "Il ne reviendra jamais", lâche son ancien maître.

**************

La mort de Diesel, un chien du Raid, lors de l’assaut contre des terroristes à Saint-Denis mercredi a particulièrement ému les internautes. Une pétition a même été lancée afin d’honorer le Malinois de sept ans sur le site www.chien.fr. Les signataires réclament que Diesel reçoivent à titre posthume la médaille d’honneur "pour acte de courage et de dévouement".

**************

Diesel "a payé de sa vie le prix de la sécurité de la nation française"
Tout comme un agent du Raid, Diesel a risqué sa vie pour protéger les Français. Un acte que n’a pas manqué de rappeler Isabelle Goetz, la porte-parole de l’association de défense des animaux PETA. "Diesel ne revendiquait aucune religion, ne représentait aucune menace et ne possédait aucune arme, pourtant il a payé de sa vie le prix de la sécurité de la nation française, a-t-elle constaté dans un communiqué. (…) Qu’il repose en paix, avec les autres individus innocents pris au piège par cette violence."

**************

REPOSE EN PAIX, BEL ANGE….

****************************************



UN AN DEJA

*

Voilà un an que tu es parti, assassiné dans d'atroces circonstances. Je pense souvent à toi, surtout lors de nouveaux attentats. Beau "chien courage", tu aurais mérité une stèle ou un bel hommage, mais rien. C'est comme ça sur
terre : on décore des gens qui n'ont rien fait de spécial, qui n'ont pas fait acte de bravoure comme toi. C'est comme ça et on n'y peut rien. Mais je sais que là-haut, au paradis blanc, tu es apprécié à ta juste valeur...
*
Je te fais un tendre poutounou sur ta jolie truffe, beau gamin...


**********************************


2 ans à présent
*
*
*
2 ans que tu es parti et, tu vois, rien n’a changé sur terre. Il y a toujours des « salauds », des « cons », des « fous » qui rendent la vie moins belle, qui sèment la terreur sur cette magnifique planète bleue qui n‘est plus aussi belle non plus. Malheureusement on ne peut pas grand-chose contre la « connerie » humaine et « connerie » est un mot bien trop faible. Mais bon, il y a aussi, heureusement, de bonnes personnes qui font le bien autour d’elles, qui combattent, comme elles le peuvent, tous ces « tarés », dans tous les «domaines« , qui ne respectent rien ni personne. Pour tes 2 ans, je t’envoie, à toi qui a donné ta vie pour nous, un petit poème sur la liberté, que je trouve magnifique :
*
*
*
L'enfant aux sortilèges
*
Imprévisible et subtile comme l'oiseau ,
Le chérubin auréolé d'or et d'argent
Sauta prestement au bord du ruisseau
Au secours de blanche colombe agonisant,
*
Une flèche empoisonnée, là tout près du cœur,
Décochée par des hordes brutales, exaltées
mettait en grand danger l'oiseau-bonheur
Symbole immuable de notre liberté,
*
Deux menottes ouvertes en forme de coupole,
Refuge de fortune, accueillent prudemment
La colombe effarouchée dont le cœur s'affole
et la cajole en un paisible balancement,
*
J'en appelle au nom de l'évidente innocence,
De la passion d'un peintre pour la liberté,
De l'aspiration des peuples en saine conscience
Pour crier : Fauteurs de guerre, ça suffit, Arrêtez !


***************************************

Il y a 3 ans tu partais...
*
3 ans que tu es parti, merveilleux Ange Courage. Repose en Paix, cher Ami de la liberté, et que ton départ ne soit pas en vain… Accepte ce magnifique poème sur ta page, doux Ange que tu es…
*
Ami de la liberté.
*
Vivre pour soi
Avec les autres
Vivre léger tout entier
*
Vivre et rire sans tarder
Parfois pleurer et sourire
Sans compter ni douter
Vivre pour aimer
S'entraider sans mendier
Vivre d'amitié sans réfléchir
*
Sans maudire
Juste rire et vivre
Pour s'entraider
Pour créer bâtir une cité
D'allégories de vie
De nos vies
*
Vivre sans la chaîne
De la haine
Fondre les balles
Et les sales fusils
Les couler en fer
En faire des bancs de parc
Des statues de paix
De joie, d'harmonie
*
Il aura donné sa vie
Sa jeunesse
Sa vieillesse aussi
À vouloir protéger
La richesse de la vie
La liberté chérie.
*
Repose en paix
Cher ami de la liberté
Et que ton départ
Ne soit pas en vain.
*
Ecrit par Raphael

*********************

Pour tes 4 ans au cimetière des chiens
*

La plume libre

Danse, plume ridicule, danse
L'heure n'est pas au requiem
*
Ignore ces fantômes solennels
Et crisse sans égard sur le tableau noir
Maquille de grimaces et marguerites
Leurs lignes droites et déliés réguliers
*
En vain ils cherchent ton sens
Te parlent de raison
*
Pour eux, dirait-on, il te faut être outil
Ou démonstration
*
Plane, plume aventureuse, plane,
L'heure n'est pas au dernier mouvement
*
Prends le temps, suspends-le, sers t-en,
Elève leurs idées avortées et leurs voiles étroites
Nettoie leurs pensées troubles et leurs voix atones
Leurs choix tortueux et le poids des ans
*
Gratte, plume effrontée, gratte
L'heure n'est pas au pianissimo et silences
*
Pille dans leurs têtes leurs rêves non assumés
Taquine leurs peurs et leurs renoncements enfouis
Efface leurs masques de civilité
Les échines courbées, l'alignement des années
Sans fin ils ressassent la même rhétorique
Proclament des droits creux et calculent les agios
*
Face à eux, sans objection, il te faut être
marionnette
*
Trace, plume fidèle, trace
C'est ton heure, ton rendez-vous
*
Imprime sur la page une encre indélébile
Témoigne dans ce siècle où tout se peut
mais rien ne se fait, où tous s'insurgent
planqués sous la barricade et l'envie
*
Que courage et fantaisie peuvent encore
Donner corps à une pensée qui s'écrie.
*
Ecrit par Candlemas



***********



Pour ton anniversaire, magnifique Ange
*
*
*
*
Barbarie
*
Barbarie indicible
Dessinateurs comme cible
De balles cinglantes criblés
Liberté de la presse
Assassinée muselée
Assemblement en liesse
*
Une minute de silence
Clémence versus Démence
L’humanité déchirée
*
L’inhumain robotisé
Pour dieu se prenant
En conjurant le sort
*
Condamne l’homme à mort
Semant terreur et peur
Panique déraisonnée
*
La barbarie ravage
La violence se propage
J’ai le cœur en berne
La tyrannie gouverne
Conditionne, aliène
*
Silence sans résignation
Combat contre l’aliénation
Décadence des meurtriers
Haine, trahison saccagent
Méprisent l’homme, la liberté
*
Crayonnage :
Je marche, Charlie
*
Ecrit par Skipette

*************

Pour toi magnifique chien courage...Pour tes 6 ans au Paradis blanc...
*
Ils sont morts pour nous
*
Je n’ai que des mots, pardon
Eux n’avaient que des crayons
Je suis un vieux éhonté
Eux ils étaient effrontés.
*
Moi j’écris comme je peux
Ils signaient comme des dieux
Poètes dans leurs dessins
Ils m’ont tracé mon destin.
*
Un homme libre d’écrire
Hommes libres pour mourir
Mon cœur pleure mes amis
Et mes libertés chéries.
*
Je ne laisserais ma plume
Que pour forger sur l’enclume
Ma volonté de frapper
Toutes ces bêtes damnées.
*
Que ma muse me conduise
Sur les chemins sans emprise
Pour honorer leurs mémoires
Les faire entrer dans l’histoire.
*
*À ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions nous exprimer librement.
*
Ecrit par Lefebvre

************************************************************************

Pour toi, Ange-courage, en ce jour anniversaire si spécial…7 ans que tu es parti en héros… !!!
*
Ma liberté
*
J’use de ma liberté
Quand je décide de m’en aller
J’écrirai mon destin
Sans jamais le graver dans l’airain
J’aime ma liberté
Quand je choisis de changer
Je soignerai mieux mon âme
J’éviterai ainsi les drames
Je jouis de ma liberté
A chaque instant de la journée
Je veux me battre pour le bonheur
Pour sentir encore battre mon coeur
Je suis ma liberté
Quand je me dois de renoncer
Je me donne beaucoup plus de valeur
De quoi ai-je si peur ?
*
Sonia Hamiti

********************************************************

8 ans que tu as donné ta vie pour en sauver d'autres et, crois-moi, les choses n'ont pas beaucoup changé depuis ton départ. Je crois qu'il y aura toujours des "cinglés", malheureusement. Je t'offre ce beau poème sur la "Maladie des peuples" et te fais un gros poutounou pour tes 8 ans au Paradis :

*

Maladie des peuples
*
Pourquoi contraindre vos vies et vos rêves aux idées d’un autre ?
Pensée figée, glaciale
Reine rigide
Marbre de l’esprit
Lobotomisation d’un futur déjà écrit
*
Impossible ascension vers un demain qui n’existe pas,
Et n’existera jamais !
Fin des rêves, fin des espoirs, fin des désirs
Fins décidées par les autres.
*
Liberté revient dans notre Eden
Laisse l’homme éclore
Dans la beauté de son âme.
*
Naissance inaltérée.
Solitude
*
Sybille Rembard, 2008





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2667 messages

Déposé par poutounou le 23/10/2024  
Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée)
*
Chanson Sans Paroles
*
J'aurais aimé mon bel Ange
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé mon bel Ange
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
*
Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " aimons"
Aimons de jour en jour
De saisons en saisons
*
Mais le temps que s’allume l’idée sur le papier
Le temps de prendre une plume
Le temps de la tailler
Le temps de me dire : « comment vais-je l’écrire »
Et le temps est venu
Où tu n’es plus…

Déposé par spanky le 22/10/2024  
Pourquoi les gens abandonnent ils leurs chiens?
Voici une petite liste des raisons, évoquées par des personnes lorsqu'ils vont abandonner leur jouet devenu obsolète :
-----
> Déménagement : un animal sera bien plus heureux en appartement avec ses maîtres qu'en boxe.
> Départ en vacances : si vous vous y prenez suffisamment à l'avance, vous trouverez sûrement une pension ou un dog-sitter.
> Allergie : vous êtes-vous renseigné sur les nombreuses thérapies très efficaces ?
> Arrivée d'un enfant : que ferez-vous de celui-ci à l'arrivée d'un deuxième enfant ?
> Plus de temps pour s'en occuper : le temps, on le trouve forcément. Une journée compte 24h, votre animal ne vous en demande qu'une environ.
> Perte de poils : brossez-vous votre animal régulièrement ?
> Il est trop vieux maintenant, il ne nous amuse plus : vos grands-parents ont intérêt à se faire du soucis.
> Il aboie trop ou trop peu : un chien n'aboie jamais sans raisons, à vous de l'éduquer pour que l'aboiement ne soit pas continu.
> Il est tombé malade : mince c'est vivant ces machins ?
> Il a fait des bêtises : jouez-vous assez avec lui, le sortez-vous assez souvent ?
> Raisons familiales : justification la plus souvent donné, elle ne signifie rien à part que les maîtres ont suffisamment honte pour ne pas donner la vrai raison mais pas assez pour abandonner leur animal.
----
L'abandon reste un geste banal pour beaucoup de personnes, l'animal est considéré comme un jouet, lorsqu'il ne sert plus, lorsque l'on s'en lasse,
lorsqu'il est cassé, on s'en sépare.
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ça fait mal sur le coup, on pleure puis on oublie.
Oui, mais le jouet abandonné lui n'oublie pas, son monde s'écroule, ceux à qui il avait donné sa confiance le trahissent et il ne le comprend pas,
il espère, attend mais, non, ils ne reviennent pas.
----
N'ABANDONNEZ PAS VOTRE ANIMAL
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Déposé par choupinou le 22/10/2024  
C'est souvent l'absence de l'être aimé qui nous montre à quel point on l'aime. C'est comme si une partie de nous n'était plus là; c'est un mélange de nostalgie, de tristesse, de mal être qui nous envahit le coeur avec ce manque récurrent de l'autre faisant que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes.

Déposé par choupinou le 22/10/2024  
C'est souvent l'absence de l'être aimé qui nous montre à quel point on l'aime. C'est comme si une partie de nous n'était plus là; c'est un mélange de nostalgie, de tristesse, de mal être qui nous envahit le coeur avec ce manque récurrent de l'autre faisant que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes.

Déposé par goulou50 le 20/10/2024  
Sans toi, mes nuits
Sont remplies de pluie
Mais de penser à toi
Me comble de joie
Tu es mon étoile,
Tu illumines mes nuits
Tu lèves le voile
Sur le chemin de ma vie
Toi l'être d'amour
Tu as donné sans retour
Un cadeau merveilleux
Oh combien si précieux
Je t'aime plus que tout

Déposé par spanky le 20/10/2024  
«Ils ont commencé à me frapper, me mettre au sol et ils ont sorti un couteau» :
: une jeune femme agressée par des voleurs de chiens dans le Val-de-Marne :
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Ce samedi 5 octobre, une jeune femme a été agressée à Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne.
Elle a été frappée et poignardée, alors que deux hommes tentaient de lui dérober son chien.
---
Des blessures conséquentes.
Ce samedi, une femme a été prise à partie par deux hommes dans le Val-de-Marne.
Les agresseurs ont tenté de lui dérober son chien, une jeune berger allemand de 6 mois, une race très prisée des voleurs de chien.
---
«On a commencé à me siffler et on m’a couru dessus pour m’attraper et me dire "donne ton chien, donne ton chien".
C’est là où ils ont commencé à me taper, à me frapper, me mettre au sol et ils ont sorti un couteau pour me planter», a relaté la jeune femme à CNEWS.
 ---
«Mon chien a commencé à comprendre ce qu’il se passait.
Il les a mordus, leur a aboyé dessus et ils ont pris la fuite», a-t-elle ajouté.
Malgré l’intervention du chiot, la victime n’a pas été épargnée.
---
Le voisinage prend des précautions
«J’ai une entorse à la cheville, j’ai mon genou déboîté, j’ai une énorme entaille sur la cuisse, une foulure au poignet,
une entorse au bras et plusieurs blessures sur le visage», a-t-elle énuméré.
---
Après cette agression, le voisinage a commencé à prendre des précautions.
«Je fais moins de tours, je m’éloigne moins de chez moi», a expliqué une voisine.
Pour une autre, «les balades sont plus courtes.
On essaie de sortir quand il fait jour et quand on sait qu’il y a de monde encore dehors».
---
Les chiens peuvent être prisés par les voleurs en raison de leur valeur commerciale.
Une enquête a été confiée au commissariat de police de Choisy-le-Roi.
----

Déposé par poutounou le 20/10/2024  
Que c’est drôle, point d’exclamation !!!
*
Ponctuation
*
Un point d'interrogation
Comment ? Une question ?
Et un point d'exclamation
Oh ! Quelle émotion !
Sur mon écritoire,
J'invente une histoire,
J'aligne les mots
Avec mon stylo.
Puis trois points de suspension,
Hé hé hésitation ...
Je rajoute une virgule
Et regarde la pendule.
Quand j'ai tout écrit,
Alors je relis.
L'histoire est jolie,
Un point c'est fini.
*
Daniel Coulon.

Déposé par spanky le 18/10/2024  
Un chien vous parle avec son cœur.
---
Comment est-ce possible?
Quand j'étais un chiot, je vous ai amusés avec mes cabrioles et vous ai fait rire.
Vous m'avez appelé votre enfant,et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés,je suis devenu votre meilleur ami.
Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "Comment peux-tu?" mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que vous étiez terriblement occupés, mais nous y avons travaillé ensemble.
Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
---
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée
(j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens,"comme tu disais),
et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et tu t'es concentré sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain.
Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions,
et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer, et puis tu es tombé amoureux.
---
Elle, maintenant ta femme, n'est pas une « personne chien » mais je l'ai accueillie dans notre maison,essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi.
J'étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation.
J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur,et je voulais les pouponner aussi.
---
Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce, ou dans une niche.
Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour".
Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami.
Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles,
et m'ont donné des baisers sur le nez.
J'aimais tout d'eux et leurs caresses parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
---
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien et qu'ils te demandaient une photo de moi
tu en avais une à leur montrer dans ton porte feuille et tu leur racontais des histoires à mon propos.
Ces dernières années tu répondais "juste oui" et changeais de sujet.
Je suis passé du statut de "ton chien" à "seulement un chien" et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
---
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers.
Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule la famille.
J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux.
Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir.
Tu as rempli la paperasserie et tu as dit "je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui".
Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé.
Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges,même un avec des papiers.
Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il criait
" Non, Papa! S'il vous plaît
ne les laissez pas prendre mon chien!"
"Et je me suis inquiété pour lui, quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant,au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité,
et au sujet du respect pour toute vie.
Tu m'as donné un « au revoir caresse » sur la tête, tu as évité mes yeux,et tu as refusé de prendre mon collier avec vous.
---
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et rien fait
pour me trouver une autre bonne maison.
Elles ont secoué leurs têtes et ont dit "Comment est-ce possible?"
---
Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés ne le leur permet.
Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours.
Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve.
Ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.
Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention,
je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.
---
J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et je piétinais le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée.
Une pièce heureusement tranquille.
Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter.
Mon cœur battait d'anticipation à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement.
Le « prisonnier de l'amour »avait survécu à travers les jours.
Comme c'est dans ma nature, je me suis plus inquiété d'elle.
Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connais votre humeur chaque jour.
---
Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années.
Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine.
---
Quand j'ai senti le dard et les liquides se répandre à travers mon corps, je me suis assoupi,
l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré "Comment as-tu pu?"
---
Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit "je suis si désolée".
Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'aille à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné,
ou aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différente de cet endroit.
Et avec mes dernières énergies, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon "Comment as-tu pu?"
n'était pas dirigé contre elle.
C'était à toi, mon maître bien-aimé, que je pensais.
---
Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.
Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
---

Déposé par poutounou le 16/10/2024  
Ce qu'il faut pour être heureux
*
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
*
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
*
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
*
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
*
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
*
Voltaire

Déposé par spanky le 16/10/2024  
Ouragan Milton : un chien abandonné pendant la tempête émeut les internautes du monde entier.
---
Des policiers de Tampa (Floride) sont venus en aide à un chien attaché à une clôture,
alors que l’ouragan Milton était sur le point de balayer la ville de la côte occidentale de l'État.
Le gouverneur Ron DeSantis s’est insurgé en apprenant la nouvelle.
---
«Les policiers de la FHP ont secouru un chien attaché à un poteau sur l'I-75 près de Bruce B Downs Blvd ce matin.
Ne faites PAS ça à vos animaux de compagnie s'il vous plaît...», ont écrit sur X les urgences en légende de la vidéo qu’ils ont publiée.
---
Le Centre américain des ouragans (NHC) a annoncé dans son bulletin ce jeudi des vents atteignant 165 km/h dans la soirée.
Plus de 2,5 millions de foyers ont été privés de courant, selon le site spécialisé poweroutage.us.
Rétrogradé en fin de journée en catégorie 3 (sur 5), la tempête a encore diminué (catégorie 1) selon le NHC.
--- 
Mercredi, alors que Milton s'approchait de la Floride, le gouverneur Ron DeSantis s’est insurgé sur X
en prenant connaissance d’une vidéo publiée par la Highway Patrol de l’Etat.
Sur les images, les secours viennent en aide à un chien abandonné dans un champs non loin d’une route et attaché à une clôture.
---
Milton était attendu «comme un des ouragans les plus destructeurs depuis plus d'un siècle en Floride», avait prévenu Joe Biden.
Cette tempête intervenait deux semaines après le passage dans le même secteur de l'ouragan Hélène,
qui a fait au moins 236 morts à travers le sud-est des Etats-Unis, dont au moins 15 en Floride.
---

Déposé par choupinou le 15/10/2024  
Sans toi à mes cotés, sans ton amour et tes câlins, sans ta présence qui me transporte dans la tristesse me reste les instants vécus, beaux souvenirs qui font sourire et à la foi qui fond mal dans ma mémoire comme une éternité. Sans ta fidèle amitié si douce que tu m'offrais, illuminée ma vie, sans ton regard si doux qui m'ouvre les portes de la tendresse, même si les nuits sont belles avec leur cortège d'étoiles scintillantes, sa lune mélancolique et ses silences qui transportent entre deux monde cet amour, même si le jour invite à toutes les fantaisies, je ne suis rien qu'une ombre qui rode, tremblante, dans le jardin vide, la maison déserte de ma triste mélancolie. Sans toi, mon ange je ne suis qu'un arbre sans feuilles, une fleur sans pétales, une source sans eaux, une vallée désolée, une reine sans royaume, un poème sans commencement ni fin.

Déposé par spanky le 14/10/2024  
A Mijas, à 30 km de Malaga, il y a un ermitage consacré à Saint Antoine et, à son entrée,
il y a un monument au chien dans lequel figure cette curieuse prière :
Oh Seigneur des créatures, fais que l'homme, mon maître, soit aussi fidèle à l'égard des autres hommes que je le suis pour lui.
Fais qu'il aime sa famille et ses enfants comme je les aime.
Fais qu'il garde honnêtement les biens que tu lui as confiés comme je garde honnêtement les siens.
Donne-lui, Seigneur, un sourire facile et spontané, aussi facile et spontané que l'ébat de ma queue.
Fais qu'il soit aussi incliné à la reconnaissance que je suis prêt à lécher avec tendresse.
Conserve en lui ma jeunesse de cœur et ma joie de pensée.
Oh, Seigneurs des créatures, de la même manière que je sois toujours un VÉRITABLE CHIEN, fais qu'il soit toujours un VÉRITABLE HOMME.
Oh,Seigneur aide moi à être la personne que mon chien croit que je suis.
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Déposé par spanky le 14/10/2024  
A Mijas, à 30 km de Malaga, il y a un ermitage consacré à Saint Antoine et, à son entrée,
il y a un monument au chien dans lequel figure cette curieuse prière :
Oh Seigneur des créatures, fais que l'homme, mon maître, soit aussi fidèle à l'égard des autres hommes que je le suis pour lui.
Fais qu'il aime sa famille et ses enfants comme je les aime.
Fais qu'il garde honnêtement les biens que tu lui as confiés comme je garde honnêtement les siens.
Donne-lui, Seigneur, un sourire facile et spontané, aussi facile et spontané que l'ébat de ma queue.
Fais qu'il soit aussi incliné à la reconnaissance que je suis prêt à lécher avec tendresse.
Conserve en lui ma jeunesse de cœur et ma joie de pensée.
Oh, Seigneurs des créatures, de la même manière que je sois toujours un VÉRITABLE CHIEN, fais qu'il soit toujours un VÉRITABLE HOMME.
Oh,Seigneur aide moi à être la personne que mon chien croit que je suis.
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Déposé par poutounou le 13/10/2024  
Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!!
*
L'automne
*
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
*
Lucie Delarue-Mardrus

Déposé par spanky le 12/10/2024  
Jolie petite histoire d’amour et de fidélité :
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Cela se passe à Thouars, dans les Deux-Sèvres.
Vivaient là, en parfaite harmonie, un vieux monsieur à la retraite et sa fille Françoise qui escortait son crépuscule avec amour et dévouement.
Vivait là aussi un chat, Doudou, un Européen noir comme l'ébène, qui vouait à Monsieur Sallé une véritable passion.
Et le bonheur habitait la maison.
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Et puis, un matin, Monsieur Sallé se réveilla très mal en point.
La faculté diagnostiqua une maladie très grave.
Il déclina rapidement et, une nuit, il s'éteignit doucement, comme la flamme d'une bougie à bout de course.
Françoise pleura toutes les larmes de son corps et, deux jours plus tard, elle enferma Doudou dans la maison et s'en fut conduire son père dans le cimetière de Thouars,
à l'autre bout de la ville.
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Deux semaines passèrent.
C'est en refermant une fenêtre malencontreusement ouverte qu'elle s'aperçut que Doudou en avait profité pour s'évader.
Elle le chercha dans le voisinage, car il lui arrivait de fuguer, mobilisa médias et gendarmerie et dut se rendre à l'évidence : Doudou demeurait introuvable.
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Le dimanche suivant, elle se rendit au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de son papa et là, que vit-elle ?
Doudou assis sur le marbre, immobile et squelettique...
Et cela, déjà, est stupéfiant ! Ce cimetière, il n'y était jamais allé, Doudou...
Et à l'autre bout de la ville, en plus !
Cette tombe, rien ni personne ne lui avait indiqué que c'était la bonne !...
Et pourtant, il ne s'était pas trompé...
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Françoise voulut le ramener chez elle.
Le chat s'y refusa énergiquement.
Alors elle rentra seule et, un peu plus tard, elle lui ramena de quoi manger et boire.
Elle tenta encore de le convaincre de la suivre, elle le caressa, le prit dans ses bras...
Peine perdue. Doudou sauta sur le marbre froid du tombeau et s'y allongea, décidé à ne jamais quitter son grand ami.
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Des témoins alertèrent un journaliste de Thouars et la presse locale s'empara de l'affaire.
J'ai lu les articles qui furent alors publiés et Françoise me confia une superbe photo de Doudou, assis sur la tombe de Monsieur Sallé.
Et bien, croyez-le ou pas, pendant deux ans, Françoise vint tous les jours au cimetière nourrir le chat.
Et, une nuit d'hiver où il gelait à pierre fendre, Doudou mourut de froid, seul dans ce grand cimetière enneigé.
Il avait enfin rejoint celui qu'il aimait jusqu'à en mourir.
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Déposé par spanky le 10/10/2024  
- Que regardes-tu ?-
Je regarde le chien.
Celui qui venait de répondre était un jeune garçon.
Celui qui avait posé la question, notre ami le moine.
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- Je ne comprends pas pourquoi il reste attaché-là !
la corde qui le retient n’est pas très grosse,avec la force qu’il a il pourrait la casser et se sauver !
Le moine souriait.
- Et toi qu’en penses-tu ?
- Peut-être qu’on l’a dressé à rester là !
- Alors pourquoi l’attacher, si ce chien est dressé il n’a pas besoin de corde !
Le jeune garçon secoua la tête.
Le moine avait raison.
Alors comment se fait-il que ce chien reste là ?
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Le moine raconta l’histoire de ce chien.
- Vois-tu, il y a très longtemps, ses arrières grands parents étaient des chiens sauvages.
Ils étaient libres, ils parcouraient des dizaines de kilomètres pour trouver l’endroit pour vivre.
Quand l’hiver arrivait, ils s’en allaient pour d’autres contrées plus clémentes.
Un jour, des hommes posèrent le pied dans ces régions inhabitées, ils virent ces chiens.
Ils les trouvèrent résistant, courageux, puissants et décidèrent de les utiliser.
Ils attrapèrent les petits qu’ils attachèrent à l’aide de corde près de leur campement, ceci afin de les domestiquer.
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Celui-ci, depuis son plus jeune âge, a été attaché.
Au début, le sang de la liberté, qui coulait dans ses veines, le poussait à vouloir s’échapper, partir, mais la corde était solide et toutes ses tentatives échouèrent.
Chaque jour, il mettait toute son énergie à vouloir partir … en vain.
Un jour, il s’avoua vaincu et accepta son sort.
Il sut qu’il était impossible de se sauver,impossible de courir les vastes paysages comme le faisait ses ancêtres.
Malgré la fragilité de cette corde aujourd’hui, il se sait incapable de la casser.
Ceci est inscrit au plus profond de lui.
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Mais il n’a jamais essayé maintenant qu’il est plus grand ?
le moine souriait.
- Il est un peu comme nous lorsque nous faisons quelque chose qui ne fonctionne pas.
On pense que c’est impossible, que l’on ne peut pas y arriver,que c’est au-dessus de nos forces.
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Parfois cela va encore plus loin,
cette corde, nous l’attachons autour de nos proches
persuadé qu’eux aussi ne pourront pas y arriver,
et nous les privons de liberté.
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- Je comprends, dit l’enfant.
Il s’approcha du chien, lentement, avalant sa salive car le chien avait l’air féroce.
Une fois près de lui, il s’agenouilla.
- Tu sais, tu es plus fort que la corde, tu peux reprendre ta liberté
et courir comme tes ancêtres.
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L’enfant se releva et retourna vers le moine.
Tous les deux regardaient le chien.
Il était sur ses quatre pattes.
Plus que les mots c’était le regard de l’enfant qui avait parlé.
Le chien le regarda et d’un seul coup bondit, cassant net l’attache symbolique.
Sentant la liberté, le chien courut droit devant lui
accompagné par l’Esprit de ses ancêtres.
Atteignant le haut de la colline, il se retourna et regarda les deux formes humaines,
l’une plus petite, mais toutes les deux arboraient un immense sourire.
En trois bonds le chien disparut.
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Déposé par choupinou le 10/10/2024  
Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme pas mes chiens tant aimés, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite d'eux, pour eux, et chacun d'entre eux mon construite ou meurtrie, sans le vouloir. Je ne tourne pas les pages, je leur écris, je leur parle pour que vive toujours et éternellement dans mon coeur, mes petits anges ainsi ils continue de vivre à jamais et puissamment en moi et dans ma mémoire, ils l'ont tellement mérité...Je leur le dois...

Déposé par poutounou le 09/10/2024  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par choupinou le 08/10/2024  
Certains disent que l'amour est une rivière, d'autres une chanson triste. Certains disent qu'il est partout autour de nous. cela nous conduit à regarder le ciel. Certains disent que c'est un rire sous la pluie mais nous savons tous que l'amour, c'est la douleur

Déposé par spanky le 08/10/2024  
Une empreinte, une boîte joliment décorée, voilà ce qu'il reste d'une vie.
Quelques objets, une laisse, un jouet, pour poser sur les souvenirs les repères du passé.
Si le manque est d'abord physique, il est également psychologique, émotionnel.
Des sensations perdues, la peur d'oublier la précision des merveilleux moments partagés ensemble.
Parfois, un soupçon de culpabilité, était-ce le bon moment ?
Cela aurait-il pu se passer autrement ?
Nous gardons en nous ces interrogations parfois toute une vie malgré les dénégations rassurantes de nos proches.
L'amour est ainsi fait qu'il exacerbe tout sentiment : la joie, la sérénité, la peine, la tristesse, le manque, l'espoir.
Nos pieds ancrés dans la terre nourricière, les yeux tournés vers un ciel qui garde jalousement ses secrets, pauvres humains que nous sommes,
tourmentés par le sens de nos vies, séparés de l'affection de nos chers disparus par une frontière invisible,
il nous reste la confiance en notre intuition et une folle espérance.
Que survive au-delà​ de ces existences si courtes, la plénitude d'un amour intact, l'émotion des retrouvailles, les douces émotions de nos sentiments révélés.
Et surtout, effacer les doutes, savourer cette vie, le regard attendrissant de nos compagnons, revenir au présent et laisser le futur dévoiler ses surprises...
Sereinement.
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Petite cabane de Diesel et Rubens au Paradis blanc
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Tu as donné ta vie, ma Belle
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Une petite fée pour t'accompagner vers ton nouveau Paradis
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