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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
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left by colombine67 on 20/12/2015Le NoĂ«l du chien et du chat Il Ă©tait une fois un fermier qui adorait la chasse et il avait achetĂ© un chien pour l'emmener chasser avec lui. L'ennui - car il y avait un gros ennui - c'est que ce chien-lĂ , justement, n'aimait pas courir aprĂšs les lapins, ni lever les perdreaux. Son plaisir Ă lui Ă©tait de dĂ©terrer les rats et de les manger, tout chauds, bien juteux, avec leur fourrure. Il partait sagement avec son maĂźtre, mais au premier trou de rat qu'il rencontrait, il s'arrĂȘtait, il reniflait et se mettait Ă gratter, gratter, gratter,et le fermier avait beau le rappeler, il ne le rejoignait qu'aprĂšs avoir croquĂ© son rat. Alors, le fermier criait trĂšs fort, il le traitait de chien tĂȘtu et dĂ©sobĂ©issant, de bon Ă rien et il lui tirait les oreilles. Ca faisait trĂšs mal. Le chien pleurait. Mais dĂšs qu'il retrouvait un trou de rat, il se remettait Ă gratter, c'Ă©tait plus fort que lui . Un dimanche aprĂšs-midi, le chien avait quittĂ© son maĂźtre Ă l'entrĂ©e d'un champ et il avait passĂ© des heures Ă chercher les rats dans les prĂ©s. Il revenait pas trop rassurĂ© car il s'attendait Ă ĂȘtre puni, mais ç'a Ă©tĂ© bien pire que ce qu'il imaginait. Le fermier Ă©tait hors de lui. Il s'est prĂ©cipitĂ© et l'a rouĂ© de coups. Et pour finir, il a criĂ©: - Et si tu recommences, sale animal, je te dĂ©chargerai mon fusil dans la tĂȘte ! Le chien a filĂ© en rasant la terre et s'est rĂ©fugiĂ© dans le tas de paille du hangar. Le chat, qui Ă©tait couchĂ© dans la brouette, a ouvert un oeil: - Mon pauvre vieux! Tu as reçu une belle correction! - Et ce n'est pas tout, a dit le chien. Il veut me tuer! - Il le fera, a dit le chat. Si tu restes, il le fera. C'est un homme au coeur dur. Il faut t'en aller, et vite ! - M'en aller! OĂč veux-tu que j'aille? a demandĂ© le chien. - Dans la ForĂȘt Profonde! a rĂ©pondu le chat. Tu y trouveras de quoi te nourrir et t'abriter.D'ailleurs, j'irai avec toi. Tu es mon ami. Nous partirons Ă la nuit tombĂ©e. AussitĂŽt que la porte et les volets de la maison ont Ă©tĂ© fermĂ©s, ils se sont donc mis en route. Le chien avait mal partout, mais il a marchĂ©. .Une nuit aprĂšs l'autre, ils ont marchĂ© - marche, marche, la route est large - et un matin, voilĂ qu'ils Ă©taient arrivĂ©s dans la ForĂȘt Profonde. Ils ont continuĂ© encore une journĂ©e, sans se presser et, dans un amas de roches prĂšs d'un ruisseau, ils ont dĂ©couvert une grotte large et spacieuse, tout Ă fait ce qu'il leur fallait comme maison.. Ils s'y sont installĂ©s. A partir de ce jour, le chien et le chat ont vĂ©cu dans la forĂȘt, tranquilles, presque heureux. Presque! Et le temps a passĂ©. Cela faisait plus de deux ans, maintenant, qu'ils habitaient lĂ et bientĂŽt ce serait NoĂ«l. Le chat rĂ©flĂ©chissait Ă ce qu'il allait demander au PĂšre NoĂ«l.Il hĂ©sitait entre un rĂŽti de dindonneau et quelques boĂźtes de pĂątĂ©e. Au fait, savez-vous comment les chiens et les chats font leur commande au PĂšre NoĂ«l? Ils aboient ou ils miaulent Ă la lune, et c'est elle qui fait la commission. - Moi, a dit le chien, je n'ose pas te dire ce que je voudrais... - Qu'est-ce que c'est ? a demandĂ© le chat, qui Ă©tait curieux. Oh! s'il te plaĂźt! dis-le! dis-le! - Eh bien! a dit le chien, je voudrais...je voudrais une petite fille! Le chat a Ă©tĂ© tellement surpris qu'il est tombĂ© de la branche sur laquelle il se reposait. - Une petite fille! Et qu'est-ce que tu ferais d'une petite fille ? - Je la promĂšnerais, a dit le chien. Je lui lĂšcherais les mains et la figure. Je dormirais prĂšs d'elle. Peut-ĂȘtre elle nous caresserait - Pour la loger, ça irait encore, a dit le chat, mais c'est pour la nourrir...Comment la nourrirais-tu ? - Je lui attraperais des rats ! a dit le chien. - Des rats! Des rats! s'est Ă©criĂ© le chat .Ah ! on voit bien que tu ne connais pas les petites filles ! Elle ne voudrait jamais manger de rats! MĂȘme si tu leur enlevais la peau ! - Tu crois ? a demandĂ© le chien. Alors, tu pourrais lui prendre des oiseaux ! - Mais c'est dĂ©licat, une petite fille! Elle les voudrait cuits, ses oiseaux ! Comment les ferais-tu cuire ? - Peut-ĂȘtre elle s'habituerait Ă les manger crus, a dit le chien. Le chat a rĂ©flĂ©chi, puis il a rĂ©pondu: - Non ! Non, elle ne s'habituerait pas ! Je suis dĂ©solĂ© de te le dire, mais ton idĂ©e est saugrenue ! On pouvait faire confiance Ă ce que pensait le chat. Il connaissait bien les choses du monde et de la vie. C'Ă©tait un sage. Le chien n'a pas insistĂ©. Il est allĂ© se coucher dans la grotte pour dormir et oublier. Le soir, il est sorti aboyer Ă la lune: -Lune, tu peux dire au PĂšre NoĂ«l de ne pas se dĂ©ranger pour moi ! Puisque je ne peux pas avoir une pe(ite fille, je n'ai vraiment envie de rien. Puis il est retournĂ© dans la grotte endormir sa tristesse. Et un beau jour, on a Ă©tĂ© la veille de NoĂ«l. Il n'y avait pas de neige, cette annĂ©e-lĂ . Il faisait trĂšs beau, trĂšs doux. Si on avait bien Ă©coutĂ©, on aurait entendu, dans la terre, les violettes en train de se rĂ©veiller. Le chien et le chat ont dĂ©cidĂ© d'aller faire une promenade. Ils ont marchĂ© longtemps, jusqu'Ă une partie de la forĂȘt qu'ils ne connaissaient pas encore. Et tout Ă coup, au dĂ©tour d'un sentier, la surprise les a clouĂ©s au sol. - Vois-tu la mĂȘme chose que moi ? a demandĂ© le chat. - Je vois une petite fille ! a murmurĂ© le chien. Elle est juste comme je la voulais! - Il y a aussi une grand-mĂšre! a ajoutĂ© le chat. Tu sais, les grands-mĂšres, c'est trĂšs gentil ! Ca mange tout le temps du chocolat, et ça nous en donne ! Elles cueillaient du houx, toutes les deux. La grand- mĂšre a dit: - Nous en avons assez. Ce n'est pas la peine d'aller plus loin. - Oh! grand -mĂšre, regarde! s'est Ă©criĂ© la petite fille. Un chien et un chat! Le chien a remuĂ© la queue, le chat a fait le gros dos et comme la grand-mĂšre et la petite fille s'en retournaient, ils les ont suivies. De temps en temps, la petite fille regardait en arriĂšre et disait d'un air ravi: " Ils nous suivent"! Ils sont arrivĂ©s Ă une clairiĂšre oĂč se dressait une jolie maison. Un grand-pĂšre travaillait dans le jardin. La petite-fille ,a criĂ©: - Grand-pĂšre ! nous avons ramenĂ© un chien et un chat! C'est sĂ»rement le PĂšre NoĂ«l qui nous les envoie! Il ne pouvait tout de mĂȘme pas les mettre dans une boĂźte! La grand-mĂšre est entrĂ©e dans la maison et elle en est ressortie avec deux bols de lait, un pour le chien, un pour le chat. Depuis qu'ils Ă©taient dans la forĂȘt, ils avaient oubliĂ© le goĂ»t du lait.C'Ă©tait bon ! Ils n'en finissaient pas de se lĂ©cher les babines ! Le grand-pĂšre a dit: - Bonnes bĂȘtes, si vous avez une maison et des maĂźtres qui vous attendent, il faut repartir, maintenant. Mais si vous n'en avez pas, venez avec nous et npous vous garderons. Le chien et le chat n'ont pas attendu qu'il rĂ©pĂšte l'invitation, ils sont entrĂ©s. Ils croyaient rĂȘver. On leur a cherchĂ© un tapis. La petite fille les caressait. On les regardait Ă tout instant. Le grand-pĂšre disait: - Je suis content. Il nous fallait absolument un chien, pour prendre la suite de notre vieux CĂ©sar, qui est reparti au pays de l'avant et de l'aprĂšs. - Et un chat! disait la grand-mĂšre, nous avions grand besoin d'un chat ! Les souris mangent toutes nos pommes. La petite fille rĂ©pĂ©tait pour la dixiĂšme fois que ça lui Ă©tait bien Ă©gal si le PĂšre NoĂ«l n'apportait pas de trottinette, cette nuit ! Qu'elle Ă©tait bien assez gĂątĂ©e avec un chien et un chat! La cuisine a Ă©tĂ© pleine de bonnes odeurs. Au dĂźner, ils se sont rĂ©galĂ©s de choses dĂ©licieuses. Et pour finir, ils ont eu le droit de coucher dans la chambre de la petite fille. Quand elle a Ă©tĂ© endormie, le chat a dit tout doucement au chien: - Tout de mĂȘme ! on peut dire que le pĂšre NoĂ«l fait bien les choses ! Il te l'a apportĂ©e, ta petite fille et il s'est arrangĂ© pour que nous n'ayons pas le souci de la nourrir ! - Oui ! a dit le chien d'une voix extasiĂ©e. Et - tu as remarquĂ© ? - il nous a choisi ce qu'il y a de mieux comme petite fille. Comme grands-parents aussi, je dois dire ! - Oh ! j'avais remarquĂ© a dit le chat, dont les yeux commençaient Ă se fermer. Et cette nuit-lĂ , au-dessus de la maison, le ciel Ă©tait plein d'Ă©toiles. Et dans la maison, il y avait un grand-pĂšre, une grand-mĂšre, une petite fille, un chien et un chat dont le coeur aussi, Ă©tait plein d'Ă©toiles. |
left by poutounou on 19/12/2015Pauvre mouche ! Mais câest tellement bon la crĂšmeâŠ.. * La mouche et la crĂšme * Une mouche voyant une jatte de crĂšme S'Ă©cria: "Quelle chance ! Ah ! que cela me plait ! Ă dĂ©lice ! Ă bonheur extrĂȘme ! Des oeufs frais, du sucre et du lait, Un tendre arĂŽme de vanille ; Rien ne met plus de douceur en mon coeur." Elle volette, elle frĂ©tille, Elle s'approche, elle gambille, Sur le rebord Et c'est alors que sur la faĂŻence trop lisse, La mouche glisse Et succombe dans les dĂ©lices De cette crĂšme couleur d'or. Parfois, les choses que l'on aime Sont des dangers. Il n'est pas toujours sĂ»r que l'on puisse nager Dans la meilleure des crĂšmes. * Pierre Gamarra |
left by colombine67 on 19/12/2015Un beau matin ensoleillĂ©, une dame est venue me voir ; moi, mes frĂšres et sĆurs, et mes parents. Elle me prend dans ses bras et on part dans une « boĂźte qui roule ». Je suis tout seul, il nây a plus ma maman, mes frĂšres et sĆurs. Jâai peur. Il y a du bruit et des odeurs que je ne connais pas. Je sens dĂ©jĂ un terrible manque. La « boĂźte qui roule » sâarrĂȘte. On entre dans une maison. A lâintĂ©rieur, il y a des humains (je crois quâon les appelle comme ça) qui discutent. Ca sent bon, il y a plein de lumiĂšres qui brillent, et des boĂźtes colorĂ©es partout. Deux petits dâhommes se jettent sur moi pour me prendre dans leurs bras. Ils crient ! Ils tapent dans leurs mains ! Je tremble, je remue la queue, je baisse les oreilles, la tĂȘte, dĂ©tourne le regard pour leur dire « stop, doucement, je ne suis pas tranquille ». Bizarre ces humains, ils ne comprennent pas⊠Pourtant mes frĂšres et sĆurs comprenaient eux. Je passe de bras en bras, on me couvre de caresses, de bisous. Moi, jâaimerais juste que ça sâarrĂȘte, quâon me laisse tranquille; jâai peur. Je sens quelque chose de chaud couler; ça fait du bien ! Tout Ă coup, lâenfant qui me prenait dans ses bras se met Ă hurler et moi, je reçois une tape sur le cul. Bizarre, quand lâenfant pleure, on me met une tape et les humains ne semblent pas contents. Maintenant, quand un enfant pleurera, jâaurai peur. Quelques instants plus tard, un monsieur me prend dans ses bras et me met dehors. Il fait froid, je suis tout seul dans cette grande Ă©tendue verte que je ne connais pas. Jâaboie plaintivement pour signifier mon inconfort. Personne, personne pour me rassurer. Je reste lĂ un bon moment Ă regarder le ciel et lâherbe qui bouge. Jâai froid. Enfin quelquâun sort et me passe un truc autour du cou avec une ficelle. Quâest-ce que câest ? Je tire, je ne peux pas partir. On mâappelle, alors jâavance, mais je ne comprends pas. Jâai peur. Je me retrouve pour la deuxiĂšme fois de la journĂ©e dans cette drĂŽle de « boĂźte qui roule ». Jâai peur, je couine, une dame me caresse : jâai donc raison dâavoir peur. La boĂźte sâarrĂȘte et je me retrouve par terre sur un sol jaune⊠Quâest-ce que câest ? Jâapprendrai plus tard quâil sâagit de sable. Et lĂ , on va marcher, marcher⊠Je ne peux pas sentir le sol, un enfant tire sur la ficelle pour que je cours. Enfin, quelquâun me prend dans les bras. Je retourne dans ce truc qui roule et on arrive dans ce qui est ma nouvelle maison. Un peu plus tard, quelquâun vient me donner Ă manger. Il Ă©tait temps : jâai faim, je suis fatiguĂ©. Câest bon, mais ce nâest pas ce quâon me donnait avant avec mes frĂšres et sĆurs. Les humains partent. On me laisse enfin dormir. Les bruits, les lumiĂšres sâĂ©teignent; je me retrouve tout seul. Jâai peur, jâaboie, personne ne vient, je me sens seul. Je couine une bonne partie de la nuit, jusquâĂ ce que finalement Ă©puisĂ© et solitaire, je mâendorme. Pour les humains, câĂ©tait NoĂ«l, jour de joie et de fĂȘte. Pour moi, le chien de NoĂ«l, mes plus beaux cadeaux auraient Ă©tĂ© : calme, tolĂ©rance et comprĂ©hension⊠Auteur : Audrey Watrigant |
left by Biscuit on 19/12/2015Que la magie de NoĂ«l transforme votre foyer en un havre de paix, oĂč rĂšgnent bonheur et gaietĂ© ! Je vous souhaite un excellent NoĂ«l, rempli dâamour et dâamitiĂ©. |
left by colombine67 on 18/12/2015Le NoĂ«l de Chien Perdu  Il  faisait trĂšs froid, ce soir-lĂ . Dans les maisons, les enfants Ă©taient contents : cette nuit, le PĂšre NoĂ«l allait leur apporter des jouets. C'est dommage, il n'y a pas de PĂšre NoĂ«l pour s'occuper des animaux, et cette nuit, comme les autres nuits, Chien Perdu allait avoir trĂšs froid. Il marchait le long de la route, sans savoir oĂč aller. Soudain, il aperçut une maison. Chien Perdu s'approcha et, sans faire de bruit, se glissa dans le garage. A peine Ă©tait-il entrĂ© que quelqu'un vint fermer la porte, sans voir le chien cachĂ© derriĂšre la voiture. Chien Perdu Ă©tait content car il n'avait plus froid. Il se coucha pour dormir, mais, au bout d'un moment, de dĂ©licieuses odeurs vinrent lui chatouiller les narines. Il ne put s'empĂȘcher de venir renifler sous la porte qui conduisait Ă la cuisine : lĂ , tout prĂšs de lui, derriĂšre la porte, on parlait, on riait, on mangeait. Chien Perdu aurait bien voulu faire partie de la fĂȘte, mais il savait qu'on ne voudrait pas de lui. Tristement, il revint se coucher derriĂšre la voiture et essaya d'oublier qu'il avait trĂšs faim. Au bout d'un trĂšs long moment, Chien Perdu se rendit compte qu'il n'entendait plus de bruit. Il vint Ă©couter prĂšs de la porte : non, vraiment, il n'y avait plus personne. Alors il se dressa sur ses pattes de derriĂšre, appuya les pattes de devant sur la poignĂ©e de la porte, et entra dans la cuisine. Les habitants de la maison devaient ĂȘtre bien fatiguĂ©s : ils Ă©taient partis se coucher sans rien ranger. Sur la table, ils avaient laissĂ© des assiettes avec des restes de dinde, des restes de bĂ»che. Chien Perdu n'hĂ©sita pas : il posa les deux pattes sur la table et, Ă grands coups de langue, il nettoya les assiettes ! Mais, tout Ă coup, crac ! Il fait tomber une assiette qui se casse en mille morceaux avec un bruit terrible. Pourvu qu'il n'ait rĂ©veillĂ© personne ! Il Ă©coute, il Ă©coute... et il entend des pas. Son cĆur se met Ă battre trĂšs fort : quelqu'un arrive, quelqu'un va le battre parce qu'il est entrĂ© sans permission et va le chasser dans la nuit froide. La lumiĂšre s'allume : un petit garçon regarde Chien Perdu et Chien Perdu regarde le petit garçon. - J'ai entendu du bruit, dit le petit garçon, j'ai cru que c'Ă©tait le PĂšre NoĂ«l, et c'Ă©tait toi ! Comment es-tu entrĂ© ? Tu es venu avec le PĂšre NoĂ«l ? Le petit garçon va dans le salon et Chien Perdu se dĂ©pĂȘche de le suivre. LĂ , au pied du sapin, il y a plein de cadeaux. - Je ne sais pas si tu es venu avec le PĂšre NoĂ«l ou si tu es venu tout seul, lui dit le petit garçon en le caressant, mais je voudrais bien te garder. J'ai une idĂ©e, couche-toi lĂ , au milieu des cadeaux, et sois sage ! Le lendemain, le petit garçon se rĂ©veilla de bonne heure et vint frapper Ă la porte de ses parents. Ils auraient bien voulu dormir encore, mais il les embĂȘta tellement qu'ils se levĂšrent. Ils descendirent tous ensemble au salon et virent Chien Perdu couchĂ© sous le sapin, au milieu des cadeaux. - D'oĂč sort ce chien ? s'Ă©cria le papa. - J'espĂšre qu'il n'a pas de puces ! s'exclama la maman. - Oh ! qu'il est beau ! s'Ă©cria le petit garçon. C'est un cadeau du PĂšre NoĂ«l ! Les parents voulurent chasser Chien Perdu, mais il les regarda d'un air si doux, si gentil qu'ils n'osĂšrent pas. Et puis, c'Ă©tait un cadeau du PĂšre NoĂ«l, et il ne faut jamais contrarier le PĂšre NoĂ«l. C'est ainsi qu'une nuit de NoĂ«l, Chien Perdu retrouva une famille. |
left by colombine67 on 17/12/2015Nâattendons pas un sourire pour ĂȘtre gentil⊠Nâattendons pas dâĂȘtre aimĂ© pour aimer⊠Nâattendons pas dâĂȘtre seul pour reconnaĂźtre la valeur dâun ami⊠Nâattendons pas le meilleur emploi pour commencer Ă travailler⊠Nâattendons pas dâavoir beaucoup pour partager un peu⊠Nâattendons pas lâĂ©chec pour nous rappeler un conseil⊠Nâattendons pas la douleur pour croire Ă la priĂšre⊠Nâattendons pas dâavoir le temps pour rendre service⊠Nâattendons pas la peine de lâautre pour nous excuser, ni la sĂ©paration pour nous rĂ©concilier⊠Non, nâattendons pas, parce que comme nous ne savons pas combien de temps il nous reste Ă vivre⊠nous pourrions passer Ă cĂŽtĂ© de beaucoup de choses !!! |
left by Ana on 16/12/2015Menu de réveillon de Noël Cocktail de joie et de tendresse Velouté d'amitié et tartine de santé Filet d'amour à la sauce douce Bûche d'harmonie et mignardises 100%tendresse Que la sérénité de Noël soit un heureux prélude à l'année nouvelle, Amitiés, pensées pour nos anges. |
left by ovanek on 16/12/2015đ đ 81 đ đ Mes PensĂ©es pour Toi resterons gravĂ©es pour Toujours *** PensĂ©e ...Phil *** đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ đ |
left by choupinou on 16/12/2015Le sapin de noĂ«l (ou le petit sapin sous la neige) Le petit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra lâĂ©tĂ© ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler Sâenfuyait avec la tourmente. Vint Ă passer sur le chemin Un gaillard Ă grandes moustaches Hop lĂ ! en deux coups de sa hache, A coupĂ© le petit sapin. Il ne reverra plus lâĂ©tĂ© , Le petit sapin des montagnes, Il ne verra plus la gentiane, LâanĂ©mone et le foin coupĂ©. Mais on lâa parĂ© de bougies, SaupoudrĂ© de neiges dâargent. Des clochettes de fĂ©erie Pendent Ă ses beaux rameaux blancs. Le petit sapin de noĂ«l Ne regrette plus sa clairiĂšre Car il rĂȘve quâil est au ciel Tout vĂȘtu dâor et de lumiĂšre. Pernette ChaponniĂšre pour toi mon NUDJI j'espĂšre qu'il en ai de mĂȘme la haut dans ton jardin ou tu vis dĂ©sormĂ© ,vĂȘtu d'or et de lumiĂšre,d'amour et de joie,de friandises ,de jouets,entourait de tous tes ami(e)s, |
left by colombine67 on 16/12/2015 Lorsque les bergers s'en furent allĂ©s et que la quiĂ©tude fut revenue, l'enfant de la crĂšche leva sa tĂȘte et regarda vers la porte entrebĂąillĂ©e. Un jeune garçon timide se tenait lĂ ... tremblant et apeurĂ©. - Approche, lui dit JĂ©sus. Pourquoi as-tu si peur ? - Je n'ose... je n'ai rien Ă te donner, rĂ©pondit le garçon. - J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-nĂ©. Le petit Ă©tranger rougit de honte. - Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais... regarde. Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiĂ©cĂ©, il retira une vieille lame de couteau rouillĂ©e qu'il avait trouvĂ©e. - C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne. - Non, rĂ©torqua JĂ©sus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux. - Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ? - Offre-moi le dernier de tes dessins. Le garçon, tout embarrassĂ©, rougit. Il s'approcha de la crĂšche et, pour empĂȘcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant JĂ©sus : - Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder ! - Justement, dit l'enfant dans la crĂšche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaĂźt pas en toi. Ensuite, poursuivit le nouveau-nĂ©, je voudrais que tu me donnes ton assiette. - Mais je l'ai cassĂ©e ce matin ! bĂ©gaya le garçon. - C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisĂ© dans ta vie, je veux le recoller... Et maintenant, insista JĂ©sus, rĂ©pĂšte-moi la rĂ©ponse que tu as donnĂ©e Ă tes parents quand ils t'ont demandĂ© comment tu avais cassĂ© ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tĂȘte honteusement et, tristement, il murmura : - Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissĂ© des mains par inadvertance ; mais ce n'Ă©tait pas vrai... J'Ă©tais en colĂšre et j'ai poussĂ© furieusement mon assiette de la table, elle est tombĂ©e sur le carrelage et elle s'est brisĂ©e ! - C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit JĂ©sus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de mĂ©chant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lĂąchetĂ©s et tes cruautĂ©s. Je veux t'en dĂ©charger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes. Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, JĂ©sus ajouta : - Maintenant que tu connais le chemin de mon Coeur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours... Anonyme |
left by poutounou on 15/12/2015Dans la vie il y a plein de « petits riens » qui nous font tant de bienâŠ.. * DES PETITS RIENS * Les petits riens qui font les grands moments Qui vont qui viennent, quand ils ont le temps Les atomes de vie qu'on attrape en rĂȘvant * Ces petits riens ont tous quelque chose Quelque chose en commun qui nous mĂ©tamorphose Ces Ă©clairs de vie qui courent entre les choses * Saurions-nous les retrouver ? Voudrais-tu les partager ? Ces moments de vĂ©ritĂ© * Les petits dĂ©tails qui ne paient pas de mine Les petits bouts de gestes qui soudain illuminent Un souffle entre les mots, un rire qui culmine * Ces petits riens qui font nos grands moments Ils vont ils viennent ils prennent tout leur temps Et plus on les dĂ©sire, plus on les attend. * Boris |
left by Biscuit on 15/12/2015Je me souviens de toi Au jour du sans lendemain J'ai gardé le souvenir de mes mains Qui te pressais tout contre moi Tu ne disais mot, pourtant je t'écoutais Seul le silence, se faisait entendre Mes larmes perlées, nos ùmes s'entretenaient La tristesse de ce moment, se faisait comprendre Tu me disais, de ne pas en vouloir à Dame Nature Que je devais poursuivre mon chemin Et que tu serais toujours là pour l'aventure Qu'il n'y aurait pas de sans lendemain Tu parcourais déjà les étoiles Que mes entrailles hurlaient encore Mon visage portait le voile La souffrance, le vide, emplissaient mon corps La souffrance ne m'a pas quittée Mais le vide s'est apaisé Dans mon coeur, tu es resté Sans jamais pouvoir, te caresser..., |
left by colombine67 on 15/12/2015Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encor de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux ; Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur le banc familier, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer ; Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant souvent par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire : « Je t'aime ! » Alors, avec grand soin, nous le recompterons ; Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand, sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Et, comme chaque jour je t'aime davantage - Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain -, Qu'importeront alors les rides du visage, Si les mĂȘmes rosiers parfument le chemin. Songe Ă tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent, Mes souvenirs Ă moi seront aussi les tiens, Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens ; C'est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l'Ăąge. Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage : Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain ! Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir, s'il se peut, l'impression trop brĂšve, Pour la ressavourer plus tard avec lenteur ; J'enferme ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une tristesse rare, J'aurai gardĂ© tout l'or de mes jeunes amours ; Ainsi, de ce passĂ© de bonheur qui s'achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur, Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J'aurai tout conservĂ© dans le fond de mon coeur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux heureux jours d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et tu me parleras d'amour en chevrotant ; Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans... Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs ! Rosemonde GĂ©rard |
left by colombine67 on 14/12/2015Dans quinze jours Nous fĂȘterons la douce nuit. La nuit synonyme d'amour Celle oĂč l'unique Ă©toile luit.  Certains partiront en voyage Et d'autres resteront chez eux On donnera comme des sages Des cadeaux aux enfants heureux.  Moi je voudrais que dans vos coeurs Quoi que vous fassiez ce jour lĂ RĂšgnent la joie et le bonheur Et donc je vous envoie pour ça :  Une pluie de feuilles dorĂ©es Portant dans leur douces nervures A chaque fois mon plus beau souhait : Qu'en vous le bel amour perdure.  Que vos yeux ne voient que le beau Que votre coeur s'ouvre un peu plus Il faut chanter toujours plus haut De cette vie soyez goulus !  Aimez à travers et Ă tort Aimez sans cesse comme des fous Quoi qu'il arrive aimez encore Il n'y a vraiment rien de plus doux  Je vous laisse en compagnie De votre esprit de votre coeur Car c'est avec eux aujourd'hui Que vous devez croire au bonheur  Et je vous envoie pour finir Tous mes souhaits et tous mes soupirs De joie, de rire et de dĂ©sir De vous voir cette nuit sourire. |
left by viana67 on 13/12/2015Petit mot d'un ange pour sa maman : ... Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon coeur brisé pour toujours dormira ; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. Je ne te verrai plus ; mais mon ùme immortelle Reviendra prÚs de toi comme une soeur fidÚle. Ecoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi. Alfred de Musset |
left by colombine67 on 13/12/2015 Le firmament est plein de la vaste clartĂ© ; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bontĂ©. Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure ; Le champ sera fĂ©cond, la vigne sera mĂ»re ; Tout regorge de sĂšve et de vie et de bruit, De rameaux verts, d'azur frissonnant, d'eau qui luit, Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle. Qu'a donc le papillon ? qu'a donc la sauterelle ? La sauterelle a l'herbe, et le papillon l'air ; Et tous deux ont avril, qui rit dans le ciel clair. Un refrain joyeux sort de la nature entiĂšre ; Chanson qui doucement monte et devient priĂšre. Le poussin court, l'enfant joue et danse, l'agneau Saute, et, laissant tomber goutte Ă goutte son eau, Le vieux antre, attendri, pleure comme un visage ; Le vent lit Ă quelqu'un d'invisible un passage Du poĂšme inouĂŻ de la crĂ©ation ; L'oiseau parle au parfum ; la fleur parle au rayon ; Les pins sur les Ă©tangs dressent leur verte ombelle ; Les nids ont chaud ; l'azur trouve la terre belle, Onde et sphĂšre, Ă la fois tous les climats flottants ; Ici l'automne, ici l'Ă©tĂ© ; lĂ le printemps. Ă coteaux ! ĂŽ sillons ! souffles, soupirs, haleines ! L'hosanna des forĂȘts, des fleuves et des plaines, S'Ă©lĂšve gravement vers Dieu, pĂšre du jour ; Et toutes les blancheurs sont des strophes d'amour ; Le cygne dit : LumiĂšre ! et le lys dit : ClĂ©mence ! Le ciel s'ouvre Ă ce chant comme une oreille immense. Le soir vient ; et le globe Ă son tour s'Ă©blouit, Devient un oeil Ă©norme et regarde la nuit ; Il savoure, Ă©perdu, l'immensitĂ© sacrĂ©e, La contemplation du splendide empyrĂ©e, Les nuages de crĂȘpe et d'argent, le zĂ©nith, Qui, formidable, brille et flamboie et bĂ©nit, Les constellations, ces hydres Ă©toilĂ©es, Les effluves du sombre et du profond, mĂȘlĂ©es A vos effusions, astres de diamant, Et toute l'ombre avec tout le rayonnement ! L'infini tout entier d'extase se soulĂšve. Et, pendant ce temps-lĂ , Satan, l'envieux, rĂȘve. Victor Hugo, Les contemplations, avril 1840 |
left by colombine67 on 12/12/2015J'aimerais leur dire Ta présence au milieu de nous la joie de Te connaitre et de Te rencontrer leur dire Ton Amour fou le bonheur de vivre avec Toi et de t'aimer J'aimerais leur dire que Tu es une nourriture un frÚre, un pÚre fou d'amour leur dire que Tu t'es donné en pùture à notre monde de vautour. J'aimerais leur dire Ta présence vivante dans la communion Ton chemin de croix et le mont Golgotha leur dire l'abandon et la Résurection. J'aimerais leur dire que Tu es trois, Amour et don de Toi leur dire que Tu es faiblesse et abandon miséricorde et résurection. J'aimerais leur dire tout ce que de Toi je sais Et plus encore tout ce que par Toi je vis. J'aimerais leur dire que Tu es un inconnu à découvrir un fiancé délaissé leur dire qu'il suffit d'un coeur à ouvrir J'aimerais leur dire - Dieu t'aime Il est là , Il sait tout de toi leur dire - Il est plus encore et je ne sais rien de Lui. Marie-HélÚne |
left by poutounou on 11/12/2015Nos Anges nous donnent tout au long de leur vie, et mĂȘme aprĂšs, plein de sous dâAmour, de vrai Amour.âŠet ça fait du bien dâĂȘtre aimĂ© ainsi⊠* La priĂšre aux Ă©toiles * Et on sâembrasse, et on se dit « Je tâaime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va trĂšs bien⊠Et tout dâun coup, il y en a un qui donne Ă lâautre⊠Un sou dâamour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh⊠ce nâest presque rien, Câest peut-ĂȘtre une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, Câest peut-ĂȘtre de rĂ©pĂ©ter une phrase quâil a dite la veille⊠Câest une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix⊠Alors il faut que lâautre le comprenne⊠IL faut que, tout Ă coup, Il sente que ce nâest pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que câest beaucoup plus que ça, Parce que câest un sou dâAmour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout Ă coup⊠deux sous dâAmour. * Marcel Pagnol |
left by Biscuit on 11/12/2015ETRE FIDELE A CEUX QUI SONT MORTS ************************************ Etre fidĂšle Ă ceux qui sont morts, Ce nâest pas sâenfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond. Comme ils lâauraient fait eux-mĂȘmes. Comme on lâaurait fait avec eux, pour eux. Etre fidĂšle Ă ceux qui sont morts, câest vivre comme ils auraient vĂ©cu. Et les faire vivre avec nous. Et transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres. A un fils, Ă un frĂšre, ou Ă des inconnus, aux autres, quels quâils soient. Et la vie tronquĂ©e des disparus, alors, germera sans fin. Martin Gray , |
left by colombine67 on 11/12/2015Savais-tu que les efforts que fait une personne sont d'autant plus concluants quâils sont vraiment dĂ©sirĂ©s ? Savais-tu que les personnes les plus autoritaires sont souvent les plus faibles hors de leur trĂŽne ? Savais-tu que les personnes qui sont les plus secourables sont souvent les plus pauvres ? Savais-tu que les trois phrases les plus difficiles Ă dire sont, pour beaucoup : "Je t'aime", "Pardonne-moi" et "Aide-moi" ? Savais-tu que lorsque tu aides quelqu'un avec bon coeur, tu es deux fois plus aidĂ© ? Savais-tu que les personnes qui ont le plus besoin de toi sont celles qui ne le disent pas ? Savais-tu que ce qui te coĂ»te Ă faire ou Ă dire a plus de valeur que ce qui te coĂ»te et que tu dois payer avec de l'argent ? Mais, ne crois pas tout ce que je viens de te dire jusqu'Ă ce que tu lâaies vĂ©rifiĂ© par toi-mĂȘme. Si tu connais quelqu'un qui a besoin de quelque chose parmi celles que jâai citĂ©es, et que tu penses pouvoir l'aider, donne-lui ton aide de bon coeur et tu verras qu'en retour tu recevras le double. Ou alors, aide-toi toi-mĂȘme et regarde les rĂ©sultats⊠Anonyme |
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