|
|
|
|
||||||
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris |
10 personnes aiment cette page |
Connectez vous pour déposer fleurs, bougies et messages |
Vous n'êtes pas connecté. |
En hommage à
Shanira
Il est né le:10/01/2012
Il nous a quittés le:01/10/2020
25 bougies
|
4650 Fleurs
1065 messages
Déposé par ourson le 24/12/2022C’est Noël qui sonne et carillonne Ding ding ding ding dong Dans la nuit toutes les cloches sonnent Ding ding ding ding dong Tous les ans jusqu’à la fin du monde Din ding ding ding dong Tinteront les cloches à la ronde Ding ding ding ding dong |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet d’adresses du Père Noël * Le Père Noël se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traîneau, il crie à ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traîneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de Noël et le Père Noël va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie : « sapristi, j’ai oublié mon carnet d’adresses ! » * Dans son carnet, le Père Noël a écrit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour à ses rennes et il retourne chez lui. Le Père Noël fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu. * Le Père Noël regarde son traîneau chargé de cadeaux. Il dit tristement : « qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce Noël va être raté, complètement raté ! » Les rennes du Père Noël commencent à s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le Père Noël caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : « oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons déposer les jouets ! » * Alors, le grand renne déclare : « tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil étourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traîneaux derrière nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » Déjà, une horloge sonne les douze coups de minuit. Le Père Noël se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traîneaux de jouets pour être sûr d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les étoiles. * Le Père Noël n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dépose des paquets dans toutes les maisons, même dans les maisons où il n’y a pas d’enfants. * Le lendemain matin, les grands-mères trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pères ont des trains électriques, les bébés ont des vélos de cross, les papas des poupées et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « j’ai reçu ça et je n’ai rien demandé ! » D’autres ronchonnent : « j’ai un jouet de bébé, ce n’est pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bébés aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mères, les grands-mères aux filles et les filles aux grands-pères. À la fin, d’échange en échange, chacun a un cadeau qui lui plaît. * Dans les nuages, le Père Noël observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hé, hé, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d’adresses. |
Déposé par choupinou le 23/12/2022les petits chiens, nos petits absents sont toujours présent en nos coeurs et vies, ils partagent avec nous les beaux moments, même si on ne les voient pas, ils sont là La fête de Noel est un de ces moment... Pensées affectueuses et Joyeux Noel petits anges Joyeux Noel a vos mamans et papas |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!! * Le petit rêve * C’est un petit rêve léger Un rêve bien plié sous mon oreiller C’est un rêve doux et chaud Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche, Un rêve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupières. C’est un rêve coloré Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. C’est un petit rêve léger Qui accompagne ma journée. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc) |
Déposé par spanky le 20/12/2022Mon histoire C'est l'histoire d'un amour Ma complainte C'est la plainte de deux coeurs Un roman comme tant d'autres Qui pourrait être le vôtre Gens d'ici ou bien d'ailleurs C'est la flamme Qui enflamme sans brûler C'est le rêve Que l'on rêve sans dormir Un grand arbre qui se dresse Plein de forces et de tendresse Vers le jour qui va venir C'est l'histoire d'un amour éternel et banal Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal Avec la roue l'on s'enlace Celle où l'on se dit adieu Avec les soirées d'angoisse Et les matins merveilleux Mon histoire C'est l'histoire qu'on connaît Ceux qui s'aiment Jouent la même, je le sais Mais naïve ou bien profonde C'est la seule chanson du monde Qui ne finira jamais C'est l'histoire d'un amour Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal Avec la roue l'on s'enlace Celle où l'on se dit adieu Avec les soirées d'angoisse Et les matins merveilleux Mon histoire C'est l'histoire qu'on connaît Ceux qui s'aiment Jouent la même, je le sais Mais naïve ou bien profonde C'est la seule chanson du monde Qui ne finira jamais C'est l'histoire d'un amour. --------------------------------- (Latina America Bolero Histoire D'un Amour) |
Déposé par poutounou le 18/12/2022Un joli petit poème hivernal……Je ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard… Vivement le printemps et le doux soleil…!!! * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ... * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain, Eté est plaisant et gentil, En témoin de Mai et d'Avril Qui l'accompagnent soir et matin. * Eté revêt champs, bois et fleurs De sa livrée de verdure, Et de maintes autres couleurs, Par l'ordonnance de Nature. * Mais vous, hiver, vous êtes plein De neige, vent, pluie et grésil : On doit vous bannir en exil. Sans vous flatter je parle plein, * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ! * Charles d'Orléans (1394-1465) |
Déposé par spanky le 15/12/2022Une nuit sur le sable, Je m'étais endormie quand soudain Je te sentis lentement t'approcher de moi Lentement tournoyer prés de moi Comme tombé du ciel tu étais la Tu avais un collier bleu Tu avais les yeux couleur noire Ton poil brillait de mille feux De ta truffe tu as touché mon visage Dans ma main tu as glissé ta patte C'est alors que je t'ai vu surgissant du passé En tremblant je t'ai caressé Tu m'étais revenu Et j'ai lu dans tes yeux Viens retournons comme autrefois Comme avant où tu me prenais dans tes bras Comme avant allons nous promener Comme avant caresses moi Comme avant occupes toi de moi Quand soudain dans un bruissement tu repris ton chemin Pour regagner le ciel Je t'ai embrassé caressé comme avant Ce n'était qu'un rêve. Et j'ai pleuré. |
Déposé par poutounou le 14/12/2022Bien sûr qu’il y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le Cimetière des chiens ou chats et vous verrez combien vous êtes aimés… !!! * Le chien et le chat * Un chien vendu par son maître Brisa sa chaîne, et revint Au logis qui le vit naître. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zèle, Il fut de cette maison Reconduit par le bâton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrême, En passant lui dit ce mot : Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 11/12/2022Nos Anges ont le coeur rempli de sous d’Amour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous d’Amour…!!! * La prière aux étoiles * Et on s’embrasse, et on se dit « Je t’aime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va très bien… Et tout d’un coup, il y en a un qui donne à l’autre… Un sou d’amour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh… ce n’est presque rien, C’est peut-être une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, C’est peut-être de répéter une phrase qu’il a dite la veille… C’est une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix… Alors il faut que l’autre le comprenne… Il faut que, tout à coup, Il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que c’est beaucoup plus que ça, Parce que c’est un sou d’Amour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout à coup… deux sous d’Amour. * Marcel Pagnol |
Déposé par spanky le 10/12/2022L'adieu à un chien. La neige tombait tout doucement ce matin-là, Comme pour préparer ton lit de mort. J’ai eu du mal à contenir mes larmes, et de ton départ, tu m’as laissé inconsolable… Te rappelles-tu des belles journées d’été où nous nous promenions dans les bois? Quand on courait, jouait ou s’aventurait sur le bord des ruisseaux ou dans la montagne? Des fois où nous nous chamaillions comme des louveteaux? Des parties de cache-cache et des jeux de balle tout simples? Des fois où dans le champ, je t’aidais à manger des bleuets sauvages en te les donnant dans ma main? Des hivers où nous jouions ensemble et que tu participais à mes histoires imaginaires d’enfant? De nos excursions parfois risquées où nous revenions à la maison pleins de boue? Nous revenions fatigués au soleil couchant, Et je m’endormais à tes côtés au son du chant de la grive. Ton souffle me détendait et me rassurait Et ta présence m’était si précieuse, Tu étais le véritable ami dont j’avais besoin. Tu étais là pour me consoler quand j’étais attristée Et toutes les fois où j’ai versé des larmes, tu as léché mon visage pour les essuyer. Pouvoir mettre mon visage dans la fourrure de ton cou et y passer ma main me manquera toujours Et c’est lorsque je l’ai fait pour la dernière fois que je l’ai su. Tant d’années ont passé à tes côtés. J’ai vu le temps te vieillir, Et c’est là que je me rends compte que toute vie est soumise à s’éteindre un jour. Maintenant tu ne seras plus là pour m’attendre quand je reviendrai, Maintenant tu ne seras plus là quand je me promènerai dans la forêt qui était la nôtre. Je ne te reverrai plus tout heureux lorsque les premières neiges des hivers auront tombé. Ton corps sans vie et tes yeux voilés, Cela avait marqué la fin. Mais au moins nous avons été ensemble jusqu’à la fin, jusqu’à ton dernier souffle Et tu es maintenant libéré de ton corps usé qui devait te faire souffrir. Tu m’as apporté tant de bonnes choses dans ma vie, Et ta perte me fait tant pleurer. Tu étais comme une partie de moi, Mais au moins j’ai tant de beaux souvenirs qui nous appartiennent Je les garde précieusement en ma mémoire, en mon cœur. Merci de m’avoir accompagné pendant toutes ces années |
Déposé par poutounou le 07/12/2022Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal qu’ils font… !!! * La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunée. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis Quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère ? Va, ma sœur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par spanky le 05/12/2022L'ADIEU D'UN CHIEN A SA FAMILLE (Marcel Fakhoury) Désolé, je tourne la page J’ai choisi d’abréger mes maux Je pars pour un dernier voyage Au paradis des animaux Je vous tire ma révérence J’ai mis un terme à mes douleurs Ne regrettez point mon absence Je vais là où poussent les fleurs Quand je serai parmi les anges Je me souviendrai du hameau Où les moineaux et les mésanges Chantaient gaiement sur un rameau Où le soir, près de la fenêtre Comme un fidèle admirateur Je dévorais des yeux mon maître Penché sur son ordinateur C’est dans ce coin un peu bohème Que j’ai vécu mes plus beaux jours Entre une prose et un poème Gravés dans mon cœur pour toujours Adieu mon maître, adieu maîtresse Merci pour les moments heureux Vous m’avez comblé de tendresse Et de sentiments chaleureux Je vais rejoindre l’autre monde Le jardin de sérénité Où nous entraîne dans sa ronde L’horloge de l’éternité |
Déposé par poutounou le 04/12/2022Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cœur, des cuirasses…..à trous !!! * Se faire une cuirasse * Je ne veux du bonheur que plaisirs éphémères et ces joies passagères que l’on oublie sur l’heure. * Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. J’y conjugue au présent. Elle ne prend nulle trace * J’y conjugue au présent. Et pourtant sans savoir, que de choses d’antan me font mal ! De toutes parts. * Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de m’armer ! * Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse à trous où s’installe comme chez soi ce dont je ne veux pas ! * Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981 |
Déposé par poutounou le 30/11/2022Il y en a des tas de jolies demoiselles au Paradis et de très beaux gamins aussi. Mais ils sont tous beaux et belles parce qu’ils et elles ont une âme tout ce qu’il y a de plus noble. Je ne savais pas ce qu’était la « métempsychose » ! C’est la réincarnation de l’âme après la mort dans un corps humain, dans celui d’un animal ou dans un végétal. On en apprend tous les jours… !!! Je suis sûre que Rubens, le Sage, était un moine ou un Dalaï-lama dans une vie antérieure et Iron un étalon fougueux… !!! * Sur une petite chienne * Moi qui suis partisan de la métempsychose, Je soupçonne très fort que Coquette, autrefois, Était une marquise à l'agaçant minois, Et rien que son aspect confirmerait la chose. * Observez sa figure et son geste et sa pose, De quel air grande dame on saute aux bons endroits, Comme aux places d'honneur on sent qu'on a des droits, Et comme on porte au cou son nœud de ruban rose ! * Si l'on prônait jadis notre beau petit nez, Notre œillade assassine et nos traits chiffonnés, Et notre pied charmant, le plus mignon du globe, * Notre queue aujourd'hui n'est pas moins belle à voir, Ou notre fine patte, ou notre museau noir, Ou le long poil soyeux qui forme notre robe. * Amédée Pommier |
Déposé par spanky le 29/11/2022Pour que tu ne meures pas D'Yves Duteil Pour que tu ne meures pas J'ai prié jour et nuit Un Dieu que j'ignorais Pour qu'il te garde en vie Je priais à genoux Pour qu'il te laisse à nous Je faisais les prières Que je me récitais Lorsque j'étais enfant Je disais Notre Père Je vous salue Marie.... Et je cherchais en vain Dans le ciel ici bas Des instants de répit Que je trouvais enfin Dans le creux de tes bras Pour que tu restes en vie J'aurais prié Bouddha... Pour que tu ne meures pas Je plongeais mon regard Au plus profond du tien Pour soigner ton chagrin J'aurais voulu qu'on m'aide A trouver le remède J'aurais changé l'histoire Pour effacer les jours Qui déposaient du noir Autour de ton amour Pour en briser le cours J'aurais voulu pouvoir Voler à ton secours... Pour que tu ne meures pas J'ai chanté certains soirs Tous les chants de l'espoir Que j'écrivais pour toi Et je montais si haut Vers l'infiniment beau Pour pouvoir rapporter Un peu d'éternité A t'offrir en cadeau Quand je t'ouvrais mon coeur En caressant ta peau Comme on touche un trésor Tu te battais si bien On se sentait si forts J'aurais cherché plus loin Pour que tu vives encore... Je ne saurai jamais Ce qui de tout cela Nous a gardé ensemble Du courage de vivre Ou du bonheur qui tremble Mais je bénis le ciel De t'avoir épargnée Lorsqu'à la nuit tombée Je t'entends respirer Et je connais le prix De chaque instant de paix Que nous offre aujourd'hui Et l'amour qu'il fallait Pour que tu restes ici... Pour que tu ne meures pas, J'aurais donné ma vie. |
Déposé par poutounou le 27/11/2022Que c’est beau : « Les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge… » * Pour un défunt * Dans ma mémoire tu vis encore et je sens palpiter en moi ton petit corps J’avais creusé de mes mains un coin de terre où désormais tu reposes mon bel amour canin Comment, privé de ta présence, éteindre mon chagrin ? Comment ne plus entendre tes petits aboiements maintenant noyés dans l’inexorable silence ? Je pleure, je pleure les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge Je dois rendre les armes et consentir au songe que tu es devenu * Kamal Zerdoumi, 2022 |
Déposé par spanky le 24/11/2022Le matin vous nous réveillez en nous léchant le bout du nez. Le soir vous nous attendez bien sages et sans bouger. Puis c'est la fête, dans vos mirettes vous bondissez, en quémandant des jeux et des câlins à qui mieux mieux. Il faut remplir vos gamelles le ventre plein, la vie est belle. L'hiver vous nous chauffez les pieds vous connaissez nos programmes télé. L'été vous offrez vos fourrures (simili fourrure) au soleil en écoutant le bourdonnement des abeilles Si on est triste, vous le sentez et d'un petit coup de truffe mouillée vous poussez notre main pour nous montrer votre amitié si forte pour nous réconforter. Nous vous parlons de nos joies, de nos peines, vos grands yeux profonds comprennent et traversent les âges, même le plus espiègle de vous, tout à coup, devient sage. Vous êtes nos gamines et nos gamins même si les coeurs durs ne comprennent pas l'union secrète qui nous unit et cette union... c'est pour la vie !!!! Même quand vous partez jouer au paradis... Vous êtes tatoués dans nos coeurs, dans nos sourires et dans nos pleurs. La fatalité vient vous chercher comme seule elle peut l'opérer On essaie de comprendre sans succès et on ne cesse de vous pleurer Puis un jour viennent les rires en racontant vos facéties... Ainsi va la vie ... |
Déposé par poutounou le 23/11/2022Que c’est beau : « déracinée de toi, j’ai froid, j’ai froid… » * Sans toi…(extrait, légèrement modifié) * Sans toi J’ai essayé de m’étourdir De courir les plaisirs Sans toi, sans toi Mais c’était juste Des confettis dans mes cheveux J’avais les yeux Remplis de larmes * Et je reste plantée là Déracinée de toi J’ai froid, j’ai froid J’ai froid de ne plus me pencher sur ton doux museau Je suis un saule inconsolable * J’ai des milliers de feuilles pour t’écrire Te parler de ma vie sans toi Te dire, te dire Te dire des choses qui voudront dire toujours J’ai besoin de toi Si loin de moi Irremplaçable |
Déposé par poutounou le 20/11/2022Pauvre Médor ! Heureusement que les chiens ne sont pas rancuniers… * Le chien de chasse * Médor est un vrai chien de race, Des mieux nés et des mieux appris ; Il n'a pas d'égal, soit qu'il chasse Lièvre ou lapin, caille ou perdrix. Le maître aussi jamais ne va battre les plaines, Fouiller ses bois et ses garennes, Qu'à le suivre Médor n'ait été convié ; Et pourtant, au retour, lorsque le maître dîne Du gibier dont Médor a fourni sa cuisine, À la cour, sans égard, Médor est renvoyé. * En plus d'un cas la chose ainsi se passe. Au dévouement ce sort est parfois destiné ; Et tel qu'on invitait à l'heure de la chasse, S'est vu chassé de même à l'heure du dîner. * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par spanky le 19/11/2022Poème d'un chien Je suis celui qui t'attend ... Ta voiture fait un bruit spécial et je la reconnaîtrais entre mille. Tes pas résonnent de manière magique, c'est une musique pour moi. Ta voie est le signe le plus évident de mon bonheur, il n'est pas nécessaire de parler : j'entends ta tristesse. Si je vois ton bonheur, je suis heureux! Je ne fais pas de différence entre une bonne et une mauvaise odeur, je sais uniquement que ton arôme est le meilleur. Certaines présences me plaisent, d'autres moins. Mais ta présence est celle qui émeut mes sens. Ton réveil, me réveille. Toi, qui dors à la maison, tu es mon Dieu et moi, je suis le gardien de tes rêves. Ton regard est un rayon de soleil, lorsque je m'aperçois que tu te réveilles ... Ses mains sur moi ont la légèreté de la paix. Et lorsque tu pars, tout est vide à nouveau... Et moi, je continue à t'attendre, encore et encore ... J'attends le bruit de ta voiture Le son de tes pas De ta voix J'attends ton humeur toujours lunatique Ton odeur Ton repos sous ma vigilance J'attends tes yeux Tes mains Et moi, je suis content ainsi. Je suis celui qui t'attends Je suis ton chien. Gabriel Makaya |
L'Album photo contient 10 photos