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En hommage à
LABRADOREskimo
Il est né le:01/08/2009
Il nous a quittés le:07/02/2018
57 bougies
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16705 Fleurs
2768 messages
Déposé par Biscuit le 02/07/2018OU ES TU ? Depuis ton départ je te cherche. Mon regard fouille l’horizon, il interroge le ciel, déplace les nuages à ta recherche. Mes pensées s’envolent, fendant l’éther à ta recherche. Un cri muet sort de ma gorge : ou es tu ? Ou est ce pont de l’arc en ciel ! Où es ce paradis des animaux et des hommes ? Je te cherche Mon esprit s’évade, tous les sens en alerte. Il essaie de repérer la trace de ton moi divin. J’interroge les anges et les créatures célestes, en expliquant ce manque qui me déchire le cœur. Je ne te trouve pas. Une chose est sûre par contre, je te trouverais au moment propice où je quitterais mon enveloppe charnelle. Tu seras là pour m’accueillir comme tu le faisais chaque soir. Je serais enfin rentré à la maison et nous reprendrons le cours de notre vraie vie. Attends-moi ! Je ne serais pas long à venir. |
Déposé par poutounou le 01/07/2018On ferme les yeux et on s’imagine ce matin d’été à la ferme… * MATIN D'ETE A LA FERME * Les pigeons dans le ruisseau clair Prennent leur petit déjeuner. Le chat bâille et renifle l'air En se frottant le bout du nez. Les capucines sur le bord De la fenêtre et du sommeil Déplissent leurs pétales d'or Pour dire bonjour au soleil. L'hirondelle sous la corniche Pousse un cri aigu dans le vent. Le chien s'étire dans sa niche Et gobe une mouche en rêvant. Le petit âne va partir Au village avec ses couffins. Un jour nouveau va se bâtir Et l'on n'en verra pas la fin. * Marguerite-Marie Peyraube |
Déposé par Biscuit le 01/07/2018Parce qu’il y a un temps pour pleurer, Mais également un temps pour espérer ; Ne te détourne pas par lâcheté du désespoir. Traverse-le. C’est par-delà qu’il sied de retrouver motif d’espérance. Va droit. Passe outre. De l’autre côté du tunnel, tu retrouveras la lumière. (André Gide)., |
Déposé par ovanek le 30/06/2018💖 💖 28 💖 💖 *** Tu resteras à jamais ** La vie nous a séparé un jour Tu as été là pendant toutes ces merveilleuses années A m’aimer, pour les bons et les mauvais côtés sans jamais me juger Tu as lutté jusqu’à la fin sans rien laisser paraître, sans gémir Mais je savais qu’il était temps, que ta douleur devait finir Ton regard s’est posé sur moi pour la dernière fois Moi, seule, face à mon désarroi Que voulais-tu me dire? Je suis restée près de toi jusqu’à ton dernier soupir Mes larmes sur mon visage pour te laisser partir Tu es et resteras unique, être merveilleux et attachant Sociable, joueur, câlin et aimant Ce lien si fort entre nous ne pourra s’éteindre Je sais qu’on s’est fait la promesse de se rejoindre Que seule ma mort pourra nous donner Mais en attendant sois en paix, continues de m’aimer Tu resteras à tout jamais gravé au plus profond de mon cœur Sois heureux mon chien dans ta nouvelle demeure Pensée 💖 💖 |
Déposé par Biscuit le 30/06/2018Peu d'étoiles scintillent dans le ciel, Parmi elles, mon diamant éternel, Je ne comprends toujours pas pourquoi, La vie t'a enlevé à moi ! J'aimerais revenir en arrière Pour te serrer encore contre moi, et tout refaire, Tout faire pour que tu restes ici bas ! Que je ne te laisse plus souffrir une seule fois ! La mort est un rêve où j'espère te retrouver. Mais je suis mort dans mes rêves à tant t'aimer, Le souvenir de ta mort, de cette cruauté, Quand la vie, sur toi, c'est acharnée ! Ton étoile brillera dans le ciel, Mon si beau diamant, mon ange sans ailes, Tu voles entre mes pensées, Mon cœur ne cesse de t'aimer... Mais il manque à ma vie une partie de moi Tu dois bien te douter que c'est toi ! Je ne t'oubli pas ! Tu resteras à jamais près de moi ! Je meurs dans mes rêves où la vie t'a arraché d'ici Je te retrouve dans mes pensées, il n'y a plus qu'en moi que tu vis ! La mort est ce rêve où je te retrouverai, Parce qu'un jour, de ta vie, je me suis séparé ! Les jours passent, mais le souvenir reste, Le souvenir d'un jour que je déteste, Celui où ma main t'a caresser une dernière fois, Où la vie m'a dit de faire sans toi... De devoir marcher sans ta lumière, Elle est aujourd'hui du passé, d'hier... J'aimerais me serrer contre toi-même quelques secondes, Que ce soit, ou non, dans ce monde ! La mort a dépassé les rêves, tu t'en es allé. Mes rêves, eux, sont morts, de ne plus pouvoir te serrer. La mort est ce rêve où je te retrouverai Mais attend moi encore un peu, je ne devrais pas encore arriver... Je te donne rendez vous, Dans l'un de mes rêves, rien que nous... Et si tu m'entends, d'entre les cieux, Envoi un peu de pluie, pour les larmes sur mes yeux. |
Déposé par chloute59 le 29/06/2018❤️LES CHIENS NE MEURENT PAS... A tous mes amis et toutes les autres personnes qui ont perdu un chien, soit-disant parce qu'il est "mort": Il faut que vous sachiez une chose qu'on a oublié de vous dire dans toutes ces grandes écoles que vous avez faites. Non, les chiens ne meurent pas. Jamais. Ils ne savent même pas ce que c'est que la mort. C'est pour ça que malgré leurs os qui craquent, leurs muscles qui tirent et leurs articulations qui brûlent, ils continuent encore et toujours à vouloir aller se promener. Parfois, ils n'arrivent qu'à faire quelques pas avant de s'écrouler mais ce n'est pas grave, quelques heures plus tard, quand vous lancerez un nouveau "on va se promener?", ils lèveront une oreille en entendant la phrase familière et ils souriront, avec la langue pendant sur le côté de leur gueule, et ils essaieront, encore. Parce qu'une ballade avec vous, la symphonie d'odeurs à laquelle vous restez sourd la plupart du temps, les messages des copains sur les troncs d'arbres, la crotte du chat des voisins (hmmmmm... leur pêché mignon, chuuuut) et un vieux pilon de poulet pourri arrivé là on ne sait comment (exultation!), voilà ce qui rend leur monde parfait. Et dans un monde parfait, la mort n'a pas sa place. Quand, malgré tout, ils n'y arrivent plus, ils recherchent le meilleur endroit, le plus confortable, le plus chaud, celui où ils se sentent le plus en sécurité pour continuer à dormir. Cet endroit, c'est toujours le même, c'est juste là, dans votre poitrine, juste au niveau de votre coeur. Alors un jour, ils s'y installent. Mais ils ne sont pas morts. Non, non, non. D'ailleurs vous savez cette douleur dans votre poitrine qui au début semble ne pas vous lâcher? Bah, c'est lui, votre chien, tellement heureux d'avoir enfin trouvé le paradis, qu'il remue sa queue frénétiquement: wap, wap, wap, wap, wap. Vous vous rappelez à quel point elle pouvait être désagréable contre vos jambes quand vous rentriez du boulot? Imaginez ça dans votre poitrine... Forcément, ça fait mal. Après un temps, les chiens dans notre poitrine sont tellement bien installés, qu'ils passent de plus en plus de temps à dormir. Et quand ils dorment, ils ne remuent pas la queue. Il faut dire qu'ils sont fatigués. Ils ont été de BONS CHIENS toute leur vie, et ils le savent aussi bien que vous. C'est fatiguant d'être un bon chien tout le temps, d'autant plus quand ils deviennent vieux et que leurs os sont douloureux et qu'ils se casse la figure, qu'ils ne veulent pas aller faire pipi dehors parce qu'il pleut mais qu'ils le font quand même, parce qu'ils sont de BONS chiens. Alors il faut les comprendre, quand ils ont commencé à dormir dans votre coeur, ils dormiront de plus en plus longtemps. Et puis de temps en temps, généralement quand vous vous y attendez le moins... Wap, wap, wap, wap, wap... Ils sont comme ça les chiens. Ils se réveillent et ils vous font la fête. C'est leur manière de dire: "Merci de me laisser dormir près de ton coeur. On va se promener?" Vous voyez, ils ne sont pas morts. J'ai de la peine pour les gens qui n'ont pas de chien endormi dans leur poitrine, ils ratent quelque chose. Bon, excusez-moi, je dois aller pleurer maintenant, j'ai mal dans la poitrine. Mais cette fois, il ne m'a pas prise par surprise, je savais qu'il allait se réveiller. Wap wap wap wap wap. Aller, on va se promener |
Déposé par Biscuit le 29/06/2018Tête de boule chaude qu’on nourrit, qu’on élève. Petit animal qui cahote sur ses pattes, glisse sur les postérieurs, écroulé sur son ventre tendre et mou de bébé trop nourri. Chien enfant que l’on aime, que l’on instruit du mieux qu’il peut. Dont on a la fierté de la patte donnée. Dont on a la tendresse, la chaleur, le silence qui parle, les yeux qui vous regardent. Chien compagnon, chien de la promenade qui gambade avec vous, s’en va pour revenir avec le plus beau des présents : un caillou, une branche, son amour qui rythme votre vie et vous force à la vie. Chien qui donne : un regard, la poussée d’une tête, un œil doré d’amour, une patte. Chien qui accepte un soin, une caresse, une tape, un reproche. Chien qui est votre enfant, mais qui devient le parent qui vieillit avant vous, que vous voyez marcher lorsqu’il aimait courir, se lever pesamment, venir vers vous avec la lenteur de l’âge. Chien qui s’abîme, s’use avec la vie, chien qui déroule en douze ans une vie, vieux chien qu’on aime, et qui s’éloigne, et qui s’en va, qui est parti et que l’on pleure. Christian Chabellard, |
Déposé par rafia le 28/06/2018Puisque Notre 👸🏼Des 💖ET des💐 Est déjà passée🚶🏼♀️. Je délivre mon message. ICI👇. SI TU💗 chantais? ET moi je🎸Pour un HOMMAGE. A TA Maman💓 Adorée.🙇🏽♂️+.💏de Maël. Cet émoji💏. C'est le symbole du "bisou". Celui-ci 🙇♂️signifie : "Qu'un homme s'incline". Ce que je fais. Devant VOS Mamans💖.. |
Déposé par choupinou le 28/06/2018J'ai rêvé de toi, de Henri-Frédéric Amiel J'ai rêvé de toi. Recueil : La part du rêve (1863) Depuis que je t'ai vue, ébloui par l'éclair, Mon œil s'est voilé d'un mirage ; Je regarde sans voir, ou je ne vois dans l'air Flotter qu'une forme, ta douce image ; Le jour, tout éveillé, je songe ; et, dans la nuit, Comme un feu follet qui se lève, Cette image, la tienne, apparaît, et me suit Au plus profond de mon âme et de mon rêve. choupinou,celibab,cyprien,pouilledamour,maclo , |
Déposé par Biscuit le 28/06/2018Avec toi je n'ai pas peur d'être ce que je suis, Avec toi je n'ai pas peur de ce que je te confis, Je me sens juste vivre, Je me sens juste sourire... Je n'ai peut-être pas des ailes dans le dos, Je n'ai peut-être pas l'allure d'un oiseau, Mais je t'ai toi, Et c'est tellement plus que tout ça... Tant que tu seras à mes côtés à veiller sur moi, Je n'aurais pas peur d'affronter la réalité, Car tu es celui qui est le plus important a mes yeux, Car tu es celui qui nous à tant apporté Juste un dernier vers, Pour te dire qu'à travers, Toi, Je me sens moi... |
Déposé par Biscuit le 27/06/2018LE VOILIER de Willam Blake "Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l’océan. Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon. Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti ! » Parti vers où ? Parti de mon regard, c’est tout ! Son mât est toujours aussi haut, Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui. Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « Il est parti ! » Il y en a d’autres qui le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux s’exclament avec joie : « Le voilà ! » C’est ça la mort ! " |
Déposé par Biscuit le 26/06/2018Pour la compagne ou le compagnon qui n'est plus Pour toi qui viens ici pour l'ultime séparation, pour l'ultime hommage à celui ou celle qui t'a donné sa fidélité, son amour, ses joies, sa reconnaissance, et pour lequel ou pour laquelle tu as eu des nuits de veille quand la maladie frappait... Pour toi qui avais un langage unique pour échanger, pour adoucir, avec celui ou avec celle qui communiquait par un simple battement des paupières, un frémissement du museau, et qui exprimait, qui transmettait tant de messages ineffables, d'un miaulement ou d'un ronron, d'un aboiement particulier, ou qui jappait à ton approche, ou donnait de la voix. Pour toi qui cheminais avec lui ou avec elle, et qui partageais ses jeux, Pour toi dont il ou elle était le gardien du logis, Pour toi qui as mille et mille histoires à nous dire sur lui ou sur elle, chien ou chat, Pour toi dont il ou elle a été le témoin de tant d'évènements familiaux, Pour toi qui revis à présent la belle histoire d'amour qui vous liait, ne garde au coeur et en ta mémoire que la couleur de ses yeux, et de son pelage, son nom, son image, les heures de complicité, sa force vive, celle d'hier, tout ce que ce compagnon ou cette compagne t'a donné... Que ta croyance en la survie du souffle qui l'animait soit la plus forte... Alors ta compagne ou ton compagnon sera présent(e) dans l'invisible qui nous entoure, et tu seras apaisé(e). Bernard Blancotte de l'Académie du Languedoc Paris, le 9 septembre 1988 , |
Déposé par ovanek le 25/06/2018💖 💖 💖 27 💖 💖 ***** Souvenir ***** Raconte-moi mon beau prince Et dis-moi que tu es heureux Que même si tu es parti On est encore ensemble nous deux Je ne peux plus te caresser Et aller me promener avec toi Deux complices partis oubliés Le genre humain au fond des bois Déjà plusieurs mois, le temps passe Dans mes balades je vois souvent Nos beaux endroits qui pleins de traces Sont gravés en moi bien dedans Sans un mot et d’un seul regard Tu comprenais tout mon garçon Que je sois sérieuse ou fêtarde Je restais toujours ton amie La fidélité à tout prix Et l’amour désintéressé Des sentiments nets et précis Un petit bout de paradis En bas je parle souvent de toi Tu laisse un souvenir mon roi Que rien n’effacera crois moi Je pense à toi, ta vie de chien J’espère qu’elle t’aura enchanté Les yeux fermés, là je te vois Tu me manques mon gros bébé Pensée 💖 |
Déposé par Biscuit le 25/06/2018Les adieux sont seulement pour ceux qui aiment avec leurs yeux. Parce que pour ceux qui aiment avec leur coeur et leur âme, il n'y a pas de séparation. Repose en paix, tu ne seras jamais oublié..., , |
Déposé par poutounou le 24/06/2018Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre...Avec tout l'amour que nous donnons et que nous donnent nos Anges, nous existons et nous vivons...!!! * Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent (extrait) * Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; Ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front. Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime. Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime. Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C'est le prophète saint prosterné devant l'arche, C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche. Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins. Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d'être en ne pensant pas. * Victor Hugo ("Les Châtiments" - 1844) |
Déposé par Biscuit le 24/06/2018"TU ME MANQUES Je suis assise ici, seule, si triste et solitaire. Je pense à toi souvent -- chaque minute du jour, me demandant comment tu vas, ce que tu fais, souhaitant te serrer dans mes bras. Je suis assise, me souvenant de tout ce que nous avons partagé, rêvant à tout ce qui sera, et je verse une larme pour chaque minute sans toi. Parfois, je crois en ma force et que le temps qui nous sépare s'écoulera vite, et puis parfois, je m'assieds et pleure et me demande pourquoi faut-il que l'amour fasse ainsi mal... Bien que parfois dans la solitude... quelque part dans le vide je me sente pourtant très aimée, et je réalise que ce n'est pas l'amour qui fait si mal... c'est d'être sans toi." |
Déposé par ovanek le 23/06/2018💖 ❤ 💖 💖 💖 26 💖 💖 **** Une Larme à Moi **** Je m´aperçois que rien ne va bien ….je m´aperçois que rien ne vaut rien Le monde, je n´y suis pas chez moi Je crois que je ne comprends pas qu’ont ne me comprends pas Quelques larmes coulent de mes yeux… elle tache les mots sur mes pensées Et je sais que malheureux n´est pas un mot pour nous deux Que nous méritons bien mieux ….nous méritions plus de temps Qui, de la nuit ou de toi, reste désenchantée? Qui, de la nuit ou de moi, est le plus désolé? Je crie en vain, je ne sais plus rien que des images que mes yeux font défilés et tourbillonne sans jamais ce poser Je doute de tout, tu le sais bien Je t´aimais si fort autrefois Tu étais si beau, je crois si beau, je sais. Au plus profond de tes yeux Je m´éblouis encore un peu Je m´égare, je m´en veux Oui, nous méritons bien mieux Nous méritions le dessous des cieux Tu me manque ** Pensée ** 💖 |
Déposé par choupinou le 21/06/2018Début d'été Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assise Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis lasse je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. Elle me siffle la mélodie de ton amour Qui me dit que tu seras là près de moi pour toujours. Théophile Gautier (1811-1872), , |
Déposé par Biscuit le 21/06/2018Le livre de la vie est le livre suprême Qu'on ne peut ni fermer ni ouvrir à son choix. Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois Et le feuillet fatal se tourne de lui-même. On voudrait revenir à la page où l'on aime Mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. (Lamartine) |
Déposé par Biscuit le 19/06/2018OU ES TU ? Depuis ton départ je te cherche. Mon regard fouille l’horizon, il interroge le ciel, déplace les nuages à ta recherche. Mes pensées s’envolent, fendant l’éther à ta recherche. Un cri muet sort de ma gorge : ou es tu ? Ou est ce pont de l’arc en ciel ! Où es ce paradis des animaux et des hommes ? Je te cherche Mon esprit s’évade, tous les sens en alerte. Il essaie de repérer la trace de ton moi divin. J’interroge les anges et les créatures célestes, en expliquant ce manque qui me déchire le cœur. Je ne te trouve pas. Une chose est sûre par contre, je te trouverais au moment propice où je quitterais mon enveloppe charnelle. Tu seras là pour m’accueillir comme tu le faisais chaque soir. Je serais enfin rentré à la maison et nous reprendrons le cours de notre vraie vie. Attends-moi ! Je ne serais pas long à venir. |
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