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En hommage à
New Diego dit Boubou
Il est né le:23/11/2011
Il nous a quittés le:23/07/2019
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711 messages
Déposé par poutounou le 10/11/2019Jolie petite poésie * Donnez-moi des oiseaux, dit l’arbre, donnez-moi une foule d’oiseaux : des moineaux, des hirondelles, des étourneaux, des tourterelles, des merles, des mésanges et un coucou, un seul, comme un bijou, contre mon coeur. Couvrez-moi d’oiseaux, de toutes les couleurs afin que ce manteau de plume me tienne chaud pendant l’hiver quand mes feuilles, une à une, mortes, au vent cruel s’en sont allées. * Jean Joubert |
Déposé par Cupidon le 07/11/2019Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s'était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d'un pas rapide. Il me dit seulement : ― Ah ! Tu es là ... Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore : ― Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J'aurai l'air d'être mort, mais ce ne sera pas vrai ... Moi, je me taisais. ― Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd. Moi, je me taisais. ― Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n'est pas triste les vieilles écorces. Le Petit Prince Antoine de Saint-Éxupéry |
Déposé par poutounou le 01/11/2019En ce jour de Toussaint, je vous souhaite à tous de merveilleux souvenirs de ceux qui ne sont plus... * Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprès de moi… !!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sépare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des âmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sépare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis là, auprès de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui était. Désormais c'est un trésor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'éblouissant interdit. Mais, pour les cœurs, la frontière n'existe pas, l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel. L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment. |
Déposé par Cupidon le 01/11/2019Quand la mort s’en vient, la vie s’en va-t-elle vraiment ? Le départ d’un être cher est le début d’un beau voyage Quand une personne s’éteint son âme brille intensément Nos larmes et nos pleurs sont de l’amour en présage Les beaux messages de condoléances des amis sont des douceurs Des mots d’amitié pour nous aider à supporter l’intense douleur Les messages de condoléances nous rappellent que la mort n’est pas une fin Le décès d’un proche est une délivrance, une porte vers un nouveau demain A l’heure de l’enterrement d’un être aimé ayons le cœur plein d’amour Les souvenirs et les pensées nous rappellent l’importance d’aimer toujours Le linceul et le cercueil ne sont rien… L’âme s’envole vers le Paradis Nos belles prières et notre affection bercent le défunt, le couvrent de vie Envole-toi ! Nous gardons de toi un doux souvenir que rien n’effacera Ton enterrement nous rappelle le sens de l’existence, mourir est notre destin Mourir c’est vivre autrement dans un ailleurs une existence, un nouveau refrain Repose-toi le cœur en paix, notre deuil est beau, jamais on ne t’oubliera |
Déposé par Cupidon le 29/10/2019J'étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumière Et voilà que je pars vers l'univers Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L'infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! J'étais sans vie et sans voix L'âme pleine de « pourquoi » Perdu dans les silences et dans le mots Quelle est la raison des choses Des galaxies et des roses ? On le sait quand on sait Que tout est beau Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L'infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! J'étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumière Et voilà que je pars vers l'univers ! Stéphane Venne |
Déposé par poutounou le 27/10/2019Une maille à l’endroit, une maille à l’envers ! L’hiver approche à grands pas ! Sortons nos pelotes de laine… !!! * L’écureuil * Dans le tronc d'un platane Se cache une cabane. Un petit écureuil Est assis sur le seuil. Il mange des cerises, Tricote une chemise; Recrache les noyaux, Se tricote un maillot; Attaque les noisettes, Fait des gants, des chaussettes... Qu'importe s'il fait froid ! Tant pis si vient l'hiver ! Une maille à l'endroit, Une maille à l'envers : L'écureuil, fort adroit, Se fait des pull-overs. * Jean-Luc Moreau |
Déposé par tazounette le 23/10/20193 mois aujourd'hui que tu as mis tes ailes 3 mois aujourd'hui de manque de toi Tu me manques énormément mon Boubou Je t'aime |
Déposé par Cupidon le 23/10/2019Un jour le Grand Jardinier me confia Une plante d'une qualité très rare, et très belle ; « Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ; « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. » J'en ai pris soin, et la plante a grandi, Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes, Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps. Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal. De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse, Son parfum, son aspect étaient merveilleux ; J'aurais voulu la garder, tant mon cœur s'y était attaché Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher. Et voici, Il est venu un jour me demander La jolie plante qu'Il m'avait prêtée... Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer. « C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum Alors, en se penchant, Il a parlé doucement : « Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur, Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. » Avec tendresse, Il la prit et s'envola Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas. Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire, Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne. |
Déposé par poutounou le 20/10/2019Je brille sur tous les yeux en pleurs qu’aucun sommeil n’atteint. * Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pâle et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'étendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfère, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosée au rameau desséché, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché. Sitôt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'élève sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'élance, J'arrive avec la nuit, et je règne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pâle et blanche, Sur le cœur attristé, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
Déposé par Cupidon le 20/10/2019Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents. J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées. Louis Victor Émile Bougaud Évêque de Laval |
Déposé par Cupidon le 17/10/2019Les morts ne sont pas morts, les morts vivent encore Leurs tombes sont vides, n'enfermant que des corps Certains ont choisi l'ombre, ils errent et ils souffrent Attendant un appel pour sortir de leurs gouffres. Les autres que l'amour a libérés d'eux-mêmes Je les sais près de nous et je sais qu'ils nous aiment. Ne vous lamentez pas, ne pleurez pas sur eux Dans la lumière du cosmos ils sont heureux. Les morts ne sont pas morts, ils sont nés à nouveau Ils sont dans un jardin et non dans un tombeau Dans cet ailleurs si proche, ils nous voient, nous entendent Ils ne nous oublient pas, je sais qu'ils nous attendent L'ami attend l'ami, l'amante attend l'amant Et le fils sa mère, et la mère ses enfants Ne vous lamentez pas, près du fleuve de vie Ils oublient l'errance des âmes asservies. Les morts ne sont pas morts, ils sont près de vous Je sais des soirs troublants où ils viennent vers nous Leur vie est un firmament ruisselant d'étoiles Chaque étoile est une âme évadée de sa toile Ils ont si soif encore d'un amour infini Pensez à eux car la vraie tombe c'est l'oubli Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des prières Mais vos douleurs en font des âmes prisonnières. Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l'ont dit. Jean-Paul Sermonte |
Déposé par choupinou le 15/10/2019Gouttes au goût salé, les larmes sont les messagères des peines et de la tristesse... Mais pas de honte à les laisser couler, elles racontent bien des choses. Merci d'avoir eu une pensées pour mon petit chien noir et blanc,merci pour mon petit Bullgum, merci ça me touche énormément surtout en ces moments de tristesse que rappelle sans cesse le souvenir........ câlins a votre petit ange choupinou |
Déposé par Cupidon le 14/10/2019La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, Une fenêtre éclairée, Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. La nuit n’est jamais complète. Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 13/10/2019Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul… * L'ange envolé. * Poète : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) * Mon ange a reployé ses ailes Et dort glacé sous un linceul ; Coulez, ô larmes éternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Cette douce sœur de mon âme, Pour charmer mon cœur attristé, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'éternité. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Si jusqu'à toi, de cette terre S'élève mon chant désolé, Sois attentive à ma prière En ton beau royaume étoilé. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. |
Déposé par Cupidon le 09/10/2019Même s’il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire “à demain” Rien ne défera jamais nos liens Même s’il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train L’amour est plus fort que le chagrin L’amour qui fait battre nos coeurs Va sublimer cette douleur Transformer le plomb en or Tu as tant de belles choses à vivre encore Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas Tu as tant de belles choses devant toi Même si je veille d’une autre rive Quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive Je serai avec toi comme autrefois Même si tu pars à la dérive L’état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois Dans l’espace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l’aurore Il y a tant de belles choses que tu ignores La foi qui abat les montagnes La source blanche dans ton âme Penses-y quand tu t’endors L’amour est plus fort que la mort Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystères Penses-y quand tu t’endors L’amour est plus fort que la mort Françoise Hardy "tant de belles choses" |
Déposé par poutounou le 06/10/2019Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous êtes…. * Oubli * Allez, vieilles amours, chimères, Caresses qui m'avez meurtri, Tourments heureux, douceurs amères, Abandonnez ce coeur flétri ! * Sous l'azur sombre, à tire-d'ailes, Dans l'espoir d'un gîte meilleur, Fuyez, plaintives hirondelles, Le nid désormais sans chaleur ! * Tout s'éteint, grâce aux jours moroses, Dans un tiède et terne unisson. Où sont les épines des roses ? Où sont les roses du buisson ? * Après l'angoisse et la folie, Comme la nuit après le soir, L'oubli m'est venu. Car j'oublie ! Et c'est mon dernier désespoir. * Et mon âme aux vagues pensées N'a pas même su retenir De toutes ses douleurs passées La douleur de s'en souvenir. * Catulle MENDÈS (1841-1909) |
Déposé par Cupidon le 03/10/2019Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent. Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe. Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque. Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle. Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? “L’Arbre et la graine” – Benoît Marchon |
Déposé par poutounou le 29/09/2019Vous êtes mort un matin, un après-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survécu » !!! * Vous êtes mort un soir * Vous êtes mort un soir à l'heure où le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe. Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survécu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par Cupidon le 29/09/2019J'étais près de ton lit la nuit dernière, je suis venu jeter un coup d’œil. J'ai pu voir que tu pleurais, tu n'arrivais pas à dormir. J'ai gémi tendrement alors que tu essuyais une larme, « C'est moi, je ne t'ai pas quittée, je vais bien, je suis là. » J'étais près de toi pour le petit-déjeuner, je te regardais servir le café, Tu étais en train de penser aux nombreuses fois, où tes mains s'étaient étendues jusqu'à moi. J'étais avec toi dans les magasins aujourd'hui, tes bras devenaient douloureux, J'ai rêvé très fort que je portais tes paquets, j'aurais aimé pouvoir faire plus. J'étais avec toi près de ma tombe aujourd'hui, tu t'en occupes avec tant de soin. Je veux t'assurer à nouveau, que je ne suis pas étendu là. Je marchais à tes côtés sur le chemin de la maison, quand tu tâtonnais pour trouver tes clés. J'ai posé ma patte doucement sur toi, j'ai souri et dit "c'est moi." Tu avais l'air tellement épuisée, tu t'es écroulée dans un fauteuil. J'ai essayé si fort de te faire savoir, que j'étais là. C'est possible pour moi, d'être si proche de toi tous les jours. De te dire sans l'ombre d'un doute, "Je ne suis jamais parti." Tu t'es assise là en silence, puis tu as souri, je crois que tu savais... Dans la tranquillité de cette soirée, j'étais tout près de toi. Le jour se termine... Je souris et te regarde bailler et je dis "Bonne nuit,je t'aime et je veille sur toi, à demain matin." Et quand l'heure sera venue pour toi de me rejoindre, Je me précipiterai pour te saluer et nous nous tiendrons, côte à côte. J'ai tant de choses à te montrer, tu auras tant de choses à voir. Sois patiente, vis ton voyage dehors... puis rentre à la maison pour être avec moi... A jamais. |
Déposé par Cupidon le 28/09/2019Petite foule dense Autour d’un corps s’endormant Douceur immense Pour le départ d’un parent Calmement Peint aux couleurs de l’artifice Des bleus lisses et roses et blancs Et lentement Visages tendres sur l’herbe glissent Se sourient en chuchotant Et sans le moindre tourment Ils fêtent mon enterrement Cendres folles et s’envolent Sous les yeux pâles et contents Et s’unissent aux lucioles Pour vivre un dernier instant Et à jamais Restent en suspens Et j’ai souvent souhaité Partir avant les miens Pour ne pas hériter De leur flamme qui s’éteint Et m’en aller En gardant le sentiment Qu’ils vivront éternellement Et simplement Qu’ils fassent que la nuit soit claire Comme aux feux de la Saint-Jean Que leurs yeux soient grands ouverts Pour fêter mon enterrement Père et mère, sœurs et frères Je vous aime puissamment N’adresser aucune prière Où que j’aille je vous attends La poussière Vit hors du temps Il faut rester à la lumière Dansez, buvez en me berçant Que je vous aime en m’endormant Daniel Balavoine "Partir avant les miens"" |
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