En hommage à

Doudoune
1998 / 2009


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En hommage à
Doudoune
BERGER-ALLEMAND
Il est né le:30/10/1998
Il nous a quittés le:11/09/2009

Ma fille, mon bébé,
Tu nous manque énormément
On t' aime




27 bougies

4157 Fleurs
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2439 messages

Déposé par poutounou le 06/10/2024  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux d’octobre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par colombine67 le 06/10/2024  
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait
souvent accompagné d’autres bipèdes,
qui nous parlaient, nous touchaient,
nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent
commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence
de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais
confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse :
ces odeurs inédites, ces bruits inconnus,
la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante,
c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie
faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action,
de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus
desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête,
et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe
et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud,
mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils
ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup :
ils partaient le matin et rentraient le soir.
Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment
qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur,
et mon jardin sur le bout des griffes
Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler
ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains,
commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison
et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissait , me caressait,
j’avais même le droit de me coucher contre eux quand
ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit,
parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin,
pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux pattes se fâchaient, mais mon
besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos
que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création,
j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris
une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie :
je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux,
dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique :
elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir :
nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook,
ni le bonheur de lire un bon livre.
Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors,
au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil
a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train
d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss

Déposé par choupinou le 02/10/2024  
Dans le silence, j'entends ta voix, un doux murmure, un choix sincère.
Chérissez les souvenirs, serrez-les bien,
Gardez votre amour près de vous, jour et nuit.
Votre câlin poilu, un espace chaleureux et accueillant,
Un refuge contre les tempêtes de la vie, un lieu aimant et sûr.
Ta queue remuait de joie, tes yeux brillaient....
Vos câlins et vos baisers ont illuminé la nuit.
Ton amour amour était une symphonie, un mélange harmonieux,
une douce sérénade qui ne finira jamais.
Résonne dans mon coeur, une mélodie si vraie,
un amour si fort qu'il brillera pour toujours.
Dans mes rêves, je te vois, ton regard aimant, attendrissant.
Tes pattes ont touché le sol de mon esprit,
un rappel de l'amour que nous avons laissé derrière nous.
Ton amour était un jardin, une fleur épanouie,
une beauté a contempler, à chaque heure.
Elle a poussé dans mon coeur, une graine si fine,
un amour si pur qu'il sera toujours le mien.
Je garderai les souvenirs de notre temps ensemble,
de rires et de larmes, de joie et de météo.
Je garderai ton amour proche, comme un trésor si rare,
un lien si fort qu'il sera toujours là.
Repose en paix, mon cher ami, mon fidèle compagnon,
Tu seras toujours dans mon coeur, mon fidèle ami, mon ombre.
auteur internaute.

Déposé par poutounou le 02/10/2024  
Le bonheur c'est...
*
Le bonheur c’est... :
• de savoir s’émerveiller peu importe son âge
• de rire de bon coeur en agréable compagnie
• de savoir dire « je t’aime »
• de se planifier des moments de tendresse
• de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
• d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
• de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
• de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
• de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
• d’être maître de soi et non des autres
• de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
• de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
*
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’il reste longtemps.
*
Anonyme

Déposé par poutounou le 29/09/2024  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")

Déposé par poutounou le 25/09/2024  
Oui, tu vis à l'infini mon Ange...
*
À l'infini
*
Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne,
ange-soleil d'un miracle à jamais
que rien ne sépare de la pure lumière
ni du souffle ascendant de notre amour promis
*
A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte,
hors du monde où meurent les âmes et les corps.
Tu danses sur l'horizon que je porte en moi
pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini.
*
André Velter ("L'amour extrème, poèmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000)

Déposé par choupinou le 23/09/2024  
"Il m'ont dit que ma maison sentait le chien, et je leur ai demandé :
- Savez- vous ce que sent un chien ?
" Un chien sent la gratitude, la loyauté, la noblesse, l'affection,
l'amour pur et inconditionnel. Et malgré tout ce qu'ils ont subi,
malheureusement pour certains d'entres eux, ça ne sent pas la rancoeur"....
Alors je me sens chanceux que ma maison sente le chien...
Un souvenir de l'acteur Patrick Swaize qui aimait énormément les animaux
- " Il y a des poils et effectivement ça sent le chien" Mais dans ma maison il y a de la vie, et de l'amour !!!
choupinou

Déposé par poutounou le 22/09/2024  
Qui nous surveille ??? Notre Ange peut-être !!!
*
Quelqu'un
*
De l'autre côté du miroir
Quelqu'un nous épie
Quelqu'un compte nos fils d'argent
un à un.
Quelqu'un regarde se serrer
l'épervier des rides
Quelqu'un nous garde
Quelqu'un nous emporte
Quelqu'un ouvre et ferme des portes
à l'envers.
Quelqu'un nous oublie
Quelqu'un vend de l'espoir
Quelqu'un au visage blanc
ou doré
de l'autre côté du miroir
sur le tain de la nuit.
Quelqu'un, quelqu'un, quelqu'un mais qui ?
*
Armand Lanoux ("La tulipe orageuse " Seghers 1959)

Déposé par choupinou le 19/09/2024  
Je voudrais que tu reviennes,
que tu grattes à la porte,
et que j'entende ton jappement,
pour me faire comprendre :
regarde ce que je vais t'offrir,
et j'ouvrirai, dans l'espoir,
et tu seras là, bien revenu de la haut.
Mais je sais que ce n'est qu'un rêve,
et dieu sait comme il fait mal ....

Déposé par poutounou le 18/09/2024  
Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!! Moi j’adorais jouer aux billes…
*
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 15/09/2024  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par colombine67 le 14/09/2024  
On m’a dit...
Que ma maison
Sentait le chien...
Alors je lui ai demandé...
Tu sais qu’est-ce que sent un chien...?
Un chien sent de la :
Gratitude...
Fidélité...
Noblesse...
Affection...
Amour pur et inconditionnel...
Et malgré
Tout ce qu’ils ont souffert
Ils ne sentent pas la rancoeur...
Alors oui...
Je me sens privilégié
Que ma maison sente le chien...

Déposé par tazounette le 11/09/2024  
180 mois de manque de toi
180 mois de torture
180 mois ........
On t'aime pour toujours
Ma fille Ma bébé mon ange mon étoile
15 ans aujourd'hui que tu as mis tes ailes
15 ans de vide
15 ans de torture
15 ans ..........
On t'aime pour toujours
Ma fille Ma bébé mon ange mon étoile

Déposé par choupinou le 11/09/2024  
DE TA FAMILLE A TOI DOUDOUNE
En ce jour anniversaire
Je pose ici, mes pensées,
mes mains sur mon clavier,
histoire de ne pas oublier,
les doux mots d'amour,
de douleurs et de toujours,
de penser à ces moments forts,
que tu m'as donné, sans compter
et de l'amour que nous avons partagé
je suis là, en ce jour mon aimé
pour te demander, de ne pas oublier.
l'amitié d'un chien et son gardien
d'une vie, d'une histoire, ce lien
triste vérité, on s'est quitté,
pour ce chemin que tu as du emprunter,
et j'ai pleuré, tendre sincérité ,
mon être tout entier continu a t'aimer
le vent souffle sur ces années,
mais loin de toi, mon regard n'a pas changé
je continue sans faille a te faire vivre
dans mon coeur a l'infini, et je chavire,
car je sais que tu es là au chaud a tout jamais
une larme au coin des yeux, la tristesse m'envahit
je sens ta chaleur qui me réchauffe et s'en va la pluie...
Me voici de retour, mon chère petit Bud
avec du retard mes surement, car je ne t'oublie pas
toutes mes pensées vont vers toi, hier c'était le jour de ton départ
un souvenir bien difficile a affronter pour ta maman.
ta petite copine Fandzia t'envoie de grosses léchouilles du haut de ses 14 années
et a mon tour je te fais de d'énorme papouilles; Je me permet aussi d'embrasser ta gentille
maman, maigre réconfort, mais pensées se tournent vers elle
sincèrement.
Amitié

Déposé par poutounou le 11/09/2024  
Le Bonheur c’est une truffe fraîche dans le cou…
*
Le bonheur
*
Le bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.
*
Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
*
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
*
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
*
La joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
*
Et malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
*
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne

Déposé par poutounou le 08/09/2024  
La joie
*
O ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encor
Et la vie éveillée est d'un parfum si fort
Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.
*
Soyez remerciés, mes yeux,
D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux,
Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ;
Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ;
Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils
Pendus au long du mur, près des roses trémières.
*
Soyez remercié, mon corps,
D'être ferme, rapide, et frémissant encor
Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ;
*
O ces matins de fête et de calme beauté !
Roses dont la rosée orne les purs visages,
Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages,
Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !
*
A l'heure où l'ample été tiédit les avenues,
Je vous aime, chemins, par où s'en est venue
Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ;
*
Je vous aime, lointains marais et bois austères,
Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre
Où reposent mes morts.
*
J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre.
Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres,
Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir,
Vous devenez moi-même étant mon souvenir.
*
Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur

Déposé par poutounou le 04/09/2024  
L'écho
*
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le coeur très las :
- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
*
Théodore Botrel (1868-1925)

Déposé par colombine67 le 03/09/2024  
"Le chien"
....Sur la tombe du Maître il s'obstine à mourir
Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient
Et dont il partagea la gamelle de soupe...
Il a toujours suivi docilement la troupe
De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient.
Pauvre chien! il a vu succomber ses amis...
Il était là quand se déroulait la bataille...
Il les a vus, fauchés par la rude mitraille
Et sait que pour toujours ils se sont endormis.
Hélas! Jusqu’à la mort il leur sera fidèle...
Il ne veut pas quitter le glorieux tombeau
Et près de l'humble croix que voisine un drapeau
Il garde leur dépouille et parfois les appelle.
Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient
Et dont il partagea la gamelle de soupe...
Il a toujours suivi docilement la troupe
De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient.
Et quand le soir descend sur la plaine endeuillée,
Il a des aboiements lugubres qui font peur.
Pauvre chien, qui n'eût pas le suprême bonheur
De mourir avec eux, là-bas, dans la tranchée.
Poème écrit par un soldat de la guerre 1914-1918

Déposé par poutounou le 01/09/2024  
Elévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

Déposé par colombine67 le 01/09/2024  
Certains chiens passent plus de temps au refuge que d’autres, sans que les bénévoles en sachent toujours la raison. Acorn fait partie de ceux qui y ont passé un temps record, avec plus de 600 journées dans son box.
Acorn est un chien de sauvetage. Il a passé exactement 633 jours dans le refuge Outer Banks SPCA, basé à Manteo dans l’État de Caroline du Nord aux États-Unis. Cela fait donc plus de 2 ans qu’il a patienté derrière les barreaux de son box, rapporte le média People. Il a vu bon nombre de ses compagnons partir, les uns après les autres, pour rejoindre le doux foyer de leur famille adoptive.
Mais personne ne s’intéressait à Acorn. Les gens arrivaient devant son chenil, puis passaient leur chemin, pour aller adopter un autre toutou. L’adorable boule de poils au pelage caramel est donc devenue le plus ancien des résidents du refuge Outer Banks SPCA.
Le miracle espéré pendant si longtemps s’est enfin produit
Acorn avait passé tant de temps au refuge qu’il avait noué une relation très forte avec le personnel, dont notamment son soigneur attitré, prénommé Brad. Celui-ci s’efforçait de lui faire passer d’agréables moments de jeux et de promenade, afin que le brave toutou puisse éprouver un peu de joie chaque jour.
Il y a quelques semaines, au mois de mars dernier, le miracle qu’Acorn attendait depuis si longtemps s’est enfin produit. Cathy Phemister Widzga est arrivée au refuge, en quête d’un compagnon à 4 pattes. Elle a littéralement craqué pour Acorn et l’a adopté dans la foulée.
Le refuge a publié l’heureuse nouvelle, le 18 mars 2023, sur sa page Facebook : « Après 633 jours dans notre refuge, notre résident le plus ancien, Acorn, est enfin adopté ! »
Brad a été très attristé de ne plus pouvoir s’occuper d’Acorn, mais, comme tous les autres bénévoles, il était surtout très heureux que la boule de poils ait enfin trouvé son foyer pour la vie.
« Nous attendions et espérions ce moment depuis très longtemps. Notre personnel et notre bénévole Brad se sont tellement attachés à Acorn au cours des dernières années. Nous avons gardé l'espoir qu'un jour, la bonne personne prendrait le temps de s'occuper de lui et lui donnerait le foyer qu'il mérite, et notre souhait s'est réalisé ! », ont écrit les bénévoles sur le réseau social.
Cathy est la plus heureuse d’avoir pu agrandir sa famille avec Acorn. Elle a même déjà donné de ses nouvelles, indiquant qu’il était heureux chez elle, parmi ses autres compagnons à 4 pattes : « Il s'est très bien intégré ! Mes autres chiens l'adorent ! »




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