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En hommage à
CANICHENudji
Il est né le:05/06/1997
Il nous a quittés le:20/11/2013
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3867 messages
Déposé par ovanek le 28/07/2024LE SILENCE C'est le silence que tu rentres Ă la maison Quand leurs pattes ne marchent plus Un calme si assourdissant Ăa remplit le cĆur de peur ê§âââââââââ ââ° đžâ° đžâ°đž â° â ââââââââââê§ Pas d'aboiement joyeux pour vous saluer Pas de queue remuante en vue L'espace qu'ils habitaient autrefois Maintenant enveloppĂ© dans la nuit ê§âââââââââ ââ° đžâ° đžâ°đž â° â ââââââââââê§ Les Ă©chos de leurs rires Toujours en l'air Pourtant le silence parle plus fort De l'amour qui Ă©tait lĂ autrefois ê§âââââââââ ââ° đžâ° đžâ°đž â° â ââââââââââê§ Leur lit est immobile et vide Leurs jouets intacts, dĂ©solĂ©s Une maison autrefois remplie de vie et de chaleur Maintenant, il fait si froid et usĂ© ê§âââââââââ ââ° đžâ° đžâ°đž â° â ââââââââââê§ Mais dans les moments de calme Quand les larmes coulent doucement On se souvient de tout le bonheur Leur prĂ©sence s'est dotĂ©e ê§âââââââââ ââ° đžâ° đžâ°đž â° â ââââââââââê§ Le silence est un testament Ă un lien qui ne disparaĂźtra pas Car l'amour transcende le physique Dans les souvenirs que nous avons crĂ©Ă©s ê§âââââââââ ââ° đžâ° đžâ°đž â° â ââââââââââê§ Alors mĂȘme si le silence fait tellement mal Et laisse un espace creux Leur esprit vit dans nos cĆurs Un amour que nous embrassons encore |
Déposé par spanky le 28/07/2024Les Yeux... --- Bleus ou noirs,tous aimĂ©s, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu lâaurore; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lĂšve encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchantĂ© des yeux sans nombre; Les Ă©toiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis dâombre. Oh!quâils aient perdu le regard, Non,non, cela nâest pas possible! Ils se sont tournĂ©s quelque part Vers ce quâon nomme lâinvisible; Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il nâest pas vrai quâelles meurent: Bleus ou noirs,tous aimĂ©s, tous beaux, Ouverts Ă quelque immense aurore, De lâautre cĂŽtĂ© des tombeaux Les yeux quâon ferme voient encore. ---- |
Déposé par poutounou le 28/07/2024J'AI APPRIS * J'ai appris qu'il n'Ă©tait pas toujours suffisant de pardonner aux autres, il faut apprendre Ă se pardonner soi-mĂȘme. J'ai appris qu'il ne faut pas ĂȘtre trop persistant Ă connaĂźtre un secret, le savoir peut changer notre vie pour toujours. J'ai appris que les diplĂŽmes affichĂ©s au mur ne font pas nĂ©cessairement de nous des humains dĂ©cents. J'ai appris qu'il est trĂšs difficile d'ĂȘtre gentil pour ne pas blesser les sentiments d'autrui tout en restant ferme pour ce que l'on croit. J'ai appris que l'on ne peut pas forcer quelqu'un Ă nous aimer, tout ce que l'on peut faire, c'est d'ĂȘtre quelqu'un qui peut ĂȘtre aimĂ©. J'ai appris que l'on continuait d'avancer mĂȘme aprĂšs avoir pensĂ© qu'il nous Ă©tait impossible de le faire. J'ai appris que l'on pouvait faire une petite chose en un court instant et que celle-ci pouvait nous donner des maux de tĂȘte pour la vie. Au seuil de ma mort, j'ai appris que la vie valait la peine d'ĂȘtre vĂ©cue. (Auteur inconnu) |
Déposé par spanky le 26/07/2024Comment peut on? Aujourd'hui les refuges sont saturĂ©s,              Certaines personnes sont Ă©cĆurĂ©es,              Certaines autres, se sont dĂ©menĂ©es,             Pour trouver des solutions contre la mĂ©diocritĂ©.           --- La mĂ©diocritĂ© des Ăąmes vides,             La mĂ©diocritĂ© d'un cĆur creux,            Avec en prime des pensĂ©es sordides,             Accusant un malheureux.           ---                 Il faut ĂȘtre un lĂąche sans cervelle,             Un abrutis de circonstance,           Pour commettre un acte aussi cruel,            Qu'un abandon de convenance.           ---               Aucune raison ne justifie l'abandon,             C'est l'enterrement volontaire d'une Ăąme,            L'authentique lĂąchetĂ© d'un con,                Et des heures d'attente et d'espoir face au drame.                ---               Comment peut on ?            Comment peut on seulement ?          Abandonner si lĂąchement,             Jeter comme un chiffon. ---                              L'animal, notre plus fidĂšle et authentique ami,             Le seul ĂȘtre au monde,             Qui lui, n'hĂ©siterait pas donner sa vie,             Pour sauver la nĂŽtre.           ---                           Je suis dĂ©munie, je suis affaiblie,              Devant tous ces box qui, chaque jour se remplissent,            Devant ces regards remplis d'espoir,             Ces yeux plein d'amour rivĂ©s sur chaque personne qui s'arrĂȘte devant les grilles.         ---               Mais les grilles ne s'ouvrent pas,            Les grilles ne s'ouvrent plus,           Et ces heures qui passent, Se changeant peu Ă peu en annĂ©es d'attente.               ---         Mon cĆur est en lambeau,            Parce que j'ai beau essayĂ© de comprendre leurs gestes,             Je n'y parviens pas, Ces gens me rĂ©vulsent,           Et je n'Ă©prouve que de la haine.           ---               J'ai une haine viscĂ©rale pour tous ces gens,              Qui se donnent bonne conscience sans honte,               Parce qu'aucun animal au monde,          Ne mĂ©rite un tel chĂątiment...               ---               Mon enveloppe est humaine,            Mon cĆur reste Ă jamais animal ...           ---            Emmanuelle B. -----             |
Déposé par colombine67 le 26/07/2024Un p'tit clĂ©bard par Pierre Perret Il n'avait jamais rien eu Rien possĂ©dĂ© de sa vie Aussi nu Ă soixante piges Que le jour oĂč il naquit L'avait jamais eu de frigo Ni vaisselle, ni tableaux Et mĂȘme en guise d'Aubusson L'avait qu' son paillasson Lisant avec gratitude Cent ans de solitude Un chant d'oiseau dans le ciel Remplaçait son Pleyel Mais un beau jour, subito Le gros lot du loto Fit que le monde vint lui dire "Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?" Moi "Je veux un chien, un p'tit clĂ©bard Je me fous de la marque" Disait le papy soudain cossu comme un monarque Un chien abandonnĂ© par des gens sans cervelle Et que la SPA aurait pris sous son aile "Je veux un chien, un p'tit bĂątard sans estampille Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille Surtout ne pensez pas que je me mĂ©fie des hommes Mais d'amitiĂ©, les clĂšbards sont moins Ă©conomes" Les gĂ©rants de son empire Furent Ă©croulĂ©s de rire On lui acheta un kimono Un chĂąteau, des chevaux Un beau perroquet malais Qui s'exprime en anglais Un superbe chat de Perse Qui coĂ»te la peau des fesses On l'amena Ă Marengo Y dĂ©guster du veau Il acquit prĂšs de Cuzco Les montagnes et l'Ă©cho Quand son secrĂ©taire habile Front soucieux dit "Monsieur Quel nouveau plaisir peut-il Trouver grĂące Ă vos yeux ?" Moi "Je veux un chien, un p'tit clĂ©bard Je me fous de la marque" Disait le papy soudain cossu comme un monarque Un chien abandonnĂ© par des gens sans cervelle Et que la SPA aurait pris sous son aile "Je veux un chien, un p'tit bĂątard sans estampille Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille Surtout ne pensez pas que je me mĂ©fie des hommes Mais d'amitiĂ©, les clĂšbards sont moins Ă©conomes" |
Déposé par goulou50 le 25/07/2024Mon petit cĆur, Une porte se referme, s'ouvre une fenĂȘtre C'est pour la peine, pour qu'elle puisse disparaĂźtre et rĂ©apparaĂźtre... J'ai laissĂ© ainsi mon coeur Quand tu as rejoins le ciel Emportant tout mon bonheur Les photos ne remplacent pas ce que laisse une absence Elles ne sont qu'une image de toi, Mais en rien ne remplaceront ta prĂ©sence... Mon petit chien, tu resteras maintenant la haut Je resterais maintenant sans toi Alors avec des sanglots je t'adresse ces quelques mots Qu'ils arrivent jusqu'Ă toi Je t'aime trĂšs fort mon ange |
Déposé par colombine67 le 25/07/2024Naissance de la voix lactĂ©e Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'Ă©toiles dans le ciel. Les indiens stockaient leur rĂ©colte de maĂŻs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain. Un matin, un couple dĂ©couvre qu'on leur a dĂ©robĂ© du maĂŻs pendant la nuit. Des grains sont dispersĂ©s sur le sol de la rĂ©serve et ils aperçoivent des empreintes gĂ©antes de chien. Ils alertent aussitĂŽt les villageois : ces traces ne peuvent avoir Ă©tĂ© faites que par un chien venant dâun autre monde ! Ils dĂ©cident de se dĂ©barrasser d'une bĂȘte aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir. Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit prĂšs de la rĂ©serve de grains. Soudain, ils entendent un Ă©norme bruissement d'ailes pareil Ă celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien gĂ©ant descend en piquĂ© du ciel. DĂ©s que ce dernier se trouve prĂšs du maĂŻs, les Indiens font un vacarme Ă©norme en frappant sur leurs ustensiles. Lâanimal sâenfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre. Le chien gĂ©ant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maĂŻs se rĂ©pandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaĂźt. Les grains de maĂŻs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en Ă©toile. Câest ainsi qu'est apparue la voie lactĂ©e... Les Cherokee lâappellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit oĂč courait le chien. |
Déposé par poutounou le 24/07/2024Ces « amis sincĂšres » sont nos doux « filous » Ă quatre pattes et une queue. Ce poĂšme leur est dĂ©dié⊠!!! * UN AMI SINCĂRE * Un ami sincĂšre Peut faire naĂźtre un sourire Quand nous sommes abattus Et que rien ne va plus. * Un ami sincĂšre Peut comprendre nos Ă©preuves Et, d'une simple lĂ©chouille, Nous remettre en chemin. * Un ami sincĂšre Est fait pour partager Nos rĂȘves les plus secrets Tout en demeurant discret. * Un ami sincĂšre Vaut plus que de l'or, Car, au fond de son coeur, Il ne veut que notre bonheur. * (Auteur inconnu) |
Déposé par spanky le 24/07/2024Mes humains Ă moi et que j'ai tant aimĂ©s. S.v.p. ne vous sentez coupables de rien car vous ne m'avez pas laissĂ© souffrir... Quand vous avez vu que je n'Ă©tais plus moi mĂȘme, vous avez tout fait pour m'aider, mais il Ă©tait malheureusement trop tard et je le savais. Je suis tellement dĂ©solĂ© de ne pas vous avoir donnĂ© de signes de ma maladie, je continuais Ă ĂȘtre normal, mais en dedans de moi, il se passait des choses que je ne comprenais pas moi-mĂȘme.... Mais je sais que maintenant, c'est vous deux qui souffrez de mon absence et j'en suis sincĂšrement dĂ©solĂ©.... ---- je suis bien maintenant mĂȘme si je m'ennuie de vous autant que vous devez vous ennuyer de moi.... j'ai eu une belle vie avec vous mĂȘme si elle a Ă©tĂ© trop courte. Je vous remercie de ce que vous avez dĂ©cidĂ© , c'Ă©tait la chose Ă faire car je n'aurais pas pu supporter la suite........ j'Ă©tais heureux de vous voir Ă mon chevet pour rester avec moi jusqu'Ă la fin et je suis parti en paix et content. C'est sur que j'aurais aimĂ© rester, mais c'Ă©tait impossible dans les circonstances. N'oubliez jamais que je vous aime et que du pont de l'Arc-en-Ciel, je veille sur vous. Un jour viendra ou nous allons ĂȘtre tous rĂ©unis Ă nouveau...... Je vous aime et jamais je ne vous oublierai.. ---- |
Déposé par colombine67 le 24/07/2024La lĂ©gende du pont de l'arc en ciel "La lĂ©gende du pont de lâarc en ciel" "Il y a lĂ -bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel" Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommĂ© Pont de l'Arc-en-ciel. Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre. On y retrouve lĂ -bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallĂ©es luxuriantes et tous les amis Ă quatre pattes qui y sont rĂ©unis peuvent y courir et s'amuser ensemble. Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils dĂ©sirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de gĂ©nĂ©reux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi. Dans cette contrĂ©e lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, Ă moins que l'on ne dĂ©cide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffĂ©es de neiges Ă©ternelles. Ceux qui Ă©taient malades ou trop vieux ont recouvrĂ© ici santĂ© et vigueur; ceux qui Ă©taient blessĂ©s ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui Ă©taient abandonnĂ©s, nĂ©gligĂ©s ou maltraitĂ©s ont enfin trouvĂ© chaleur et rĂ©confort. Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de prĂ©cieux Ă leur cĆur. Ils ont perdu quelqu'un de trĂšs spĂ©cial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau Ă leurs cĂŽtĂ©s. Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles Ă l'intĂ©rieur de cette grande meute pacifique. Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrĂȘtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets. Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frĂ©nĂ©tique palpitera de toutes parts. L'Ă©lu commencera Ă courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pĂąturages, traversant les larges riviĂšres, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut. Ăa y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumiĂšre au bout du tunnel... en toute fidĂ©litĂ© votre chien vous a repĂ©rĂ© entre tous et il est venu Ă cette ultime rencontre. Vous souriez ! Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant Ă nouveau caresser son cou, son flanc, sa tĂȘte, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien. Plus rien ne pourra dorĂ©navant vous sĂ©parer, vous serez Ă jamais rĂ©unis. Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..." « Rainbow bridge » texte dâun auteur anglais inconnu |
Déposé par colombine67 le 23/07/2024Je suis mort sans nom Un long mais superbe texte, trĂšs Ă©mouvant.... Je suis mort sans nom Sans une marque dâaffection⊠Je ne connais la dĂ©finition Du mot humain Ă©motion Que par la douleur de lâabandon. Jâai attendu si longtemps, Dâhivers glaciaux en printemps, Un rayon dâespoir, et souvent PĂ©trifiĂ© dans le silence et le temps, Jâai voulu fuir ce tourment. Seul et apeurĂ© dans ma cage, Je mâaccrochais Ă ce mirage⊠De votre sourire, de votre visage Qui mâont apportĂ© courage Lâinstant dâun ciel sans nuage⊠Je me suis habituĂ© Ă la faim, Au froid, Ă la peur du lendemain. Mais jamais, je le crains, De ne pas connaĂźtre enfin Le plaisir de lĂ©cher votre main. Mon corps martyrisĂ© Nâen pouvant plus de lutter, Ă bout de souffle et de fiertĂ©, Câest sans bruit et sans dignitĂ© Que je vous ai quittĂ©s. Une seule caresse aurait suffi Ă me permettre, sans bruit, De quitter mes amis. Qui encore aujourdâhui. Vous appellent dans la nuit. Je ne vous en veux pas De nâavoir entendu mon dĂ©sarroi. Jâavais pourtant en moi, Au fil des jours et des mois, La confiance, lâespoir et la foi. MĂȘme si jâai hurlĂ© dans la nuit, Tandis que mourraient mes petits, La souffrance et la maladie Ont eu raison aujourdâhui De mon instinct de survie. Ils ont tuĂ© mes espoirs De pouvoir un jour voir Le soleil et votre peignoir⊠De fuir mon dĂ©sespoir⊠Fuir ma cellule dans le noir. Je suis venu et passĂ©, Sans jamais ĂȘtre remarquĂ©. Pourtant, je vous ai toujours espĂ©ré⊠Je ne demandais quâĂ vous aimer⊠Pourquoi mâavez-vous abandonnĂ©? Jâai eu faim, jâai eu froid, Jâai eu peur et malgrĂ© moi, De ce qui me restait de voix, Votre nom jâai appelĂ© mille fois⊠OĂč Ă©tiez-vous, dites-moi... Ma carcasse incinĂ©rĂ©e Aura pour lâĂ©ternitĂ© Ce champ, ces fleurs et ce prĂ© Que jâai longtemps espĂ©rĂ©, Et dont jâai tellement rĂȘvĂ©. Jâaurais aimĂ© avoir un jouet, Un seul sâil-vous plait⊠Jâaurais voulu courir et qui sait, TrĂ©bucher dans le gazon tout frais Ă vos cĂŽtĂ©s, fier et coquet⊠Jâaurais dormi Ă vos pieds, Lâhiver vous aurais rĂ©chauffĂ©, La nuit vous aurais rassurĂ©, Et sans jamais rien demander, Vous aurais Ă©coutĂ© et aimé⊠Je suis mort triste et seul, Sans que lâon porte mon deuil. On mâa offert pour tout linceul, Un feu de paille et de feuilles, Je suis libre, dĂ©livrĂ© et encore seul⊠Ne mâoffrez pas de fleurs⊠Retenez vos pleurs⊠Je ne veux plus que le bonheur, De ceux qui ont dans leur cĆur Dâencore espĂ©rer avec ferveur⊠De quoi donc ai-je Ă©tĂ© coupable Pour mĂ©riter une vie si misĂ©rable Un destin aussi pitoyable, Une mort cruelle et minable⊠De cela vous mâĂȘtes redevable⊠Je vous aime encore Je vous aime si fort⊠à la vie et Ă la mort, Je vous aime encore, Bien au-delĂ de la mort⊠Dites-moi que vous voulez, Par amour et par pitiĂ©, Encore quelques-uns sauver⊠Ainsi ma cruelle destinĂ©e Nâaura Ă©tĂ© ni vaine ni oubliĂ©e⊠Il est trop tard pour moi, Voyez, je suis mort et froid⊠Mais pour mes petits croyez-moi, Par vous, ils ne le seront pas. Sauvez-les en souvenir de moi⊠Un chien parmi tant dâautres. |
Déposé par spanky le 22/07/2024Ce texte n'est pas de moi.... ---- Choupette n'Ă©tait pas une chienne comme les autres. Elle Ă©tait un chienne de laboratoire et s'est vu offrir une seconde vie grĂące Ă sa famille adoptante. --- Je mâappelais Choupette⊠Je venais de fĂȘter mes 16 ans.. Je suis nĂ©e dans une cage, comme ma maman dâailleurs, comme mes frĂšres et sĆurs, comme mes enfants aussi⊠Jây suis restĂ©e 9 ans et demi.. JusquâĂ ce quâils dĂ©crĂštent que je ne servais plus Ă rien⊠et oui, jâĂ©tais ce quâon appelle un chien de labo . Il paraĂźt que se sont des recherches pour les humains, que les labradors sont tous comme mes copains les beagles, des chiens. --- « adĂ©quats ». Ils mâavaient inoculĂ© la myopathie, ou peut-ĂȘtre que câest ma maman qui mâavait filĂ© cette s*****rie, je ne saurai jamais. Au bout de 9 ans, jâĂ©tais pas morte alors Ă quoi bon continuer des tests sur un chien qui rĂ©siste ?? Ils ont dĂ» considĂ©rer que soit leur traitement Ă©tait efficace, soit jâĂ©tais trop rĂ©sistante⊠bref, leur conclusion mâa sauvĂ© la vie, elle aurait pu ĂȘtre mon arrĂȘt de mort. --- Câest Ă ce moment-lĂ quâune dame du labo a mis une annonce pour me trouver une famille, certainement pour mâĂ©viter la piqure qui les aurait dĂ©barrassĂ©s. Je suis sortie pour la 1Ăšre fois dans lâunivers extĂ©rieur. Quâest-ce que jâai eu peur ! De tout, des humains, des congĂ©nĂšres que je ne connaissais pas, des voitures, des bruits, des mains,⊠--- Je ne connaissais rien Ă rien, jâai du tout apprendre comme un bĂ©bĂ©. A + de 9 ans, si vous saviez comme câest dur . Il parait que la nature se dĂ©barrasse de ce qui ne sert pas, alors je crois que mon cerveau avait Ă©liminĂ© tout ce qui ne mâavait pas servi depuis 9 ans comme courir, monter les escaliers, aboyer, jouer, montrer des sentiments comme la joie, la peur, la tristesse et mĂȘme la douleur. Jâai eu du mal Ă mettre les pattes dans lâherbe, dans lâeau, dans la neige ; Ă faire mes besoins lors des sorties. Mais mes parents mâont tout fait faire, on ne sâest jamais dĂ©couragĂ©s. --- Jâai, toute ma vie, conserver une peur farouche lorsquâon me touchait. Jâai jamais rĂ©ussi Ă communiquer, Ă crĂ©er des liens particuliers avec mes congĂ©nĂšres mĂȘme si, dans mon fort intĂ©rieur, je tenais Ă eux. Je les ai tous aimĂ©s Ă ma façon. Je me suis accrochĂ©e pendant ces 6 ans et demi de vie de sursis, comme je pouvais, comme mes parents et toute ma famille, pouvaient. JâĂ©tais leur « petite autiste ». On avait beaucoup de mal Ă communiquer mais la seule chose dont on Ă©tait sĂ»r, câest quâon sâaimait trĂšs fort et quâon resterait fidĂšles jusquâau bout. Ce bout est arrivĂ© ⊠Jâai fait un incident cardiaque il y a 10 jours, et vu mon Ăąge, jâai pas rĂ©ussi Ă remonter la pente⊠jâai peut-ĂȘtre mĂȘme fait en plus un avc a dit le vĂ©to. Bref, mon corps a lĂąchĂ©, je ne tenais plus debout, jâavais de grosses grosses difficultĂ©s Ă respirer. Je savais depuis 2 jours que je nây arriverais pas, et je lâai fait comprendre Ă mes parents, je ne voulais plus ĂȘtre seule, jâavais trop peur de partir sans eux.. --- VoilĂ , jâespĂšre que la haut, si ça existe ( ??) je retrouverai mon Toto, mon FidĂšle et ma copine Doly, la seule avec qui jâai rĂ©ussi Ă tisser des liens particuliers dâamitiĂ© visibles. --- Au revoir tout le monde, je nâoublierai personneâŠne mâoubliez pas ! ---- |
Déposé par colombine67 le 22/07/2024Pataud Dans ses yeux brillait encore une lueur dâespoir. En compagnon fidĂšle il Ă©tait sĂ»r quâils Ă©taient en train de courir vers lui fous dâinquiĂ©tude. Son crĂąne lui faisait mal, sĆur battait avec peine et cette douleur au creux des reins, dieu quâelle Ă©tait atroce ! Ils sâĂ©taient arrĂȘtĂ©s sur une aire de repos, tout joyeux de pouvoir se dĂ©gourdir les muscles et de calmer leur soif par cette matinĂ©e torride de juillet. Durant le trajet, les enfants nâavaient pas cessĂ© dâhouspiller leur pĂšre : « On arrive quand ? Y aura une piscine ? On va oĂč ? » Il nâavait rĂ©pondu que par bribes, concentrĂ© sur la circulation. Son Ă©pouse somnolait ou elle faisait semblant. AprĂšs un petit dĂ©jeuner copieux, le pĂšre avait tout rangĂ© soigneusement dans le coffre pendant que la maman avait accompagnĂ© les petits diables aux toilettes. Lui avait attendu sagement Ă lâombre de la table en bois Ă©pais. Il sâĂ©tait assoupi. Le claquement des portiĂšres le fit sursauter. Il redressa la tĂȘte, dĂ©jĂ la voiture dĂ©marrait. « Ben et moi ? » pensa-t-il. Les grands yeux Ă©tonnĂ©s des petits qui lui faisaient de grands signes Ă la fenĂȘtre arriĂšre lui donnĂšrent du courage pour se lancer Ă la poursuite du vĂ©hicule. « Câest un jeu » se dit-il, « ils veulent voir combien de temps je mettrai Ă les rattraper, ils vont sâarrĂȘter plus loin et se cacher. » Il galopa de plus en plus vite, sans peur, confiant en lâinnocence de ce nouveau dĂ©fi. CâĂ©tait sans compter avec les bolides hurlants qui le frĂŽlĂšrent. Il en Ă©vita un, puis un autre. Il louvoyait entre les carrosseries Ă©tincelantes sous le soleil de plomb, essayant de ne pas perdre de vue la belle voiture blanche oĂč lâattendait sa couverture Ă©cossaise derriĂšre le siĂšge conducteur. « Quâest-ce qui sâest passĂ© ? SĂ»r, ils se sont arrĂȘtĂ©s et je suis en train de rĂȘver aux pieds du petit Marco. » Il sentit sur lui le souffle rĂ©pĂ©tĂ© des vĂ©hicules qui passaient devant lui. « Il y en a bien un qui va me voir, sâarrĂȘter pour mâaider Ă les retrouver⊠» Il sentait autour de lui le parfum de lâherbe Ă©crasĂ©e qui se mĂȘlait aux vapeurs des Ă©chappements. Le soleil lui sembla moins brĂ»lant, il avait froid tout Ă coup, il ne sentait plus la douleur qui lui taraudait le dos il y avait Ă peine quelques minutes, ou Ă©tait-ce quelques heures⊠? « OĂč sont-ils ? » Son esprit sâĂ©garait, il avait envie de mordre et tenta de relever la tĂȘte. Il se sentait trĂšs faible. « Eh, les petits ! Marco ! Suzy ! Je suis lĂ ! » Il nâentendait plus la circulation que de loin. Lâherbe autour de lui Ă©tait humide Ă prĂ©sent, elle avait changĂ© dâodeur et dĂ©gageait un parfum qui curieusement rĂ©veillait son appĂ©tit. A force de concentration il pu soulever les paupiĂšres et ne vit devant lui que le ciel dâun bleu si intense quâil lui sembla irrĂ©el. Ce fut cette image quâil emporta avec lui au paradis des amis Ă quatre pattes. Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait lĂ ni oĂč Ă©taient ses maĂźtres, cependant il ne souffrait plus de ses blessures si ce nâest dans son cĆur qui cherchait encore une rĂ©ponse Ă la question quâil se poserait Ă lâinfini. Marie Deluneq |
Déposé par poutounou le 21/07/2024Quâelle est belle cette petite priĂšre de Saint François dâAssise. Câest ce que nos Amours Ă quatre pattes font : Ils nous consolent, nous comprennent et nous aiment surtout⊠!!! * PRIĂRE SIMPLE * Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix. LĂ oĂč il y a de la haine, que je mette l'amour. LĂ oĂč il y a l'offense, que je mette le pardon. LĂ oĂč il y a la discorde, que je mette l'union. LĂ oĂč il y a l'erreur, que je mette la vĂ©ritĂ©. LĂ oĂč il y a le doute, que je mette la foi. LĂ oĂč il y a le dĂ©sespoir, que je mette l'espĂ©rance. LĂ oĂč il y a les tĂ©nĂšbres, que je mette votre lumiĂšre. LĂ oĂč il y a la tristesse, que je mette la joie. * Que je ne cherche pas tant Ă ĂȘtre consolĂ©, qu'Ă consoler ; Ă ĂȘtre compris, qu'Ă comprendre ; Ă ĂȘtre aimĂ©, qu'Ă aimer. * âą Car, C'est en donnant, qu'on reçoit ; C'est en s'oubliant, qu'on trouve ; C'est en pardonnant, qu'on est pardonnĂ© ; C'est en mourant, qu'on ressuscite Ă l'Ă©ternelle vie. âą * (Saint François d'Assise) |
Déposé par colombine67 le 21/07/2024Quand ils ont claquĂ© la portiĂšre Il n'a pas compris tout de suite Il a couru longtemps derriĂšre Mais la voiture allait trop vite Et pendant des journĂ©es entiĂšres Il a vu les autos passer Mais vous, auriez-vous fait marche arriĂšre En voyant ce chien sans collier ? Car aprĂšs les premiĂšres caresses Puis quelques mois d'indiffĂ©rence Beaucoup de chiens perdent leur laisse Au dĂ©but des grandes vacances⊠Comme un objet que l'on jette Quand il n'est plus au goĂ»t du jour Il sera remplacĂ© peut-ĂȘtre Par un chien plus jeune au retour⊠Le chien abandonnĂ© en Ă©tĂ© par ses maĂźtres Flaire toujours la route et fait des kilomĂštres Il traverse les villages et s'approche des enfants Qui n'osent le caresser de peur qu'il soit mĂ©chant, De peur qu'il soit mĂ©chant Il n'a pas oubliĂ© ses maĂźtres Depuis le jour qu'il vagabonde Et pour les retrouver peut-ĂȘtre Il ira jusqu'au bout du monde Il n'a plus d'Ăąge et plus de race Qu'importe comment il s'appelle Mais Ă le voir suivre leurs traces Moi, je vais l'appeler FidĂšle Le chien abandonnĂ© en Ă©tĂ© par ses maĂźtres Sur le bord d'un fossĂ© vaut bien que l'on s'arrĂȘte Qu'on ouvre sa portiĂšre pour le faire monter Pour qu'un jour en Ă©tĂ© il n'y ait plus jamais De chien abandonnĂ©. |
Déposé par spanky le 20/07/2024"Je dĂ©mĂ©nage je ne peux pas emmener mon chien avec moi" « Le bĂ©bĂ© est allergique » "Je suis trop occupĂ© pour lui" "Mon propriĂ©taire ne veut pas de chiens" --- Celui-ci. C'est ici que ton chien finit. Je suis fatiguĂ© des excuses des gens. J'en ai marre que les chiens finissent morts sur le sol du refuge. Je suis fatiguĂ©. Un chien est une responsabilitĂ© Ă vie. --- Un engagement de plus de 10 ans. Ce chien que vous avez envoyĂ© Ă la fourriĂšre pour n'importe quelle excuse, vous a fait confiance et vous a aimĂ©. Pas d'excuses. Je ne veux pas l'entendre. --- RĂ©flĂ©chissez Ă deux fois avant de trouver une petite excuse insignifiante sur la raison pour laquelle vous devriez abandonner votre chien. Si vous devez abandonner un chien, faites un effort sincĂšre pour lui trouver un foyer aimant et pour toujours. --- Soyez une meilleure personne. Fais mieux que ça ! Les chiens ne sont pas jetĂ©s ----- |
Déposé par colombine67 le 19/07/2024C'est dans l'aube chĂšre Ă Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyĂšre. Sous tes pattes fraĂźches lĂ©gĂšres S'Ă©levaient comme une oraison, Berger des landes familiĂšres Tu vivais digne et solitaire. Animal douĂ© de raison J'Ă©cris ce jour anniversaire OĂč tu reposes sous la terre A deux pas de notre maison Jour aprĂšs jour il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaĂźtre C'est ce qui fait vieillir trop tĂŽt. Au paradis des chiens peut-ĂȘtre Ton long museau Ă la fenĂȘtre Tu nous accueilleras bientĂŽt. Au triple galop caracole, Je vois tes pattes qui s'envolent, Chevauchant l'herbe et les nuĂ©es. Le vent siffle dans ton pelage, Vole vole mon loup sauvage Comme au temps des vertes annĂ©es. Jean Ferrat |
Déposé par spanky le 18/07/2024Le Paradis des animaux (de Paulo Coelbo) ----- Un homme, son cheval et son chien cheminaient sur une route.                 Alors qu'ils passaient prĂšs d'un arbre gigantesque, un éclair les frappa, les tuant instantanĂ©ment.             Mais le voyageur ne se rendit pas compte qu'il avait quittĂ© ce monde et continua Ă cheminer, accompagnĂ© de ses animaux.            ---      Parfois, les morts prennent quelque temps pour se rendre compte de leur nouvel Ă©tat...            ---          Le chemin Ă©tait trĂšs long; ils devaient gravir une colline, le soleil frappait fort et ils Ă©taient en sueur et assoiffĂ©s.                                A un virage de la route, ils virent un magnifique grand portail, en marbre, qui conduisait Ă une place            pavĂ©e de blocs d'or, au centre de laquelle s'Ă©levait une fontaine d'oĂč coulait une eau cristalline.           Le voyageur s'adressa Ă l'homme qui surveillait l'entrĂ©e.                 --- "Bonjour;"                 ---      "Bonjour", rĂ©pondit le gardien.             ---              -Quel est donc ce lieu, tellement beau?"                  ---             "C'est le ciel."  ---                            "Qu'il est bon d'ĂȘtre arrivĂ©s au ciel, nous avons une telle soif !"              ---  Entrez donc et buvez Ă volontĂ©." Le gardien indiqua la fontaine. ---                  "Mon cheval et mon chien, aussi, ont soif." ---            "Je suis dĂ©solĂ©", dit le gardien, "mais ici l'entrĂ©e est interdite aux animaux."           --- L'homme fut profondĂ©ment déçu: sa soif Ă©tait grande, mais il n'aurait jamais bu seul. Il remercia le gardien et poursuivit sa route. --- AprĂšs avoir cheminĂ© longuement sur la colline, le voyageur et les animaux arrivĂšrent en un lieu dont l'entrĂ©e Ă©tait constituĂ©e d'une vieille porte, qui s'ouvrait sur un sentier de terre battue, bordĂ©e d'arbres.                A l'ombre de l'un de ceux-ci, un homme qui portait un chapeau, Ă©tait Ă©tendu; il Ă©tait probablement endormi.               --- "Bonjour", dit le voyageur. --- L'homme fit un signe de la tĂȘte. --- "Moi, mon cheval et mon chien, nous avons trĂšs soif." --- "Il y a une source entre ces rochers", dit l'homme et indiquant l'endroit, ajouta: "Vous pouvez boire Ă volontĂ©." --- L'homme, le cheval et le chien s'approchĂšrent de la source et se dĂ©saltĂ©rĂšrent. Le voyageur s'en alla remercier. --- "Revenez quand vous voulez", rĂ©pondit l'homme. --- "A propos, comment s'appelle cet endroit ?"                 --- "Ciel."   --- "Ciel ? Mais le gardien du portail en marbre a dit que le ciel Ă©tait celui-lĂ !"   --- "Cela n'est pas le ciel, c'est l'enfer." Le voyageur resta perplexe. --- "Vous devriez leur interdire d'utiliser votre nom ! AssurĂ©ment, cette fausse information cause de AssurĂ©ment, cette fausse information cause de grandes confusions !" --- "Absolument pas.En rĂ©alitĂ©, ils nous rendent un grand service. Parce que, lĂ , s'arrĂȘtent tous ceux qui n'hĂ©sitent pas Ă abandonner leurs meilleurs amis..." -------- |
Déposé par poutounou le 17/07/2024Ce nâest pas lâamour qui fait si mal, câest dâĂȘtre sans toi⊠* TU ME MANQUES * Je suis assise ici, seule, si triste et solitaire. Je pense Ă toi souvent -- chaque minute du jour, me demandant comment tu vas, ce que tu fais, souhaitant te serrer dans mes bras. * Je suis assise, me souvenant de tout ce que nous avons partagĂ©, rĂȘvant Ă tout ce qui sera, et je verse une larme pour chaque minute sans toi. * Parfois, je crois en ma force et que le temps qui nous sĂ©pare s'Ă©coulera vite, et puis parfois, je m'assieds et pleure et me demande pourquoi faut-il que l'amour fasse si mal... * Bien que parfois dans la solitude... quelque part dans le vide je me sente pourtant trĂšs aimĂ©e, et je rĂ©alise que ce n'est pas l'amour qui fait si mal... c'est d'ĂȘtre sans toi. * (Cathy Lynn Oaks) |
Déposé par spanky le 16/07/2024L'AMOUR ABSOLU ---- La dame au petit chien --- Dans le cimetiĂšre de ColĂłn Ă Cuba, une tombe avec une sculpture d'une femme allongĂ©e, et Ă ses pieds, un petit chien, l'Ćuvre rĂ©alisĂ©e en pierre de carriĂšre, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 1944, avec la bĂ©nĂ©diction de l'archevĂȘque de La Havane. Mais qui Ă©tait la Dame au chien ? --- Jeannette Ryder, une AmĂ©ricaine aux sentiments nobles et humanitaires, est arrivĂ©e Ă La Havane au dĂ©but du XXe siĂšcle, oĂč elle a fondĂ© en 1906 le Bando de Piedad de Cuba, une sociĂ©tĂ© dĂ©diĂ©e au soin et Ă la protection des enfants et des animaux. --- Le chien Rinti Ă©tait le plus fidĂšle compagnon de Jeannette ; il la suivait partout, veillait sur son sommeil et partageait ses joies et ses peines. C'est pourquoi l'insĂ©parable ami l'a Ă©galement suivie au cimetiĂšre le 11 avril 1931, lors de son enterrement. --- Les animaux n'Ă©tant pas admis, Rinti Ă©tait sorti de force Ă la tombĂ©e de la nuit, mais chaque matin, Ă l'ouverture des portes du cimetiĂšre, il revenait au pied de la tombe de sa maĂźtresse et y restait sans boire ni manger, attendant que la faucheuse les rĂ©unisse Ă nouveau, jusqu'Ă ce qu'elle le fasse. --- Depuis, cet Ă©mouvant acte d'amour et de noblesse a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă cette Ćuvre sculpturale, preuve que mĂȘme l'au-delĂ ne peut briser la loyautĂ© d'un petit chien ! ----- |
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