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En hommage à
Boul

Il nous a quittés le:18/08/1994

BOUL je t'ai longtemps attendu. Petite fille je voulais pour mon chien : non un appartement mais une maison avec un jardin et un bois pour se promener.

Ce 22 juin 1980, je t'ai vu agé de 4 mois, roulé en boule ... et mon rêve d'enfant s'est réalisé.

BOUL tu étais le chien le plus gentil, le plus doux, le plus intelligent, le plus beau pour moi de la terre.
Tu est toujours resté craintif, mais comment ne pas l'être après ce que tu avais vécu : jeté dans un sac en plastique avec ton frère et ta soeur pour être noyés. J'imagine votre terreur :vous débattant dans le noir, le froid jusqu'à la liberté sur le bord d'un étang isolé où l'on vous a trouvé.
Pourtant tu m'a donné toute ta confiance : seule, j'ai eu le droit de te soigner, un coup de langue sur ma main et je savais que je te faisais mal.

Je te revoie toujours sortant de la chambre des parents quand mon père rentrait, le nez en l'air, comme sifflotant "je ne fais que passer" . Tu aimais bien faire une petite sieste sur ce lit interdit !!! Complice, je n'ai jamais vendu la mèche !!!

Les années ont passé : c'est court une vie de chien.
Tu as vieilli ... mais celà nous a encore plus rapproché : je t'aidais à monter l'escalier.
A la fin tu n'en pouvais plus. Ton regard douloureux m'a fait mal.Tu t'es endormi à jamais ta tête entre mes bras : que t'importait ... nous étions ensemble !!!
La première chose que j'ai fait en rentrant sans toi, c'est de jeter ce rideau de perles qui me prévenait que tu descendais au jardin : je ne supportais plus ce bruit.

BOUL, mon BOUL je n'ai jamais eu de plus fidèle ami que toi.
J'ai peu de photos de toi ... mais tant de belles images dans mon coeur.
Sois tranquille, tu garderas toujours une place privilégiée dans mon coeur.

MERCI à toi d'avoir fait d'un rêve de petite fille ... une merveilleuse réalité.


* * * * * * *
18 aout 1994 - 18 aout 2011.

"J'ai été ta religion, j'ai été ta gloire ...
Si tu pouvais savoir, ô mon chien,
Combien ton dieu est triste de ta mort ...
Les dieux pleurent quand meurt le chien
Qui leur lécha les mains."

Miguel de Unamuno.

* * * * * * *
18 aout 1994 - 18 aout 2012

Mon BOUL ... Mon AMI ... Mon CHIEN ...
Malgrès le temps passé je sens encore tellement ta présence.
Dans la maison il y a un peu partout ces jolis cailloux que nous ramassions ensemble. Quand je passe la main c'est un peu TOI que je caresse ...

* * * * * * *
18 août 1994 - 18 août 2013 / 18 août 2014

Mon BOUL ... je t'ai attendu enfant puis adolescente
je t'ai attendu longtemps ... de nombreuses années pour qu'enfin nos destins se croisent.
J'avais trente ans passés mais ce jour là Tu as réalisé mon rêve.
Maintenant Tu n'es plus là ...
Pourtant Tu vis encore dans mon coeur et ma mémoire garde tant de beaux souvenirs partagés.
Vingt longues années aujourd'hui sont passées :
Tu es toujours mon BOUL ... Mon AMI ... Mon CHIEN ...

* * * * * * * *

18 août 1994 - 18 août 2015

Mon BOUL, j'ai eu tant de mal à revenir me promener dans ce bois où nous nous promenions ensemble.
Tout est pareil et pourtant différent.
Le beton a hélas dévoré beaucoup d'arbres ... la promenade préféré de HELIOT est devenu un sinistre parking ... Ne lui dit rien ... mais moi j'en aurais pleuré de rage et de désespoir.
Notre petit coin favori est toujours là : les oiseaux chantent et çà sent bon le pin. Le chemin est juste un peu plus défoncé.
Quand j'ai fermé les yeux une ombre fugitive est passée : Toi débout m'attendant à l'entrée du chemin...
Mais quand je les ai ouvert il n'y avait plus rien ... les oiseaux chantaient toujours ... mais j'étais seule là immobile à fixer un buisson.
J'ai continué ma route solitaire...
Je reviendrai respirer la bonne odeur des pins, écouter le chant joyeux des oiseaux ... et nous nous retrouverons comme avant, ta silhouette au creux de ma mémoire.

*******

18 Aout 2018

Je te demande pardon pour mon silence mon AMI ... non je ne pourrais jamais t'oublier ... tu reste toujours avec moi fidèle à mon coté... mais je suis si fatiguée ...
VIOLET est là désormais ... elle est mon soutien pour m'occuper de Papa comme tu l'a été pour Maman.

Mais je t'avoue mon AMI je n'ai pas eu le courage de revenir dans ce bois où nous nous promenions ensemble ...




JE T'AIME ... POUR TOUJOURS ET A JAMAIS ...

Tu es toujours mon BOUL ... Mon AMI ... Mon CHIEN ...


💔💓💘 18 Aout 2019 - 18 Aout 2020 - 18 Aout 2021 - 18 Aout 2022 - 18 Aout 2023 💔💓💘

💔💓💘 18 Aout 2024 💔💓💘

C'est avec beaucoup d'émotion que je remercie tous ceux et toutes celles qui ont déposé fleurs, messages ou poèmes pour mon BOUL ...



" Si Dieu nous prend un à un nos amis c'est pour faire d'eux les étoiles de notre ciel " (C. Journet)




22 bougies

5618 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles



 
2793 messages

Déposé par spanky le 20/09/2024  
Chien et chat.
---
Le chien avait promis de ne jamais le mordre
Et le chat lui jura de ne jamais griffer
Et depuis ce jour-là, on obéit à l'ordre
Et le chien et le chat sont amis à jamais.
---
On joue sur le tapis, on s'endort sous la table
Le chat au creux des bras de son gentil toutou
Des disputes ? Jamais ! On est toujours aimables
On ronronne, on se lèche, on se fait les yeux doux.
---
Minet n'a jamais su que certains chiens féroces
Se jettent sur les chats pour leur briser les reins,
Car le chien le regarde avec des yeux de gosse
Heureux d'avoir trouvé le meilleur des copains!
---
Oui, mais de temps en temps, on s'amuse à se faire
Des blagues insensées qui font battre le cœur :
Le chien aboie, le chat se jette, téméraire
Sur le toutou ravi et qui feint d'avoir peur.
---
Le petit chat tigré joue à être un grand fauve,
Et quand le chien, parfois, aboie un peu trop fort,
Alors notre tigrou, dans la chambre se sauve
Et sur quelque coussin, épuisé, il s'endort !
----
Michèle Corti
---

Déposé par choupinou le 19/09/2024  
Je voudrais que tu reviennes,
que tu grattes à la porte,
et que j'entende ton jappement,
pour me faire comprendre :
regarde ce que je vais t'offrir,
et j'ouvrirai, dans l'espoir,
et tu seras là, bien revenu de la haut.
Mais je sais que ce n'est qu'un rêve,
et dieu sait comme il fait mal ....

Déposé par spanky le 18/09/2024  
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
----

Déposé par poutounou le 18/09/2024  
Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!! Moi j’adorais jouer aux billes…
*
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par ovanek le 16/09/2024  
┊ ┊ ┊ ┊ ┊┊✫˚⭐⋆。
┊ ┊ ✫ ˚🩷⋆。❀🌸
┊ ☪︎⋆ .⭐✫ ˚⭐⋆。❀🌸
Ce Dernier message pour vous Remercier
Loin des 👀...Près du 💖...
La page est en mode privé pour un temps indéterminé
⭐❁════════ ✰🌸✰ ════════❁⭐
« Bien que tu ne marches plus à côté de moi physiquement
Je te vois dans tous les souvenirs
Je te sens dans chaque battement de cœur
Je t'entends dans chaque chanson
Je te connais dans chaque pensée
🌸❁════════ ✰ ✰ ✰ ✰⭐ ✰ ✰ ✰ ✰ ════════❁🌸
Je ris avec toi dans chaque joie
Je pleure avec toi dans chaque douleur
🌸❁════════ ✰ ✰ ✰ ✰⭐ ✰ ✰ ✰ ✰ ════════❁🌸
Car bien que tu ne marches plus à côté de moi
Tu ne m'as jamais vraiment quitté
🌸❁════════ ✰ ✰ ✰ ✰⭐ ✰ ✰ ✰ ✰ ════════❁🌸
Car je sens ta présence avec moi à chaque étape du chemin
Et tu n'es jamais vraiment parti... ”
🦋
Tahlia Hunter

Déposé par spanky le 16/09/2024  
Le petit chien Ploton
----
Ploton fut doux comme un agneau,
Ploton fut gai comme un moineau,
Simple comme une colombelle,
Loyal comme une tourterelle,
Friand comme un rat foleton,
Mignard comme un petit chaton;
Bref Ploton fut plus agréable,
Plus frétillant,
Plus amiable,
Plus bénin, plus obéissant,
Plus avisé, plus connaissant,
Plus vigilant et plus habile,
Et de nature plus gentille,
Et plus digne d'en dire rien,
Que ne fut jamais petit chien.
----
Olivier de MAGNY,
---

Déposé par poutounou le 15/09/2024  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par spanky le 14/09/2024  
Voici ce que votre chien pense réellement de vous.
Cela risque de vous toucher profondément.
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Nous avons tous conscience de l’affection que les chiens ont pour nous.
Ils nous câlinent, et nous réconfortent lorsque nous en avons le plus besoin.
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Mais vous êtes-vous jamais demandé à quoi pensaient les chiens, et à quoi ils rêvaient ?
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Pour vous en donner une petite idée, continuez donc votre lecture, et découvrez ce que, selon nous, votre chien pense vraiment de vous.
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Je suis ton chien, et j’aimerais bien te murmurer quelque chose à l’oreille ; je sais que vous autres humains menez une vie très remplie.
Certains travaillent, d’autres élèvent leurs enfants.
Vous donnez toujours l’impression de courir dans tous les sens, bien souvent sans prêter attention autour de vous, et sans profiter des plaisirs de la vie.
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Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton ordinateur.
Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ?
Ils sont de moins en moins clairs, désormais.
C’est un effet de l’âge.
Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau.
Tu me souris ; je peux voir l’amour dans ton regard.
Que vois-tu dans le mien ?
Est-ce que tu vois une âme ?
Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ?
Un esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ?
---
C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi.
Très souvent, tu as été ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race.
Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement que cela te brise le cœur.
Parfois, nous vieillissons si lentement en ta compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard, et que nous te regardions,
avec notre museau grisonnant et nos yeux aveuglés par la cataracte.
Mais notre affection est toujours bel et bien là, même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres, dans ce pays très lointain et imaginaire.
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Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être plus là la semaine prochaine.
Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te maudiras de ne pas avoir pu passer
« une journée de plus » en ma compagnie.
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Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse.
Nous sommes ensemble, MAINTENANT.
Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux.
Qu’est-ce que tu vois ?
Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à cœur ouvert.
----
Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur, ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante, caresse mon pelage,
regardons-nous dans les yeux, et parlons.
Je te raconterai peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet,
ou bien au sujet de la vie en général.
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Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager ce genre de choses.
Quelqu’un de très différent de toi… et je suis là.
----
Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part entière.
Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les différences qui existent entre toi et moi.
Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » – je sais ce que tu es.
Tu es un humain, avec toutes les bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même.
----
Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés.
Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes.
Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
----
Parle-moi avec ton cœur, avec ta joie, et je connaîtrai alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est beaucoup trop courte.
----
Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
----
Avec tout mon amour,
Ton Chien.
----
Partagez ce merveilleux message avec tous vos amis !
----

Déposé par spanky le 12/09/2024  
Mon chien ne reviendra pas.
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
--
Mon chien ne redescendra pas,
Dans le ciel, il restera...
Et même si il le voulait,
Il ne le pourrait...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il ne viendra plus près de moi,
Les jours de chagrin,
Qui reviennent tous les matins...
---
Le ciel est sa prison,
Me condamnant mon amour
Pour lui...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
----

Déposé par poutounou le 11/09/2024  
Le Bonheur c’est une truffe fraîche dans le cou…
*
Le bonheur
*
Le bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.
*
Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
*
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
*
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
*
La joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
*
Et malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
*
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne

Déposé par spanky le 10/09/2024  
LE DERNIER CRI
----
"Ce matin, après une longue nuit à appeler mes belles et à me battre pour ne pas perdre ma place de chef au sein de ce harem, j'ai poussé mon dernier cri...
Pourtant, le ciel était beau ce matin et la journée s'annonçait belle...
J'étais là sur ma place de brame où je revenais depuis quelques années à attendre que les rayons du soleil viennent me frôler
et me disent qu'il est temps pour moi de repartir au plus profond de la forêt afin de fuir le danger et d'aller me reposer.
Mais ce matin, les rayons du soleil ne sont pas parvenus à me frôler...ce matin après un dernier cri, un bruit assourdissant a raisonné dans la forêt,
cette forêt qui m'a vu naître et dans laquelle j'ai grandi et dans laquelle je revenais tous les ans à la même période.
Ce matin, alors que j'étais là à regarder l'horizon... j'ai chuté sans trop comprendre pourquoi...ma tête posée sur l'herbe humidifiée par la rosée du matin,
je ne pouvais plus bouger et là j'ai entendu des pas lourds et des rires s'approcher de moi...
à ce moment là j'ai compris que ce matin de septembre, j'avais poussé mon dernier cri...
"Aujourd'hui, l'amoureux et le passionné de la nature que je suis est triste et en colère...
Stop à la chasse aux trophées pendant le brame!!!
Ce magnifique cerf a chuté pour satisfaire des riches chasseurs venus de loin avec les poches remplies de billets, ce matin de septembre,
ce magnifique 12 cors, que je connaissais depuis quelques années et qui revenait tous les ans sur cette même place de brame,
avant même de pouvoir se reproduire a été tué pour finir sur une photo souvenir et sur un blason accroché sur un mur...
Voilà la triste réalité de la chasse aux trophées en période de brame.
----

Déposé par poutounou le 08/09/2024  
La joie
*
O ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encor
Et la vie éveillée est d'un parfum si fort
Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.
*
Soyez remerciés, mes yeux,
D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux,
Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ;
Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ;
Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils
Pendus au long du mur, près des roses trémières.
*
Soyez remercié, mon corps,
D'être ferme, rapide, et frémissant encor
Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ;
*
O ces matins de fête et de calme beauté !
Roses dont la rosée orne les purs visages,
Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages,
Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !
*
A l'heure où l'ample été tiédit les avenues,
Je vous aime, chemins, par où s'en est venue
Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ;
*
Je vous aime, lointains marais et bois austères,
Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre
Où reposent mes morts.
*
J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre.
Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres,
Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir,
Vous devenez moi-même étant mon souvenir.
*
Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur

Déposé par spanky le 08/09/2024  
Mémoire immortelle
----
Colombe blanche qui côtoie les cieux
Demeure avec les anges et le bon dieu
Elle est telle une note de musique qui plait à l’ouïe
Si rayonnante comme une fleur qui s’épanouit
Juvénile, d’une blancheur pure et angélique
Et un sourire qui nous emmène vers un monde féerique
Jadis, on cheminait à destination en chantant
La main dans la main souvent en galopant
Cette image je la garde de bien avant
Ce jour damné qui à ton existence a mis un trait Houda…
Ta mémoire je la garde dans mon cœur d’enfant
Elle sera intacte, je veillerai à ce qu’elle soit autant…
Car ton authenticité et ton amitié furent à part
Quoi qu’aujourd’hui ton esprit ait erré loin de mon regard
Je me rappellerai toujours de nos dires, nos rires, et même de nos larmes
En priant le bon dieu pour qu’il prenne bien soin de ton âme
----
Rhita Benjelloun, 2012
---

Déposé par spanky le 06/09/2024  
Je suis entièrement d accord !
Toujours bon a se rappeler.
Les espèces animales sont douées de conscience, d'intelligence, d'émotions, ce qui nous sépare n'est pas le fond mais le degré d'expression de caractéristiques communes.
Chaque animal est un individu, jeté dans un monde construit par l'homme dont les règles échappent à son mode propre de fonctionnement.
Enfermer un animal c'est le privé d'un de ses droits fondamentaux.
Vivre sa vie en toute liberté et en harmonie avec un nombre incalculable d’interactions tant au sein de son espèce qu'avec l'environnement.
Quelle que soit la prison - dorée ou non - la souffrance ou plutôt les souffrances, physiologiques éthologiques comportementales sont toujours au rendez-vous.
Visiter un zoo c'est participer.
C'est accepter et devenir complice de ces souffrances.
----
Dr Yvan Beck
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Déposé par spanky le 04/09/2024  
L'enfant précoce
----
Une lampe naquit sous la mer
Un oiseau chanta
Alors dans un village reculé
Une petite fille se mit à écrire
Pour elle seule
Le plus beau poème
Elle n'avait pas appris l'orthographe
Elle dessinait dans le sable
Des locomotives
Et des wagons pleins de soleil
Elle affrontait les arbres gauchement
Avec des majuscules enlacées et des cœurs
Elle ne disait rien de l'amour
Pour ne pas mentir
Et quand le soir descendait en elle
Par ses joues
Elle appelait son chien doucement
Et disait
« Et maintenant cherche ta vie ».
---
René-Guy Cadou ("Les amis d'enfance" - 1965)
---

Déposé par poutounou le 04/09/2024  
L'écho
*
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le coeur très las :
- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
*
Théodore Botrel (1868-1925)

Déposé par colombine67 le 03/09/2024  
"Le chien"
....Sur la tombe du Maître il s'obstine à mourir
Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient
Et dont il partagea la gamelle de soupe...
Il a toujours suivi docilement la troupe
De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient.
Pauvre chien! il a vu succomber ses amis...
Il était là quand se déroulait la bataille...
Il les a vus, fauchés par la rude mitraille
Et sait que pour toujours ils se sont endormis.
Hélas! Jusqu’à la mort il leur sera fidèle...
Il ne veut pas quitter le glorieux tombeau
Et près de l'humble croix que voisine un drapeau
Il garde leur dépouille et parfois les appelle.
Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient
Et dont il partagea la gamelle de soupe...
Il a toujours suivi docilement la troupe
De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient.
Et quand le soir descend sur la plaine endeuillée,
Il a des aboiements lugubres qui font peur.
Pauvre chien, qui n'eût pas le suprême bonheur
De mourir avec eux, là-bas, dans la tranchée.
Poème écrit par un soldat de la guerre 1914-1918

Déposé par ovanek le 02/09/2024  
Je t'enverrai un baiser avec le vent
Et je sais que tu l'entendras
💦꧂💦꧁꧂💦꧂💦꧁꧂💦
Tu te retourneras et, sans me voir, je serai là
En un baiser, tu sauras tout ce que je ne t’ai pas dit
🦋
Pablo Neruda

Déposé par spanky le 02/09/2024  
Texte sur la souffrance du deuil d'Erich Fried
---
Souffler son Malheur
Son malheur, pouvoir le souffler
Profondément l’expirer
Pour à nouveau pouvoir inspirer
Son malheur, pouvoir le dire
Avec des mots
Avec de vrais mots,
Justes et pleins de sens
Que l’on comprenne encore soi-même
Et que quelqu'un d’autre peut-être
Puisse comprendre
Ou pourrait comprendre
Et pouvoir pleurer
Ce serait, à nouveau, presque du bonheur
----

Déposé par poutounou le 01/09/2024  
Elévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal




L'Album photo contient 140 photos
Highslide JS

Ta première photo dans ta nouvelle maison le 22 juin 1980
Highslide JS
14 ans de souvenirs ... ensemble
Merci à la Maman de MURPHY
Highslide JS
22/06/1980 - 18/08/1994
Merci à mon amie Magalie pour ce si beau montage.
Highslide JS
Merci chère Magalie pour ce merveilleux montage
Highslide JS

*tu es parti ... et même les anges pleurent.*
Highslide JS
22/06/1980 - 18/08/1994
*Pour l'éternité ... plus un jour dans mon coeur*
Highslide JS
Mon BOUL ... mon AMI ... Mon CHIEN
Highslide JS

Sois en paix mon BOUL ... *je t'aime* ...
Highslide JS

*Ne crois pas que mon coeur puisse t'oublier ... il peut cesser de battre mais jamais de t'aimer ...*
Highslide JS

*Tu me manques ... ton absence est douleur.*
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Mon BOUL et 14 années de bonheur
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Pour mon BOUL merçi chère Paty
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Pour mon BOUL merçi chère Paty
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Pour mon BOUL merçi chère Paty
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Pour mon BOUL merçi chère Paty
14 années de souvenirs partagés ... *ENSEMBLE*
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BOUL et HELIOT
Comme vous me manquez ...
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Pour mon BOUL merçi chère Paty
vole.. vole ... mon ange ...
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Tous dans mon coeur merçi chère Paty
*BOUL et HELIOT** PANCHO et mes chatounes LOLA et MITZY*
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Merci Paty pour les avoir tous réunis
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