|
|
|
|
||||||
Please login to use private mails, adress book and favorite |
20 persons like this page |
Log in to leave flowers, candles and messages |
You are not logged in |
In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
37 candles
|
3920 Flowers
3936 messages
left by choupinou on 08/07/2024Vous savez ce que c'est la mélancolie ? Vous avez déjà vu une éclipse ? Et bien c'est ça : la lune qui se glisse devant le coeur, et le coeur qui ne donne plus sa lumiÚre. La nuit en plein jour. La mélancolie c'est doux et noir. C'est la tristesse du coeur |
left by ovanek on 08/07/2024Dans les jardins secrets du cĆur, on trouve un chemin cachĂ© Une route sinueuse qui mĂšne Ă des souvenirs, Ă jamais liĂ©e Le pont arc-en-ciel arche haut, un pont de larmes et de soupirs Un rappel doux-amer des adieux et des yeux aimants đŠâââââââââ â° â° â° â°âđžâđžâđžâđž â° â° â° â° âââââââââđŠ Dans cette ombre de dĂ©sirs, nos animaux de compagnie attendent notre appel Leur amour et leur loyautĂ©, un phare dans l'obscuritĂ© de tout ça Leurs murmures rĂ©sonnent Ă travers le silence, un ton doux et aimant Un rappel de l'amour que nous avons partagĂ©, maintenant renversĂ© Ă jamais đŠâââââââââ â° â° â° â°âđžâđžâđžâđž â° â° â° â° âââââââââđŠ Au crĂ©puscule du souvenir, nous retrouverons nos animaux domestiques Leur amour et leur prĂ©sence, un refrain rĂ©confortant Car dans les jardins secrets du cĆur, notre amour fleurira Ă jamais Un tĂ©moignage du lien, que la mort ne peut pas enterrer |
left by ovanek on 07/07/2024Ne pleure pas Maman car je suis lĂ Au-delĂ du pont, oĂč le ciel est clair Je cours dans les champs oĂč les ombres jouent Dans une joie infinie, je saute et me balance đžâââââââââ âàŒșđàŒ»âđžâàŒșđàŒ»â ââââââââââđž Je vois tes larmes, je ressens ta douleur Mais sachez que nous nous reverrons amoureux Pour ici, il n'y a plus de blessure ou de peur Juste une paix sans fin et un rĂ©confort prĂšs de moi đžâââââââââ âàŒșđàŒ»âđžâàŒșđàŒ»â ââââââââââđž Souvenez-vous de moi dans les jours ensoleillĂ© Dans des vents doux, dans des rayons rĂ©chauffant Dans chaque souvenir que nous avons partagĂ© Ă chaque moment oĂč tu te souciais đžâââââââââ âàŒșđàŒ»âđžâàŒșđàŒ»â ââââââââââđž Je veille sur toi chaque soir Une Ă©toile qui scintille douce et brillante Bien que je ne sois pas lĂ dans mon corps proche Mon esprit reste, et l'amour grandit encore đžâââââââââ âàŒșđàŒ»âđžâàŒșđàŒ»â ââââââââââđž Ne pleure pas pour moi, ne ressens pas la douleur Car dans ton cĆur, je suis bien rĂ©veillĂ© Dans les rĂȘves, je viendrai, avec joie Ă apporter Pour vous rĂ©conforter, en tout đžâââââââââ âàŒșđàŒ»âđžâàŒșđàŒ»â ââââââââââđž Alors, lĂšve la tĂȘte et sĂšche tes yeux Pour un amour comme le nĂŽtre, il ne meurt jamais Je suis lĂ , je suis libre, dans une grĂące infinie J'attends juste ta douce Ă©treinte đžâââââââââ âàŒșđàŒ»âđžâàŒșđàŒ»â ââââââââââđž Jusqu'au jour oĂč nous nous reverrons Dans les champs d'or, oĂč il n'y a pas de douleur Souvenez-vous de moi avec des sourires et de la joie Car Maman, je suis toujours toujours prĂšs âââââââââ âàŒșđàŒ» âàŒșđàŒ»â ââââââââââ đčáŠáŠđč BON DIMANCHE đčáŠáŠđč âââââââââ âàŒșđàŒ» âàŒșđàŒ»â ââââââââââ |
left by poutounou on 07/07/2024Attention les neurones !!! * C'EST L'HISTOIRE DE... * C'est l'histoire de quatre individus: Chacun, Quelqu'un, Quiconque et Personne. Un travail important devait ĂȘtre fait, et on avait demandĂ© Ă Chacun de s'en occuper. Chacun Ă©tait assurĂ© que Quelqu'un allait le faire. Quiconque aurait pu s'en occuper, mais Personne ne l'a fait. Quelqu'un s'est emportĂ© parce qu'il considĂ©rait que ce travail Ă©tait la responsabilitĂ© de Chacun. Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire, mais Personne ne s'Ă©tait rendu compte que Chacun ne le ferait pas. Ă la fin, Chacun blĂąmait Quelqu'un du fait que Personne n'avait fait ce que Quiconque aurait dĂ» faire... * (Lamartine) |
left by spanky on 06/07/2024CHANSON DES ESCARGOTS QUI VONT A LâENTERREMENT ----------- A lâenterrement dâune feuille morte Deux escargots sâen vont Ils ont la coquille noire Du crĂȘpe autour des cornes Ils sâen vont dans le noir Un trĂšs beau soir dâautomne HĂ©las quand ils arrivent Câest dĂ©jĂ le printemps Les feuilles qui Ă©taient mortes Sont toutes ressuscitĂ©es Et les deux escargots Sont trĂšs dĂ©sappointĂ©s Mais voilĂ le soleil Le soleil qui leur dit Prenez prenez la peine La peine de vous asseoir Prenez un verre de biĂšre Si le cĆur vous en dit Prenez si ça vous plaĂźt Lâautocar pour Paris Il partira ce soir Vous verrez du pays Mais ne prenez pas le deuil Câest moi qui vous le dis Ăa noircit le blanc de lâĆil Et puis ça enlaidit Les histoires de cercueils Câest triste et pas joli Reprenez vos couleurs Les couleurs de la vie Alors toutes les bĂȘtes Les arbres et les plantes Se mettent Ă chanter A chanter Ă tue-tĂȘte La vraie chanson vivante La chanson de lâĂ©tĂ© Et tout le monde de boire Tout le monde de trinquer Câest un trĂšs joli soir Un joli soir dâĂ©tĂ© Et les deux escargots Sâen retournent chez eux Ils sâen vont trĂšs Ă©mus Ils sâen vont trĂšs heureux Comme ils ont beaucoup bu Ils titubent un petit peu Mais lĂ -haut dans le ciel La lune veille sur eux. ----- Dit par dit par François PĂRIER. ---- |
left by ovanek on 06/07/2024Sous la douce lueur argentĂ©e de la lune Un ami bien-aimĂ© que nous laissons maintenant aller Maudit le cancer qui s'est glissĂ© si sournois Voler ta joie, ton Ă©tincelle, ton ciel Tes pattes dansaient une fois sur la rosĂ©e du matin đżđđżÂ°ââ±âż.â«ââżđâżâđżđđżÂ°ââ±âżâ«ââżđâżâđżđđżÂ°ââ±âżâ« Dans les champs oĂč poussaient rĂȘves et fleurs Maudit le cancer voleur silencieux Apportant un chagrin sans fin et douloureux Dans tes yeux, un doux plaidoyer đżđđżÂ°ââ±âż.â«ââżđâżâđżđđżÂ°ââ±âżâ«ââżđâżâđżđđżÂ°ââ±âżâ« Pour plus de temps, plus de jours Ă voir Maudit le cancer, dur et froid Laissant des histoires d'amour inĂ©dites LĂ oĂč les rires rĂ©sonnaient, maintenant il y a du silence Un vide oĂč ta prĂ©sence se prĂ©cipitait đżđđżÂ°ââ±âż.â«ââżđâżâđżđđżÂ°ââ±âżâ«ââżđâżâđżđđżÂ°ââ±âżâ« Maudit soit le cancer, la flĂ©au sans cĆur transformant le soleil en nuit Pourtant, dans nos cĆurs, ton esprit brille Dans les murmures du crĂ©puscule, dans les rĂȘves de minuit Maudit le cancer, sombre et vaste Mais la lumiĂšre de ton amour durera toujours |
left by spanky on 04/07/2024UNE HISTOIRE QUI VAUT LA PEINE D'ĂTRE ENTENDUE --- LE MARCHAND ET LE CHIEN --- Un riche marchand entra dans la jungle avec beaucoup d'argent. Il s'approcha d'un lion et lui demanda : -- "Qu'est-ce que tu veux le plus dans la vie ? Dis-moi combien ça coĂ»tera, et je t'offrirai l'argent pour l'obtenir." -- Le lion rĂ©flĂ©chit un court instant, puis dit avec un regard extatique : -- "Oh marchand, je veux acheter une maison avec un grand jardin. Je veux un endroit oĂč je me sentirais Ă l'aise, et vivre comme un roi. Ăa coĂ»terait 3 millions de dahma." -- Le riche marchand offrit immĂ©diatement au lion la somme exacte d'argent. Le lion sauta de joie et ne cessa de rĂ©pĂ©ter quelle belle journĂ©e c'Ă©tait. -- Ensuite, le riche marchand se rendit auprĂšs d'un hippopotame et lui demanda : -- "Qu'est-ce que tu veux le plus dans la vie ? Dis-le-moi et dis-moi combien ça coĂ»tera, je t'offrirai l'argent." -- L'hippopotame hĂ©sita quelques secondes, puis murmura avec excitation : -- "Eh bien, je veux une piscine privĂ©e. Les poissons et les oiseaux me dĂ©rangent toujours quand je nage dans la riviĂšre. Ăa coĂ»terait 2 millions de dahma." -- Le riche marchand offrit immĂ©diatement Ă l'hippopotame la somme exacte d'argent. Celui-ci poussa un cri de joie et dansa autour du marchand avec un immense plaisir. -- Ensuite, le riche marchand s'approcha d'un chien et lui posa la mĂȘme question : -- "Combien te faut-il pour obtenir ce que tu veux le plus dans la vie ? Dis-le-moi." -- Le chien rĂ©pondit humblement, aprĂšs un long silence : -- "Oh marchand, je n'ai vraiment pas besoin de ton argent parce que ce que je veux le plus dans la vie est gratuit. Ce sont : des cĂąlins, des sourires, des amis, des baisers, la famille, le sommeil, l'amour, le rire et de bons souvenirs. En fait, l'argent ne peut pas acheter ces choses." --- Le riche marchand fut complĂštement stupĂ©fait par ce que le chien venait de dire. Il sourit et ajouta chaleureusement : -- "Ăcoute, chien, ce sont les meilleures choses de la vie. Tu devrais venir vivre avec moi dans ma maison. Sois mon meilleur ami, et partageons ensemble les meilleures choses de la vie. DĂ©sormais, tu n'appartiendras plus Ă la jungle." -- La vie est vraiment simple, mais nous insistons pour la compliquer. Au fur et Ă mesure que les gens deviennent plus riches, ils semblent ajouter plus de choses Ă leurs vies. Les gens utilisent des maisons et des trĂ©sors pour prouver qu'ils ont gagnĂ© le jeu de la vie. Les hommes et les femmes dĂ©pensent beaucoup d'argent pour des vĂȘtements, des gadgets et des choses qui les font se sentir 'supĂ©rieurs'. Mais ironiquement, ces tas de choses nous retiennent de la paix intĂ©rieure avec nous-mĂȘmes. Les choses les plus prĂ©cieuses de la vie ne coĂ»tent pas d'argent. Et il est important de ne jamais perdre de vue cela. Alors regarde autour de toi. Partout oĂč tu vois des cĂąlins, des sourires, des amis, de la famille, de l'amour, du rire, etc., voilĂ ton trĂ©sor. ---- Maxime Y. Kpodji ---- Mes histoires enseignent des leçons de vie. -------- |
left by poutounou on 03/07/2024Petite pensĂ©e ! C'est tellement vrai ! Essayons juste de faire preuve d'indulgence..... * AVANT DE JUGER... * C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres. Nous nous disons souvent : "Si j'Ă©tais Ă sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose !" Mais avons-nous dĂ©jĂ pensĂ© que si nous Ă©tions rĂ©ellement Ă la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers, nous serions alors aux prises avec ses Ă©motions, ses prĂ©jugĂ©s, ses rĂ©actions, ses inquiĂ©tudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts ; bref, nous aurions son passĂ©, son prĂ©sent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la mĂȘme façon qu'elle. * Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au mĂȘme diapason que lui et nous constaterons alors que nos Ă©motions ressemblent aux siennes. * (Auteur inconnu) |
left by spanky on 02/07/2024 «â Va la chercher! â» : Un chien hĂ©roĂŻque sauve la vie d'une fillette. Lâhomme aperçoit une fillette qui se dĂ©bat dans lâeau glacĂ©e, hors de sa portĂ©e. Il crie aussitĂŽt Ă son chienâ: «â Va la chercher! â» ISA FITTERMAN Deux jeunes sĆurs empruntent un sentier non loin dâune passerelle. De lĂ , elles contemplent la riviĂšre Saskatchewan-Nord qui serpente dans la vallĂ©e entre deux rives gelĂ©es. Mais elles se lassent vite. Cheveux bruns et expression rĂ©solue, Krymzen descend un sentier recouvert de neige. Elle a 10 ans. Samara, sa cadette dâun an, visage rond et dâadorables fossettes, la suit. Elles se dirigent vers le seul lieu que leur mĂšre leur a dĂ©fendu dâapprocher⊠la riviĂšre. Et ses festons de glace. Les fillettes avancent Ă petits pas prudents sur la glace. Leurs bottes de caoutchouc baignent dans lâeau. Puis il se produit un craquement sourd. Rocky court devant Adam et Kelsey Shaw, essayant de renifler un maximum avant dâarriver au camion de son maĂźtre. Rocky est un grand chien de huit ans au poil hirsute, enjouĂ©, avec un brin dâindĂ©pendance. Il nâest pas prĂȘt Ă rentrer Ă la maison. Il adore chasser et rapporter, surtout sâil faut se mouiller. Venus de Fort Saskatchewan, Ă 25 km au nord dâEdmonton, les Shaw ont passĂ© un bel aprĂšs-midi au parc. Ici, les grands sentiers dĂ©gagĂ©s permettent de bien circuler avec la poussette oĂč dorment leurs jumeaux. En trois heures, ils nâont croisĂ© quâune poignĂ©e de marcheurs endurcis dans leur genre. Vers 16 h 20, ils empruntent la passerelle du parc pour regagner le stationnement. Câest alors quâils entendent des cris. Ils regardent par-dessus la rambarde. Ils sont alors pĂ©trifiĂ©s quelques secondes par une scĂšne dâhorreurâ: une petite fille a traversĂ© la glace, une autre essaie de la tirer de lĂ . «âOn vous voitâ! hurlent-ils. On arriveâ!â» Pendant que sa femme fait le 911, Adam lanceâ: «âRocky, on descendâ!â» Lâhomme de 28 ans dĂ©vale le mĂȘme talus que les deux fillettes. Il enfonce dans la neige, parfois jusquâaux hanches, mais pas question de ralentir. Le souvenir lui revient de Ben, son frĂšre et meilleur ami, tuĂ© dans une collision frontale sur lâautoroute six semaines auparavant, durant un blizzard le jour de la Saint-Valentin. «âPas aujourdâhui, se dit-il. Personne ne mourra aujourdâhui.â» Krymzen voit le couple sâĂ©gosiller du haut de la passerelle, mais elle ne peut attendreâ: sa sĆur est dans lâeau. En entendant le craquement, elle a fait demi-tour et sâest mise en sĂ»retĂ©. Samara, non. Ă prĂ©sent, Krymzen donnerait nâimporte quoi pour retourner en haut et ne jamais descendre. Pourquoi se sont-elles aventurĂ©es sur la glaceâ? «âPeux-tu attraper ma mainâ?â» crie-t-elle Ă sa sĆur qui se dĂ©bat Ă la surface. Mais voilĂ que la glace cĂšde sous son poids et elle tombe Ă lâeau, elle aussi, tout en se cramponnant Ă un Ă©peron de glace. Puis lâhomme au chien se penche au-dessus dâelle, la soulĂšve et la dĂ©pose en sĂ»retĂ©. «âMa femme est lĂ , sur le pont, dit-il en la montrant du doigt. Elle a appelĂ© les secours et va tâaider. Attends-la. Ne bouge pas.â» Krymzen frissonne. «âMa sĆurâ! OĂč est ma sĆurâ?â» Miranda Wagner vient de sortir la dinde du four quand on frappe Ă la porte. Son mari Cory Sunshine, un travailleur du pĂ©trole, est en congĂ© Ă la maison, mais ne peut rĂ©pondre, car il sâoccupe des deux fils cadets. Elle sâessuie les mains, ouvre. Câest le petit voisin de six ans qui est lĂ , trĂšs Ă©nervĂ©. «âLes filles sont Ă lâeauâ! ââDans une mareâ? ââNon, dans la riviĂšre, rĂ©pond le garçon. Samara flotte Ă la dĂ©rive.â» Sa petite fille potelĂ©e, tombĂ©e Ă lâeauâ? Miranda reste figĂ©e. Puis elle secoue la tĂȘte, hurle Ă son mari de surveiller les garçons et se prĂ©cipite Ă lâextĂ©rieur. Une priĂšre muette remue ses lĂšvres. Les paroles du gamin rĂ©sonnent dans sa tĂȘte. Dans le courant qui lâemporte, Samara prie elle aussi, avec la mĂȘme ferveur quâĂ lâĂ©cole catholique Sainte-Bernadette. «âDe grĂące, Seigneur, laissez-moi vivreâ», implore-t-elle silencieusement. Elle a dĂ©jĂ perdu son manteau et une botte rose. Ses parents seront furieuxâ! Pour avoir des ennuis, tu dois survivre, lui chuchote une voix intĂ©rieure. Il fait si froid, plus froid quâelle nâaurait cru possible. Elle sait nager, mais en est incapable. Pas lĂ -dedans. Ses membres refusent. Huit minutes se sont Ă©coulĂ©es -depuis quâelle est tombĂ©e Ă lâeau. Elle a beau nâavoir que neuf ans, elle sait que le temps lui est comptĂ©. Krymzen sanglote pendant quâAdam cherche sa sĆur des yeux. Il la repĂšre rapidement, un peu plus loin en aval, grĂące Ă son t-shirt rouge et Ă son collant rose. Rocky et lui sâĂ©lancent, mais la glace fondante est recouverte de 15 cm de neige, et lâenfant flotte Ă un mĂštre et demi de la croĂ»te solide, emportĂ©e comme un morceau de bois par le courant. Elle pourrait tout aussi bien se trouver Ă cinq kilomĂštres dâAdamâ chaque fois quâil tente dâavancer vers elle, il sent la glace ployer sous lui. «âJe ne peux pas bouger mes bras, ni mes jambesâ», crie-t-elle. En homme qui travaille dans les champs de pĂ©trole et qui pratique le plein air, Adam reconnaĂźt bien les symptĂŽmes dâhypothermie. Les muscles de Samara sont paralysĂ©s parce que tout son sang afflue aux organes internes pour les rĂ©chauffer. BientĂŽt, elle perdra connaissance, et ses fonctions vitales sâarrĂȘteront. Elle nâa plus que quelques minutes Ă vivre. Adam lance la laisse de Rocky dans sa direction. Trop court. Il recommence un peu plus loin, mais â Dieuâ! â la glace cĂšde sous son poids et celui du chien, et il se retrouve dans lâeau jusquâau cou, Rocky nageant Ă cĂŽtĂ© du lui. Quand il essaie de se soulever, le bloc de glace immergĂ© sur lequel il sâappuie se dĂ©robe sous ses pieds, et il doit nager frĂ©nĂ©tiquement pour se sauver lui-mĂȘme. Dix secondes, puis vingt â lâheure tourne. Rocky prend enfin appui sur une plaque qui tient bon. Adam le pousse hors de lâeau et sort Ă son tour en sâaccrochant au cou du chien. Il se relĂšve en titubant et cherche Samara des yeux. Ă une quinzaine de mĂštres, il aperçoit une tĂȘte sombre et une tache rouge. Lâhomme et le chien repartent en courant, se rapprochent, mais la glace cĂšde de nouveau. Adam reste lĂ , impuissant, Rocky Ă ses cĂŽtĂ©s. Que faireâ? La rĂ©ponse fuse dans sa tĂȘte dictĂ©e par la confiance quâil met dans son chien â ce chien qui porte le nom dâun boxeur de cinĂ©ma devenu champion contre toute attente. Rocky, chasseur et rapporteur hors pair, si heureux au froid quâil a dĂ©jĂ creusĂ© une grotte dans la neige et jouĂ© dedans par moins 46 degrĂ©s Celsius. Rocky, prĂȘt Ă tirer jusquâĂ la rive une Kelsey paresseusement accrochĂ©e Ă sa laisse. Pourquoi ne recommencerait-il pas aujourdâhuiâ? «âJe vais attacher solidement la laisse et faire sauter le chien Ă lâeau un peu plus bas, hurle-t-il Ă Samara. Accroche-toi Ă lui, Ă la laisse, Ă sa fourrure, Ă nâimporte quoi et ne lĂąche pas.â» Le chien est leur derniĂšre chance. «âRocky, vas-yâ!â» Lâanimal se jette Ă lâeau et nage vigoureusement Ă contre-courant pour rejoindre Samara. Ă bout de forces, elle le regarde approcher, les oreilles collĂ©es au crĂąne. Elle aime les chiens, mĂȘme les grands, et nâa pas peur de lui, mais câest Ă peine si elle parvient Ă garder les yeux ouverts quand il la pousse de sa truffe. Elle nâessaie pas dâattraper la laisse. Rocky lui donne un coup de patte comme pour direâ: «âDĂ©pĂȘche-toi, nous nâavons pas de temps Ă perdre.â» Il est calme, solide comme le roc. Samara sent une partie de cette force passer en elle. Elle attrape la laisse. Rocky fera le reste, elle le sait. «âTiens-toi Ă deux mainsâ», crie Adam avant dâordonnerâ: «âRocky, viensâ!â» Samara ferme enfin les yeux, le chien la ramĂšne au bord. Adam la tire de lâeau et la serre dans ses bras. Il a lâimpression de tenir un glaçon. «âTiens bon, dit-il. Tiens bon.â» Il sursaute en entendant la sonnerie de son portable. Difficile de croire que lâappareil fonctionne encore aprĂšs son bain forcĂ©. Le responsable des urgences 911 est au bout du fil. Il est 16 h 35. Ă peine 15 minutes se sont Ă©coulĂ©es depuis quâAdam a gravi la passerelle, dans une autre vie. Le trio trempĂ© se prĂ©pare Ă attendre.Rocky et Adam encadrent Samara pour la soutenir et tenter de la rĂ©chauffer. «âCâest bonâ», murmure sans arrĂȘt Adam comme sâil rĂ©citait un mantra. Miranda entre en trombe Ă lâhĂŽpital de lâUniversitĂ© de lâAlberta en rĂ©clamant ses filles. Elle trouve une Krymzen contrite et larmoyante au fond dâun lit, sous une couverture chauffante. Samara dĂ©gĂšle au centre de traumatologie dans un cocon de couvertures. Le sang de Miranda se glace quand les mĂ©decins lui expliquent que sa fille nâavait que deux petites minutes Ă vivre lorsque Rocky lâa remorquĂ©e jusquâĂ la berge. «âMaman, jâai failli mourir.â» Miranda voudrait rire, hurler, pleurer. Sermonner ses filles, les raisonner, ne plus jamais les laisser hors de sa vue. Mais elle ne peut que serrer trĂšs fort Samara contre elle. ------ |
left by ovanek on 30/06/2024Dans le jardin des souvenirs, oĂč le soleil brille toujours Un ami Ă fourrure est couchĂ© en train de dormir, avec un cĆur divin Tes pattes ne vagabondent plus ta queue ne balance plus Mais dans nos cĆurs, ton amour ne disparaĂźtra jamais ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Au revoir cher compagnon notre bougie dans la nuit Ton amour Ă©tait un phare, brillant si fort et vrai MĂȘme si tu es parti, ta mĂ©moire reste, un amour qui ne disparaĂźtra jamais Adieu cher ami nos cĆurs ne seront plus jamais les mĂȘmes ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Tu as chassĂ© nos ombres, avec un remĂšde de ta queue Vos cĂąlins et vos bisous ont fait que nos cĆurs ne faillissent jamais Dans tes yeux, nous avons vu l'amour, pur, vrai et gentil Maintenant tu cours libre, dans un monde laissĂ© derriĂšre toi ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Au revoir cher compagnon notre bougie dans la nuit Ton amour Ă©tait un phare, brillant si fort et vrai MĂȘme si tu es parti, ta mĂ©moire reste, un amour qui ne disparaĂźtra jamais Adieu cher ami nos cĆurs ne seront plus jamais les mĂȘmes ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ On va tenir les moments qu'on a partagĂ© au fil des annĂ©es Les rires, les aventures, la joie et les larmes Ton amour Ă©tait un cadeau, un trĂ©sor si rare Dans nos cĆurs ta mĂ©moire sera Ă jamais lĂ ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Au revoir cher compagnon notre bougie dans la nuit Ton amour Ă©tait un phare, brillant si fort et vrai MĂȘme si tu es parti, ta mĂ©moire reste, un amour qui ne disparaĂźtra jamais Adieu cher ami nos cĆurs ne seront plus jamais les mĂȘmes |
left by spanky on 30/06/2024DESSINE-MOI...un ESPOIR ----- Cââest une petite voix que jââentends, depuis mercredi, dans le dĂ©sert de ma tĂȘte, une petite voix qui me demande : Dessine-moi un espoir !!! Jââaimerais bien, mais on dessine ça comment un espoir, quand on vient de voir des gens se faire tuer Ă cause de leurs dessins ??? On dessine un soleil ??? Un gros soleil. Un rond jaune avec plein de lignes autour. De nos jours, le soleil, ce nââest plus lââespoir. Le soleil, cââest le danger. Cââest la folie des hommes qui a transformĂ© lââastre de la vie en bombe Ă retardement, Ă cause de leur fumĂ©e. De leur progrĂšs. De leur argent. On dessine une maison ??? Un carrĂ© avec un triangle par-dessus pour faire le toit.... Une porte et deux fenĂȘtres. Et on se dit que dans la maison, il y a des gens heureux.... Mais sââils ne lââĂ©taient pas ? Il y a tellement de maisons avec des habitants malheureux dedans. Avec des frĂšres qui mĂ©prisent les maisons qui les entourent. Et qui dĂ©barquent dans lââune dââelles, pour commettre lââirrĂ©parable. On dessine un coeĆur ? ?? Un grand coeĆur..... Et on le colore tout rouge pour quââil ne soit pas vide. Parce quââil nâây a rien de plus triste quââun cĆoeur vide. Mais un coeĆur tout rouge, ça devient un coeĆur qui saigne. Lââamour et le sang ont la mĂȘme couleur....... Et cââest toujours pour le premier que coule le second. On dessine une fleur ? Un rond, des pĂ©tales autour et une tige.... Cââest beau, une fleur. Mais aujourdâhui, impossible dââen voir une sans penser quââil y a un mort en-dessous. Comme toutes ces fleurs laissĂ©es sur le trottoir devant le 10, rue Nicolas-Appert..... Jââai peur quââun jour, il nâây ait plus assez de fleurs pour tous les morts que lââon fait. On dessine un bonhomme allumette ??? Un rond pour la tĂȘte, une ligne pour le corps, deux lignes pour les jambes, deux lignes pour les bras. Un ĂȘtre humain, ça devrait ĂȘtre ça, le symbole de lââespoir..... Pourtant, il nâây a rien de plus dĂ©sespĂ©rant quââun ĂȘtre humain. Il peut tuer son voisin parce quââil nââaime pas son dessin.... Lââespoir, cââest croire que demain, ça ira mieux. Que demain, le monde sera meilleur. Les journalistes de Charlie Hebdo le croyaient.... Cââest pour ça quââils se tenaient debout. Câest pour ça quââils riaient. On leur a fait peur.... Ăa nââa rien changĂ©. La peur nââa pas eu raison de leur foi en lââhomme..... Ils sont restĂ©s debout. Ils ont continuĂ© Ă rire. Des vrais. Pour tuer leur espoir, il fallait les tuer. Cââest ce que des fous ont fait. Et nous qui assistons à ça, nous qui ne sommes pas aussi braves que les victimes, ni aussi lĂąches que les agresseurs, comment on fait pour continuer de croire quââun jour, ça ira mieux ? Quand les plus convaincus sont partis Ă cause de leurs convictions?? ? Et que la tuerie se poursuit, le lendemain ???? Cââest lââultime but des terroristes : tuer lââespoir. Ils veulent rendre tout le monde semblable Ă eux. Il nâây a, en eux, aucun espoir. Cââest pour ça quââils sont prĂȘts Ă tuer. Cââest pour ça quââils sont prĂȘts Ă mourir. Lââespoir fait vivre. Lââabsence dââespoir fait tuer. Pourquoi en sont-ils rendus lĂ ??? SĂ»rement Ă cause des hommes...!!! Dâautres hommes...... DĂ©sespĂ©rĂ©s avant eux. Et la roue tourne. Gigantesque..... Et elle Ă©crase tous ceux qui ont le malheur dââĂȘtre sur son chemin. Bien sĂ»r, la solidaritĂ© qui naĂźt aprĂšs lââhorreur est Ă©mouvante. Ăa rĂ©conforte. Nous sommes tous Charlie. Cââest joli. Mais un coup que cââest dit, quââest-ce quââon fait ??? On redevient StĂ©phane, Martine ou François. Et on pense Ă soi. En premier. Comment rester Charlie ??? Depuis mercredi, jââai la tĂȘte comme un dĂ©sert. VidĂ©e de mes repĂšres. VidĂ©e de mes beautĂ©s. Chaque fois que lââhomme est un loup pour lââhomme, ça mââanĂ©antit. Vous aussi. Et lââenfant en moi qui supplie : Dessine-moi un espoir !!! Dessine-moi un espoir !!! Mon soleil, ma maison, mon coeĆur, ma fleur, mon bonhomme nââont pas fait lââaffaire..... Je mââessaie une derniĂšre fois. Je prends une feuille blanche. Et je nâây dessine rien.... Je la lui tends : Tiens mon enfant, cââest ça lââespoir. Une page blanche.... Il la prend. Il est content.... Il comprend. Lââespoir est une page blanche..... Tant que la page est blanche, il est permis de croire que lââon va faire le plus beau des dessins. Tellement beau quââil nous rendra heureux. Si on tournait la page de nos marques et de nos blessures.⊠Si on avait tous devant nous une page blancheâŠ!!!!⊠------ |
left by poutounou on 30/06/2024Avoir ta patte dans ma main, lâinstant seulement dâune pause.... * L'INSTANT D'UNE PAUSE * Lâinstant d'une pause Le bonheur est fait de rien Et de mille petites choses De se lever le matin Sans plus en chercher la cause De savoir que le chemin Parfois peut-ĂȘtre morose Et dans un sourire malin Ătre prĂȘt pour une pause Il y a des jours oĂč tout est gris Et oĂč l'on ne voudrait rien voir Et puis, il y a notre coeur aussi Qui nous conduit jusqu'au soir Il y a cette solitude intense Qui existe et qui est lĂ C'est dans ces moments, je pense, Que je peux rĂȘver de toi Ă chercher, Ă tout comprendre Je me demande si je verrais Un jour les fleurs en dĂ©cembre Et la neige en Ă©tĂ© Sur le site de mon coeur Il y a tant de va-et-vient Et j'en ressens la douleur De la nuit jusqu'au matin Le bonheur est fait de rien Et de mille petites choses D'avoir ta patte dans ma main L'instant seulement d'une pause. * (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 30/06/2024Ils mâont dit que ce grand Labrador noir sâappelait âReggieâ, tandis que je lâobservais allongĂ© dans son enclos. Le refuge Ă©tait propre, et les gens qui y travaillaient avaient lâair sympathique. Cela faisait Ă peine six mois que je venais dâemmĂ©nager dans cette petite ville universitaire, mais je trouvais dĂ©jĂ que les gens Ă©taient chaleureux et trĂšs accueillants. Tout le monde vous disait bonjour quand vous les croisiez dans la rue. Mais une chose manquait encore Ă ma nouvelle vie dans ce paisible endroit, et je mâĂ©tais dit quâadopter un chien ne me ferait pas de mal. Cela me ferait un peu de compagnie. Et jâavais vu lâannonce concernant Reggie dans un journal local. Les gens du refuge mâont dit quâils avaient reçu de nombreux appels, mais que les personnes qui Ă©taient venues jusque-lĂ ne leur semblaient pas ĂȘtre des âpersonnes Ă Labradorâ, pour reprendre leurs mots. Ils ont dĂ» penser que jâĂ©tais la bonne personne. Mais au dĂ©but, je me suis vite rendu Ă lâĂ©vidence et je me suis dit quâils mâavaient mal jugĂ© en me confiant Reggie et les objets qui lui appartenaient, qui consistaient en une petite niche, un sac de jouets dont la plupart Ă©taient des balles de tennis encore neuves, sa gamelle, et une lettre scellĂ©e de la part de son ancien propriĂ©taire. En fait, Reggie et moi nous nâavons pas particuliĂšrement accrochĂ©, une fois de retour Ă la maison. Ăa a Ă©tĂ© la galĂšre pendant deux semaines (le temps que les personnes du refuge mâavaient demandĂ© de lui donner pour quâil sâhabitue Ă sa nouvelle maison).Peut-ĂȘtre que moi aussi, il aurait fallu que je mâhabitue. Peut-ĂȘtre que lui et moi nous Ă©tions, au fond, un peu trop semblables⊠Je ne sais pas pourquoi, mais ses affaires (mis Ă part les balles de tennisâil nâallait nulle part sans en avoir deux englouties dans sa bouche) se sont retrouvĂ©es dans un coin avec le reste des cartons que je nâavais pas encore dĂ©ballĂ©s. Je mâĂ©tais dit quâil nâaurait pas vraiment besoin de tous ces vieux trucs, que je lui achĂšterais de nouveaux jouets une fois que ça irait mieux. Mais jâai compris trĂšs vite que cela ne serait pas le cas. Jâai dâabord essayĂ© de lui dire les paroles que les gens du refuge mâavaient dit quâil connaissait, comme âassisâ, âreste lĂ â âviens iciâ et il Ă©coutait - enfin, quand il lui prenait lâenvie. Il nâavait jamais lâair de vraiment mâĂ©couter quand je lâappelais par son nom - bien sĂ»r, il regardait vaguement vers moi aprĂšs la quatriĂšme ou cinquiĂšme fois, mais il reprenait presque immĂ©diatement le cours de ses occupations. Quand je lâappelais encore, on aurait presque cru lâentendre soupirer avant quâil obĂ©isse enfin Ă contrecĆur. Je savais que cela nâallait pas ĂȘtre possible. Il a mĂąchĂ© deux paires de chaussures et il a dĂ©truit lâun de mes cartons. JâĂ©tais peut-ĂȘtre un peu trop froid avec lui, et je savais quâil ressentait cela. Cela ne collait pas du tout entre nous, au point que jâai fini par attendre avec impatience la fin de la deuxiĂšme semaine pour pouvoir le rapporter au refuge. Le moment venu, je cherchais frĂ©nĂ©tiquement mon tĂ©lĂ©phone au milieu de mes cartons. Je me suis souvenu que je lâavais laissĂ© sur lâun des cartons de la chambre dâamis, mais jâai dit cyniquement entre mes dents que ce âfoutu corniaud lâa probablement mangĂ©â. Finalement, jâai retrouvĂ© le tĂ©lĂ©phone mais avant dâavoir pu taper le numĂ©ro du refuge, jâai trouvĂ© son panier et dâautres jouets. Jâai balancĂ© le panier dans la direction de Reggie, et câest lĂ quâil a commencĂ© Ă le renifler et Ă remuer la queue. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je le voyais si enthousiaste, mais quand je lâai appelĂ©, il m'a lancĂ© un regard vide et il sâest couchĂ© au sol. En me tournant le dos. Bon, cela ne va pas sâarranger comme ça, ai-je pensĂ©. Alors, jâai composĂ© le numĂ©ro. Mais jâai raccrochĂ© immĂ©diatement quand jâai vu lâenveloppe scellĂ©e. Ăa aussi, je lâavais complĂštement oubliĂ©. âOk, Reggie,âai-je dit Ă voix haute,â voyons si ton ancien maĂźtre a des conseils Ă me donner.â J'ouvre alors l'enveloppe et tombe sur une lettre: Ă celui qui adoptera mon chien : Bon, je ne peux pas vraiment dire que je sois heureux que tu lises cette lettre, que jâai confiĂ©e au refuge en leur disant quâelle ne pourrait ĂȘtre ouverte que par le nouveau maĂźtre de Reggie. Je ne suis pas non plus heureux de devoir lâĂ©crire. Si tu lis ceci, cela signifie que je viens de rentrer de mon dernier trajet en voiture avec mon chien, aprĂšs lâavoir laissĂ© au refuge. Il savait que cette fois, quelque chose Ă©tait diffĂ©rent. Jâai dĂ©jĂ emballĂ© toutes ses affaires pour les mettre dans le coffre arriĂšre de la voiture, mais cette fois-là ⊠Câest comme si il savait que quelque chose nâallait pas. Et quelque chose ne va pas⊠câest pourquoi je dois tout faire pour que tout aille bien. Alors, laisse-moi te parler un peu de mon Labrador, dans lâespoir que cela vous aide Ă vous lier dâamitiĂ© tous les deux. Tout dâabord, tu lâauras remarquĂ©, il adore les balles de tennis. Plus il en a, plus il est content. Parfois je me demande s-il nâest pas croisĂ© avec un Ă©cureuil, vu comme il aime les collectionner. Dâhabitude, il en a toujours deux fourrĂ©es dans sa bouche, et il essaye dâen faire rentrer une troisiĂšme. Jusquâici, il nâa jamais rĂ©ussi. Tu peux les lancer ou tu veux, il se mettra Ă courir aprĂšs - alors attention Ă ne pas le faire prĂšs dâune route. Jâai fait cette erreur une fois, et il a bien failli se faire renverser. Ensuite, il y a les mots quâil connaĂźt. Les gens du refuge te lâont peut-ĂȘtre dĂ©jĂ dit, mais il connaĂźt les mots les plus courantsâ âassisâ, âreste lĂ â, âviens ici.â Il sait aussi donner la patte et il est rĂ©actif aux signes de la main. Il fait âcouchĂ©â quand il a envie - mais je suis sĂ»r que tu pourras travailler cela avec lui. Il connaĂźt les mots âballeâ âcroquetteâ et âosâ. Je lâai dressĂ© en lui donnant des petites rĂ©compenses. Le mieux pour quâil ouvre grand les oreilles, câest des petits morceaux de saucisse. Il est Ă jour dans ses vaccins. Appelle le vĂ©tĂ©rinaire pour rĂ©cupĂ©rer le dossier, câest un type bien et il te rappellera quand il faudra lâamener lĂ -bas. Mais sois prĂ©venu : Reggie dĂ©teste le vĂ©tĂ©rinaire. Bonne chance pour le faire monter dans la voiture (je ne sais pas comment il sait quand on lây emmĂšne, mais crois-moi, il sait !) Enfin, laisse-lui le temps de sâadapter. Je nâai jamais Ă©tĂ© mariĂ©, alors ça a toujours Ă©tĂ© juste lui et moi, depuis quâil est nĂ©. Il me suivait partout, alors si tu peux, amĂšne-le en voiture avec toi quand câest possible. Il a lâhabitude, il est propre et nâaboie pas. Il adore sortir et passer du temps avec des gens, et avec moi tout particuliĂšrement. Ce qui signifie que la transition sera trĂšs dure pour lui, puisquâil nâa jamais vĂ©cu dans une autre maison que la mienne. Et câest pourquoi il est temps que je te dise la vĂ©ritĂ© et que je te donne quelques informations supplĂ©mentaires⊠Son nom nâest pas Reggie. Je ne sais pas pourquoi jâai fait cela, mais quand je lâai laissĂ© au refuge, je leur ai dit quâil sâappelait Reggie. Je nâai tout simplement pas pu leur dire son vrai nom. Si je lâavais fait, cela mâaurait paru si extrĂȘme que cela aurait Ă©tĂ© comme admettre le fait que je ne le reverrais plus jamais. Et si jamais je reviens, que je le rĂ©cupĂšre et que je dĂ©chire cette lettre, cela voudra dire que tout va bien. Mais si tu es en train de lire ceci, alors⊠alors ça veut dire que son nouveau propriĂ©taire doit connaĂźtre son vrai nom. Cela tâaidera Ă te lier dâamitiĂ© avec lui. Qui sait, peut-ĂȘtre mĂȘme que tu remarqueras quelques changements, sâil te pose des problĂšmes au dĂ©but. Son vrai nom est Tank. Parce que câest ce que je conduis. Si tu lis ce message et que tu habites dans le coin, peut-ĂȘtre que tu auras lu mon nom dans les journaux. Jâai dit aux gars du refuge quâils ne proposent pas âReggieâ Ă lâadoption tant quâils nâauront pas reçu un appel de la part du commandant de ma compagnie. Tu comprends, mes parents sont partis, je nâai pas de frĂšre et sĆurs, personne Ă qui jâaurais pu confier Tank⊠Et la seule requĂȘte que jâai fait Ă lâarmĂ©e quand ils mâont annoncĂ© mon dĂ©ploiement en Irak, câĂ©tait de prĂ©venir le refuge⊠en cas dââaccidentâ... pour leur dire que Tank Ă©tait prĂȘt Ă avoir un nouveau maĂźtre. Heureusement, mon colonel adore lui aussi les chiens, et il savait bien vers oĂč ma division avait Ă©tĂ© envoyĂ©e. Il mâa donnĂ© sa parole quâil sâen occuperait personnellement. Et si tu lis ceci, alors cela signifie quâil a tenu sa parole. Bon, dĂ©solĂ©, cette lettre devient vraiment dĂ©primante mĂȘme si, franchement, je lâĂ©cris juste pour mon chien. Je nâimagine mĂȘme pas ce que cela aurait Ă©tĂ© si jâavais dĂ» le faire pour une femme et des enfants⊠mais quand mĂȘme, Tank a Ă©tĂ© ma seule famille au cours des six derniĂšres annĂ©es. Et Ă prĂ©sent, jâespĂšre que tu sauras lui faire une place au sein de ta famille Ă toi, quâil sâhabituera et quâil finira par tâaimer tout comme il a pu mâ aimer. Cet amour inconditionnel, câest ce que jâai emportĂ© avec moi, comme une source dâinspiration pour faire don de moi-mĂȘme pour protĂ©ger les autres. Si je devais abandonner Tank pour le faire, alors je suis heureux de faire ce sacrifice. Il Ă©tait pour moi un exemple dâamour et de dĂ©vouement. JâespĂšre lâavoir honorĂ© par mon dĂ©vouement envers mes camarades de front. Câest bon, câen est assez. Ce soir, je serais envoyĂ© au front, et je dois encore dĂ©poser cette lettre au refuge. Je ne pense pas que jâirais dire au revoir Ă Tank une nouvelle fois. Jâai bien assez pleurĂ© la premiĂšre fois. Peut-ĂȘtre que je glisserai juste un regard, pour voir s'il a finalement rĂ©ussi Ă mettre cette troisiĂšme balle de tennis dans sa bouche. Bonne chance avec Tank. Soigne-le bien, et donne-lui une caresse en plus de ma part, chaque soir, pour lui dire bonne nuit. Merci, Paul Mallory Jâai repliĂ© la lettre, et je lâai replacĂ©e avec prĂ©caution dans lâenveloppe. Bien sĂ»r, jâavais entendu parler de Paul Mallory, tout le monde en ville le connaissait, mĂȘme les nouveaux habitants comme moi. Un gosse du coin, mort en Irak quelques mois auparavant et dĂ©corĂ© Ă titre posthume de la croix dâhonneur, pour avoir sauvĂ© trois de ses compagnons avant de mourir. Les drapeaux avaient Ă©tĂ© en berne tout lâĂ©tĂ©. Je me suis penchĂ© en avant, les coudes posĂ©s sur les genoux, et jâai regardĂ© le chien. âHĂ©, Tank,â ai-je murmurĂ©. La tĂȘte du chien sâest soudainement redressĂ©e, ses oreilles se sont dressĂ©es et son regard sâest illuminĂ©. âViens par ici.â Il Ă©tait debout, ses ongles ont cliquetĂ© sur le parquet. Il sâest assis devant moi, la tĂȘte penchĂ©e, comme sâil cherchait ce nom quâil nâavait pas entendu depuis des mois. âTank,â ai-je murmurĂ©. Sa queue se mit Ă battre lâair. Jâai continuĂ© Ă murmurer ce nom, encore et encore, et chaque fois, ses oreilles se baissaient un peu plus, son regard dâadoucissait et son corps se dĂ©tendait tandis quâune vague de bonheur semblait le traverser. Jâai frottĂ© ses oreilles, jâai grattĂ© son dos, jâai enfoui mon visage dans sa fourrure tout en le serrant contre moi. âCâest moi, Tank, juste toi et moi. Ton vieil ami tâa confiĂ© Ă moi.â Tank a tendu la tĂȘte et mâa lĂ©chĂ© la joue. âAlors, tu veux jouer Ă la balle?â Ses oreilles se sont alors dressĂ©es dâun coup. âHein? La balle? Tâaimes ça, hein ? La balle ?â Tank sâarracha de mes bras et disparut dâun bond dans lâautre piĂšce. Quand il est revenu, trois balles de tennis se trouvaient dans sa bouche... |
left by ovanek on 29/06/2024Dans le calme de notre sĂ©paration, oĂč l'Ă©treinte de l'amour demeure Dans les moments tendres que nous avons partagĂ©s, au milieu des joies et des douleurs Je sens ta prĂ©sence, un doux murmure dans la brise Alors que nous sommes unis, les cĆurs sont Ă l'aise Ă travers la tapisserie de nos annĂ©es entrelacĂ©es Ă travers les rires et les larmes, les espoirs et les peurs Maintenant que nous atteignons ce dernier virage Serre-moi fort, mon cher ami Parle moi doucement, des rĂȘves qu'on a osĂ© °ââ±âżâ«đżđđżđ đđżđ.âąÂ°*âËđżđđËâ*°âąđđżÂ°ââ±âżâ« Des moments que nous avons chĂ©ris, comme nous nous sommes souciĂ©s Dans tes yeux, je vois notre histoire se dĂ©rouler Une histoire d'amour et de force, magnifiquement audacieuse Souvenez-vous des voyages, des endroits que nous avons explorĂ©s Dans la toile des souvenirs, nos aventures ont pris leur envol Bien que mon temps avec toi ici puisse maintenant diminuer Notre lien dure, toujours le mĂȘme Et alors que je voyage dans le vaste inconnu Sachez que mon esprit persiste, lĂ oĂč l'amour a grandi °ââ±âżâ«đżđđżđ đđżđ.âąÂ°*âËđżđđËâ*°âąđđżÂ°ââ±âżâ« Dans les murmures du vent, au clair de lune doux Je serai avec toi, Ă te guider toute la nuit Laissez les larmes couler librement, laissez-les pleuvoir doucement Car dans chaque larme, notre amour perdurera Notre voyage ensemble, une chanson qui va carillonner Dans les cĆurs liĂ©s, jusqu'Ă la fin des temps... |
left by ovanek on 28/06/2024Le don du temps Dans les moments tranquilles, je reflĂšte A temps on a partagĂ©, l'amour, le respect Ta douce nature, ta joie sans limites Un cadeau qui grandit avec chaque annĂ©e đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż Tu m'as appris la patience, la joie, et la paix Dans ton Ă©treinte, mes soucis cessent Bien que maintenant tu sois allĂ© dans des royaumes lointains Tu es toujours mon Ă©toile la plus brillante et qui guide đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż Chaque jour sans toi semble si long Mais les souvenirs jouent une douce chanson Dans chaque battement, dans chaque souffle Ton esprit vit au-delĂ de la mort đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż Le temps que nous avons passĂ© Ă©tait bien trop bref Pourtant remplie d'amour et de peu de chagrin Je merci pour chaque jour prĂ©cieux Dans mon cĆur tu restera toujours đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż |
left by spanky on 28/06/2024Petite colombe, dis lui ---- Petite colombe, dis lui que je tombe, moi je n'ai pas d'aile, pour aller vers lui ... --- Petite colombe, souvent je retombe, dans les vieux souvenirs, pour encore essayer de le retenir, voulant le faire revenir... --- Petite colombe, dis lui que je succombe, souvent, bien trop souvent, face Ă mes sentiments, qui sont vouĂ©s Ă s'envoler dans le vent... --- Petite colombe, dis lui, comme il manque Ă ma vie, que son paradis, bien que joli, n'a peut ĂȘtre pas de prix, mais celui qui me l'a prit, c'est lui... ----- Texte de Sundhauser FlavienĂ© ---- |
left by ovanek on 26/06/2024Si lâon a pas connu lâamitiĂ© dâun animal La complicitĂ© sincĂšre qui nous lie Ă ce frĂšre du monde du vivant âȘž.âą*š*âą.žâȘž.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.žâȘž.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.ž âȘž Alors je crains que nous ayons manquĂ© lâune des plus belles aventures Qui nous soit donnĂ©e de connaĂźtre sur cette terre âȘ.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.žž.âą*š*âą.žâȘž.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.žâȘ Guillaume Prevel |
left by poutounou on 26/06/2024Que de sagesse ! * LES LEĂONS DE LA VIE * AprĂšs un certain temps, Tu apprends la diffĂ©rence entre Tenir la main d'un ami et l'enchaĂźner. * Tu apprends que l'amour Ne signifie pas se reposer sur quelqu'un, Mais lui apporter un soutien. * Tu commences Ă accepter tes dĂ©faites Avec la dignitĂ© d'un adulte Et non le dĂ©sespoir d'un enfant. * Tu dĂ©cides de construire ta vie Au jour le jour parce que Les lendemains sont trop incertains. * Tu aides Ă semer un jardin PlutĂŽt que d'attendre Que l'on t'apporte des fleurs. |
left by spanky on 26/06/2024Suite Ă une dispute avec son mari, Shannon Lorio a pris sa voiture et a empruntĂ© une des routes prĂšs de chez elle qui Ă©tait particuliĂšrement sinueuse et venteuse. Et malheureusement, en empruntant l'un des virages, Shannon a perdu le contrĂŽle de son vĂ©hicule qui a zigzaguĂ© avant de terminer sa course prĂšs des arbres, la rendant ainsi invisible des automobilistes empruntant la mĂȘme route qu'elle. ---- Le choc l'ayant propulsĂ© Ă travers le pare-brise arriĂšre de sa voiture, Shannon Ă©tait inconsciente. Mais lorsqu'elle a repris ses esprits, elle a senti une prĂ©sence et a dĂ©couvert qu'il s'agissait d'un grand chien. Celui-ci s'est approchĂ© d'elle et a lĂ©chĂ© le sang qui se trouvait sur son visage. De peur, la femme a perdu Ă nouveau connaissance mais lorsqu'elle s'est rĂ©veillĂ©e, elle s'est rendu compte que l'animal Ă©tait en train d'essayer de la sortir de la carcasse de la voiture en tirant sur sa chemise et sur sa veste. Une fois hors du vĂ©hicule, le chien a continuĂ© Ă la tirer par ses vĂȘtements afin de l'approcher de la route. ---- C'est alors que Shannon a aperçu un vĂ©hicule et s'est redressĂ©e en prenant appui sur le chien. La voiture s'est alors arrĂȘtĂ©e et elle a pu demander de l'aide et ĂȘtre rapidement amenĂ© dans l'hĂŽpital le plus proche. Depuis, Shannon va beaucoup mieux mĂȘme si elle boite encore un peu. Le chien errant, quant Ă lui, a hĂ©ritĂ© du nom de "Hero" et a Ă©tĂ© adoptĂ© par une dresseuse de chiens de sauvetage. Ainsi, il pourra venir en aide Ă beaucoup d'autres personnes et en particulier lors de l'effondrement de bĂątiments ou de catastrophes naturelles. ----- |
left by ovanek on 25/06/2024Nous allons tous mourir Le secret c'est que la mort n'est pas une fin Mais une transition vers la renaissance, le dĂ©but d'un long voyage... Nous sommes sur Terre que de passage, jusqu'au moment du retour âââââââââ â° â° â° â°àŒșđșàŒ» â° â° â° â° âââââââââ A chacun d'en faire un beau moment, une renaissance dans les sphĂšres divines Il y a tant de croyances illusoires sur cette Terre Pourquoi avoir fait de la mort un tel chĂątiment que la plupart des gens ne veulent pas y penser Et vivent comme s'ils Ă©taient Ă©ternels ? âââââââââ â° â° â° â°àŒșđșàŒ» â° â° â° â° âââââââââ La vie n'est qu'un temps d'expĂ©rimentation dans le monde tridimensionnel terrestre Avec un corps humain fragile et un esprit ayant tout oubliĂ© des plans subtils et de son destin stellaire Notre chemin sur Terre ne sera-t-il pas justement de retrouver l'Ă©tincelle divine en nous ? âââââââââ â° â° â° â°àŒșđșàŒ» â° â° â° â° âââââââââ Changeons notre regard, plaçons-nous dans une perspective oĂč la mort serait l'aboutissement heureux d'une vie consciente Une renaissance vers un monde que nous connaissons puisque nous en venons Elle est une grĂące, un envol, un Ă©vĂšnement heureux Ă fĂȘter, heureux pour celui qui est parti MĂȘme si son absence apparente nous attriste La mort est un voyage au loin, dans une autre dimension, oĂč nous sommes vouĂ©s Ă nous retrouver àŒșđșàŒ» đ”đÌđđđđđÌđđ đđ đ”đđđđđđĄ |
The photo album contains 96 pictures