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En hommage à
Douchka
COTON-DE-TULEAR
Il est né le:03/11/2008
Il nous a quittés le:12/10/2019

POUR DOUCHKA

Notre petite mère courage a rendu les armes samedi 12 octobre 2019, épuisée par ces mois de combat contre la maladie qui a eu raison de son envie de vivre. Comme une petite flamme qui s’éteint, elle s’est endormie dans mes bras, baignée de mes larmes mais surtout de mon amour, l’injection par le vétérinaire n’étant plus que simple formalité.
Nous avons pourtant cru à l’impossible après l’ablation de la rate et de sa tumeur le 5 juillet. Sans doute que les mots « Accroche-toi ma chérie, tu es une battante » que j’ai murmurés à sa petite oreille ont dû être entendus par notre vaillante petite fille malgré son état comateux, selon la réflexion même de notre vétérinaire qui a prononcé le mot « miracle », terme pourtant mis en doute généralement par les hommes de science.
Tu nous as donné trois mois de bonheur supplémentaires, luttant encore et encore malgré ton immense fatigue, grâce à ta force de caractère que tu démontrais parfois également en faisant ta « tête de mule » ou par tes invectives envers tes congénères que tu n’aimais pas beaucoup… Bien peu ont trouvé grâce à tes yeux et cela t’a valu le surnom d’effrontée mais cela me semble bien dérisoire aujourd’hui.
Comment te remercier de cet amour intense que tu nous as manifesté dès que tu nous as rencontrés, d’autant plus que je ne t’ai pas rendu la tâche facile… Mon cœur saignait encore tellement après l’envol prématuré de mon inoubliable Vava que je me refusais à un nouvel amour, pensant que mon cœur n’était pas assez grand pour accueillir à nouveau un bonheur que je ne méritais pas. Mais tu avais tout compris et avec cette même bravoure qui t’a aidée à combattre la maladie tu t’es lancé ce défi de me séduire et tu as brillamment réussi. Si je pouvais encore avoir le moindre doute sur la puissance de ce qui nous liait, le 4 juillet au soir j’ai senti que nous deux c’était à la vie, à l’amour.
Tu auras été la dernière angelette à qui nous avons donné tout ce qu’il était humainement possible d’offrir et comme tes sœurs tu resteras à jamais bien au chaud dans nos cœurs
Au revoir mon bel amour, ma Doudou chérie, maman sera toujours avec toi

JE T’AIME

*************************
12 octobre 2020

Le manque de TOI se fait ressentir chaque jour, ta présence même silencieuse était un point d’ancrage qui nous laissait ignorer que nous vieillissions ; les promenades qui pourtant semblaient te fatiguer davantage de jour en jour étaient encore un signe que nous ne désirions sans doute pas voir et qui aujourd’hui me semble criant et se rajoute à ma peine. Tu étais si courageuse et ton envie de vivre t’a accompagnée aussi longtemps qu’il te restait un peu de force et ma seule consolation aujourd’hui est que tu sois partie sereine dans mes bras.
Tu adorais la musique et tout particulièrement les « Nocturnes » de notre cher Frédéric Chopin. Que d’après-midi calmes durant lesquels tu dormais grâce à la magie de la musique
C’est sûr, tu es à jamais dans nos cœurs, petite Doudou chérie, et j’aimerais que nous partagions ensemble le Nocturne op.27 n°2 en ré bémol majeur de notre compositeur préféré, mélange de douceur et de douleur pour cette journée particulière
Ta maman et ton papa qui t’aiment et te pleurent

*************************

12 octobre 2021

Tu aurais pu vivre encore un peu, pour notre bonheur, pour notre lumière … chantait Jean Ferrat.
Deux ans de manque, de tristesse, avec des petits pas vers la résilience qui tarde à arriver.
Il m’arrive de penser que je suis ingrate puisque j’ai eu la chance que nos enfants et nos huit petits-enfants atteignent l’âge adulte sans problèmes de santé notables. Sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles nos adorables angelettes ont été missionnées pour ce cadeau inestimable, même s’il me laisse un goût amer.
Nous passerons une journée d’amour avec toi courageuse et adorable Douchka dans l’harmonie de la musique de Frédéric Chopin qui t’apaisait.

Maman et papa qui t'aiment

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12 octobre 2022

Il me semble que c’était hier que nous avons dû prendre la terrible décision ! Que restait-il de la superbe petite chienne aux longs poils blancs qui ne tenait plus sur ses petites pattes et qui pour la première fois de sa courte vie s’était oubliée sur sa couette durant la nuit. Tes beaux yeux semblaient déjà partis pour un autre monde, celui où j’espère que tu vis heureuse maintenant, sans souffrances, avec un seul et unique bonheur qui te fait gambader à ta guise sans tous les bruits qui te terrifiaient.
Trois ans d’amour qui nous manque à la mesure de celui que nous partagions, adorable petite compagne au caractère bien affirmé. Tu as été notre dernier et si précieux cadeau et c’est maintenant avec nos merveilleux souvenirs que papa et moi avançons vers le jour de nos retrouvailles.
Merci pour ton amour, ton immense courage et tout le bonheur que tu nous as donnés.
Le temps nous a manqué mais nous restons lié(e)s pour l’éternité

Maman et papa qui t’aiment

****************************

12 octobre 2023

Une année s’est rajoutée aux trois autres qui marquent ton envol, et cette quatrième a encore été synonyme de souffrance mais aussi d’amour. Un amour comme le nôtre ne peut connaître de fin et chaque jour ta présence, même invisible, restera comme de tendres moments arrachés à la fatalité d’un destin implacable.
Tu n’as sans doute pas oublié la douceur des moments partagés avec Frédéric Chopin, notre compositeur préféré qui t’accompagne encore aujourd’hui dans ce moment d’émotion et de tristesse.
Maman et papa t’aiment à tout jamais


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1034 messages

Déposé par spanky le 14/09/2024  
Voici ce que votre chien pense réellement de vous.
Cela risque de vous toucher profondément.
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Nous avons tous conscience de l’affection que les chiens ont pour nous.
Ils nous câlinent, et nous réconfortent lorsque nous en avons le plus besoin.
----
Mais vous êtes-vous jamais demandé à quoi pensaient les chiens, et à quoi ils rêvaient ?
----
Pour vous en donner une petite idée, continuez donc votre lecture, et découvrez ce que, selon nous, votre chien pense vraiment de vous.
----
Je suis ton chien, et j’aimerais bien te murmurer quelque chose à l’oreille ; je sais que vous autres humains menez une vie très remplie.
Certains travaillent, d’autres élèvent leurs enfants.
Vous donnez toujours l’impression de courir dans tous les sens, bien souvent sans prêter attention autour de vous, et sans profiter des plaisirs de la vie.
----
Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton ordinateur.
Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ?
Ils sont de moins en moins clairs, désormais.
C’est un effet de l’âge.
Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau.
Tu me souris ; je peux voir l’amour dans ton regard.
Que vois-tu dans le mien ?
Est-ce que tu vois une âme ?
Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ?
Un esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ?
---
C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi.
Très souvent, tu as été ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race.
Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement que cela te brise le cœur.
Parfois, nous vieillissons si lentement en ta compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard, et que nous te regardions,
avec notre museau grisonnant et nos yeux aveuglés par la cataracte.
Mais notre affection est toujours bel et bien là, même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres, dans ce pays très lointain et imaginaire.
----
Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être plus là la semaine prochaine.
Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te maudiras de ne pas avoir pu passer
« une journée de plus » en ma compagnie.
----
Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse.
Nous sommes ensemble, MAINTENANT.
Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux.
Qu’est-ce que tu vois ?
Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à cœur ouvert.
----
Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur, ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante, caresse mon pelage,
regardons-nous dans les yeux, et parlons.
Je te raconterai peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet,
ou bien au sujet de la vie en général.
----
Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager ce genre de choses.
Quelqu’un de très différent de toi… et je suis là.
----
Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part entière.
Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les différences qui existent entre toi et moi.
Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » – je sais ce que tu es.
Tu es un humain, avec toutes les bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même.
----
Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés.
Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes.
Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
----
Parle-moi avec ton cœur, avec ta joie, et je connaîtrai alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est beaucoup trop courte.
----
Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
----
Avec tout mon amour,
Ton Chien.
----
Partagez ce merveilleux message avec tous vos amis !
----

Déposé par spanky le 12/09/2024  
Mon chien ne reviendra pas.
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
--
Mon chien ne redescendra pas,
Dans le ciel, il restera...
Et même si il le voulait,
Il ne le pourrait...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il ne viendra plus près de moi,
Les jours de chagrin,
Qui reviennent tous les matins...
---
Le ciel est sa prison,
Me condamnant mon amour
Pour lui...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
----

Déposé par poutounou le 11/09/2024  
Le Bonheur c’est une truffe fraîche dans le cou…
*
Le bonheur
*
Le bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.
*
Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
*
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
*
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
*
La joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
*
Et malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
*
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne

Déposé par spanky le 10/09/2024  
LE DERNIER CRI
----
"Ce matin, après une longue nuit à appeler mes belles et à me battre pour ne pas perdre ma place de chef au sein de ce harem, j'ai poussé mon dernier cri...
Pourtant, le ciel était beau ce matin et la journée s'annonçait belle...
J'étais là sur ma place de brame où je revenais depuis quelques années à attendre que les rayons du soleil viennent me frôler
et me disent qu'il est temps pour moi de repartir au plus profond de la forêt afin de fuir le danger et d'aller me reposer.
Mais ce matin, les rayons du soleil ne sont pas parvenus à me frôler...ce matin après un dernier cri, un bruit assourdissant a raisonné dans la forêt,
cette forêt qui m'a vu naître et dans laquelle j'ai grandi et dans laquelle je revenais tous les ans à la même période.
Ce matin, alors que j'étais là à regarder l'horizon... j'ai chuté sans trop comprendre pourquoi...ma tête posée sur l'herbe humidifiée par la rosée du matin,
je ne pouvais plus bouger et là j'ai entendu des pas lourds et des rires s'approcher de moi...
à ce moment là j'ai compris que ce matin de septembre, j'avais poussé mon dernier cri...
"Aujourd'hui, l'amoureux et le passionné de la nature que je suis est triste et en colère...
Stop à la chasse aux trophées pendant le brame!!!
Ce magnifique cerf a chuté pour satisfaire des riches chasseurs venus de loin avec les poches remplies de billets, ce matin de septembre,
ce magnifique 12 cors, que je connaissais depuis quelques années et qui revenait tous les ans sur cette même place de brame,
avant même de pouvoir se reproduire a été tué pour finir sur une photo souvenir et sur un blason accroché sur un mur...
Voilà la triste réalité de la chasse aux trophées en période de brame.
----

Déposé par poutounou le 08/09/2024  
La joie
*
O ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encor
Et la vie éveillée est d'un parfum si fort
Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.
*
Soyez remerciés, mes yeux,
D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux,
Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ;
Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ;
Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils
Pendus au long du mur, près des roses trémières.
*
Soyez remercié, mon corps,
D'être ferme, rapide, et frémissant encor
Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ;
*
O ces matins de fête et de calme beauté !
Roses dont la rosée orne les purs visages,
Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages,
Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !
*
A l'heure où l'ample été tiédit les avenues,
Je vous aime, chemins, par où s'en est venue
Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ;
*
Je vous aime, lointains marais et bois austères,
Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre
Où reposent mes morts.
*
J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre.
Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres,
Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir,
Vous devenez moi-même étant mon souvenir.
*
Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur

Déposé par spanky le 08/09/2024  
Mémoire immortelle
----
Colombe blanche qui côtoie les cieux
Demeure avec les anges et le bon dieu
Elle est telle une note de musique qui plait à l’ouïe
Si rayonnante comme une fleur qui s’épanouit
Juvénile, d’une blancheur pure et angélique
Et un sourire qui nous emmène vers un monde féerique
Jadis, on cheminait à destination en chantant
La main dans la main souvent en galopant
Cette image je la garde de bien avant
Ce jour damné qui à ton existence a mis un trait Houda…
Ta mémoire je la garde dans mon cœur d’enfant
Elle sera intacte, je veillerai à ce qu’elle soit autant…
Car ton authenticité et ton amitié furent à part
Quoi qu’aujourd’hui ton esprit ait erré loin de mon regard
Je me rappellerai toujours de nos dires, nos rires, et même de nos larmes
En priant le bon dieu pour qu’il prenne bien soin de ton âme
----
Rhita Benjelloun, 2012
---

Déposé par spanky le 06/09/2024  
Je suis entièrement d accord !
Toujours bon a se rappeler.
Les espèces animales sont douées de conscience, d'intelligence, d'émotions, ce qui nous sépare n'est pas le fond mais le degré d'expression de caractéristiques communes.
Chaque animal est un individu, jeté dans un monde construit par l'homme dont les règles échappent à son mode propre de fonctionnement.
Enfermer un animal c'est le privé d'un de ses droits fondamentaux.
Vivre sa vie en toute liberté et en harmonie avec un nombre incalculable d’interactions tant au sein de son espèce qu'avec l'environnement.
Quelle que soit la prison - dorée ou non - la souffrance ou plutôt les souffrances, physiologiques éthologiques comportementales sont toujours au rendez-vous.
Visiter un zoo c'est participer.
C'est accepter et devenir complice de ces souffrances.
----
Dr Yvan Beck
----

Déposé par spanky le 04/09/2024  
L'enfant précoce
----
Une lampe naquit sous la mer
Un oiseau chanta
Alors dans un village reculé
Une petite fille se mit à écrire
Pour elle seule
Le plus beau poème
Elle n'avait pas appris l'orthographe
Elle dessinait dans le sable
Des locomotives
Et des wagons pleins de soleil
Elle affrontait les arbres gauchement
Avec des majuscules enlacées et des cœurs
Elle ne disait rien de l'amour
Pour ne pas mentir
Et quand le soir descendait en elle
Par ses joues
Elle appelait son chien doucement
Et disait
« Et maintenant cherche ta vie ».
---
René-Guy Cadou ("Les amis d'enfance" - 1965)
---

Déposé par poutounou le 04/09/2024  
L'écho
*
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le coeur très las :
- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
*
Théodore Botrel (1868-1925)

Déposé par poutounou le 04/09/2024  
L'écho
*
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le coeur très las :
- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
*
Théodore Botrel (1868-1925)

Déposé par spanky le 02/09/2024  
Texte sur la souffrance du deuil d'Erich Fried
---
Souffler son Malheur
Son malheur, pouvoir le souffler
Profondément l’expirer
Pour à nouveau pouvoir inspirer
Son malheur, pouvoir le dire
Avec des mots
Avec de vrais mots,
Justes et pleins de sens
Que l’on comprenne encore soi-même
Et que quelqu'un d’autre peut-être
Puisse comprendre
Ou pourrait comprendre
Et pouvoir pleurer
Ce serait, à nouveau, presque du bonheur
----

Déposé par poutounou le 01/09/2024  
Elévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

Déposé par spanky le 31/08/2024  
Seigneur, mon maître, dont je partage la destinée, ma fidélité n'est pas mesurée aux commodités de ta demeure;
ni à la pâtée que tu me réserves.
Je garde ta maison comme la mienne qu'elle soit des planches ou de marbre.
Je te suis où tu veux, fais ce que tu m'ordonnes et tout est facile et agréable quand tu me montres de l'amitié.
Car plus que les biens que tu as ou que tu n'as pas, plus que le confort que tu m'assures où ne peux m'offrir;
j'apprécie la caresse amicale de ta main et ton regard confiant
Montre moi souvent que je compte un peu pour toi;
Seigneur mon Maître, qui est tout pour moi.
----

Déposé par spanky le 29/08/2024  
J'aime ces doux oiseaux...
----
J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
Qui s'envolent ensemble !
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
Qui d'enivrement tremble !
---
J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
Qui s'éveillent dans l'âme !
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
Qui me presse la main, et me donne tout bas
Pour les maux un dictame !
---
J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
La tête chaude encore, pleine d'ombre et d'amour,
Qui se penche et qui pense !
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre cœur
Tomber en souriant cette amoureuse fleur
Qu'on nomme l'espérance !
---
J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
Une triste harmonie !
J'aime seule écouter le langage des cieux
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
De soleil et de vie.
---
J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
M'asseoir toute pensive !J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
Mon âme qui va perdre en des flots azurés
Sa pensée inactive !
---
J'aime l'effort secret du cœur, qui doucement
S'agite, la pensée au doux tressaillement,
Que l'on sent en soi-même !
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
J'aime celui qui m'aime.
---
Jules VERNE (1828-1905)
----

Déposé par poutounou le 28/08/2024  
La richesse
*
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?"
"C'était fantastique, papa".
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père.
"Ah oui" répond le fils.
"Alors qu'as-tu appris ?"
Le fils lui répond :
"J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent."
Le père en resta muet.
Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas."
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas...
Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus.
Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis.
*
Anonyme

Déposé par spanky le 27/08/2024  
Sur la mort d'une rose
----
Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.
---
Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.
---
J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,
---
Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.
---
Raymond RADIGUET (1903-1923)
----

Déposé par poutounou le 25/08/2024  
Message d’un « être humain » pour lequel j’avais beaucoup d’estime…
*
Le secret du bonheur...
*
Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé. ...
*
Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le cœur, symbole de l'amitié et de l'amour, a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. Le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.
*
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant.
*
Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi, oeuvre de longue haleine, est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur.
*
Jean-Paul II, Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980

Déposé par spanky le 25/08/2024  
Si vous ne pouvez pas les aider,
Au moins, ne leur faites pas de mal,
Ces âmes errantes, en quête de chaleur,
Errent dans la nuit, pleines de peur.
---
Leurs yeux brillent, comme des étoiles,
Dans l’obscurité, ils cherchent une toile,
Un coin de douceur, un simple abri,
Pour oublier l'angoisse, l’oubli.
---
Ils frôlent les murs, dans un silence sourd,
Des souvenirs perdus, un passé lourd,
Leurs aboiements sont des cris de détresse,
Des appels à l'aide, des rêves en liesse.
---
Tendons-leur la main, un regard,
Un peu de compassion, un peu d'espoir,
Car derrière chaque chien, une histoire se tisse,
Un cœur qui bat, une vie en malice.
---
Soyons leur lumière, un instant, un moment,
Pour chasser l’ombre de leurs lendemains,
Et si l'aide n'est pas à notre portée,
Au moins, faisons silence, n'ajoutons pas de douleur
----

Déposé par spanky le 23/08/2024  
"Il s'avère que les animaux de compagnie ont aussi des dernières volontés avant de mourir,
mais seulement connues des vétérinaires qui endorment les animaux vieux et malades.
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Le spécialiste a répondu sans hésiter que le plus dur pour lui était de voir comment les animaux vieux
ou malades cherchent leurs propriétaires du regard avant de s'endormir.
Le fait est que 90 % des propriétaires ne veulent pas se trouver dans une pièce avec un animal mourant.
Les gens partent pour ne pas voir leur animal partir.
Mais ils ne réalisent pas que c'est dans ces derniers moments de la vie que leur animal a le plus besoin d'eux.
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Les vétérinaires demandent aux propriétaires d'être proches des animaux jusqu'à la toute fin.
"Il est inévitable qu'ils meurent avant vous.
N'oubliez pas que vous étiez le centre de leur vie.
Peut-être n'étaient-ils qu'une partie de vous.
Mais ils sont aussi votre famille.
Même si c'est difficile, ne les quittez pas.
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Ne les laissez pas mourir dans une pièce avec un étranger dans un endroit qu'ils n'aiment pas.
Il est très douloureux pour les vétérinaires de voir comment les animaux de compagnie ne retrouvent pas leur propriétaire dans les dernières minutes de leur vie.
Ils ne comprennent pas pourquoi leur maître les a quittés.
Après tout, ils avaient besoin de la consolation de leur maître.
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Les vétérinaires font tout leur possible pour que les animaux n'aient pas si peur, mais ils leur sont totalement étrangers.
Ne soyez pas un lâche parce que c'est trop douloureux pour vous.
Pensez à l'animal.
Endurez cette douleur par égard pour eux.
Soyez avec eux jusqu'à la fin."
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Déposé par poutounou le 21/08/2024  
Et oui ! Alors courage et au boulot….!!!
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L'amour n'est pas tout fait, il se fait
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L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter,
mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.
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Il n'est pas sommet vaincu,
mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.
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Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur,
mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.
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Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos,
mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant.
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Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance,
mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie.




L'Album photo contient 84 photos
Highslide JS
Ah! bon, ce n'est pas
ma place ? Mais si petit coeur, ta place était partout
Highslide JS
Je veux rentrer !
Ne t'en fais pas douce chérie, nous ne t'aurions pas laissée dehors
Highslide JS
Petit moment de douceur
sur une plage de l'océan Atlantique
Highslide JS
Bon anniversaire te souhaitent
papa et maman qui t'envoient des milliers de coeurs pour te dire leur amour
Highslide JS
Douze roses orangées
pour te souhaiter un bon anniversaire Doudou chérie qui après avoir fait le bonheur de tes parents fait désormais le nôtre. Tes Amis et ta nounou qui t'aiment 💛💜❤️💙💖
Highslide JS
de la part de l'ennéade
à sa petite mascotte chérie avec plein de bisous à sa maman Marie et des bonnes ondes pour son papa 💟💚💗💛💜💓💙💛💛
Highslide JS
Doudou et ses sœurettes ainsi que
leurs amis vous envoient un bouquet magique à partager avec maman et papa
Highslide JS
Un bijou dans son écrin
surmonté par le dernier ruban que tu as porté avant ton envol..
Highslide JS
Ma jolie statue vénitienne
veille sur toi ma belle
Highslide JS
Très très fatiguée..............
Highslide JS
Moment de trêve avec
Otsuki....
Highslide JS
Une de mes cachettes
préférées sous le rideau du salon
Highslide JS
Retour de chez la
toiletteuse. J'ai l'air d'une star....
Highslide JS
Je suis morte de rire !!!
Highslide JS
et un petit bain de feuilles
mortes en automne
Highslide JS
Ben oui, j'aime les guirlandes
Highslide JS
Allez, en route pour la
promenade ?
Highslide JS
Les vacances, c'est fatigant !
Highslide JS
Petit moment de repos
Highslide JS
Sous le ciel mitigé de
Biarritz
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