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En hommage à
Titus
Il nous a quittés le:08/09/1989
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Déposé par poutounou le 22/09/2019Et voilà la fin de l’été !!! L’automne s’en vient à grands pas !!! Et il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr... * L'automne * Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sévère, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. * Comme toutes les voix de l'été se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l'eau même a froid. * Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les étangs demain. * Le silence est léger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flûte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux * S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu'il va transfigurer Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par Cupidon le 21/09/2019La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, Une fenêtre éclairée, Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. La nuit n’est jamais complète. Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 15/09/2019C’est la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons à marcher, ne jamais s’arrêter, supportant la souffrance comme on peut !!! * C'est La Vie – Marc Lavoine * Tous les matins, c'est la même corrida Lever la tête, ouvrir les bras Tous les matins, c'est le même numéro Trouver l'amour, chercher les mots * Je suis coincé comme un évadé Faut marcher, ne jamais s'arrêter Je suis piégé, comme un condamné A marcher, ne jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rêves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends * Tous les matins c'est le même cinéma Tendre les mains, croiser les doigts Tous les matins, c'est la même comédie Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui * Je suis piégé comme un naufragé Faut marcher, ne jamais s'arrêter Je suis coincé, comme un révolté A marcher, jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rêves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends |
Déposé par choupinou le 13/09/2019A Mon TITUS en ce jour anniversaire du 08/09/2019 passé de quelques jours,mais voici pour toi mon ange aujourd'hui 13/09/2019 Non,non sûrement pas,soit tranquille je ne t'ai pas oublié mon coeur,je n'ai simplement que du retard le fait d'être partie comme tu sais en vacances,puis revenir,décharger les valises,enfin bref,je ne vais pas chercher d'excuse,mais non je ne t'ai pas oublié,d'ailleurs comment le pourrais je,tu vis dans mon coeur tout le temps,tu es près de moi comme avant sauf que je ne te vois pas,mais je sais que tu es là....Comment oublier tous les bons moments passés ensemble tous les deux,les promenades,les éclats de rire au jeu de cache cache,tu partais chercher la pierre que je lançait,pendant que je me cachais dans les genêts,tu vois tous ces instant sont encore bien réelle dans ma tête,et voilà,une larme coule le long de ma joue..... Non mon Titus,je ne serais oublier ton anniversaire,tu m'a tant apporté,donné,tous cet amour partagé ensemble,toi tu m'aimais et bien plus que moi et pourtant moi aussi.... Tu vois mon petit coeur saigne encore,et tu me manque tellement,toi,tu es aujourd'hui heureux avec mamie ,papi et surtout ton pépé,et moi,je suis là ici en bas,sur cette terre,ou le monde a bien changé,rempli de méchanceté,de haine.... Alors mon Tus,je veux juste de dire avec retard en ces lendemain de ton jour anniversaire du 08/09/2019 ,toute ma tendresse,mon amour puissant qui reste et restera a jamais éternel,je t'aime mon TITUS |
Déposé par choupinou le 13/09/2019 A Mon TITUS Nous,nous sûrement pas,soit tranquille je ne t'ai pas oublié mon coeur,je n'ai simplement que du retard le fait d'être partie comme tu sais en vacances,puis revenir,décharger les valises,enfin bref,je ne vais pas chercher d'excuse,mais non je ne t'ai pas oublié,d'ailleurs comment le pourrais je,tu vis dans mon coeur tout le temps,tu es près de moi comme avant sauf que je ne te vois pas,mais je sais que tu es là....Comment oublier tous les bons moments passés ensemble tous les deux,les promenades,les éclats de rire au jeu de cache cache,tu partais chercher la pierre que je lançait,pendant que je me cachais dans les genêts,tu vois tous ces instant sont encore bien réelle dans ma tête,et voilà,une larme coule le long de ma joue..... Non mon Titus,je ne serais oublier ton anniversaire,tu m'a tant apporté,donné,tous cet amour partagé ensemble,toi tu m'aimais et bien plus que moi et pourtant moi aussi.... Tu vois mon petit coeur saigne encore,et tu me manque tellement,toi,tu es aujourd'hui heureux avec mamie ,papi et surtout ton pépé,et moi,je suis là ici en bas,sur cette terre,ou le monde a bien changé,rempli de méchanceté,de haine.... Alors mon Tus,je veux juste de dire avec retard en ces lendemain de ton jour anniversaire du 08/09/2019 ,toute ma tendresse,mon amour puissant qui reste et restera a jamais éternel,je t'aime mon TITUS |
Déposé par spanky le 08/09/2019Vivre dans la douleur,en essayant de sécher mes pleures............ ...........Sourire à la vie malgré ma peine, me laissant derrière soit toute sa haine............. ...........Tu manques à ma vie mon ange et dans ce ciel immense toi et moi.......... ...........Ou que tu sois on se retrouvera pour jouer ensemble comme autrefois ici bas........... ...........J'avance pas à pas vers toi, en murmurant des mots du cœur qui bercent ma douleur......... ...........Lorsque l'ange viendra, il me conduira jusqu’à toi............ ...........Nous serons réunis a tout jamais, toi et moi pour l'éternité je t'aime tant........... ..........Je voyage par la pensée, pour essayer de te trouver............ ..........Je souffre en silence, je ne peux retenir mes larmes d'encre noire........... .............Ce sont des cris de joie, des cris de haine.............. .............Des jours de joie, des jours de peines sans toi................ .............Dans ce monde, mon esprit vagabonde............. .............J'avance sans avoir peur de tomber............ .............Avec l'espoir de pouvoir te retrouver.............. .............Toi mon ange, je ne pourrai jamais t'oublier............... .............Tu es dans mon cœur, pour l'éternité.............. |
Déposé par poutounou le 08/09/2019Jolie chanson sur l’espoir... Rester debout mais à quel prix ??? Debout peu importe le prix !!! * Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho * Un matin comme tous les autres Un nouveau pari Rechercher un peu de magie Dans cette inertie morose * Clopin clopan sous la pluie Jouer le rôle de sa vie Puis un soir le rideau tombe C'est pareil pour tout l'monde * Rester debout mais à quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus essentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel * Pourquoi vouloir toujours plus beau Plus loin plus haut Et vouloir décrocher la lune Quand on a les étoiles * Quand les certitudes s'effondrent En quelques secondes Sache que du berceau à la tombe C'est dur pour tout l'monde * Rester debout mais à quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus confidentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie C'est providentiel * Debout peu importe le prix Suivre son instinct et ses envies Les plus essentielles * Tu peux exploser aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Non accidentel * Oui tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel |
Déposé par poutounou le 01/09/2019Poème de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau : « On entend, dans l’espace, les choeurs mystérieux de l’Ange qui passe... » * La tristesse * L'âme triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l'astre qui sommeille De la voûte vermeille A fait tomber le bruit ; * Plus pure et plus sonore, On y voit sur ses pas Mille étoiles éclore, Qu'à l'éclatante aurore On n'y soupçonnait pas ! * Des îles de lumière Plus brillante qu'ici, Et des mondes derrière, Et des flots de poussière Qui sont mondes aussi ! * On entend dans l'espace Les choeurs mystérieux Ou du ciel qui rend grâce, Ou de l'ange qui passe, Ou de l'homme pieux ! * Et pures étincelles De nos âmes de feu, Les prières mortelles Sur leurs brûlantes ailes Nous soulèvent un peu ! * Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux, Coule comme cette onde Où la terre féconde Voit un présent des cieux ! * Et n'accuse point l'heure Qui te ramène à Dieu ! Soit qu'il naisse ou qu'il meure, Il faut que l'homme pleure Ou l'exil, ou l'adieu ! * Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) |
Déposé par Cupidon le 30/08/2019 Un jour, Les oiseaux me porteront Bien au-delà des nuages, Je marcherais jusqu’à toi Et nous nous retrouverons, Je reverrais ton visage Empreint d’amour et de joie. Un jour, Lorsque je serais enfin Tout au bout de mon parcours, Ils voleront jusqu’à moi. Ce jour tout sera serein Mon coeur ne sera plus lourd J’aurais retrouvé la foi. Un jour, Nous serons une âme une seule Dans la lumière éternelle Réunis à tout jamais, Je rêve sous le grand tilleul Seule sur notre balancelle Et mon esprit est en paix. |
Déposé par poutounou le 25/08/2019Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie éteinte…. * Le cri * Près d'un étang désert, où dort une eau brunie, Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ; Un cri s'écoute, un cri désespéré d'oiseau, Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie. * Comme il est faible et frêle et peureux et fluet ! Et comme avec tristesse il se traîne et s'écoute, Et comme il se répète et comme avec la route Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet ! * Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle, Et comme, en son accent minable et souffreteux, Et comme, en son écho languissant et boiteux, Se plaint infiniment la douleur vespérale ! * Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas. Et néanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte L'obscur et triste adieu de quelque vie éteinte ; Il dit les pauvres morts et les pauvres trépas : * La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce Mort des ailes et des tiges et des parfums ; Il pleure au souvenir des vols qui sont défunts Et qui gisent, cassés, dans l'herbe et dans la mousse. * Émile VERHAEREN (1855-1916) |
Déposé par poutounou le 18/08/2019« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... » * Le sommeil * Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés, Reparaissent en rêve avec leur voix amie, Le piège étincelant des regards adorés. * Les amours prisonniers prennent tous leur volée, La nuit tient la revanche éclatante du jour. L'aveu brûle la lèvre un moment descellée. Après le dur réel, l'idéal a son tour ! * Ô vie en plein azur que le sommeil ramène, Paradis où le coeur donne ses rendez-vous, N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine, Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous, * Une vie invisible aussi pleine et vibrante Que la visible vie où s'étouffent nos jours, Cette vie incomplète, inassouvie, errante, S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ? * Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895) |
Déposé par poutounou le 11/08/2019Un Paradis où « l'infini flotte dans l'éternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!! * Savez-vous pas... * Savez-vous pas quelque douce retraite, Au fond des bois, un lac au flot vermeil, Où des palmiers la grande feuille arrête Les bruits du monde et les traits du soleil - Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes, Par la savane aux ondoyants cheveux, Suivre, en rêvant, les écureuils agiles, Et voir sauter, sur les branches mobiles, L'ara de pourpre et les bengalis bleus ! * Savez-vous pas, sur les plages lointaines Où n'ont jamais passé les matelots, Une île heureuse aux suaves haleines, Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ? - Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée, Jetant au vent la poussière des jours, Sentir mon âme aux vagues balancée, Et m'endormir sur l'onde cadencée Comme un enfant que l'on berce toujours ! * Savez-vous pas, loin de la froide terre, Là-haut ! là-haut ! dans les plis du ciel bleu, Un astre d'or, un monde solitaire Roulant en paix sous le souffle de Dieu ? - Oh ! je voudrais une planète blonde, Des cieux nouveaux, d'étranges régions, Où l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde, Glisser la nuit, sous la voûte profonde, Le char brillant de constellations ! * Où fuir ? où fuir ? Par les routes humaines Le sable est dur et le soleil est lourd. Ma bouche ardente a tari les fontaines Et l'arbre est mort où j'ai cueilli l'amour. - Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses, Débarrassé de tout lien charnel, Courir joyeux dans les métamorphoses, Puis me plonger à la source des causes, Où l'Infini flotte dans l'Éternel ! * Louis BOUILHET (1822-1869) |
Déposé par poutounou le 04/08/2019Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... » * Voix intérieure * Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt. * Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile, Aimez tout le labeur et tout l'effort humains, Que la vérité soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile. * Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt, Le gai bourdonnement de la cité qui chante, Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante, Pas de malicieux et ténébreux secret, * Aimez la mort aussi, votre bonne patronne, Par qui votre désir de toutes choses croît, Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid, Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ; * L'hospitalière mort aux genoux reposants Dans la douceur desquels notre néant se pâme, Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme, Inconcevablement éternel et plaisant... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 28/07/2019Il y a une vie après la mort, c’est sûr !!! Mais qu’il est beau ce poème ! « Mort qu’on appelle enfin quand on l’a méditée… !!!» * Prière * Fantôme qui nous dois dans la tombe enfermer, Mort dont le nom répugne et dont l'image effraie, Mais qu'à force de crainte on finit par aimer, Puisque la vie est vaine et que toi seule es vraie ; * Ô Mort, qui fais qu'on vit sans but et qu'on est las, Et qu'on rejette au loin la coupe non goûtée, Mort qu'on maudit d'abord et dont on ne veut pas, Mais qu'on appelle enfin quand on t'a méditée ; * Ô la peur et l'espoir des âmes, bonne Mort, Dont le souci nous trouble un temps, et puis nous aide, Mystérieux écueil où se blottit un port, Et poison merveilleux où se cache un remède. ... * Jules TELLIER (1863-1889) |
Déposé par poutounou le 21/07/2019Merci Monsieur Verlaine pour vos magnifiques poèmes !!! * Il pleure dans mon coeur * Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? * Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! * Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. * C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par poutounou le 14/07/2019Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!! * L’Arbre et la graine * Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent. Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe. Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque. Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle. Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? * Benoît Marchon |
Déposé par poutounou le 07/07/2019Nos anges ne seront jamais oubliés... * Le calmant * Plus qu'ennuyée Triste. Plus que triste Malheureuse. Plus que malheureuse Souffrante. Plus que souffrante Abandonnée. Plus qu'abandonnée Seule au monde. Plus que seule au monde Exilée. Plus qu'exilée Morte. Plus que morte Oubliée. * Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926) Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne, et muse de Guillaume Apollinaire ... |
Déposé par choupinou le 03/07/2019désolé de na pas être trop présente,mais nous avons de gros soucis avec notre petit Crapouille 12 ans le petit Shih-Tzu de ma fille Caro,(pouilledamour,qui a une page aussi.....Il va malheureusement pas très bien,et est hospitalisé |
Déposé par choupinou le 02/07/2019désolé de na pas être trop présente,mais nous avons de gros soucis avec notre petit Crapouille 12 ans le petit Shih-Tzu de ma fille Caro,(pouilledamour,qui a une page aussi.....Il va malheureusement pas très bien,et est hospitalis |
Déposé par poutounou le 30/06/2019C'est exactement comme ça quand on est mélancolique... Heureusement qu'il y a de beaux moments dans la vie : Le souvenir des moments passés avec nos Anges par exemple... et le contact que nous gardons avec eux bien après leur disparition !!! C’est un poème que j’adore !!! * Spleen... * Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; * Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; * Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, * Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. * Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. * Charles BAUDELAIRE (1821-1867) |
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