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En hommage à
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIERPUNKY du Moulin de Labatut
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
55 bougies
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20045 Fleurs
5872 messages
Déposé par nikita le 25/11/2015PUNKY mon beau petit coeur Ça fait bien du temps que tu n’es plus là ! Et que j’essaye de vivre sans toi Je me souviens encore du jour ou tu es parti Ce jour ou ma vie a été anéantie Depuis que tu as quitté cette terre J'ai juste envie de te dire à quel point mon cœur se serre Dans ces moments là malgré mes petits bonheurs Je ne peux retenir mes larmes et mes pleurs Sais tu seulement que tu me manques à chaque instants Simplement te dire que je t 'aime tant Tu es présent dans mes moindres pensées Je sais que tu es là juste à mes cotés Et que si mes yeux ne te voies pas Mon cœur bat toujours pour toi pour toi mon beau corsaire un envol de doux baisers qui sur ta jolie frimousse vont se déposer avec des douces pensées pour toi et ta maman et MAËL à qui tu manques tant |
Déposé par colombine67 le 25/11/2015Un petit garçon de 8 ans. Son père, un scientifique, cherche à résoudre les problèmes de l’humanité. Le petit entre, lui tire la manche et lui dit : « Papa, je veux t’aider ! » Son père le renvoie : « Non, mon fils, j’ai beaucoup de travail. » Mais le petit insiste. Il y a là une revue avec une carte du monde. Alors, le père prend la carte, avec des ciseaux il la découpe en tout petits morceaux, qu’il lui remet avec de la colle : « Voilà, essaie de reconstruire le monde. » Croyant occuper ainsi son fils pour une dizaine de jours. Mais après deux heures, le fils a résolu le problème. « Comment as-tu pu faire cela ? » « Eh bien, Papa, j’ai vu que l’autre côté de la carte, il y avait la figure d’un homme. Le monde, je ne le connais pas. mais l’homme, si. Alors, j’ai retourné tous les petits papiers. Et j’ai d’abord reconstruit l’homme. Puis, j’ai retourné le papier, j’avais reconstruit le monde aussi. » Anonyme |
Déposé par poutounou le 24/11/2015Le bonheur * Le bonheur est une plume La plus légère qui soit. Il faut l'attraper Quand elle passe. * Le bonheur se cueille dans l'instant, Avec précaution Comme une fleur, Avant qu'elle ne se fane. * Le bonheur est cette poudre de soie, Qui passe, légère, devant la lune, L'effleure, l'enserre, Et la pénètre de sa paix. * Même fragile, le bonheur Transfigure les choses insignifiantes, Il fait oublier le réel, Alors que la pensée remodèle nos traits. * La joie monte en nous, quand nous la donnons. C'est cela le moteur du bonheur. La découverte du bonheur d'aimer S'ajoute au bonheur d'être aimé. * Et malgré la nuit du monde, Malgré les destructions, Tenons notre lampe allumée, Pour que vive au dehors la lumière du bonheur. * Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne |
Déposé par colombine67 le 24/11/2015 Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen. Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt. Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire. Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir. Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion. Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident. Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux Jeux Olympiques. Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur. Partage les avec une personne de choix et ils deviendront encore plus précieux. Anonyme |
Déposé par choupinou le 23/11/2015Pour un regard, un geste, un silence, un mot, une fleur, une prière,votre présence,en ce triste jour de l'anniversaire de mon NUDJI, Je n’ai qu’un mot à dire “Merci”mais qui veut dire beaucoup... Tendre pensée a vous et petits amours disparus ; Choupinou et mon Nunu d'amour, |
Déposé par colombine67 le 23/11/2015Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques Aimez-les tout de même ! Si vous faites le bien, les gens vous prêtent des motifs égoïstes ou calculateurs Faites le bien tout de même ! Si vous réussissez, vous gagnerez de faux amis et de vrais ennemis Réussissez tout de même ! Le bien que vous faites sera oublié demain Faites le bien tout de même ! L'honnêteté et la franchise vous rendent vulnérable Soyez honnête et franc tout de même ! Ce que vous avez mis des années à construire peut être détruit du jour au lendemain Construisez tout de même ! Les pauvres ont vraiment besoin de votre secours mais certains peuvent vous attaquer si vous les aidez Aidez-les tout de même ! Si vous donnez au monde le meilleur de vous-même vous risquez d'y laisser des plumes Donnez ce que vous avez de mieux tout de même ! Texte placardé sur le mur de Shishu Bhavan, le foyer des enfants de Mère Teresa, à Calcutta |
Déposé par rafia le 22/11/2015'est pas facile de regarder des photos de TOI♥ C'est pas facile de n'pas pleurer lorsque je pense à TOI♥ J'veux plus me dire que c'est fin,i J'veux plus me dire que t'es parti//e Que tu es là tout//e seul //e là-haut au paradis. C'est pas facile d'aimer la vie quand elle nous a tout pris De te chercher dans cette maison où TU♥ as grandi. Autour de nous tout continue, Même si les autres s'habituent, Ici maman♥ ne s'ra jamais plus comme avant. C'est pas facile.. C'est pas facile d'imaginer que TU♥ n'seras plus là C'est pas facile d'oublier le timbre de tes aboiements. J'veux te revivre dans ma vie, J'veux te revivre dans mes rêves Et me construire un monde où tout n'est pas fini. C'est pas facile de la chanter cette chanson, tu vois, C'est pas facile de n'pas chialer parce qu'elle parle de TOI♥. Ta mort, trop injuste, J'ai pas fini de la maudire, Les poings serrés vers TOI♥ jusqu'à l'éternité. C'est pas facile.. C'est pas facile de regarder des photos de TOI♥, C'est pas facile de n'pas pleurer parce qu'elles parlent de TOI♥, J'veux plus me dire que c'est fini, J'veux plus me dire que t'es parti//e Que tu es là tout//e seul//E, là-haut au paradis. C'est pas facile (3x) |
Déposé par colombine67 le 22/11/2015 Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine, Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer, Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte. J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate, Je m'endors épuisé, je me réveille las, Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas. Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. La fatigue souvent n'est qu'une vantardise. On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des sombres lassitudes, Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons... Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon... Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre... Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond. Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond... Mais se sentir plier sous le poids formidable Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, Aider une existence à continuer sa course, Et pour cela se battre à s'en user le coeur... Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, On va aider un être à vivre ou à survivre ; Et sûr qu'on est le port et la route et le quai, Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? Ceux qui font de leur vie une belle aventure, Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure, Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes. C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit. C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ; Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, Et ma fatigue alors est une récompense. Et vous me conseillez d'aller me reposer ! Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, Si j'abandonnais à votre douce intrigue... Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue. Robert Lamoureux |
Déposé par Biscuit le 21/11/2015PARCE QUE… Pour tous les bêtes qui cherche un Maître…Et un ami. Parce que l’oiseau blessée A qui j’ai donné asile dans mes mains Et revenu souvent, chanter sous ma fenêtre, Et que le chien perdu, affamer de tendresse Et venu contre moi, confier sa tendresse, L’échant la main surprise, qui donna la caresse. Parce que le petit chat, jeté tel un jouet, Qui n’intéresser plus, les enfants trop gâtés Ma criée son immense peine, De découvrir les hommes laids. Je sens monter en moi, Cet élan de tendresse envers les animaux, Qui souffrent et qui sans cessent, Quémandeur du regret de tristesse. L’attention d’un ami, rencontré au hasard D’un coin gris de leurs vies… Pour vous qui lisez, il n’est pas trop tard, Pour aimer, adopter, soigner et rendre libre Un animal perdu, croisant votre chemin… Il attend de vous, tendez-lui la main, Vous lui dites « amitié », il vous répond « sans cesse » ! Un amour donner ? Voilà mille tendresses. Donnez, Vous recevrez un trésor de caresse |
Déposé par colombine67 le 21/11/2015Si quelqu'un ne parvient pas à voir clair dans son être, son esprit est une vitre opaque qui le cache à lui-même ; il est aveugle à son âme : feu divin qui flamboie dans l'âtre de son corps ; il parle et agit obscurément. Mais s'il arrive à être lucide, il laisse filtrer la lumière, la vérité sur sa nature, qu'il saisit et offre aux autres sous la forme éclairante de paroles et d'actes sages. Laurent GRENIER |
Déposé par poutounou le 20/11/2015C’est toujours l’automne mais nous nous rapprochons à grands pas de l’hiver et du froid. L’important c’est d’avoir chaud au cœur, le reste n’est que détail…. * Un village * Des murs crépis, de pauvres toits, Un pont, un chemin de halage, Et le moulin qui fait sa croix De haut en bas, sur le village. Les appentis et les maisons S'échouent ainsi que des choses mortes ; Le filet dort : et les poissons sèchent, Pendus au seuil des portes. Un chien sursaute en longs abois ; Des cris passent, lourds et funèbres ; Le menuisier coupe son bois, Presque à tâtons, dans les ténèbres. Une pauvresse aux longues mains Du bout de son bâton tâtonne De seuil en seuil, par les chemins ; Le soir se fait, et c'est l'automne. * Emile Verhaeren |
Déposé par Galinette3 le 20/11/2015🐶 Si l'eau était des bisous je te donnerai la mer 🐶 si une planète était un câlin je te donnerai l'univers 🐶 Si un nuage représenter l'amour je te donnerai le ciel 🐶 mais tu na pas besoin de me donner quelque chose 🐶 parce que tu ma déjà donner ton amour et ça suffit pour moi 💖 |
Déposé par colombine67 le 20/11/2015 Je t'offre, mon Dieu, mon regard et mes bras. Je t'offre mes mains pour soigner la souffrance. Je t'offre mon expérience et quel qu'en soit le prix je t'offre mes efforts et ma persévérance. Donne-moi d'écouter celui qui vient me voir, celui qui me demande de le réconforter. Donne-moi d'écouter sans relâche. Donne-moi de soigner celui qui dit : « J'ai mal », celui qui me demande encore de l'apaiser. Donne-moi de soigner sans relâche. Donne-moi de donner mes instants à tous ceux qui demandent le soulagement. Donne-moi de me donner sans cesse. Donne-moi de ne pas oublier que si j'ai le pouvoir de soigner, je suis fait avant tout pour servir. Donne-moi de ne pas m'affaiblir. Garde-moi de la peur et de l'indifférence, garde-moi de l'oubli. Donne-moi de voir l'ami, le frère, dans la main tendue. Aide-moi à marcher avec lui. Je t'offre, mon Dieu, ma joie pour accueillir, mon coeur pour soulager, ma force pour tenir, et ma vie pour soigner. Anonyme |
Déposé par colombine67 le 19/11/2015Que tous les êtres soient remplis de joie et de paix. Que tous les êtres, partout, Les forts et les faibles, Les illustres et les insignifiants, Les misérables et les puissants, Les grands et les petits, Les subtils et les grossiers ; Que tous les êtres, partout, En vue ou dans l'ombre, A proximité ou à mille lieues, Etant ou dans l'attente d'être : Que tous soient remplis d'une joie durable. Qu'aucun être n'en trompe un autre, Qu'aucun être nulle part n'en méprise un autre, Qu'aucun être sous l'emprise de la colère ou du ressentiment Ne souhaite jamais le malheur d'un autre. Tout comme la mère fait de sa vie un rempart pour protéger de la souffrance son enfant, son unique enfant, Laisse grandir en toi Un amour sans bornes de toutes les créatures. Laisse ton amour couler et silloner l'Univers, Dans toute sa hauteur, sa profondeur et sa grandeur, Un amour sans limites, sans haine et sans hostilité. Puis, debout ou en mouvement, Assis ou couché, Tant que tu es éveillé, Lutte pour cela en fixant ton esprit sur un point ; Ta vie t'apportera le paradis sur terre. Bouddha |
Déposé par ovanek le 18/11/2015💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 Hommage Diesel, une chienne de race malinoise, âgée de 7 ans, a été tuée lors de l'assaut mené par les forces de l'ordre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mercredi 18 novembre. La nouvelle a été communiquée par la police nationale, sur son compte Twitter, avant de faire l'objet d'un hommage virtuel, avec le mot-dièse #jesuisunchien. 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 |
Déposé par colombine67 le 18/11/2015 Croyez en l'extase des nuages qui traversent les grands horizons, au petit vent du soir, au coeur de l'été chaud. Croyez en la douceur d'une amitié, d'un amour, à la main qui serre votre main. Car demain, mais n'y pensez pas, demain éclateront peut-être les nuages et l'orage emportera vos amours. Tenez-vous serrés, ne vous endormez pas sur un reproche non formulé, endormez-vous réconciliés. Vivez le peu que vous vivez dans la clarté. Julos Beaucarne |
Déposé par Galinette3 le 18/11/2015Qu'est ce que la vie ? C'est l'éclair du feu dans la nuit C'est le souffle du bison dans l'hiver C'est la petite ombre qui se hasarde sur l'herbe Et se perd au coucher du soleil. 🐶 CROWFOOT (Blackfeet) |
Déposé par rafia le 17/11/2015L’inacceptable On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir, Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence. Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on a pas demandé. Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre, Tout ce qu’on vous a donné, Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé. On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit, Tout bouleverser Sans vous prévenir. Même s’y attendre Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse. Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on a pas demandé. Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné. Et vous laisse comme un injustice Une injustice inacceptable Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé…” Comédie musicale – Les Dix Commandements, |
Déposé par Biscuit le 17/11/2015Je suis le box 58 Au fond de l'allée à droite. Né dans une ruelle brûlante D'un misérable village d'une cruelle Espagne Je suis le chien errant dont on se débarrasse. Un matin, des hommes sont venus Armés de bâtons, c'est après nous qu'ils en avaient Pardon ma Mère d'avoir si vite couru Pardon mes Frères de vous avoir abandonnés Sans me retourner Pendant que l'on vous exterminait Car tant de haine les anime Seul pendant une année, j'ai erré La faim, la soif me tenant, toujours sur mes gardes J'ai rusé, je me suis bien battu Mais les monstres m'ont capturé au lasso Et jeté dans cet humide cachot Dont le toit cassé Laisse passer la pluie Lorsqu'il gèle le sol est glacé Lorsque le soleil est au plus haut Il m'écrase de sa chaleur Qu'aucune ombre n'apaise Comme mon box est le dernier du refuge, Il n'y a pas de vis-à-vis Rien n'arrête le vent Qui me transperce par tous les temps Et point d'endroit pour me mettre à l'abri Lorsque vient la distribution du repas Bien souvent on m'oublie Ni eau, ni pain pour moi. Au début, j'ai pleuré tous les jours, toutes les nuits A présent, depuis tant d'années Je me suis résigné Oublié de tous Je n'attends plus rien du genre humain Qui m'a enjôlé pour mieux me punir D'avoir voulu être un chien d'Espagne Fier et libre Et les années ont passé Lentement, interminablement................. Je me suis habitué à ne jamais plus courir Je regarde les murs de ma prison Qui sont mon seul horizon S'il y a encore un peu de pitié Qu'on me fasse mourir Pour abréger cette lente agonie Je suis si seul et sans espoir....... Mais un jour, deux petites mains Se sont posées sur mes barreaux J'ai à peine levé la tête Pour regarder cette enfant Blonde, rose qui m'observe en silence Et me fixe intensément Puis elle appelle .... Prudent, je ne bouge pas Elle appelle de nouveau Deux grands viennent voir Ce qui suscite tant d'émoi La petite voudrait bien de moi Mais les parents rechignent Il est bien laid et si vieux Alors l'enfant pleure Elle veut celui-là, en me montrant du doigt Celui du box 58, au fond de l'allée à droite. On palabre, on discute près de moi Quel triste sort m'attend ? Qu'ont-ils donc encore inventé Pour me tourmenter ? Je tends le dos................ J'attends.................. On me met un collier On me tire avec une laisse On me pousse, on me porte Point de coups ? Point encore................. Pourtant rien. On m'installe dans une jolie maison Ce panier confortable est pour moi La bonne gamelle et l'eau fraîche aussi Le jardin est si beau............ Tout cela serait-il possible ? C'était il y a quelques jours J'ai donné un peu de confiance J'ai reçu tellement d'amour Maintenant, moi j'ai une Princesse Qui m'interpelle sans cesse J'entends ses petits pieds nus Qui claquent sur le sol Elle passe ses bras autour de mon cou Et me murmure des mots doux Ainsi donc c'était vrai Qu'un jour il y aurait Quelqu'un pour m'aimer Quelqu'un pour qui je compterais Qui m'accorderait de l'importance Sans rien demander en retour Une part d'amour pour moi Rien que pour moi..... Alors, vous qui le Dimanche Visitez les Refuges D'Espagne ou d'ailleurs N'oubliez jamais le même que moi Qui vous attend Dans le Box 58 Au fond de l'allée à droite.............. |
Déposé par colombine67 le 17/11/2015Comme un arbre... j'ai besoin de lumière... si je suis fermement attachée à mon sol toujours mariée à la terre je grandis néanmoins vers le ciel et je croîs... je mûris en noblesse et en beauté. Par certains jours noirs et sombres de l'hiver ou certaines heures d'automne noyées de pluie je travaille à l'intérieur et j'attends… Nulle protection ni secours incertitude maillée d’espérance je ne commande pas à la nature je collabore avec elle. Comme un arbre j'ai mes saisons mes forces, mes failles. Continuer... comme un arbre ce n'est peut-être pas maudire les intempéries mais les accueillir dormir une courte nuit pour recommencer le lendemain apprendre à mourir pour renaître continuer... comme un arbre c'est peut-être me lever chaque jour avant le jour prête à affronter les coups du sort prête à faire alliance avec ma vie. Je connais misère et grandeur... le passage de la nuit au jour la fraîcheur des rivières à mes pieds et le fruit du labeur de mes bras. Que sais-je encore ? J'ai appris à m'incliner à me redresser à écouter la beauté dans le murmure du vent... parfois ma parure cache mon écorce fragile parfois encore je me dépouille pour mieux me révéler. J'ai le juste orgueil de donner l'ombre au passant comme j'ai la fierté de mes racines profondes. Les marques de mon passé trahissent mon âge, mes peurs et mes pensées voyez mes noeuds d'anxiété mes blessures, branches cassées. Pourtant je m'élève malgré tout je parfume l'air à ma façon... le temps me couronne de fleurs à l'occasion. En vieillissant je me souviens avec émotion de l'oisillon que j'ai bercé et du refuge que j'ai offert aux jeunes de mon quartier. Mes prières deviennent contemplation j’apprécie l'horizon du lendemain… je chante l’oraison. Si l'arbre est fort il craint toujours le feu et le bûcheron de même je frémis devant le mal, la guerre et plus que tout... devant l'indifférence, l’insouciance. Je porte toujours en moi l’arbre de la croix ! Certains arbres deviennent bois de chauffage paniers de bois feuilles de papier bois d'ébénisterie copeaux, gîtes, balai neuf ou lambris. Je parie que la Vie fera de moi une petite feuille de papier fleuri... j'espère qu'on y écrira un vers ou deux de poésie... D’ailleurs, je connais un homme vous savez… qui pour avoir vécu pleinement un temps de mort et d’agonie est à jamais ressuscité ! Lysette Brochu, Regard de foi, août 1988 |
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