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En hommage à
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIERPUNKY du Moulin de Labatut
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
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5778 messages
Déposé par Galinette3 le 11/10/2015Rêverie 🐶 Dis-moi, mobile étoile aux ailes de lumière, Qui poursuis dans l’azur ton vol mystérieux, Où va ta course ? est-il un but à ta carrière ? Cloras-tu quelque part tes ailes dans les cieux ? 🐶 Dis-moi, lune pensive, ô pâle voyageuse ! Cheminant aux déserts du firmament lacté, Dans quelle profondeur obscure ou lumineuse, O lune ! cherches-tu le repos souhaité ? 🐶 Dis-moi, vent fatigué qui vas à l’aventure, Comme un déshérité sans foyer ni repos, Est-il un nid secret au fond de la nature, Est-il un nid pour toi dans l’arbre ou sur les flots ? 🐶 Dis-moi, mer tourmentée au murmure sauvage, Qui te plains à la nuit, qui te plains au soleil, Par delà l’horizon est-il quelque rivage Où tu doives trouver ton lit et le sommeil ? 🐶 Et toi, cœur inquiet, plus agité que l’onde, Plus errant que la brise et qu’un rien fait gémir, Est-il un lieu béni, dans l’un ou l’autre monde, Où tu puisses, mon cœur, oublier et dormir ? 🐶 Auguste Lacaussade, Études poétiques, 1876 |
Déposé par colombine67 le 10/10/2015 Et si c'était la dernière fois... Et si c'était la dernière fois que tu voyais, tu regarderais avec une telle attention que ton regard d'un seul coup d'oeil embrasserait tout l'horizon. Et si c'était la dernière fois que tu marchais, tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèreté qu'ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler. Et si c'était la dernière fois que tu respirais, tu humerais l'air avec un tel allant que tu te trouverais vivant jusqu'à la fin des temps. Et si c'était la dernière fois que tu t'éveillais, ce moment d'ultime conscience aurait tellement de force et de clarté qu'il éclairerait tes nuits jusqu'à l'éternité. Et si c'était la dernière fois que tu pensais, la plus vulgaire de tes pensées s'auréolerait de tant d'innocence qu'elle te conduirait jusqu'à la source : au pays du silence. Et si c'était la dernière fois que de la solitude tu souffrais, tu serais si reconnaissant de connaître l'absence que tu percevrais le parfum de l'éternelle présence. Et si c'était la dernière fois que tu jugeais, tu serais si confus de ce penchant coupable que tu verrais le beau au sein du condamnable. Et si c'était la dernière fois que tu te remémorais les bons moments et les mauvais, tu remercierais si fort de les avoir connus que tu verrais les fils entre les deux tendus. Et si c'était la dernière fois que tu créais, ton inspiration serait si féconde que tu pourrais comprendre l'origine du monde. Et si c'était la dernière fois que tu aimais, tu glorifierais l'instant avec un tel zèle qu'il emplirait ton coeur à jamais d'amour universel. Et si c'était la dernière fois que tu riais, ton esprit tant se dilaterait qu'au mirage du petit "je" jamais plus ne se prendrait. Et si c'était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais, tu rentrerais tant dans ce jeu de miroir que tu pourrais percer le secret de ton histoire. Et si c'était la dernière fois que tu lisais les mots au fond de toi prendraient âme et corps et donneraient naissance à l'Etre que tu n'es pas encore. Si tu fais toute chose avec autant de passion, d'attention et d'amour que si c'était la dernière fois, alors, ce sera la première fois où tu SERAS. Gérard Bellebon |
Déposé par lili2248 le 09/10/2015Il y a tant de beaux mots dans la langue française…..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons à nos anges… * Les mots qui font vivre * Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur et le mot confiance Amour, justice et le mot liberté Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et Certains noms de fruits Le mot courage et le mot découvrir Et le mot frère et le mot camarade Et certains noms de pays, de villages Et certains noms de femmes et d'amis. * Paul Eluard ( 1895-1952) , |
Déposé par nikita le 09/10/2015Il y a des souffrances qui pèsent des tonnes Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne On joue le rôle de celui pour qui tout va bien Pourvu que les autres n'en sachent rien On fait au mieux pour sauver la face Pour que notre entourage ignore par où l'on passe On rit on danse on fait les fous comme à Venise Mais quoiqu'on fasse mais quoiqu'on dise Les blessures qui ne se voient pas Nous font du mal bien plus que toutes les autres On les enferme au fond de soit Mais est-ce que toute une vie on les supporte ? L'orgueil nous aide à tenir le coup Apparemment on pourrait même faire des jaloux C'est à nous même que l'on se joue la comédie Pour s'inventer qu'on est guéri Les blessures qui ne se voient pas Nous font du mal bien plus que toutes les autres On les enferme au fond de soit Mais est-ce que toute une vie on les supporte ? Ces blessures là Qui ne se voient pas Il y a des souffrances qui pèsent des tonnes Et que ne pas que tout espoir nous abandonne Il faut se dire que tôt ou tard on va guérir Les blessures qui ne se voient pas Parfois semblent avoir perdu nos trace Et quand on ne s'y attend pas Sans que jamais les autres le sachent Elles remontent à la surface Et nous fusillent une fois encore Les blessures qui ne se voient pas Qui nous font du mal bien plus que toutes les autres Ces blessures là Qui ne se voient pas on vit avec chaque jours vous nous manquez nos petits amour mille bisous au parfum de la tendresse sur ta belle truffe d 'amour PUNKY mon beau corsaire à partager avec ta maman qui te porte dans son coeur |
Déposé par Biscuit le 09/10/2015Une larme est en apparence une simple goutte d'eau, légérement salée, glissant doucement sur une joue rosée, et qui achève son chemin lorsqu'elle rencontre le sol. Mais si on prend le temps de s'approcher, de regarder vraiment ce qu'elle est , une larme a beaucoup de choses a dire. Une larme ne nait pas au coin de l'oeil sans raison. Parfois, c'est du à un rire, mais malheureusement, la plupart du temps, c'est à cause d'une peine, d'une tristesse, d'un mal-être enfoui au fond de soi, quelque chose qu'on ne veut pas montrer, pour ne pas inquièter, mais qui finit toujours par remonter. La gorge se noue, les mots ne sortent plus, les yeux nous piquent, on sent la larme se former, on voudrait la retenir, mais elle est plus forte que nous. Elle vient du fond de notre être, du fond de notre âme. Durant le chemin qu'elle parcourt a travers notre corps pour arriver jusqu'à notre oeil, elle se charge des souffrances qui nous hantent. Elle transporte tout ce qu'on n'a pas su dire, tout ce qui nous fait mal, afin de nous libérer pour un temps. Elle attriste notre visage, mais elle est le signe que quelque chose ne va pas. Elle attire sur nous l'attention qu'on souhaite éviter, mais lorsqu'elle est là, il est déjà trop tard. Elle perle au coin de l'iris, transparente, mais tellement significative de ce que l'on ressent. On voudrait la sécher, pour que personne ne la voit, mais elle ne vient jamais seule, et malgré nos efforts, elle finit toujours par glisser sur notre joue, laissant derière elle une trace. Trace du tourment qui est en nous. Tourment qu'on voudrait taire, qu'on ne veut peut etre pas s'avouer non plus, mais pourtant bien présent. Retenir une larme n'est pas possible, car elle finira toujours par venir, dans n'importe quelle situation. Laisser couler une larme permet de lacher prise, de se dévoiler aux autres. Il ne faut pas en avoir honte. Une larme est là pour nous soulager, elle évacue notre trop plein de douleur, et après, l'on se sent mieux. Maintenant, quand vous verrez une larme, penser a tout ce qu'elle contient, vous comprendrez beaucoup de chose. |
Déposé par colombine67 le 09/10/2015Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. VICTOR HUGO merci pour vos beaux textes |
Déposé par Galinette3 le 08/10/2015Onguent d’Organdi 🎵 A la rouille du soir une plume de sang Retouche l’horizon d’une ride de soie, Qu’une ombre de sépia saupoudre de sa joie, Près d’un port dilué dans le fard d’un étang. Des nuages gantés d’une peau de mustang, Piaffent le long des rocs où la lumière aboie D’un dernier cri badin qu’une lune d’or noie Dans un bassin d’argent, sous la dent d’un écang. D’une bulle de menthe à la saveur d’orange, Naît l’ivresse des nuits que la pulpe d’un ange Distille dans la mer comme un philtre envoutant. Le paradis déploie une ombrelle en dentelle Et la moire du ciel s’ourle d’un diamant Dont l’éclat brille alors d’une paix éternelle. 🎵 Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011 |
Déposé par colombine67 le 08/10/2015Un soir que je regardais le ciel Elle me dit, un soir, en souriant : - Ami, pourquoi contemplez-vous sans cesse Le jour qui fuit, ou l'ombre qui s'abaisse, Ou l'astre d'or qui monte à l'orient ? Que font vos yeux là-haut ? je les réclame. Quittez le ciel; regardez dans mon âme ! Dans ce ciel vaste, ombre où vous vous plaisez, Où vos regards démesurés vont lire, Qu'apprendrez-vous qui vaille mon sourire ? Qu'apprendras-tu qui vaille nos baisers ? Oh! de mon coeur lève les chastes voiles. Si tu savais comme il est plein d'étoiles ! Que de soleils ! vois-tu, quand nous aimons, Tout est en nous un radieux spectacle. Le dévouement, rayonnant sur l'obstacle, Vaut bien Vénus qui brille sur les monts. Le vaste azur n'est rien, je te l'atteste ; Le ciel que j'ai dans l'âme est plus céleste ! C'est beau de voir un astre s'allumer. Le monde est plein de merveilleuses choses. Douce est l'aurore et douces sont les roses. Rien n'est si doux que le charme d'aimer ! La clarté vraie et la meilleure flamme, C'est le rayon qui va de l'âme à l'âme ! L'amour vaut mieux, au fond des antres frais, Que ces soleils qu'on ignore et qu'on nomme. Dieu mit, sachant ce qui convient à l'homme, Le ciel bien loin et la femme tout près. Il dit à ceux qui scrutent l'azur sombre : "Vivez ! aimez ! le reste, c'est mon ombre !" Aimons ! c'est tout. Et Dieu le veut ainsi. Laisse ton ciel que de froids rayons dorent ! Tu trouveras, dans deux yeux qui t'adorent, Plus de beauté, plus de lumière aussi ! Aimer, c'est voir, sentir, rêver, comprendre. L'esprit plus grand s'ajoute au coeur plus tendre. Viens, bien-aimé ! n'entends-tu pas toujours Dans nos transports une harmonie étrange ? Autour de nous la nature se change En une lyre et chante nos amours. Viens ! aimons-nous ! errons sur la pelouse Ne songe plus au ciel ! j'en suis jalouse ! - Ma bien-aimée ainsi tout bas parlait, Avec son front posé sur sa main blanche, Et l'oeil rêveur d'un ange qui se penche, Et sa voix grave, et cet air qui me plaît ; Belle et tranquille, et de me voir charmée, Ainsi tout bas parlait ma bien-aimée. Nos coeurs battaient ; l'extase m'étouffait ; Les fleurs du soir entr'ouvraient leurs corolles ... Qu'avez-vous fait, arbres, de nos paroles ? De nos soupirs, rochers, qu'avez-vous fait ? C'est un destin bien triste que le nôtre, Puisqu'un tel jour s'envole comme un autre ! O souvenirs ! trésor dans l'ombre accru ! Sombre horizon des anciennes pensées ! Chère lueur des choses éclipsées ! Rayonnement du passé disparu ! Comme du seuil et du dehors d'un temple, L'oeil de l'esprit en rêvant vous contemple ! Quand les beaux jours font place aux jours amers, De tout bonheur il faut quitter l'idée ; Quand l'espérance est tout à fait vidée, Laissons tomber la coupe au fond des mers. L'oubli ! l'oubli ! c'est l'onde où tout se noie ; C'est la mer sombre où l'on jette sa joie. VICTOR HUGO |
Déposé par poutounou le 07/10/2015Prenons notre plus belle plume et écrivons tout ce qui nous passe par la tête….des mots doux à nos anges, par exemple. * J’écris * J'écris des mots bizarres J'écris des longues histoires J'écris juste pour rire Des choses qui ne veulent rien dire. Ecrire c'est jouer. J'écris le soleil J'écris les étoiles J'invente des merveilles Et des bateaux à voiles. Ecrire c'est rêver. J'écris pour toi. J'écris pour moi J'écris pour ceux qui liront Et pour ceux qui ne liront pas. Ecrire c'est aimer. J'écris pour ceux d'ici Ou pour ceux qui sont loin Pour les gens d'aujourd'hui Et pour ceux de demain. Ecrire c'est vivre. * Geneviève Rousseau |
Déposé par Biscuit le 07/10/2015"Nous préparons notre avenir mais rarement notre voyage pour l'éternité. Ce qui est tout a fait compréhensible me direz-vous. Nous y réfléchissons bien sûr mais intérieurement nous pensons, Que le plus tard sera le mieux et pourtant, Nous savons qu'un moment donné cet instant arrivera. Nous ne pourrons y échapper car celui-ci sera furtif et imprévu. Pourquoi écrire sur ce sujet et bien... En peu de temps j'ai eu près de moi des personnes proches Qui sont parties pour ce voyage inédit. Ceci est loin d'être facile car cette situation comporte de la souffrance. Leurs yeux se sont fermés ,pour l'éternité et une autre destination. Elles sont hors de notre portée et, Ce qui est douloureux c'est de ne pas savoir où elles sont. Et paradoxalement nous avons des témoignages qui nous disent, Qu'elles sont juste de l'autre côté de la route Alors vous me direz, c'est facile à dire mais difficile à imaginer. Nous savons que notre voyage terrestre est temporaire. Que nous sommes ici bas pour une raison bien précise. Nous sommes là pour grandir et évoluer. Nous ne pouvons imaginer justement que ce voyage s'arrêtera complètement sans rien après. C'est impossible et ceci n'aurait aucun sens. Je vais vous dire comment je vois ce voyage intemporel. Je sais que je les retrouverai comme tous ceux que j'ai aimé inconditionnellement. Pour moi c'est une destination vers l'amour empreinte de douceur et de tendresse infinie. Evidemment quand une personne proche quitte le plan terrestre. La souffrance est immense car nous ne la verrons plus. Son absence physique nous manquera beaucoup. Et pourtant notre énergie Divine la rejoindra à travers les rêves que nous ferons. La musique que nous écouterons nous la rappellera. Elle sera là d'une autre façon. Ce que les yeux ne voient pas, le coeur peut le ressentir. Elles nous rejoindrons à travers notre âme. C'est ainsi que nous commencerons notre voyage. Tout simplement en imaginant que nos proches sont juste de l'autre côté de la route. Avant de partir faire ce voyage pour l'éternité. Faisons de celui-ci, un voyage extraordinaire. Qu'il soit fait d'amour et des plus beaux sentiments qui existent. Et le moment venu nous serons prêts pour ce voyage vers l'éternité. Mais le plus tard possible... ************* Belles pensées pour tout vos anges |
Déposé par goulou50 le 07/10/2015Dis-moi, mon Ange… Dis-moi, quand il pleut de là-haut, Ce sont des larmes de joie qui coulent. Parce que tu t’amuses là-haut Entouré de tous tes amis. Dis-moi, quand souffle le vent, C’est toi qui viens sécher mes larmes, Et me dire que tu m’aimes fort, Aussi fort que je t’aime, mon Cœur. Dis-moi, quand apparaît le soleil, Que ses chauds rayons me caressent la peau C’est ton Amour qui me réchauffe En dedans, en dehors, partout… Dis-moi tout ça, mon bel Ange, La nuit quand tu viens me voir dans mes rêves. Et je ne serai plus triste, Mon chagrin s’envolera. |
Déposé par colombine67 le 07/10/2015Il était une fois un génie de la lampe peu commun. On le sait tous, les génies offrent de réaliser trois vœux à celui ou celle qui le libère de la lampe d'où ils sont prisonniers. Or, le génie de cette histoire est différent, il n'exhausse qu'un seul vœu et celui qui le formule doit absolument contribuer à sa réalisation! C'est ainsi qu'un jour, par le plus grand des hasards, mais au moment où il en avait le plus besoin, un génie apparut à un explorateur qui venait de faire briller une vieille lampe qu'il avait acquise lors d'une de ses expéditions. Le génie dit alors : -Pour m'avoir libéré de la lampe, je t'offre d'exhausser un vœu. -Ne suis-je pas supposé avoir droit à trois, rétorqua l'explorateur un peu déçu? -Tu as raison, normalement tu aurais droit à trois souhaits, mais toi je t'aime bien alors tu n'auras qu'un seul souhait. Devant l'air perplexe de l'explorateur, le génie ajouta: -Vois-tu, j'ai constaté que les humains réfléchissaient davantage et prenaient de meilleures décisions lorsqu'ils n'avaient droit qu'à un seul souhait et j'aimerais que tu prennes le temps de savoir ce qu'il te faut vraiment pour être heureux. D'abord très déçu de n'avoir droit qu'à un seul souhait, l'explorateur se mit à réfléchir. Il réfléchit longuement à ce qui le rendrait heureux. Il rêva de trésors inestimables, de voyages, de découvertes, de notoriété, de paix intérieure, de grandes passions, d'accomplissements, etc. mais il n'avait droit qu'à un seul souhait et se voyait incapable d'arrêter son choix sur une seule chose. Les jours passèrent et chaque fois la liste de ses désirs s'allongeait alors qu'il devait la restreindre à un seul souhait ... Puis l'explorateur se rappela le proverbe oriental suivant: Donner un poisson à quelqu'un c'est le nourrir pour un jour, lui apprendre à pêcher c'est le nourrir pour la vie. Il savait maintenant ce qu'il demanderait au génie de la lampe! Excité par sa trouvaille, il couru trouver le génie et commença par le remercier de ne lui avoir accordé qu'un seul vœu. "Jamais je n'aurais pensé au souhait que j'ai en tête maintenant si plusieurs souhaits m'avaient été offerts", expliqua-t-il au génie. -Je suis content que tu apprécies mon geste, retourna le génie. Puis-je maintenant connaître ton souhait? -Oui, lança l'explorateur avec enthousiasme. J'aimerais connaître le chemin du bonheur. Le génie dû réfléchir, ce genre de souhait n'était pas habituel... Il demanda à l'explorateur de bien vouloir patienter quelques jours afin qu'il puisse rassembler le nécessaire. Encore une fois un peu déçu, l'explorateur accepta, que pouvait-il faire d'autre? Un premier jour passa, l'explorateur avait été excité toute la journée à l'idée d'enfin connaître le chemin du bonheur. Deux, trois puis quatre jours passèrent sans que le génie ne se manifeste. N'en pouvant plus d'attendre, l'explorateur commença à réfléchir sur son souhait et se demanda ce qui lui était Essentiel pour être heureux. Il se demanda quels étaient les moments de sa vie où il avait été le plus heureux. Il en trouva un, deux, trois, plusieurs. Il découvrit ensuite que ces moments, pourtant différents, avaient en commun le fait de lui avoir fait vivre des émotions semblables. Voilà les ingrédients de mon bonheur se dit-il enthousiasmé par sa découverte. D'autres questions lui virent à l'esprit. Quelles seraient les trois plus petites choses que je pourrais faire dès maintenant ou d'ici à la tombé du jour, pour revivre, ne serait-ce qu'en partie, ces émotions qui m'ont rendu si heureux dans le passé? Plus il s'interrogeait, plus les idées se bousculaient! Voyant le pouvoir des questions qu'ils s'étaient posées, il prit un crayon et écrivit toutes les questions utiles qui lui passèrent par la tête. Si j'apprenais qu'il ne me restait que très peu de temps à vivre, où investirais-je davantage de ce temps précieux? Où investirais-je moins de ce temps précieux? Que pourrais-je pardonner et ainsi me soulager d'un poids devenu inutile? Que pourrais-je me pardonner et ainsi me soulager d'un poids devenu inutile? Que pourrais-je faire pour rire de bon cœur aujourd'hui? Quelle(s) activités, passe-temps, etc. auxquelles je prenais beaucoup de plaisir à pratiquer, pourrais-je reprendre? Puis, un matin, l'explorateur se leva, regarda sa liste de questions - il avait pris l'habitude de se concentrer sur une question aidante par jour - et remarqua une note manuscrite au bas de la page, une note signée par le génie de la lampe! On pouvait y lire : Le chemin du bonheur : Prendre le temps de s'y arrêter régulièrement. |
Déposé par choupinou le 06/10/2015Le vieux et son chien S'il était le plus laid De tous les chiens du monde, Je l'aimerais encore A cause de ses yeux. Si j'étais le plus vieux De tous les vieux du monde, L'amour luirait encore Dans le fond de ses yeux. Et nous serions tous deux, Lui si laid, moi si vieux, Un peu moins seuls au monde, A cause de ses yeux. Pierre MENANTEAU |
Déposé par colombine67 le 06/10/2015La vie n'est pas d'échapper à la tempête mais de danser dans la pluie. C'était un matin occupé, environ 8h30, quand un homme d'un certain âge dans les 80 est arrivé pour faire enlever les points de suture de son pouce. Il dit qu'il était pressé car il avait un rendez-vous à 9h00. J'ai pris ses signes vitaux et lui dit de s'asseoir sachant que ça prendrait plus d'une heure avant que quelqu'un puisse s'occuper de lui. Je le voyais regarder sa montre et j'ai décidé puisque je n'étais pas occupé avec un autre patient, d'évaluer sa blessure. En l'examinant, j'ai vu que ça cicatrisait bien, alors j'ai parlé à un des docteurs, j'ai pris les choses nécessaires pour enlever ses points et soulager sa blessure. Pendant que je m'occupais de sa blessure, je lui ai demandé s'il avait un rendez-vous avec un autre médecin ce matin, parce qu'il était pressé. L'homme me dit non, qu'il devait aller dans une maison de santé pour déjeuner avec sa femme. Je me suis informé de sa santé. Il m'a dit qu'elle était là depuis quelque temps et qu'elle était victime de la maladie d'Alzheimer. Comme nous parlions, j'ai demandé si elle serait contrariée s’il était en retard. Il a répondu qu'elle ne savait plus qui il était, qu'elle ne le reconnaissait plus depuis 5 ans. J'étais surprise et je lui ai demandé : « Et vous y allez encore tous les matins, même si elle ne sait pas qui vous êtes ? » Il souriait en me tapotant la main et dit : « Elle ne me reconnaît pas, mais je sais encore qui elle est. » J'ai dû retenir mes larmes quand il a quitté, j'avais la chair de poule sur le bras, et je pensais que c'était le genre d'amour que je veux dans ma vie. Le vrai amour, ni physique ni romantique. Le vrai amour est l'acceptation de tout ce qui est, a été, sera et ne sera pas. Auteur inconnu |
Déposé par Biscuit le 06/10/2015J'ai beau me dire que c'est la vie, que fatigué, tu es parti, j'ai beau me dire que c'est comme çà, qu'au terme de ton voyage tu étais las! J'ai beau me dire que tu fus heureux, que tu avais de quoi faire des envieux, oui j'ai beau me dire tout celà, la réalité, elle, est bien là! Sous notre toit tu n'es plus là, dans notre espace il ne manque que toi, ta place, même si le vide s'en est accaparé, dans nos coeurs,Punky, il restera à jamais. Tendres pensées |
Déposé par larrydoudou le 05/10/2015L'amitié est la plus sévère école de la vérité,elle n'admet ni le mensonge ni la trahison Félicité de Genlis |
Déposé par ovanek le 05/10/2015******* 💖 💖 💖 💖 ** Souvenance ** Sur les chemins de balade, nos pas étaient côtes à côtes .... Maintenant nos pensées sont mélangées et galope à l'immensité Elle m’accompagne dans mon présent D’une fleur qui vole au vent et dépose sa senteur Sur les traces de ton passage Cette souvenance restera l'orchestre de mon Cœur À tout jamais... Pensée mon Fidèle...Phil ❤❤❤❤ 💖 💖 ****** |
Déposé par Galinette3 le 05/10/2015Musique 🎼 Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir, Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire, Qu’un archet pur s’élève et chante, solitaire, Pour mon rêve jaloux de ne se définir. O coupe de cristal pleine de souvenir ; Musique, c’est ton eau seule qui désaltère ; Et l’âme va d’instinct se fondre en ton mystère, Comme la lèvre vient à la lèvre s’unir. Sanglot d’or !… Oh ! voici le divin sortilège ! Un vent d’aile a couru sur la chair qui s’allège ; Des mains d’anges sur nous promènent leur douceur. Harmonie, et c’est toi, la Vierge secourable, Qui, comme un pauvre enfant, berces contre ton coeur Notre coeur infini, notre coeur misérable. 🎼 Albert Samain, Au jardin de l’infante |
Déposé par colombine67 le 05/10/2015J'ai vu aujourd'hui dans un autobus, une très jolie jeune fille, avec une chevelure blonde. Je l'ai trouvée chanceuse, elle semblait si gaie. J'ai regrettée de n'être pas si jolie, quand soudainement elle s'est levée pour descendre. Je l'ai vue boiter tout au long de l'allée s'appuyant sur une béquille, elle n'avait qu'une jambe. En passant, elle m'a souri. Mon Dieu excusez-moi de me plaindre, j'ai deux jambes, le monde est à moi. Je suis entrée dans une boutique pour acheter des bonbons, le garçon qui m'a servi était très gentil. J'ai conversé avec lui, que je sois en retard n'était pas important. Quand je l'ai quitté, il m'a dit : " Je vous remercie madame vous avez été des plus gentille, ça fait du bien de parler à des gens comme vous, vous voyez, je suis aveugle". Mon Dieu, excusez-moi de me plaindre, j'ai deux yeux, le monde est à moi. Plus tard, marchant dans la rue, j'ai vue une jeune fille avec des yeux bleus, elle regardait les autres jouer. Il semble qu'elle ne savait pas quoi faire. Je lui ai demandé : "Pourquoi ne jouez-vous pas avec les autres ? Comme elle ne me répondait pas, j'ai compris qu'elle était sourde. Oh Dieu, pardonnez-moi si je me plains, j'ai deux oreilles, le monde est à moi. J'ai deux jambes pour m'amener où je veux, Jai deux yeux pour voir les coucher de soleil, J'ai deux oreilles pour entendre le chant des oiseaux. Mon Dieu, pardonnez-moi si je me plains, vous êtes là et le monde est à moi. Nous avons tellement de raisons de nous plaindre mais nous en avons beaucoup d'autres de ne pas le faire. Auteur inconnu |
Déposé par colombine67 le 04/10/2015Un vieil homme était sur le point de mourir. Avant de quitter notre monde pour l’au-delà, Il a décidé de donner une dernière leçon aux membres de sa famille Qui étaient réunis à son chevet. Il leur a dit ceci : « Quand j’était jeune et libre, et doté d’une imagination sans limites, Je rêvais de changer le monde. Devenu plus sage avec les années, J’ai compris que le monde ne changerait pas, Alors j’ai réduit quelque peu mes visées Et j’ai décidé de transformer seulement mon pays. « Mais lui aussi semble immuable. « En Approchant de la vieillesse, dans une suprême et désespérée tentative, J’ai décidé de ne penser qu’à changer ma famille, ceux dont j’étais le plus proche. Hélas ! Vous n’avez rien voulu entendre, vous non plus ! « Et maintenant, étendu sur mon lit de mort, je comprends soudain : « Si seulement je m’étais changé moi-même, Alors à mon exemple, vous auriez également changé. Et, grâce à vos actions, vous auriez inspiré d’autres personnes à Trouver la force et le courage d’améliorer notre pays et, qui sait ? Peut-être même de changer le monde ! » « N’essayez pas de changer le monde, commencez par vous même. Beaucoup de gens essaient de changer les gens qui sont dans leur entourage. Il s’agit en fait d’une tâche quasi impossible. Si seulement ces personnes essayaient de se transformer elles-mêmes, Elles comprendraient à quel point cette transformation est difficile. Le premier changement doit toujours venir de soi, et à notre exemple, Les autres changeront également. Si vous voulez que votre vie soit une magnifique histoire, Réalisez que vous en êtes l’auteur et que vous avez l’opportunité chaque jour D’en écrire une nouvelle page. « Avant d’essayer de vouloir conquérir le monde, commencez donc par faire conquête de vous-même. » |
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