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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
20 persons like this page |
In tribute to
Nudji
53 candles
13283 Flowers
left by goulou50 Toi qui gambades sur le pont de l'arc-en-ciel, attrapes au vol les bisous que je t'envoies. left by choupinou tendrement mon petit coeur, mon bĂ©bĂ© d'amour đđđđđđâšâšâšâšâšâšđȘđȘđȘđȘđȘđȘđŸđŸđŸđŸđŸđŸđșđșđșđșđșđș left by poutounou L'amour donne du sens Ă la vie. Quand on aime, on est plus fort ! On est plus grand ! On va plus loin ! Ca nous a fait tellement de bien de vous aimer si fort, vous, petits voyous que vous ĂȘtes⊠!!! left by colombine67 Les animaux de compagnie ont ce pouvoir magique de nous apporter du rĂ©confort et de la joie, mĂȘme dans les moments les plus sombres. left by spanky Dans chacun de vos gestes est toujours cachĂ©e une partie de votre ami Ă 4 pattes, jour aprĂšs jour, toujours. Fragment d'Amour pour suivre de son absence et de ne jamais oublier. left by nina1997 Au commencement Dieu crĂ©a l'homme mais voyant ses faiblesses il lui donna le chien. Alphonse Toussenel left by viana67 La fidĂ©litĂ© n'a pas de prix dans les jours difficiles et je remercie doux Nudji et sa maman par ce bouquet rempli de douceur Ă partager âđđȘ |
3820 messages
left by poutounou on 13/04/2016Quand la tristesse est lĂ , laissons couler les larmesâŠ. * PIERROT * Une larme coule sur son visage Son nez renifle doucement Dans ses yeux passe un nuage Qui pleure dĂ©sespĂ©rĂ©ment La larme continue de glisser Sur sa peau lisse et parfumĂ©e Elle laisse sur son visage Comme lâĂ©cume sur la plage Une trainĂ©e de gouttelettes Qui vont sĂ©cher au grĂ© du vent La larme continue de glisser Tout doucement sans faire de bruit Elle atteint le coin de ses lĂšvres Que câest doux, que câest salĂ© Il a envie de lâembrasser Elle vient de son coeur aprĂšs tout Et il caresse son visage Mais ne trouve de son passage Quâune peau sĂšche et veloutĂ©e Une larme est morte au vent dâĂ©tĂ©. * Anonyme |
left by colombine67 on 13/04/2016Ils mâont dit que ce grand Labrador noir sâappelait âReggieâ, tandis que je lâobservais allongĂ© dans son enclos. Le refuge Ă©tait propre, et les gens qui y travaillaient avaient lâair sympathique. Cela faisait Ă peine six mois que je venais dâemmĂ©nager dans cette petite ville universitaire, mais je trouvais dĂ©jĂ que les gens Ă©taient chaleureux et trĂšs accueillants. Tout le monde vous disait bonjour quand vous les croisiez dans la rue.   Mais une chose manquait encore Ă ma nouvelle vie dans ce paisible endroit, et je mâĂ©tais dit quâadopter un chien ne me ferait pas de mal. Cela me ferait un peu de compagnie. Et jâavais vu lâannonce concernant Reggie dans un journal local. Les gens du refuge mâont dit quâils avaient reçu de nombreux appels, mais que les personnes qui Ă©taient venues jusque-lĂ ne leur semblaient pas ĂȘtre des âpersonnes Ă Labradorâ, pour reprendre leurs mots. Ils ont dĂ» penser que jâĂ©tais la bonne personne. Mais au dĂ©but, je me suis vite rendu Ă lâĂ©vidence et je me suis dit quâils mâavaient mal jugĂ© en me confiant Reggie et les objets qui lui appartenaient, qui consistaient en une petite niche, un sac de jouets dont la plupart Ă©taient des balles de tennis encore neuves, sa gamelle, et une lettre scellĂ©e de la part de son ancien propriĂ©taire. En fait, Reggie et moi nous nâavons pas particuliĂšrement accrochĂ©, une fois de retour Ă la maison. Ăa a Ă©tĂ© la galĂšre pendant deux semaines (le temps que les personnes du refuge mâavaient demandĂ© de lui donner pour quâil sâhabitue Ă sa nouvelle maison).Peut-ĂȘtre que moi aussi, il aurait fallu que je mâhabitue. Peut-ĂȘtre que lui et moi nous Ă©tions, au fond, un peu trop semblables⊠Je ne sais pas pourquoi, mais ses affaires (mis Ă part les balles de tennisâil nâallait nulle part sans en avoir deux englouties dans sa bouche) se sont retrouvĂ©es dans un coin avec le reste des cartons que je nâavais pas encore dĂ©ballĂ©s. Je mâĂ©tais dit quâil nâaurait pas vraiment besoin de tous ces vieux trucs, que je lui achĂšterais de nouveaux jouets une fois que ça irait mieux. Mais jâai compris trĂšs vite que cela ne serait pas le cas. Jâai dâabord essayĂ© de lui dire les paroles que les gens du refuge mâavaient dit quâil connaissait, comme âassisâ, âreste lĂ â âviens iciâ et il Ă©coutait â enfin, quand il lui prenait lâenvie. Il nâavait jamais lâair de vraiment mâĂ©couter quand je lâappelais par son nom â bien sĂ»r, il regardait vaguement vers moi aprĂšs la quatriĂšme ou cinquiĂšme fois, mais il reprenait presque immĂ©diatement le cours de ses occupations. Quand je lâappelais encore, on aurait presque cru lâentendre soupirer avant quâil obĂ©isse enfin Ă contrecĆur.Je savais que cela nâallait pas ĂȘtre possible. Il a mĂąchĂ© deux paires de chaussures et il a dĂ©truit lâun de mes cartons. JâĂ©tais peut-ĂȘtre un peu trop froid avec lui, et je savais quâil ressentait cela. Cela ne collait pas du tout entre nous, au point que jâai fini par attendre avec impatience la fin de la deuxiĂšme semaine pour pouvoir le rapporter au refuge. Le moment venu, je cherchais frĂ©nĂ©tiquement mon tĂ©lĂ©phone au milieu de mes cartons. Je me suis souvenu que je lâavais laissĂ© sur lâun des cartons de la chambre dâamis, mais jâai dit cyniquement entre mes dents que ce âfoutu corniaud lâa probablement mangĂ©â. Finalement, jâai retrouvĂ© le tĂ©lĂ©phone mais avant dâavoir pu taper le numĂ©ro du refuge, jâai trouvĂ© son panier et dâautres jouets. Jâai balancĂ© le panier dans la direction de Reggie, et câest lĂ quâil a commencĂ© Ă le renifler et Ă remuer la queue.  CâĂ©tait la premiĂšre fois que je le voyais si enthousiaste, mais quand je lâai appelĂ©, il mâa lancĂ© un regard vide et il sâest couchĂ© au sol. En me tournant le dos. Bon, cela ne va pas sâarranger comme ça, ai-je pensĂ©. Alors, jâai composĂ© le numĂ©ro. Mais jâai raccrochĂ© immĂ©diatement quand jâai vu lâenveloppe scellĂ©e. Ăa aussi, je lâavais complĂštement oubliĂ©. âOk, Reggie,âai-je dit Ă voix haute,â voyons si ton ancien maĂźtre a des conseils Ă me donner.â Ă celui qui adoptera mon chien : Bon, je ne peux pas vraiment dire que je sois heureux que tu lises cette lettre, que jâai confiĂ©e au refuge en leur disant quâelle ne pourrait ĂȘtre ouverte que par le nouveau maĂźtre de Reggie. Je ne suis pas non plus heureux de devoir lâĂ©crire. Si tu lis ceci, cela signifie que je viens de rentrer de mon dernier trajet en voiture avec mon chien, aprĂšs lâavoir laissĂ© au refuge. Il savait que cette fois, quelque chose Ă©tait diffĂ©rent. Jâai dĂ©jĂ emballĂ© toutes ses affaires pour les mettre dans le coffre arriĂšre de la voiture, mais cette fois-là ⊠Câest comme si il savait que quelque chose nâallait pas. Et quelque chose ne va pas⊠câest pourquoi je dois tout faire pour que tout aille bien. Alors, laisse-moi te parler un peu de mon Labrador, dans lâespoir que cela vous aide Ă vous lier dâamitiĂ© tous les deux. Tout dâabord, tu lâauras remarquĂ©, il adore les balles de tennis. Plus il en a, plus il est content. Parfois je me demande sâil nâest pas croisĂ© avec un Ă©cureuil, vu comme il aime les collectionner. Dâhabitude, il en a toujours deux fourrĂ©es dans sa bouche, et il essaye dâen faire rentrer une troisiĂšme. Jusquâici, il nâa jamais rĂ©ussi. Tu peux les lancer ou tu veux, il se mettra Ă courir aprĂšs â alors attention Ă ne pas le faire prĂšs dâune route. Jâai fait cette erreur une fois, et il a bien failli se faire renverser. Ensuite, il y a les mots quâil connaĂźt. Les gens du refuge te lâont peut-ĂȘtre dĂ©jĂ dit, mais il connaĂźt les mots les plus courantsâ âassisâ, âreste lĂ â, âviens ici.â Il sait aussi donner la patte et il est rĂ©actif aux signes de la main. Il fait âcouchĂ©â quand il a envie â mais je suis sĂ»r que tu pourras travailler cela avec lui. Il connaĂźt les mots âballeâ âcroquetteâ et âosâ. Je lâai dressĂ© en lui donnant des petites rĂ©compenses. Le mieux pour quâil ouvre grand les oreilles, câest des petits morceaux de saucisse. Il est Ă jour dans ses vaccins. Appelle le vĂ©tĂ©rinaire pour rĂ©cupĂ©rer le dossier, câest un type bien et il te rappellera quand il faudra lâamener lĂ -bas. Mais sois prĂ©venu : Reggie dĂ©teste le vĂ©tĂ©rinaire. Bonne chance pour le faire monter dans la voiture (je ne sais pas comment il sait quand on lây emmĂšne, mais crois-moi, il sait !) Enfin, laisse-lui le temps de sâadapter. Je nâai jamais Ă©tĂ© mariĂ©, alors ça a toujours Ă©tĂ© juste lui et moi, depuis quâil est nĂ©. Il me suivait partout, alors si tu peux, amĂšne-le en voiture avec toi quand câest possible. Il a lâhabitude, il est propre et nâaboie pas. Il adore sortir et passer du temps avec des gens, et avec moi tout particuliĂšrement. Ce qui signifie que la transition sera trĂšs dure pour lui, puisquâil nâa jamais vĂ©cu dans une autre maison que la mienne. Et câest pourquoi il est temps que je te dise la vĂ©ritĂ© et que je te donne quelques informations supplĂ©mentaires⊠Son nom nâest pas Reggie. Je ne sais pas pourquoi jâai fait cela, mais quand je lâai laissĂ© au refuge, je leur ai dit quâil sâappelait Reggie. Je nâai tout simplement pas pu leur dire son vrai nom. Si je lâavais fait, cela mâaurait paru si extrĂȘme que cela aurait Ă©tĂ© comme admettre le fait que je ne le reverrais plus jamais. Et si jamais je reviens, que je le rĂ©cupĂšre et que je dĂ©chire cette lettre, cela voudra dire que tout va bien. Mais si tu es en train de lire ceci, alors⊠alors ça veut dire que son nouveau propriĂ©taire doit connaĂźtre son vrai nom. Cela tâaidera Ă te lier dâamitiĂ© avec lui. Qui sait, peut-ĂȘtre mĂȘme que tu remarqueras quelques changements, sâil te pose des problĂšmes au dĂ©but. Son vrai nom est Tank. Parce que câest ce que je conduis. Si tu lis ce message et que tu habites dans le coin, peut-ĂȘtre que tu auras lu mon nom dans les journaux. Jâai dit aux gars du refuge quâils ne proposent pas âReggieâ Ă lâadoption tant quâils nâauront pas reçu un appel de la part du commandant de ma compagnie. Tu comprends, mes parents sont partis, je nâai pas de frĂšre et sĆurs, personne Ă qui jâaurais pu confier Tank⊠Et la seule requĂȘte que jâai fait Ă lâarmĂ©e quand ils mâont annoncĂ© mon dĂ©ploiement en Irak, câĂ©tait de prĂ©venir le refuge⊠en cas dâaccidentâ⊠pour leur dire que Tank Ă©tait prĂȘt Ă avoir un nouveau maĂźtre. Heureusement, mon colonel adore lui aussi les chiens, et il savait bien vers oĂč ma division avait Ă©tĂ© envoyĂ©e. Il mâa donnĂ© sa parole quâil sâen occuperait personnellement. Et si tu lis ceci, alors cela signifie quâil a tenu sa parole. Bon, dĂ©solĂ©, cette lettre devient vraiment dĂ©primante mĂȘme si, franchement, je lâĂ©cris juste pour mon chien. Je nâimagine mĂȘme pas ce que cela aurait Ă©tĂ© si jâavais dĂ» le faire pour une femme et des enfants⊠mais quand mĂȘme, Tank a Ă©tĂ© ma seule famille au cours des six derniĂšres annĂ©es. Et Ă prĂ©sent, jâespĂšre que tu sauras lui faire une place au sein de ta famille Ă toi, quâil sâhabituera et quâil finira par tâaimer tout comme il a pu mâ aimer. Cet amour inconditionnel, câest ce que jâai emportĂ© avec moi, comme une source dâinspiration pour faire don de moi-mĂȘme pour protĂ©ger les autres. Si je devais abandonner Tank pour le faire, alors je suis heureux de faire ce sacrifice. Il Ă©tait pour moi un exemple dâamour et de dĂ©vouement. JâespĂšre lâavoir honorĂ© par mon dĂ©vouement envers mes camarades de front. Câest bon, câen est assez. Ce soir, je serais envoyĂ© au front, et je dois encore dĂ©poser cette lettre au refuge. Je ne pense pas que jâirais dire au revoir Ă Tank une nouvelle fois. Jâai bien assez pleurĂ© la premiĂšre fois. Peut-ĂȘtre que je glisserai juste un regard, pour voir sâil a finalement rĂ©ussi Ă mettre cette troisiĂšme balle de tennis dans sa bouche. Bonne chance avec Tank. Soigne-le bien, et donne-lui une caresse en plus de ma part, chaque soir, pour lui dire bonne nuit. Merci, Paul Mallory Jâai repliĂ© la lettre, et je lâai replacĂ©e avec prĂ©caution dans lâenveloppe. Bien sĂ»r, jâavais entendu parler de Paul Mallory, tout le monde en ville le connaissait, mĂȘme les nouveaux habitants comme moi. Un gosse du coin, mort en Irak quelques mois auparavant et dĂ©corĂ© Ă titre posthume de la croix dâhonneur, pour avoir sauvĂ© trois de ses compagnons avant de mourir. Les drapeaux avaient Ă©tĂ© en berne tout lâĂ©tĂ©. Je me suis penchĂ© en avant, les coudes posĂ©s sur les genoux, et jâai regardĂ© le chien. âHĂ©, Tank,â ai-je murmurĂ©. La tĂȘte du chien sâest soudainement redressĂ©e, ses oreilles se sont dressĂ©es et son regard sâest illuminĂ©. âViens par ici.â Il Ă©tait debout, ses ongles ont cliquetĂ© sur le parquet. Il sâest assis devant moi, la tĂȘte penchĂ©e, comme sâil cherchait ce nom quâil nâavait pas entendu depuis des mois. âTank,â ai-je murmurĂ©. Sa queue se mit Ă battre lâair. Jâai continuĂ© Ă murmurer ce nom, encore et encore, et chaque fois, ses oreilles se baissaient un peu plus, son regard sâadoucissait et son corps se dĂ©tendait tandis quâune vague de bonheur semblait le traverser. Jâai frottĂ© ses oreilles, jâai grattĂ© son dos, jâai enfoui mon visage dans sa fourrure tout en le serrant contre moi. âCâest moi, Tank, juste toi et moi. Ton vieil ami tâa confiĂ© Ă moi.â Tank a tendu la tĂȘte et mâa lĂ©chĂ© la joue. âAlors, tu veux jouer Ă la balle?â Ses oreilles se sont alors dressĂ©es dâun coup. âHein? La balle? Tâaimes ça, hein ? La balle ?â Tank sâarracha de mes bras et disparut dâun bond dans lâautre piĂšce. Quand il est revenu, trois balles de tennis se tenaient dans sa bouche. |
left by colombine67 on 12/04/2016Bonjour, je suis Pâtit Lu. JâĂ©tais un petit chien errant, un petit chien des rues en Espagne, jâai connu la peur, la faim, la cruautĂ© des humains et des autres chiens. Il y a un peu plus de 5 ans, jâai Ă©tĂ© attrapĂ© et emmenĂ© dans une pereira, je me suis retrouvĂ© dans une cage avec dâautres, ce nâĂ©tait pas beaucoup mieux. Et puis un jour on mâa dit « PrĂ©pare-toi, le chien, il y a une dame en France qui veut tâadopter ». Je nây croyais pas, jâavais 10 ans, pas beaucoup de dents ni de poils, jâai cru quâils se moquaient de moi ou quâil allait mâarriver quelque chose de terrible dont ils nâosaient pas me parler. Et puis, pourtant, jâai pris la route, jâai roulĂ© longtemps et je suis arrivĂ© en France. Un monsieur mâa pris (il faisait peur mais il Ă©tait gentil) et une dame est arrivĂ©e. Elle mâa pris dans ses bras en pleurant, câĂ©tait ma maman. Jâai eu peur de ne pas lui plaire, mais elle mâa aimĂ© tout de suite. Moi je ne savais pas si je pourrais, je nâavais pas lâhabitude, mais câest venu tout seul, comme une Ă©vidence. AprĂšs, Romarin et les autres sont arrivĂ©s et jâai encore eu peur, que Maman ne veuille plus de moi, le vieux chien pas beau. Mais câest moi qui dors dans les bras de Maman, câest Ă mon oreille quâelle chuchote que je suis son prĂ©fĂ©rĂ©. Il y a quelques jours, jâai senti que la vie se glissait hors de moi, je nâavais pas peur, ça ne faisait pas mal. Mais jâai senti les larmes de Maman sur moi, alors jâai rassemblĂ© toutes mes forces pour revenir, câĂ©tait trop tĂŽt, elle nâĂ©tait pas prĂȘte. Je sais quâun jour, dans pas trĂšs longtemps, je ne pourrai plus faire lâeffort de rester, mĂȘme pour Maman. Je nâai pas peur, je sais que je partirai avec le souvenir de ces 5 ans de bonheur, la douceur de sa main sur ma tĂȘte et la force de son amour. Je suis content que les autres soient lĂ , ils pourront la consoler. Parce que, je le sais bien, le chouchou de Maman, câest moi. Le vieux petit chien pas beau et Ă©dentĂ©. Moi, Pâtit Lu. |
left by nikita on 11/04/2016NUDJI mon prince d'amour Je ne trouve mĂȘme plus les mots Pour te parler de mon cĆur L'espoir n'est plus qu'un tombeau OĂč l'on enterre le bonheur Tous les pĂ©tales de ma vie Se sont fanĂ©s aujourd'hui Restent nos souvenirs d'hier Et pour ce jour mes priĂšres Mais comment vivre sans toi Si tu n'es plus lĂ Mon cĆur te cherche ici bas Mais mes yeux ne te trouvent pas Mais comment vivre sans toi Si tu n'es plus lĂ Qu'on prenne mon Ăąme Mais crois moi je ne t'oublierai pas Qu'on parle de nous au passĂ© Je ne peux pas l'accepter Je te ressens prĂšs de moi MalgrĂ© que je ne te vois pas Sans toi je ne suis plus rien mille gros cĂąlins Bisous remplis de tendresse sur ta belle truffe Ă partager avec ta maman qui t'aime tant |
left by choupinou on 11/04/2016Douce nuit qui abrite mon ange Danse avec moi, dans le coucher du soleil, le vent dans mes cheveux, et le ciel dans mes yeux. Danse avec moi, ce soir, oĂč les Ă©toiles tardent, par crainte de tes lumiĂšres. Danse avec moi, tandis que s'Ă©teint le soleil, et que mon sourire allume son Ă©toile... , |
left by colombine67 on 11/04/2016Si arrive le moment oĂč je deviens frĂȘle et faible, Et que la douleur mâempĂȘche de dormir, Alors fais ce qui doit ĂȘtre fait, La derniĂšre bataille ne peut ĂȘtre gagnĂ©e. Tu seras triste, je comprends, Mais ne laisse pas le chagrin tâarrĂȘter, Pour ce jour plus que tous les autres, Ton amour et amitiĂ© doivent supporter lâĂ©preuve. Nous avons eu tellement de belles annĂ©es, Tu ne voudrais pas me voir souffrir davantage, Quand le temps viendra, sâil te plait laisse-moi partir, EmmĂšne-moi lĂ oĂč quelquâun prendra soin de moi. Reste avec moi jusquâĂ la fin, Tiens- moi trĂšs fort et parle moi, JusquâĂ ce que mes yeux ne voient plus, Je sais quâavec le temps, tu seras dâaccord. Que câest une bontĂ© que tu mâas fait, Bien que ma queue ait remuĂ©e pour la derniĂšre fois, Tu mâas sauvĂ© de la misĂšre et de la souffrance, Nâaies pas de peine dâavoir dĂ» prendre cette dĂ©cision, Nous Ă©tions trĂšs proches pendant toutes ces annĂ©es, Ne te laisse surtout pas envahir par le chagrin, Car je te remercie de mâavoir offert une si belle vie. Ton copain Ă quatre pattes. |
left by poutounou on 09/04/2016Si, un jour, je me retrouvais dans une telle situation au niveau santĂ©, j'aimerais moi aussi avoir le temps de m'occuper du placement de mon petit Iron adorĂ©. C'est un trĂšs bel acte d'amour que de chercher une famille aimante pour ces toutous peut-ĂȘtre un jour orphelins. * Kathleen Zuidema a Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e d'un cancer des poumons. Selon ses mĂ©decins, il ne lui reste qu'un an Ă vivre. Depuis, Kathleen se dĂ©mĂšne pour faire adopter ses chiens avant que le cancer ne l'emporte. * Une dĂ©cision difficile * Six mois aprĂšs cette terrible nouvelle, Kathleen dit se sentir mieux physiquement, mais elle est face Ă une dĂ©cision trĂšs difficile : elle doit trouver une famille aimante pour ses trois Bergers australiens croisĂ©s, Automne Moon 11 ans, Mona Luka 4 ans et demi et Finnegan 4 ans.  * Voici ce qu'elle a partagĂ© sur son compte Facebook :  * "C'est sĂ»rement la dĂ©cision la plus difficile de toute ma vie. Mon coeur est en miette et je sanglote en Ă©crivant ces lignes. Comme beaucoup d'entre vous le savent, je me bats contre le cancer depuis un an et demi et les choses arrivent Ă un point oĂč je me dois de trouver une famille aimante pour mes chiens. Ils sont Ă adopter ensemble. C'est une Ă©norme faveur que je demande mais je ne peux pas supporter l'idĂ©e qu'ils soient sĂ©parĂ©s. Je vous rassure sur le fait qu'ils sont trĂšs bien Ă©duquĂ©s et qu'ils sont de parfaits colocataires. Ils dorment sur mon lit ou dans leur panier, comme ils le souhaitent." * Kathleen essaye de faire au mieux pour ses chiens adorĂ©s avec cette Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au dessus de sa tĂȘte. Elle a partagĂ© plusieurs photos et vidĂ©os de ses chiens sur son profil Facebook pour montrer qu'ils sont joueurs, aimants et heureux.  * "J'ai survĂ©cu aux horribles effets secondaires de la chimiothĂ©rapie et j'ai passĂ© un merveilleux Ă©tĂ© dans mon jardin avec mes Bergers australiens. Je suis dĂ©terminĂ©e Ă ĂȘtre encore lĂ l'Ă©tĂ© prochain car je ne suis pas prĂȘte Ă abandonner maintenant."  * Un courage incroyable de la part de Kathleen, qui, on l'espĂšre, pourra vaincre cette maladie et garder ses chiens prĂšs d'elle.  |
left by Biscuit on 09/04/2016Le prodige de ce grand dĂ©part cĂ©leste, qu'on appelle la mort, c'est que ceux qui partent ne s'Ă©loignent point. Ils sont dans un monde de clartĂ©, mais ils assistent, tĂ©moins attendris, Ă notre monde de tĂ©nĂšbres. Ils sont en haut et tout prĂšs. Oh! qui que vous soyez, qui avez vu s'Ă©vanouir dans la tombe un ĂȘtre cher, ne vous croyez pas quittĂ©s par lui. Il est Ă cĂŽtĂ© de vous plus que jamais. La beautĂ© de la mort , c'est la prĂ©sence: prĂ©sence inexprimable des Ăąmes aimĂ©es, souriant Ă nos yeux en larmes. L'ĂȘtre aimĂ© est disparu, non parti. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas absents... Victor Hugo |
left by colombine67 on 09/04/2016AprĂšs 10 ans de rue avec sa chienne Margot, Christophe crĂ©e des ârestos du coeur » pour chiens de SDF On sent bien quâentre ces deux-lĂ , câest Ă la vie Ă la mort: lui, lâex-SDF de 46 ans et elle, la chienne au regard doux et aux muscles puissants! Ah, si elle pouvait parler, que de nuits et de jours dâerrance, de faim, de souffrance mais aussi dâamour commun, elle pourrait raconter! Elle a toujours Ă©tĂ© prĂȘte Ă tout pour le protĂ©ger et le dĂ©fendre face aux multiples risques et dangers que connaissent tous les SDF, que ce soient vols, violences, bagarres et agressions en tout genre⊠Au fil des 10 ans quâils ont passĂ©s, tous les deux, en permanence cĂŽte Ă cĂŽte dans la rue, elle a su le soutenir quand il glissait au bord dâun abime sans fin, lui remonter le moral et lui dire, avec ses mots Ă elle, avec ses yeux Ă elle, avec ses coups de langue Ă elle, que non, il nâĂ©tait pas tout seul! Et que non, il nâĂ©tait pas abandonnĂ© de tous! Car elle Ă©tait lĂ , elle! Et elle lâaimait de tout son ĂȘtre, de tout son coeur de chien⊠Sans jamais rien lui reprocher, sans jamais le juger, sans condition, tout simplement⊠Partager ensemble le moindre quignon de pain Alors, bien sĂ»r, quand on est chienne de SDF, on ne mange pas tous les jours Ă sa faim et Christophe en Ă©tait malade rien que de le savoir, quand il vivait dans la rue avec elle. Comme tout sans abri qui vit avec un chien, il partageait le moindre quignon de pain avec elle, allant mĂȘme parfois jusquâĂ se priver pour quâelle puisse manger. Car tous les connaisseurs de la rue vous le diront: tout SDF est un ami exemplaire pour son chien et il ne recule devant aucun sacrifice pour lui. Celui de passer tous les hivers dans la rue, mĂȘme par trĂšs grand froid, pour ne pas se sĂ©parer de son ami, en est un. En effet, â scandaleusement ou par manque de moyens â, les centres de nuit nâacceptent pas les animaux. A Paris, seule la remarquable pĂ©niche âLe Fleuronâ, amarrĂ©e sur les quais de Seine et soutenue par lâassociation 30 millions dâamis et lâordre de Malte, accueillent une cinquantaine de sans abri, avec leur compagnon Ă quatre pattes. « Les Babines de lâEspoirâ A force de courage et de volontĂ©, Christophe Barlier est parvenu Ă sâextirper de la rue aprĂšs 10 ans dâenfer. Il vit maintenant â bien modestement â dans un petit logement de la banlieue nantaise avec sa chienne. Il pourrait se reposer un peu de ses annĂ©es terribles, âposer ses valisesâ comme lâon dit et souffler. Et bien non! Car Christophe est convaincu que sâil a pu remonter Ă la surface, câest grĂące Ă Margot! Et quâil se doit maintenant dâaider et soutenir toutes les âMargotâ de la rue, tous les chiens de SDF! Du coup, il a montĂ© une association au doux nom de âLes Babines de lâEspoirâ. Câest une sorte de Restos du Coeur pour chiens de SDF. Tous les mercredis, Christophe et une poignĂ©e dâamies et amis, arpentent inlassablement les rues de Nantes avec des sacs Ă dos bourrĂ©s de croquettes, de colliers anti-puces, dâos Ă ronger et de menues friandises. Il fait ça depuis le mois de juin. Maintenant, il est connu de tous les chiens de SDF et dĂšs quâil sâapproche avec son tee-shirt noir et son sac Ă dos, les queues sâagitent frĂ©nĂ©tiquement, les gueules sâouvrent comme pour sourire et les jappements de bienvenue lâaccueillent joyeusement! Son initiative fait tĂąche dâhuile. LancĂ©e Ă Nantes, âLes Babines de lâEspoirâ sont en train dâessaimer dans plusieurs autres villes et des Ă©tudiants-vĂ©tĂ©rinaires ont rejoint Christophe pour offrir des soins gratuits aux compagnons Ă quatre pattes des SDF et des plus dĂ©munis! Mille bravos, Christophe! Toute ma fraternitĂ© et toutes mes amitiĂ©s! Pierre MARTIAL A partager le plus largement possible, mes amies et amis. Partager, câest dĂ©jĂ agir. |
left by colombine67 on 08/04/2016Tous les jours, ce pauvre homme mendiait, toujours au mĂȘme endroit⊠Et malgrĂ© tout, il gardait le sourire et restait poli y compris devant les gens moins gĂ©nĂ©reux. Cet homme avait un chien. Un chien aussi gentil que lui qui nâaboyait que rarement et ne montrait jamais les dents. Jâentendais les mĂ©disants dire que cet homme Ă©tait fou dâavoir un chien auprĂšs de lui alors quâil parvenait Ă peine Ă se nourrir lui-mĂȘme. Un jour, je marchais dans la rue oĂč ce SDF et son chien se trouvaient comme Ă leur habitude, je les trouvais lĂ en train de se rĂ©chauffer lâun contre lâautre. Il faisait un temps glacial et les voir ainsi mâa donnĂ© lâeffet dâun coup de poignard. Loin dâĂȘtre riche, jâai tout de mĂȘme dĂ©cidĂ© de faire quelque chose⊠Le lendemain, jâai dit Ă mon patron que je prenais ma demi-journĂ©e. Muni dâune couverture et dâune grande boĂźte remplie de nourriture pour lâhomme et son chien, jâai dĂ©cidĂ© dâacheter deux cafĂ©s et je me suis approchĂ© de lâhomme : « peut-on parler quelques instants ? », lui ai-je demandĂ©. Câest avec plaisir quâil acquiesça mĂȘme sâil restait suspicieux : « pourquoi me parlez-vous ? » Donc je lui ai dit : « tous les jours, je vais au travail. Chaque jour, je vois des gens qui ont lâair si tristes. Tous, sauf vous. Vous avez toujours lâair souriant. Vous avez toujours lâair heureux malgrĂ© vos conditions de vie et chaque jour, vous me rĂ©chauffez le coeur. Je me dis que mĂȘme si je passe une mauvaise journĂ©e, ou que je ne suis pas aussi heureux que je voudrais lâĂȘtre, il y a cet homme qui vit dans la rue et qui a lâair beaucoup plus Ă©panoui que moi mĂȘme sâil nâa rien. » A ce moment-lĂ , il mâarrĂȘta et me dit : « Jâai quelque chose, quelque chose qui nâa pas de prix : ce petit gars dans mes bras (le chien). » Je lui ai demandĂ© oĂč est-ce quâil lâavait trouvĂ©. Il mâa donc rĂ©pondu : « un jour, je me demandais Ă quoi bon ĂȘtre en vie si câest juste pour mendier et survivre. Jâavais personne Ă qui penser et personne ne mâaurait regrettĂ© si jâĂ©tais mort. CâĂ©tait il y a deux ans, jâĂ©tais sur ce pont, prĂȘt Ă me suicider⊠Et lĂ , ce petit gars est arrivĂ©, mâa aboyĂ© dessus et a mordu mes vĂȘtements mâempĂȘchant ainsi de sauter dans le vide. Alors je lui ai donnĂ© le dernier cookie que jâavais dans la poche. Il Ă©tait tellement heureux que jâen ai pleurĂ© et jâai dĂ©cidĂ© de ne plus sauter. Depuis ce moment, il est tout ce que jâai et est comme mon enfant. Parfois, il va se promener et revient avec quelque chose Ă manger pour nous deux : un bout de gĂąteau, une moitiĂ© de sandwich⊠Il veut toujours dormir avec moi. » Je lui ai demandĂ© sâil avait dĂ©jĂ trouvĂ© une place dans un centre dâaccueil ou une maison pour vivre, ce Ă quoi il mâa rĂ©pondu une chose qui mâa bouleversĂ© : « Il y a huit mois, jâaurais pu avoir une place oĂč dormir, quelque chose Ă manger et un endroit chaud pour me reposer. Le problĂšme : les chiens nâĂ©taient pas acceptĂ©s. Jâai donc refusĂ©. Ce petit gars est tout ce qui me reste. Je prĂ©fĂšre mourir plutĂŽt que de lâabandonner. Quand je me suis rendu compte que je nâavais plus rien, il mâa appris lâamour, mâa donnĂ© une raison de vivre et je le remercierai jamais assez pour ça. Quand les passants me donnent de lâargent, jâachĂšte toujours de la nourriture pour lui. Je ne mâachĂšte Ă manger que lorsque je suis sĂ»r quâil ne manque de rien. Parfois, jâentends les gens qui disent que je suis bĂȘte dâavoir un chien, Ă ces gens-lĂ , je rĂ©ponds : peut-ĂȘtre que ce nâest quâun animal mais il mâa donnĂ© beaucoup plus dâamour que tous les ĂȘtres humains que jâai rencontrĂ©s et il ne me fera jamais de mal. » Quand il a dit ça, je lui ai donnĂ© la couverture et la fameuse boĂźte de nourriture. Il mâa remerciĂ© comme personne ne lâa jamais fait. Tout simplement parce que grĂące Ă moi, Bobby (le chien) allait bien manger et nâaurait plus jamais froid. A ce moment, je ne sais toujours pas pourquoi, je lui ai donnĂ© un morceau de papier avec mon adresse dessus, je lâai attachĂ© au collier du chien en disant « tu nâas plus Ă te faire de soucis, sâil devait tâarriver malheur, je prendrais soin de Bobby et il ne sera plus jamais seul. » Il a pleurĂ©. Ce jour-lĂ , jâai vu lâhomme le plus heureux au monde. Et je vous souhaite la mĂȘme aventure. |
left by colombine67 on 07/04/2016Comme toutes les Ă©tudiantes australiennes, une jeune fille a cĂ©lĂ©brĂ© sa derniĂšre annĂ©e de lycĂ©e dĂ©but mars par le bal de promo. Un rĂȘve rendu possible grĂące Ă Lacey sa chienne. Vous allez fondre en dĂ©couvrant comment⊠Le bal de promo ? Une institution aux Etats-Unis comme en Australie si bien que tous les plus jeunes rĂȘvent. Et pour cause : il cĂ©lĂšbre la fin de la scolaritĂ©. Pour lâoccasion, filles et garçons se mettent alors sur leur 31, dĂ©gainant jolies robes et costumes chics. Si gĂ©nĂ©ralement câest en couple quâils se rendent Ă lâĂ©vĂšnement, il arrive parfois que certains â comme Erin Condrin â dĂ©fraient la chronique pour rĂ©aliser leur rĂȘve. Et pour cause, câest en effet accompagnĂ© dâune personne toute particuliĂšre pour elle que la jeune fille sâest rendue au premier soir du reste de sa vie. Cette personne ? Câest Lacey, sa chienne dâassistance. Si Erin est une jeune fille comme toutes les autres, elle souffre nĂ©anmoins dâune maladie trĂšs rare qui la contraint Ă se dĂ©placer en fauteuil roulant ou en bĂ©quilles : le syndrome dâEhlers-Danlos type classique. Mais grĂące Ă la compagnie de sa fidĂšle quatre-pattes, elle a pu vivre ce beau jour le plus sereinement au monde. «Lacey me rend la vie plus facile. Elle ramasse des objets tombĂ©s par terre, ouvre et ferme les portes, amĂšne des objets, appuie sur lâinterrupteur de la lumiĂšre, et bien plus encore», confie en effet la jeune femme sur la page Facebook, Life with Lacey, quâelle tient en lâhonneur de sa fidĂšle amie. «La relation que j'ai avec ce chien est au-delĂ des mots», rĂ©sume par ailleurs celle qui, grĂące Ă Lacey, a pu rĂ©aliser son rĂȘve. |
left by colombine67 on 06/04/2016Le cri dâun vĂ©tĂ©rinaire ⊠à mĂ©diter « Je suis vĂ©tĂ©rinaire. Il y a certains dĂ©tails que jâai changĂ©s ou omis pour prĂ©server mon anonymat et parce que je vais me faire allumer pour ce que je vais vous raconter. Aujourdâhui, un homme mâa amenĂ© son chien. CâĂ©tait un grand chiot adolescent et tapageur. Il sâest ruĂ© dans la salle de consultation, me sautant dessus avec enthousiasme, remuant sa queue sans arrĂȘt et poussant ma main avec son museau. Ses grosses pattes douces sâĂ©crasaient contre mon torse Ă chaque fois quâil sâarrĂȘtait pour me saluer, pendant quâil sautait partout dans la piĂšce pour sentir de plus prĂšs toutes les odeurs. CâĂ©tait un croisĂ© atypique, trĂšs beau et il Ă©tait clairement intelligent et Ă©nergique, en un mot adorable. VoilĂ lâhistoire: le chien avait Ă©tĂ© achetĂ© lorsquâil Ă©tait un petit chiot par un couple Ă qui lâon avait dit que câĂ©tait un croisĂ© âdernier criâ de deux races de petite taille. Si ce couple sâĂ©tait juste un minimum informĂ©, ils auraient su immĂ©diatement que ce chien nâĂ©tait pas un mĂ©lange de deux petites races. Bref, ils nâavaient aucune idĂ©e donc ils ont achetĂ© le petit chiot mignon de cette source douteuse (ça leur a surement coĂ»tĂ© plusieurs centaines dâeuros) et lâont ramenĂ© dans leur famille oĂč il y avait un jeune enfant. Le chien a un peu grandi et il est devenu Ă©vident quâen fait il allait ĂȘtre trĂšs grand. Il sautait partout, Ă©tait Ă©nergique et destructeur. Il courait partout sans cesse et faisait tomber lâenfant. Donc ils lâont rapatriĂ© chez un membre de la famille. Celui-ci avait aussi des enfants mais ils Ă©taient un peu plus grands. Il avait vraiment Ă cĆur de bien faire les choses, alors il a essayĂ© de âdisciplinerâ le chien. Celui-ci commençait Ă montrer parfois des signes dâagressivitĂ© et il Ă©tait complĂštement hyperactif dans la maison, destructeur et ingĂ©rable. Je nâĂ©tais pas surpris dâentendre ça, car il Ă©tait Ă©vident pour moi que câĂ©tait le type de chien qui aurait besoin dâĂ©normĂ©ment dâexercice et de stimulation. Dans un dernier espoir de rĂ©soudre le problĂšme, la famille a fait castrer le chien. Mais, il fallait sây attendre, cela nâa eu aucun impact. Aujourdâhui, le chien mâa Ă©tĂ© amenĂ© pour ĂȘtre piquĂ©. Il a grognĂ© agressivement quand un enfant a mis son visage trop prĂšs du sien. A cela sâest ajoutĂ© un changement imminent de mode de vie, et la personne sâest sentie incapable de continuer Ă gĂ©rer le chien. Il a demandĂ© Ă des refuges locaux et nationaux, tous Ă©taient complets. Il nâavait personne qui pouvait sâen occuper Ă partir de ce soir-lĂ . Il ne pouvait pas le ramener Ă la maison, en partie par mesure de sĂ©curitĂ© et en partie parce que la dĂ©cision avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© prise en famille. Câest ainsi que jâai euthanasiĂ© ce chien plein de vie, dynamique et en excellente santĂ©, pendant quâil mĂąchouillait ses friandises et que son troisiĂšme maĂźtre pleurait dans sa fourrure. Et quand je me suis retrouvĂ© seul avec la dĂ©pouille de ce pauvre chiot, jâai Ă©clatĂ© en sanglots. Je sais que certains penseront que jâai eu raison dâeuthanasier un chien qui avait montrĂ© des signes dâagressivitĂ© Ă un moment de sa vie. Je ne suis pas dâaccord. Je sais que dâautres penseront que jâai eu tort de lâeuthanasier et que jâaurais dĂ» le prendre chez moi et lui trouver un nouveau foyer. Je ne suis pas dâaccord. Je sais aussi quâĂ©normĂ©ment de gens ignorent que ce nâest pas un fait isolĂ©, mais une rĂ©alitĂ© trĂšs courante dans ce pays, Ă cause de gens irresponsables et cupides, qui ne cherchent pas Ă sâinformer. Lesquels vendent des chiens Ă des gens tout aussi irresponsables et inconscients. Qui les donnent Ă des personnes naĂŻves et irrĂ©flĂ©chies qui souhaitent les « sauver » mais qui finissent Ă bout de nerfs et me les amĂšnent pour que je les euthanasie. Câest toujours comme ça que ça se passe. Ce sont des chiens qui ont mordu les enfants de la maison parce que leurs maĂźtres nâavaient pas les connaissances suffisantes sur leur race, quâils attendaient beaucoup trop dâeux et quâils nâont pas fourni les efforts nĂ©cessaires pour les socialiser. Ce sont des chiens dont les maĂźtres peuvent se permettre de dĂ©penser des sommes Ă quatre chiffres pour avoir la derniĂšre « race » hybride Ă la mode affublĂ©e dâun nom ridicule fraĂźchement inventĂ©, mais qui ne peuvent pas dĂ©bourser 50⏠pour leur vaccin ni aucune charge pour les problĂšmes de santĂ© mineurs. Ce sont des chiens qui peuplent les refuges de tout le pays et qui attendent, comme des milliers et des milliers dâautres, des foyers sans enfant, sans autre animal domestique, entourĂ©s dâun jardin avec une clĂŽture de 2m50, dont les habitants ont lâhabitude de gĂ©rer les problĂšmes comportementaux canins, travaillent Ă domicile, ont un mobilier en acier inoxydable et font des chĂšques en blanc pour soigner les maladies que les chiens ont hĂ©ritĂ©es. Des foyers qui nâexistent pas. VoilĂ les chiens que je dois euthanasier parce que je sais que je me montre plus responsable en leur ĂŽtant la vie de façon indolore quâen les condamnant Ă attendre, parmi dâinnombrables autres chiens « difficiles » dans tous les refuges du pays. Sâil vous plaĂźt, sâil vous plaĂźt, je vous en supplie, renseignez-vous avant de vous procurer un chien, auprĂšs de vĂ©tĂ©rinaires, de vĂ©tĂ©rinaires comportementalistes, de clubs canins, de la SociĂ©tĂ© Centrale Canine, des associations de chiens de race, des SPAs, dâInternet⊠Vous avez des tas de sources dâinformation Ă votre disposition. A vous dâen faire bon usage. Vous nâavez aucune excuse. Allez voir un refuge oĂč le personnel vous interroge beaucoup pour cerner votre mode de vie et trouver le chien qui vous conviendra le mieux. Apprenez Ă Ă©lever votre chiot correctement. Comme ça, si vous ne pouvez plus lâassumer, vous aurez au moins fait en sorte quâil soit adoptable. Pensez Ă toujours avoir un peu dâargent de cĂŽtĂ© pour un imprĂ©vu. Assurez-vous que le chien puisse rĂ©pondre Ă vos attentes. Sâil vous plaĂźt. Parce que je suis incapable de continuer ainsi .» |
left by poutounou on 05/04/2016Pour tout lâAmour quâils nous donnent et que nous leur donnons. * Extrait de la comĂ©die musicale « RomĂ©o et Juliette » : * AimerâŠ. * Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau Aimer c'est monter si haut Et toucher les ailes des oiseaux Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau * Aimer c'est voler le temps Aimer c'est rester vivant Et brĂ»ler au cĆur d'un volcan Aimer c'est c'qu'y a de plus grand * Aimer c'est plus fort que tout Donner le meilleur de nous Aimer et sentir son cĆur Aimer pour avoir moins peur * Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau |
left by colombine67 on 05/04/2016Je lâai vu tout dâabord enchaĂźnĂ© Ă une des deux cabanes. Seul, jour aprĂšs jour, il me regardait travailler dans mon jardin. De cet arbre qui le retenait prisonnier avec une courte chaĂźne, il Ă©tait assis en silence, attendant que quelquâun lui montre un peu de gentillesse. Il nâ avait pas de bol lâeau, pas abri, autre quâun petit arbre. Dans ces conditions, il semblait ĂȘtre comme un chien dâappĂąt. Un jour dâĂ©tĂ© particuliĂšrement chaud, jâai traversĂ© les deux yards qui nous sĂ©parait, ses propriĂ©taires qui lâenchaĂźnait ainsi Ă©taient lĂ et je les ai vus, Ă coup de raillerie, lâabreuver avec le tuyau dâeau dont le pauvre chien essayait dâattraper quelques gouttes, souvent sans succĂšs. Je leur ai offert de lâargent pour le chien, ils ont refusĂ©, ils mâont dit quâil « devait ĂȘtre enchaĂźnĂ© » parce quâil sâenfuyait toujours. Chaque jour, jâai apportĂ© de lâeau et de la nourriture. MalgrĂ© un contrĂŽle Animal impliquĂ© dans cette affaire, ces gens savaient comment Ă©viter de se faire prendre et les contrĂŽleurs mâont mĂȘme dit dâarrĂȘter dâalimenter le chien car alors, je nâaurais pas de preuves contre eux. Mais je savais quâun miracle se produirait . Un week-end, un orage fait rage et dĂ©truit le petit arbre, le chien sâĂ©chappe il a un ruban adhĂ©sif sur sa gueule, son cou saigne etâŠâŠâŠ je le trouve assis dans notre garage, silencieux et plaidant pour recevoir de lâaide avec ses beaux yeux. Nous lâ avons nommĂ© Rosco et il est devenu mon chien Ă partir de ce moment lĂ . Les gens me lâont donnĂ© Ă contrecĆur, aprĂšs que la police soit intervenue. Peut-ĂȘtre ils ont vu combien nous Ă©tions tous deux dĂ©terminĂ©s. Sa volontĂ© de survivre lâa amenĂ© dans une maison sĂ»re. Il a Ă©tĂ© le plus doux chien le plus doux que jâ ai jamais eu. Nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© quelques temps aprĂšs . Il a encore des cauchemars Ă certains moments, se secoue violemment. Il se rĂ©veille et moi je le caresse et alors il se calme . Partout oĂč je vais, il est Ă cĂŽtĂ© de moi. Il ne sera jamais, jamais plus enchaĂźnĂ© Ă nouveau, et le bol dâeau est toujours plein. Il sait quâil nâ aura jamais Ă sâ enfuir Ă nouveau. |
left by colombine67 on 04/04/2016Un chien sauve un bĂ©bĂ© de sa baby-sitter Benjamin et Hope Jordan venaient d'emmĂ©nager Ă Charleston en Caroline du sud aux Etats-Unis. Le couple ne tarde pas Ă trouver une baby-sitter pour garder Finn, leur fils de sept mois. Alexis Khan semblait avoir de bonnes rĂ©fĂ©rences. La confiance sâest installĂ©e... puis a totalement disparue grĂące au comportement de leur chien. "Environ cinq mois aprĂšs quâAlexis Khan soit devenue notre baby-sitter, nous avons remarquĂ© que notre chien se mettait en position de dĂ©fense quand elle arrivait, raconte les Jordan. Il devenait tellement agressif envers elle que plusieurs fois nous avons dĂ» nous interposer pour quâil nâaille pas vers elle". Benjamin et Hope Jordan deviennent soupçonneux et dĂ©cident dâenregistrer ce qui se passe chez eux en leur absence. Ils positionnent alors un smartphone sous le canapĂ© pour quâil enregistre tout ce qui se passe dans la journĂ©e. Le soir, Ă leur retour, ils Ă©coutent la bande et dĂ©couvrent, horrifiĂ©s, ce quâAlexis Khan fait subir Ă leur fils. "Tais-toi! Tais-toi!" Ils entendent des bruits "de pleurs qui se transforment vite en cris de dĂ©tresse et de douleur sous le bruit des claques", raconte le pĂšre. "Je voulais rembobiner lâenregistrement et remonter dans le temps". "Si notre chien ne nous avait pas alertĂ©, si mon Ă©pouse nâavait pas suivi son instinct maternel pour que nous fassions quelque chose, notre fils aurait pu mourir sous les coups de la baby-sitter". Aujourdâhui, Finn va mieux et se porte bien. "LâĂ©preuve que Finn a subi a peut-ĂȘtre permis de sauver la vie dâautres enfants", se console-t-il. Alexis Khan a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e par la police. Elle a avouĂ© son crime et a plaidĂ© coupable pour coups et blessures. Lâancienne baby-sitter purge une peine de trois ans de prison et ne pourra dĂ©sormais plus travailler auprĂšs des enfants. |
left by colombine67 on 03/04/2016- Que regardes-tu ? - Je regarde le chien. Celui qui venait de rĂ©pondre Ă©tait un jeune garçon. Celui qui avait posĂ© la question, notre ami le moine. | - Je ne comprends pas pourquoi il reste attachĂ©-lĂ ! la corde qui le retient nâest pas trĂšs grosse, avec la force quâil a il pourrait la casser et se sauver ! Le moine souriait. - Et toi quâen penses-tu ? - Peut-ĂȘtre quâon lâa dressĂ© Ă rester lĂ ! - Alors pourquoi lâattacher, si ce chien est dressĂ© il nâa pas besoin de corde ! Le jeune garçon secoua la tĂȘte. Le moine avait raison. Alors comment se fait-il que ce chien reste lĂ ? | Le moine raconta lâhistoire de ce chien. - Vois-tu, il y a trĂšs longtemps, ses arriĂšres grands parents Ă©taient des chiens sauvages. Ils Ă©taient libres, ils parcouraient des dizaines de kilomĂštres pour trouver lâendroit pour vivre. Quand lâhiver arrivait, ils sâen allaient pour dâautres contrĂ©es plus clĂ©mentes. Un jour, des hommes posĂšrent le pied dans ces rĂ©gions inhabitĂ©es, ils virent ces chiens. Ils les trouvĂšrent rĂ©sistant, courageux, puissants et dĂ©cidĂšrent de les utiliser. Ils attrapĂšrent les petits quâils attachĂšrent Ă lâaide de corde prĂšs de leur campement, ceci afin de les domestiquer. | Celui-ci, depuis son plus jeune Ăąge, a Ă©tĂ© attachĂ©. Au dĂ©but, le sang de la libertĂ©, qui coulait dans ses veines, le poussait Ă vouloir sâĂ©chapper, partir, mais la corde Ă©tait solide et toutes ses tentatives Ă©chouĂšrent. Chaque jour, il mettait toute son Ă©nergie Ă vouloir partir ⊠en vain. Un jour, il sâavoua vaincu et accepta son sort. Il sut quâil Ă©tait impossible de se sauver, impossible de courir les vastes paysages comme le faisait ses ancĂȘtres. MalgrĂ© la fragilitĂ© de cette corde aujourdâhui, il se sait incapable de la casser. Ceci est inscrit au plus profond de lui. | - Mais il nâa jamais essayĂ© maintenant quâil est plus grand ? le moine souriait. - Il est un peu comme nous lorsque nous faisons quelque chose qui ne fonctionne pas. On pense que câest impossible, que lâon ne peut pas y arriver, que câest au-dessus de nos forces. | Parfois cela va encore plus loin, cette corde, nous lâattachons autour de nos proches persuadĂ© quâeux aussi ne pourront pas y arriver, et nous les privons de libertĂ©. | - Je comprends, dit lâenfant. Il sâapprocha du chien, lentement, avalant sa salive car le chien avait lâair fĂ©roce. Une fois prĂšs de lui, il sâagenouilla. - Tu sais, tu es plus fort que la corde, tu peux reprendre ta libertĂ© et courir comme tes ancĂȘtres. | Lâenfant se releva et retourna vers le moine. Tous les deux regardaient le chien. Il Ă©tait sur ses quatre pattes. Plus que les mots câĂ©tait le regard de lâenfant qui avait parlĂ©. Le chien le regarda et dâun seul coup bondit, cassant net lâattache symbolique. Sentant la libertĂ©, le chien courut droit devant lui accompagnĂ© par lâEsprit de ses ancĂȘtres. Atteignant le haut de la colline, il se retourna et regarda les deux formes humaines, lâune plus petite, mais toutes les deux arboraient un immense sourire. En trois bonds le chien disparut. |
left by colombine67 on 02/04/2016"J'ai pardonnĂ© des erreurs presque impardonnables, j'ai essayĂ© de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai Ă©tĂ© déçu par des gens que 'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protĂ©ger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis Ă©ternels. J'ai aimĂ© et l'ai Ă©tĂ© en retour, mais j'ai aussi Ă©tĂ© repoussĂ©. J'ai Ă©tĂ© aimĂ© et je n'ai pas su aimer. J'ai criĂ© et sautĂ© de tant de joies, j'ai vĂ©cu d'amour et fait des promesses Ă©ternelles, mais je me suis brisĂ© le coeur, tant de fois ! J'ai pleurĂ© en Ă©coutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai tĂ©lĂ©phonĂ© juste pour entendre une voix, je suis dĂ©jĂ tombĂ© amoureux d'un sourire. J'ai dĂ©jĂ cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de trĂšs spĂ©cial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survĂ©cu ! Et je vis encore ! Et la vie, je ne m'en passe pas... Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient Ă celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour ĂȘtre insignifiante !"     Charlie Chaplin |
left by poutounou on 01/04/2016Eh oui ! Tel est pris qui croyait prendre⊠* Le coyote tagueur * Un coyote rageur Sur un mur blanc taguait Griffonnant sa rancoeur Contre un loup trop aisĂ© « Câest bien que je salisse, Grommelait ce jaloux, La trop belle bĂątisse De ce trop riche loup ! » Regagnant sa masure, Il se trouva surpris Dây trouver la peinture Dâun plus pauvre que lui. MoralitĂ© Si tu veux quâon soit correct Avec ce qui tâappartient Il faudra que tu respectes De tous les autres les biens. * Yvon Danet |
left by choupinou on 01/04/2016moi ton aimĂ© Nudji maman, prends ta guitare et envoie moi un baiser ; La fleur de lâĂ©glantier sent ses bourgeons Ă©clore, Le printemps naĂźt ce soir ; les vents vont sâembraser ; Et la bergeronnette, en attendant lâaurore, Aux premiers buissons verts commence Ă se poser. Maman, prends ta guitare, et envoie moi un baiser. maman te rĂ©pond Comme il fait noir dans la vallĂ©e ! Jâai cru quâune forme voilĂ©e Flottait lĂ -bas sur la forĂȘt. Elle sortait de la prairie ; Son pied rasait lâherbe fleurie ; Câest une Ă©trange rĂȘverie ; Elle sâefface et disparaĂźt. Nudji ton bĂ©bĂ© d'amour maman, prends ta guitare ; la nuit, sur la pelouse, Balance le zĂ©phyr dans son voile odorant. La rose, vierge encore, se referme jalouse Sur le frelon nacrĂ© quâelle enivre en mourant. Ăcoute ! tout se tait ; songe Ă moi ton bien-aimĂ©e. Ce soir, sous les tilleuls, Ă la sombre ramĂ©e Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir : lâimmortelle nature Se remplit de parfums, dâamour et de murmure, Comme la symphonie de nos coeur pour toujours si fou maman te rĂ©pond: Pourquoi mon coeur bat-il si vite ? Quâai-je donc en moi qui sâagite Dont je me sens Ă©pouvantĂ© ? Ne frappe-t-on pas Ă ma porte ? Pourquoi ma lampe Ă demi morte MâĂ©blouit-elle de clartĂ© ? Dieu puissant ! tout mon corps frissonne. Qui vient ? qui mâappelle ? â Personne. Je suis seule ; si vide ta voix me rĂ©sonne ; Ă solitude ! tu Ă©tais ma fiertĂ© ! moi ton aimĂ© Nudji ton nunu Maman, prends ta guitare ; le vin de la jeunesse Fermente cette nuit dans les veines de Dieu. Mon Ăąme est inquiĂšte ; ta tristesse mâoppresse, Et les vents altĂ©rĂ©s mâont apprit de ton regard pluvieux. Ă ma douce maĂźtresse! regarde, je suis encore lĂ . Ton premier baiser, ne tâen souviens-tu pas,doux comme la ouate Quand je te vis si pĂąle au derniĂšres caresses,avant l'au dela Et que, les yeux en pleurs, tu tombas dans mes pattes ? Ah ! je tâai consolĂ© dâune amĂšre souffrance ! HĂ©las ! Pour moi , tu te mourais dâamour. Console-toi ce soir, je me meurs dâespĂ©rance ; Jâai besoin de ta joie pour vivre en attendant ce jour Le jour ou tu viendras me rejoindre ,pour l'Ă©ternitĂ© Je serai lĂ pour t'attendre en toute sĂ©rĂ©nitĂ©... maman te rĂ©pond Est-ce toi dont la voix mâappelle, Ă mon pauvre Nudji ! est-ce toi ? Ă ma fleur ! ĂŽ mon immortelle ! Seule ĂȘtre pudique et fidĂšle OĂč vive encore lâamour de moi ! Oui, te voilĂ , câest toi, ma perle Câest toi, mon nunu mon bĂ©bĂ© a moi ! Et je sens, dans la nuit profonde, La chaleur de ta robe frisĂ©e noire qui mâinonde Les rayons glisser dans mon coeur qui brille Nunu ton bĂ©bĂ© d'amour Maman, prends ta guitare ; câest moi, ton immortelle, Qui tâai vu cette nuit triste et ton regard silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvĂ©e appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens, tu souffres, maman; mon mal ,l' ennui solitaire Te ronge, quelque chose qui gĂ©mi dans ton coeur ; Mon amour tâest parvenu, comme on en voit plus sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, prĂšs de moi ; chantons dans tes pensĂ©es, Dans tes plaisirs perdus, efface ta peine faut la briser ; Partons, ensemble,pour un instant, pour un monde inconnu, Ăveillons au hasard les Ă©chos de ta vie, Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rĂȘve,cette nuit et le premier venu. Inventons quelque part des lieux oĂč lâon oublie ; Partons, nous sommes seuls, lâunivers est Ă nous. Voici la verte vallĂ©e et la brune de l'aurore qui fuit, Et le paradis, et les belles allĂ©es blanches, oĂč le miel est si doux, Dis-moi, quel songe dâor nos chants vont-ils bercer ? DâoĂč vienne tes larmes que je vais doucement sĂ©cher ? Ce matin, quand le jour a frappĂ© ta paupiĂšre, j'Ă©tais lĂ , courbĂ© sur ton chevet, Secouait des pĂ©tales de rose de ma robe noir lĂ©gĂšre, Et te contait tout bas les souvenirs qui te font rĂȘver Chanterons-nous lâespoir, la tristesse ou la joie ? Suspendrons-nous lâair du temps sur lâĂ©chelle de soie ? Jetterons-nous au vent lâĂ©cume de l'oiseau coursier ? compterons nous, les Ă©toiles en nombre De la maison cĂ©leste,qui allume la nuit et reste lueur du jour Lâhuile sainte de vie et dâĂ©ternel amour ? Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers ? Montrerons-nous le ciel Ă la MĂ©lancolie ? Prends ta guitare! prends ta guitare ! et chante ce petit air Mon aile me soulĂšve au souffle du printemps. Le vent va mâemporter ; je vais repartir de la terre. Une larme de toi ! Dieu mâĂ©coute ; il est temps. maman rĂ©pond Sâil ne te faut, mon Nudji chĂ©ri Quâun baiser dâune lĂšvre amie Et quâune larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours quâil te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je te chante,mon amour, mon espĂ©rance, ta beautĂ©,ta gloire, mais pas le bonheur, HĂ©las ! tu restes ma souffrance. ma bouche garde le silence Pour Ă©couter parler ton coeur. Nudji ton bien aimĂ©e Crois-tu donc que je sois comme le vent dâautomne, Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau, Et pour qui la douleur nâest quâune goutte dâeau ? maman,je souffre aussi ! un baiser, câest moi qui te le donne. Lâherbe que je voulais arracher de ce lieu, Câest ton oisivetĂ© ; ta douleur dit lui adieu. Quel que soit le souci que ta tristesse endure, Laisse-la sâĂ©largir, cette sainte blessure Que les noirs sĂ©raphins tâont faite au fond du coeur : Rien ne nous rend si grands quâune grande douleur. Mais, pour en ĂȘtre atteint, ne crois pas, ma douce maman, Que ta voix ici-bas doive rester muette,Ă©coute maman Les plus dĂ©sespĂ©rĂ©s sont les chants les plus beaux, Et jâen sais dâimmortels qui sont de purs sanglots. Alors laisse ta blessure s'Ă©largir afin de tout sortir Dans les brouillards du soir redonne du sens a ta vie Pour que je puisse dans ton coeur enlever ce qui te fait souffrir Que notre amour en soit rendu plus grand,je ne veux plus te voir ainsi car ta douleur est la mienne ,tu as mal alors moi aussi... Dans ton amour sublime,je vis ,tu me berce de douceur.... Alors rit maman ,je cours prĂšs de toi ,je te suit dans ton coeur... maman rĂ©pond Ă mon bĂ©bĂ© d'amour ! mon coeur inoubliable, Ne mâen demande pas si long. j'Ă©crirai encore ton non sur le sable tu Ă©tais tu es et sera toujours mon bourgeons Jâai vu le temps oĂč ta prĂ©sence me redonnait la jeunesse et mes yeux et mes lĂšvres Ă©taient sans cesse PrĂȘt Ă chanter comme un oiseau ;le bonheur de t'avoir... Mais jâai souffert un dur martyre, Et le moins que jâen pourrais dire, et que ce chant de mon corps a fuit,tu as tout emportĂ© sans le vouloir..., |
left by colombine67 on 01/04/2016Je veux que tu mâĂ©coutes sans me juger Je veux que tu exprimes ton opinion sans me donner de conseils Je veux que tu aies confiance en moi sans exiger de moi Je veux que tu mâaides sans essayer de dĂ©cider pour moi Je veux que tu prennes soin de moi sans mâannihiler Je veux que tu me regardes sans projeter tes dĂ©sirs sur moi Je veux que tu me serres dans tes bras sans mâasphyxier Je veux que tu me donnes du courage sans me pousser Je veux que tu me soutiennes sans me prendre en charge Je veux que tu me protĂšges sans mensonges Je veux que tu tâapproches sans mâenvahir Je veux que tu connaisses les aspects de moi qui te dĂ©plaisent le plus Que tu les acceptes et ne prĂ©tendes pas les changer Je veux que tu sachesâŠquâaujourdâhui tu peux compter sur moiâŠ. Sans conditions. Jorge Bucay |
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