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In tribute to
LHASSA-APSOATHOS
Born on :19/01/2005
left us on:01/03/2009
42 candles
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15618 Flowers
196 messages
left by colombine67 on 10/05/2024Sous cette petite boule de poils, il y a un coeur qui bat, même si ce petit bouchon n’a pas la parole, il ressent la douleur, la peur et le chagrin, pour tout ça, il a le droit de vivre et d’être respecté au même titre qu’un humain! |
left by colombine67 on 05/05/2024"Ses yeux ont croisé les miens alors qu’elle traversait le couloir du refuge avec appréhension. J’ai ressenti son besoin immédiatement et su que je devais l’aider. J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur. Comme elle s’est arrêtée devant mon box, j’ai détourné son regard d’un petit accident que j’avais eu au fond de ma cage. Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas été sortie aujourd’hui. Parfois les travailleurs du refuge, fatigués, sont débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux. Lorsqu’elle a lu ma carte d’adoption, j’espérais qu’elle ne se sente pas triste à la vue de mon passé. Je ne peux que me tourner vers le futur et souhaite compter dans la vie de quelqu’un. Elle se mit à genoux et me fit des petits bruits de bisous. J’ai collé mon épaule et le coté de ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Du bout des doigts, elle caressait doucement mon cou, elle était prête à tout pour avoir de la compagnie. Une larme a coulé sur sa joue et j’ai levé la patte pour lui assurer que tout irait bien. Aussitôt, la porte de mon box s’ouvrit, son sourire était si radieux que je lui ai tout de suite sauté dans les bras. J’ai promis de prendre soin d’elle. J’ai promis d’être toujours à ses cotés. J’ai promis de faire tout mon possible pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux. J’étais tellement chanceuse qu’elle passe par mon couloir. Aussi, beaucoup d’autres sont là-bas, qui n’ont pas traversé ce couloir. Au moins j’en ai sauvé un. Aujourd’hui, j’ai sauvé un humain." Janine Allen |
left by colombine67 on 28/04/2024Magnifique poème d'Emanuele Grandi en hommage à nos chiens disparus. « Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une. Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas. Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu. Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant. Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle. Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent. Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi. Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait. Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie. Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi. Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots. Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même. Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres. Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde. Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi. Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés. Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi. Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance. Toujours. Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. » Emanuele Grandi |
left by prixy on 23/04/2024Bonsoir Absente 4 jours je ne pourrai pas fleurir les anges. Ils vont me manquer Maman Prixy |
left by colombine67 on 20/04/2024Certains trésors ont tant de valeur que nous les plaçons dans des chambres fortes à la banque, dans des musées et dans des coffres-forts. Les trésors les plus précieux, on leur met une laisse et on les emmène en promenade |
left by colombine67 on 12/04/2024 Le BÂTARD et le CLOCHARD. Je suis un beau « bâtard » qui fête ses deux ans, Et je vis dans la rue depuis pas mal de temps. Je n’ai pas choisi, tout petit il m’a pris à ma mère, Et depuis, je suis là, le compagnon de sa misère. Tous les jours, tous les deux, on fait la manche, Du matin du lundi, jusqu’au soir du Dimanche. C’est pour quelques Euros, car il faut bien manger, Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l’avouer. Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir, Nous venons tard le matin, et repartons tôt le soir. Elle est longue l’attente, aux pieds de tous ces gens, Qui jettent un dur regard, à ces gueux, ces mendiants. Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse, Baissant les yeux, honteux, devant tant de détresse, Condamnés que nous sommes à vivre de la quête, Nous savons que pour nous ce n’est jamais la fête. Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons, D’un Amour sain, d’un Amour pur, de la passion. Nous ne possédons rien, et ne sommes pas jaloux De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous. Il est un homme, je suis un chien, drôle de couple, Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple, Que pour ceux qui pensent au succès, et à la réussite, Prêts à se battre ou se haïr… pour réussir plus vite. Alors, gens de bonnes manières, responsables civils, Qui faites les beaux jours des villages et des villes, N’enlevez jamais à cet homme, nommé « Le Clochard », Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu’il fût un «bâtard». |
left by athos on 01/03/2024Aujourd'hui, cela fait 15 ans que tu nous as quitté... Triste journée... Je n'oublierai jamais ce jour-là, ton regard qui m'en disait long lorsque je me suis rendue chez le vétérinaire pour te faire un dernier bisou et te dire au revoir... Malgré tout ce temps, les larmes montent et coulent encore le long de mes joues... Le Jeudi 2 Novembre 2023, Umbro est venu te rejoindre... je souhaite de tout cœur que vous vous soyez retrouvés et, que de là-haut, vous soyez toujours aussi complices que vous l'étiez avec nous... Veillez sur nous et n'ayez crainte, il n'y a pas une seule journée où je ne pense pas à vous... Vous êtes et vous resterez à jamais dans mon cœur... Je vous AIME... |
left by athos on 01/03/2024Aujourd'hui, triste journée... car cela fait exactement... 15 ans que tu m'as quitté... pour devenir une petite étoile qui veille sur nous... Tu es... et resteras à jamais dans mon cœur, mon p'tit Athos... Milles baisersssss... |
left by poutounou on 01/03/2024Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprès de moi… !!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sépare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des âmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sépare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis là, auprès de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui était. Désormais c'est un trésor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'éblouissant interdit. Mais, pour les cœurs, la frontière n'existe pas, l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel. L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment. |
left by colombine67 on 19/02/2024Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. Penny Elms |
left by colombine67 on 18/02/2024Au fond du vieux refuge Dans une niche en bois Depuis deux ans je purge D'avoir trop cru en toi Tous les jours je t'attends Certain que tu viendras Tous les soirs je m'endors Sans que tu sois là. Que c'est-il donc passé Pour que ce 16 juin Heureux que tu étais Je me rapelle bien Tu sifflais, tu chantais En bouclant les valises Que tu m'aies attaché Là devant cette église. Ton absence me pèse Et les jours sont si longs. Mon corps s'épuise Et mon coeur se morfond Je n'ai plus goût à rien Et je deviens si laid Que personne jamais Ne voudra m'adopter. Tu m'as mis à la chaîne Ou tu m'as enfermé Tu m'as laissé des jours Sans boire et sans manger J'ai dormi bien souvent Dans ma niche sans toi Paralysé, raidi Tellement j'avais froid. Pourtant si tu reviens Nous partirons ensemble Nous franchirons en choeur La porte qui ressemble A celle d'une prison Et que je ne veux plus voir Et dans laquelle hélas ! J'ai broyé tant de noir. Voilà, mon rêve se termine Car je vois le gardien Et le vétérinaire au loin Ils entrent dans l'enclos Et leurs visages blêmes En disent long pour nous Sur ce qu'ils nous amènent Je suis heureux tu vois Car dans quelques instants Je vais tout oublier Et comme il y a deux ans Je m'endormirai sur toi Mon seul et grand ami Je dormirai toujours Grâce à l'euthanasie. A vous tous les humains J'adresse une prière Me tuer tout petit Aurait peiné ma mère Mais il eût mieux valu Pour moi cette manière. Et vous n'auriez pas eu Aujourd'hui à le faire. Gilbert Dumas |
left by colombine67 on 17/02/2024J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Celui que vous avez laissé au refuge Celui que vous avez eu pendant 10 ans Et que vous ne vouliez plus garder. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Saviez-vous qu'il avait perdu du poids ? Saviez-vous qu'il était effrayé et déprimé ? Et qu'il semblait avoir perdu toute confiance ? J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Il avait des puces et avait un peu froid Je suppose qu'il vous importe peu de savoir dans quel état il est ? On m'a dit que vous l'aviez abandonné. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Avez-vous eu un bébé, ou avez-vous déménagé ? Avez-vous d'un coup, développé des allergies ? Ou n'y avait-il AUCUNE raison pour qu'il ne puisse rester avec vous ? J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Il ne joue pas et mange à peine Je crois qu'il est très triste Et ça prendra du temps avant qu'il ne reprenne confiance. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Et ici, il sera aimé Il a trouvé sa famille POUR TOUJOURS Et un lit chaud, où se reposer. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Et je vais lui donner tout ce d0nt il a besoin - Patience, amour et sécurité. Et il pourra oublier votre égoïsme. |
left by colombine67 on 11/02/2024Les personnes qui n'ont jamais eu d'animaux domestiques, et plus globalement ceux qui n'aiment pas les animaux, ne peuvent pas comprendre l'amour que l'on peut avoir pour un chien, un chat ou tout autre animal. Bien souvent pour eux, aimer un animal comme on aime un enfant est irrationnel. Pour toutes ces personnes hermétiques et insensibles à ce sentiment, l'écrivain Richard A. Biby a écrit un joli texte. Il est dédié à tous les chiens en général, mais aussi à toutes celles et ceux qui ne comprennent pas cet amour inconditionnel. De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien" ou "tu en dépenses de l’argent juste pour un chien"… Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour "juste un chien". Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de "juste un chien". J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien" et je ne me suis jamais senti moindrement seul. Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et, dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné du réconfort et permis de traverser la journée. Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez probablement des phrases comme "juste un ami", "juste un lever de soleil" ou "juste une promesse". "Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, de la confiance et d’une joie passionnée. "Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne. À cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure, ferai de longues marches et regarderai vers le futur. Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment. "Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée. J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien" mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … "juste un homme ou une femme". Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"… souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris". Richard A. Biby, 2006. |
left by colombine67 on 09/02/2024Pourquoi aimer les animaux? Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander. Parce que contre le pouvoir de l'homme armé, ils sont sans défense. Parce qu'ils sont des enfants éternels, Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre. Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent seulement avec un endroit pour échapper au froid. Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot, Parce que leur regard est aussi pur que leur âme. Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune, Parce que le pardon est encore naturel en eux. Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité. Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse. C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour, ils attendent juste ça Et parce qu'ils sont nos compagnons, amis éternels, que rien ne pourra séparer. Parce qu'ils sont vivants. Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour. Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent, nous serions très proches de Dieu Mère Teresa. |
left by colombine67 on 08/02/2024Entre quatre murs. Je suis né entre quatre murs. Une petite pièce calme, sombre et tiède. Ma mère, mes frères et sœurs. L’odeur sucrée du lait. Je dormais, je mangeais. Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins. J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes. C’était mon petit univers. Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi. J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde. Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait souvent accompagné d’autres bipèdes, qui nous parlaient, nous touchaient, nous examinaient sous toutes les coutures. Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent commençait à pointer le bout de son museau : la peur. Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence de ma curiosité insatiable de chiot. Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes. Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle. Je me souviens avoir beaucoup pleuré. Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie. Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse : ces odeurs inédites, ces bruits inconnus, la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante, c’était inquiétant mais tellement stimulant ! Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie faite d’exploration et d’aventures excitantes. J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action, de l’action et encore de l’action. On m’a installé entre quatre murs. C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né. Il y avait même quatre murs dehors au-dessus desquels régnait un grand ciel bleu. J’avais toujours connu un toit sur ma tête, et j’étais un peu effrayé par cette immensité. Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace. À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe et chaque insecte rampant ou volant. À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud, mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi. Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie. Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils ne parvenaient pas toujours à me comprendre. Et puis, je ne les voyais pas beaucoup : ils partaient le matin et rentraient le soir. Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux. La maison était spacieuse, le jardin était vaste. Mais je commençais à y éprouver un sentiment qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui. Je connaissais ma maison par cœur, et mon jardin sur le bout des griffes Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux. La souffrance, invisible aux yeux de mes humains, commençait à s’insinuer en moi. J’ai vécu entre quatre murs. Je pensais que le monde était plus vaste. J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison et au jardin de mes deux-pattes. Mes bipèdes me nourrissait , me caressait, j’avais même le droit de me coucher contre eux quand ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs. Mais ils semblaient insensibles à ma douleur. Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse. J’aboyais beaucoup, au moindre bruit, parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée. Je creusais beaucoup dans le jardin, pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol. Mes deux pattes se fâchaient, mais mon besoin d’activité grondait lui aussi. Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos que j’arrivais à évacuer ma frustration. Je suis mort entre quatre murs. J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie. Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui. J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création, j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur. Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris une vie faite d’action et de découvertes. Mais on m’a enfermé dans une cage. Une grande cage, avec des barreaux en or massif. Ma mort a été à l’image de ma vie : je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux, dans le confort d’un salon. Mon histoire est loin d’être unique : elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce. Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir : nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs. Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook, ni le bonheur de lire un bon livre. Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors, au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier. Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil a laissée en escaladant un tronc d’arbre. Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés. Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents. Et je crois bien, humains, que vous êtes en train d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre. Elsa Weiss / Cynopolis |
left by colombine67 on 18/01/2024Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. |
left by colombine67 on 17/01/2024Je sais que je ne suis qu'un animal mais... Si tu te sens triste, je serai ton sourire. Si tu pleures, je serai ton réconfort Et si quelqu'un te brise le coeur, tu peux utiliser le mien pour vivre... Je serai toujours à tes côtés.💞 |
left by colombine67 on 29/12/2023 Cher Maître, Chère Maîtresse, Comment oublier le jour où tu es entrée au refuge et où nos regards se sont croisés ? Si l'amour au premier regard existe, je pense que c'est ce que nous avons vécu. J'ai couru vers toi pour te dire bonjour, tout comme les 30 autres chiens avec moi mais entre les cris, les grognements et les caresses, je voulais tellement que tu me choisisses, moi. Je n'arrêtais pas de te regarder, toi non plus, ton regard était si profond et tendre ...Néanmoins, il n'a pas fallu longtemps pour que les autres chiens détachent ton regard de moi et me découragent...comme tant d'autres fois auparavant. Vous allez penser que je suis comme ça avec tous car oui, j'aime m'attacher. Mais cette fois, j'ai créé en toi quelque chose d'inédit, quelque chose qui n'était jamais arrivé avant. Tu es venue me dire bonjour sous cet arbre, là où j'aimais me réfugier lorsqu'il pleuvait ou qu'on me brisait le cœur. Pendant que le propriétaire du refuge tentait de t'emmener voir d'autres chiens, tu t'es approchée doucement de moi, puis le coup de foudre s'est confirmé. J'ai voulu me rendre intéressante tout en essayant de ne pas trop remuer la queue car j'ai remarqué que parfois, ça faisait fuir les humains...mais je n'ai pas réussi. Elle n'arrêtait pas de bouger dans tous les sens, comme un hélicoptère. Tu as joué avec moi 1 ou 2 heures, je ne me souviens plus, mais en tout cas ce que je sais, c'est que j'étais très, très heureuse. On dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Tu t'es relevée et t'es dirigée vers la petite cabane où il y avait à manger, les vaccins et tout un tas d'autres trucs. Je t'ai accompagnée là-bas en sautillant mais tu n'arrêtais pas de me dire "Calme, du calme.." Calme ? Comment voulais-tu que je me calme ? Je t'avais rencontrée. Tu es restée plus longtemps que prévu à l'intérieur...des heures, des minutes, des secondes...je ne sais plus car pour moi, ce fut une éternité. Je suis retournée sous mon arbre, là où j'avais l'habitude de me cacher quand j'étais triste, sauf que cette fois, j'ai décidé de m'endormir pour oublier. Je ne voulais pas regarder la porte par laquelle tu avais disparu et me rendre compte que finalement, tu ne reviendrais pas pour moi. D'un seul coup, j'entends mon nom ! C'est le propriétaire du refuge :" Qu'est-ce qu'il me veut ? N'a t-il pas remarqué que je suis triste et que je n'ai pas du tout envie de manger ou jouer ?" Mais comme je suis obéissante, j'ai quand même tourné la tête. Et tu étais là. Accroupie, tu me souriais : tu avais décidé de m'emmener avec toi à la maison. On arrive à la maison. Notre maison. J'avais un peu peur, je ne connaissais rien, je ne savais pas comment me comporter alors je te suivais partout. Tu me parlais avec tant de tendresse qu'il m'étais impossible de résister à ton charme. Tu m'as montré où je dormirais, où je mangerais et où toi tu ferais tout ça. J'avais tout ce dont j'avais besoin, même des jouets pour que je ne m'ennuie pas. Comment pouvais-tu imaginer un seul instant que je m'ennuierais ? J'avais tant de choses à découvrir et apprendre... Les jours, les mois ont passé et ton affection pour moi grandissait autant que la mienne pour toi. Aujourd'hui, je peux te dire que tu es tout pour moi. Ni les promenades, ni la nourriture, ni même ce beau chien qui vit à l'étage du dessous ne peuvent rivaliser, non. C'est toi. Car pour toujours je te serai reconnaissante de m'avoir choisie entre tous. Chaque jour de ma vie est partagé en deux : quand tu es avec moi et quand tu ne l'es pas. Je n'oublierai jamais tous ces jours où tu rentrais fatiguée du travail et me regardais quand même avec un petit sourire en me demandant : " On va se promener ?" ou " Tu veux manger ?". Moi, je ne voulais rien de tout ça, juste être avec toi, peu importe ce qu'on faisait. Ça fait un moment maintenant que je me sens mal et que tu dors avec moi, c'est pourquoi j'ai voulu profiter de cet instant pour t'écrire cette lettre, pour que toute ta vie, tu la gardes avec toi. Peu importe où j'irai, je ne pourrai jamais t'oublier et te serai éternellement reconnaissante car tu es ce qui est arrivé de mieux dans ma vie. Mais je ne veux pas que tu sois triste, continue comme avant et choisis-toi un nouvel amour. Donne-lui autant d'amour qu'à moi et lui non plus ne pourra jamais t'oublier. D'autres chiens méritent d'avoir la même maître ou maîtresse que moi, la meilleure. |
left by colombine67 on 27/12/2023Je ne suis pas un jouet. Je ne suis pas une peluche. Je suis un être vivant. Je suis sensible. Je vais grandir. Je vais sûrement faire des bêtises. Alors ne me prend pas si tu n'es pas capable d'assumer |
left by colombine67 on 24/12/2023Noël ensemble Passer Noël ensemble Noël ensemble Passer Noël ensemble Noël ensemble Oublier les frontières Dépasser nos querelles Ce soir nous rassemble Refuser d’être seul Revenir à l’enfance Et pouvoir rêver D’un sapin qui touche le ciel De former une guirlande Et quand tout n’est qu’étincelle Qu’une étoile nous attende Noël Ensemble Passer Noël ensemble Noël, Noël Ensemble Hummm Passer Noël ensemble Hoou Noël ensemble Hoou Noël ensemble A la lumière du jour Et contre le silence Qui nous entoure Laisser faire la magie Des flocons de lumière Et les regards remplis de soleil Quand les nuits se ressemblent D’un mot une prière Faire que nos mains se tendent Noël Ensemble Passer Noël ensemble Noël {Chœurs} Noël Ooh ooh Ensemble Passer Noël ensemble Noël ensemble {Chœurs} Noël {Chœurs} Noël ensemble Et se promettre un rendez-vous Chaque année en décembre On sait pourquoi on court Quand on cherche l’amour Quand on cherche l’amour Noël, Noël Ensemble Passer Noël ensemble Noël ensemble Noël Ensemble Noël ensemble {Chœurs} Passer Noël ensemble Noël Ensemble {Chœurs} Noël Noël {Chœurs} Ensemble Passer Noël ensemble Noël ensemble {Chœurs} Noël... Noël... {Chœurs}... ensemble Passer Noël ensemble {Chœurs} Noël ensemble Noël ensemble {parlé} Noël ensemble {parlé} |
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