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En hommage à
PRINCESSE
Il est né le:18/05/2002
Il nous a quittés le:25/06/2014
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1442 Fleurs
786 messages
Déposé par rafia le 03/06/2015Le chat noir Minou, minou, minou! Viens, mon petit chat noir, joli chat de gouttières, charmant chat de sorcière, chat perché, chat penché, ou bien de cheminée, qui chemine le soir sur des routes incertaines. Toi qui erres sans fin de jardin en jardin, gentil chat vagabond au pelage d’ébène, chat perdu, chat sans nom, si tu veux me confier le dédale secret de tes chemins cachés, chat léger, buissonnier, viens te faire choyer au cœur de mon foyer. auteur inconnu |
Déposé par rafia le 01/06/2015Poème contre la maltraitance 10 06 2009 Dans le monde entier, des animaux maltraités Il y en a des milliers. Pourquoi tant de violence, Sur des êtres sans défense ? Tous ces animaux, qu’il soit ici ou là Ne méritent pas cela. Ils ont besoin de quelqu’un Qui soit doux et câlin. Soyons leurs protecteurs Face à tous les malheurs. Écoutons leurs souffrances Fini l’indifférence ! C’est l’affaire de chacun Prenons les choses en mains ! Pensons-y chaque soir Et gardons bon espoir… Solène Fourrier |
Déposé par rafia le 30/05/2015PEU M'IMPORTE......(moments de bonheur intense, lorsque nos cinq amours/westies étaient présents). Peu m' importe les ennuis Peu m'importe les soucis ... Quand j'ai pr moi, un Soleil qui luit !!! Cinq amours/westies constituent ce SOLEIL Une véritable merveille. Peu importe les ténèbres de la nuit Peu importe le ciel tout gris... Peu importe la maladie... Quand je sais que ce Soleil Ts les jours, je le retrouve à mon réveil. Ce Soleil m'enveloppe de sa chaleur Grâce à lui je nage ds un grand bonheur, Mais de le perdre un jour,ô combien j'ai peur. Sa lumière c'est mon Espoir Son ardeur m'a appris à croire ... Ses rayons c'est sa tendresse Pr m'éviter toute détresse. Sa bonté m'a ouvert mille chemins ... Sa chaleur a réchauffé mon coeur d'enfant Son Amour me comble pleinement ... Ce magnifique Soleil A aucun autre pareil, Possède cinq éléments Qui me comblent tellement Qui ont pr prénoms : Ceux de nos jolies filles d'adoption : Niagara - Paramour - et Rafia Et nos charmants gamins : Punky et Rock De véritables galopins !!! Doux Soleil, qui fait partie intégrante de ma vie Précieux soleil, que je ne regrette d'avoir choisi ... Fabuleux soleil, qui n'attend rien en retour ... Tendre Soleil, je te remercie De toute cette tendresse et cet amour gratuit ! Alors ... Peu importe les aléas de la vie Quand on possède le plus important ... Votre AMOUR...à l'infini. Mais pourtant, Je n'arrive pas à imaginer Qu'un jour maudit vs allez me quitter. Ce jour là, mes amours Mon coeur vs emporterez Et ce pr toujours. Avec toute ma bien sincère amitié. Je vs souhaite un merveilleux WE. + 1000 mercis Maryem votre amie |
Déposé par rafia le 29/05/2015NON à l' HORREUR !!!....afin de ne pas se focaliser sur notre MALHEUR. Aujourd'hui les nuages flottent dans l'eau et les branches sont accrochées au ciel. Les arbres se plient de fatigue et les Océans se plastifient. Chaque matin, je miaule, oui je miaule de tristesse et quelque part un petit félin pleure de solitude. On assassine les chiens et les criminels sont en liberté. En Espagne on devrait danser au son du Flamenco et non pas torturer les galgos, Dans les îles dites paradisiaques, on devrait lire un joli roman sous les rayons d'un soleil heureux et non pas pleurer dans les refuges animaliers. En vacances, on devrait câliner nos amis à poils et non pas les laisser sur le bitume sale et triste. L'été on devrait avoir chaud sur le corps et dans le coeur et non pas grelotter de haine et de colère. Les anges devraient porter des ailes et non pas quatre pattes. Les poneys devraient être adorés comme ils adorent les enfants et non pas attendre leur place dans les abattoirs. Les perroquets devraient dessiner des arc en ciel au dessus-de nos têtes et non pas se griser dans une cage. Les heures ne devraient pas avaler les minutes. Le bonheur quotidien devrait être un régime obligatoire et non pas un luxe diffusé au compte-gouttes. On devrait conjuguer au présent et non pas au conditionnel. Mais voilà le monde tourne à l'envers... quelqu'un aurait-il la clé pour le remonter à l'endroit ??? ********************************************************************************************** Je n'arrive pas à faire surface....le tsunami de la perte de notre Paramour adorée a tout balayé. Je fais de mon mieux...et ce n'est guère pas facile, pour reprendre mes visites, en nocturne, Maël ne pouvant pas m'apporter son aide, jusqu'à samedi soir. Je vais remercier tout le monde...mais SVP...accordez-moi juste un peu de temps...de ce temps qui me raconte, seconde pr seconde...qu'il va me falloir vivre désormais sans l'amour de celle qui, à chaque décès, épongeait, ds sa douce et belle fourrure blanche, nos larmes. MERCI. Avec toute ma bien sincère amitié + 1000 mercis. Maryem, votre amie |
Déposé par myriam31 le 28/05/2015Je pense à toi Je pense à toi quand je regarde l’horizon, A l’heure où le soleil disparaît sous la brume, Laissant à l’infini le rêve ou l’amertume…. Et par-delà le temps, par-delà les saisons. Au moment où le jour se glisse dans la nuit, Où la terre s’endort, où la brise s’envole, Tandis que chaque fleur referme sa corolle, Mon cœur oublie le monde et te cherche sans bruit. Amitié à ta maman, doux câlins pour toi bel ange |
Déposé par rafia le 27/05/2015 Titiche 17 ans ce matin qu'elle a mis sa vie dans ma vie Comme un torrent dans la rivière Comme un glaçon dans un grand verre Comme une étoile dans la mer 17 ans ce matin qu'elle est venue de Saint-Denis Avec sa tenue de soirée Deux jolies mouches sur le nez Et des yeux clairs à se damner 17 ans ce matin qu'elle a décoré la maison Griffé comme un rasoir le cuir noir du salon velouté de poils blancs le tapis, les coussins Cassé les bibelots offerts par les voisins 17 ans ce matin que son coeur bat au coeur du mien En ronronnant plus fort quand j'ai trop de chagrin 17 ans ce matin qu'elle s'endort avec moi En surveillant la mort comme on surveille un rat auteur inconnu |
Déposé par rafia le 25/05/2015Le chat du métro Strasbourg Saint-Denis Dans le long couloir de faïence sous le panneau Correspondance Il est blotti sans espérance comme un danseur privé de danse Ses yeux ont perdu leur couleur Sous les étoiles électriques Et les crissements métalliques Ne font plus palpiter son coeur Il voit s'anéantir les heures Sous la semelle des passants Et le regard noir et absent Qui troue leur masque de malheur Alors il ferme les paupières Il pèse fort sur les genoux De celle qui un soir d'hiver L'a ramassé dans un égout Il marche dans un grand jardin Parmi les fleurs et les abeilles Les pierres chaudes sous le thym Et les oiseaux qui s'émerveilllent Un vrai soleil joue dans le ciel En jetant quelques pièces d'or couleur de jour couleur de miel Dans la main de celle qui dort "Réveille-toi, c'est le moment, Vois, nous avons assez d'argent Pour le donner à l'ange qui Nous ouvrira le Paradis." |
Déposé par rafia le 24/05/2015La mort d'un chat Je n'ai pas le coeur à écrire Et pourtant je voudrais te dire Que lorsque tu t'endormiras Je te serrerai dans mes bras Je soufflerai dans ton oreille Tous les noms que je t'ai donnés Les noms plus ronds que des soleils Les noms qui te font ronronner Je ne lâcherai pas ton corps Quand je le sentirai frémir C'est moi qui serai le plus fort Quand la mort voudra te saisir C'est moi qui fermerai les bras Et c'est moi qui t'emporterai La suite on ne la dira pas Il est trop tôt pour en pleurer |
Déposé par rafia le 22/05/2015poème dédié à une chatte recueillie Je t'ai ramassée Dans un terrain vague Un jour de boue et de tristesse Tu n'avais ni collier ni bague Tu ne portais que ta détresse Sais-tu que vingt ans ont passé Depuis que nous vivons ensemble Vingt ans que tu as rêvassé Dans la maison qui te ressemble Parfois tu oublies où tu es Tu cries de frayeur dans la nuit Je viens te prendre au fond du puits Je dis ton nom pour te bercer Le temps te rend douce et légère Malgré ma main posée sur toi Un jour un ange un courant d'air Te cueillera entre mes bras Si la mort est un terrain vague Au milieu de n'importe quoi Si l'amour n'est pas une blague J'irai te rechercher crois-moi Auteur inconnu |
Déposé par rafia le 21/05/2015Poème du chat Quand on est chat on n'est pas vache on ne regarde pas passer les trains en mâchant des pâquerettes avec entrain on reste derrière ses moustaches ( quand on est chat , on est chat ) Quand on est chat on n'est pas chien on ne lèche pas les vilains moches parce qu'ils ont du sucre plein les poches on ne brûle pas d'amour pour son prochain ( quand on est chat , on n'est pas chien ) On passe l'hiver sur le radiateur à se chauffer doucement la fourrure Au printemps on monte sur les toits pour faire taire les sales oiseaux On est celui qui s'en va tout seul et pour qui tous les chemins se valent ( quand on est chat , on est chat ). Jacques Roubaud |
Déposé par rafia le 19/05/2015Un jour, on croise vos beaux yeux et on tombe amoureux. On vous emporte dans nos bras Jusqu'à la maison, au coin du feu... Le matin vous nous réveillez en nous léchant le bout du nez. Le soir vous nous attendez bien sages et sans bouger. Puis c'est la fête, dans vos mirettes vous bondissez, en quémandant des jeux et des câlins à qui mieux mieux. Il faut remplir vos gamelles le ventre plein, la vie est belle. L'hiver vous nous chauffez les pieds vous connaissez nos programmes "télé". L'été vous offrez vos fourrures, au soleil en écoutant le bourdonnement des abeilles. Si on est triste, vous le sentez et d'un petit coup de truffe mouillée, vous poussez notre main pour nous montrer votre amitié si forte pour nous réconforter. Nous vous parlons de nos joies, de nos peines, vos grands yeux profonds comprennent et traversent les âges, même le plus espiègle de vous, tout à coup, devient sage. Vous êtes nos gamines et nos gamins même si les coeurs durs ne comprennent pas l'union secrète qui nous unit et cette union... c'est pour la vie !!!! Même quand vous partez jouer au paradis... Vous êtes tatoués dans nos coeurs, dans nos sourires et dans nos pleurs. La fatalité vient vous chercher comme seule elle peut l'opérer. On essaie de comprendre, sans succès, et on ne cesse de vous pleurer. Puis un jour viennent les rires en racontant vos facéties... Ainsi va la vie ... Très respectueusement. Maël S-M |
Déposé par rafia le 13/05/2015Chatte Persane La chambre, où l'été monotone Confine les ors de sa gloire. Une brise tiède frissonne Et creuse d'argentines moires Sur la chatte aux yeux de démone Qui, sournoise et longue, vient boire Dans le vase des anémones. Anna de NOAILLES, |
Déposé par rafia le 12/05/2015Les chiens pleurent aussi Moi je sais que les chiens, Que les chiens pleurent aussi Quand ils ont du chagrin, Que parfois ils se cachent Pour souffrir à loisir, Sans que leur maître sache Ni où ils sont, Ni le grand mal qui les conduit. J'en sais un qui partit Au fond d'une forêt Pour fuir les longs soupirs, De cet enfant malade. Cet enfant qui jouait avec lui Ses chamades Et qui ne s'en revînt, Que lorsqu'il fut sauvé. Et j'en sais un aussi Qui se laissa mourir De faim, de désespoir, Au départ de son maître Pour les Terres d'Ailleurs Où seules ne pénètrent Que les ombres de ceux, Dont la vie va finir. Mais moi, je sais aussi Que ds ces Pays Hauts, Les hommes et les chiens, Chaque fois se retrouvent, Sur les vastes prairies, Quand les portes s'entrouvrent Parmi l'immensité Des joies et des repos. Louis AMADE |
Déposé par rafia le 11/05/2015La chatte angora Sur le sofa, Une chatte angora, Aux yeux vert de lune, S'allonge, s'étire et se prélasse ! Loin pour elle toutes chasses ! Elle n'est pas de ces chats-là ! Madame aime la douceur et le taffetas ! Sa robe soyeuse immaculée, Son petit nez rose raffiné, Elle se réchauffe parfois l'été Sur le gazon fraîchement coupé ! Elle rêve doucement comme font les chats. Et puis un jour, Passe devant cette précieuse endormie Un beau mâle sans pedigree, Un oublié des salons chauds et tranquilles. Il a le port altier. Ses yeux sont envoûtants, troublants. Son pelage brun et roux, Ses petits bouts des pattes blancs, Il est bien planté, droit et fier, Devant la belle qui enfin se réveille. Il l'impressionne, ce sans collier, Ce va-nu-pieds. Lui fait le beau en tournant autour d'elle, Sûr de son charme sur la belle dame. Elle, elle se roule et ronronne oubliant toutes conventions de son renom ! Voilà une affaire qui étonne : La belle se laisse approcher. Et les petits nez s'attirent. Insensé, il y a encore quelques heures !! Voilà que la mignonne oublie taffetas et sofa, Pour ce sans nom aux yeux dorés ! Ils se promènent gentiment, Jouant ensemble, batifolant. Et voilà que la belle devient rebelle, Le vagabond s'adoucit ! Deux mondes sont unis, Pour que plus belle soit la vie. Véronique Blandin, |
Déposé par rafia le 10/05/2015La chanson du chat qui dort Chat, chat, chat, Chat noir, chat blanc, chat gris, Charmant chat couché Chat, chat, chat, N'entends-tu pas les souris Danser à trois les entrechats Sur le plancher ? Le bourgeois ronfle dans son lit De son bonnet de coton coiffé Et la lune regarde à la vitre : Dansez souris, dansez jolies, Dansez vite, En remuant vos fines queues de fées. Dansez sans musique tout à votre aise A pas menus et drus Au clair de la lune qui vient de se lever, Courez, les sergents de la ville dans la rue Font les cent pas sur le pavé Et tous les chats du vieux Paris, Dorment sur leur chaise, Chats blancs, chats noirs ou chats gris. Tristan KLINGSOR, |
Déposé par rafia le 09/05/2015Mes compagnons L'horloge fait tic tac et de même mon coeur Je suis seule ce soir, je suis triste et j'ai peur Ma chatte fait ronron et contre moi se presse Le regard de mon chien est tout plein de tendresse. Leurs pattes et museaux posés sur mes genoux Je perçois dans leurs yeux un sentiment si doux Vous, mes chers animaux sincères et fidèles Que ne puissent vos vies demeurer éternelles. A vous qui donnez tant, il suffit en retour Qu'une main sur vos fronts se pose avec amour Faut-il que mes idées vient parfois des absences Pour avoir un instant oublier vos présences ? A une grand-mère, n'ôtez point sa chatte Même si ailleurs on la choit, on la gâte Et surtout laissez lui son chien, même vieux Il demeure pour elle un ami précieux. Yolande SETTEMBRE, |
Déposé par rafia le 08/05/2015Monsieur Minet Monsieur Minet est très docile ; on l'emmaillote Comme on fait d'un bébé, puis on vous le dorlote. Il se prête au jeu, car il est bien appris. On ne l'entend pousser ni gros jurons, ni cris. Et quoiqu'on le tourmente, il se montre si sage Que l'on dirait vraiment une petite image. Ah ! c'est mon Minet est au fond très malin. Ne vous méprenez point à son air patelin ; Il n'est si doucereux que par esprit de lucre ; S'il est câlin, c'est pour un bon morceau de sucre. E. ROCHE, |
Déposé par rafia le 07/05/2015Un drame en deux actes On a pendu la cage au-dessus de l'horloge. Depuis lors, mons Minet, sans que rien l'en déloge, S'est blotti sur la chaise où, l'oeil bas et sournois, Il guette le serin, l'air fourbe, en tapinois, Il médite, il combine, il mesure, il calcule. Il avance la patte et soudain se recule. " - Si je montais là-haut ? ce serait vite fait ! On ne connaîtra point l'auteur de ce méfait. Qui me soupçonnerait d'avoir l'âme traîtresse ? Ne suis-je pas ici l'ami de ma maîtresse ?... Il faut savoir oser puisqu'on est confiant... Est-ce ma faute à moi si je suis né friand De mes amours d'oiseaux que l'homme met en cage ?... Je proteste d'ailleurs contre tout esclavage Et je veux mettre un terme à ta captivité, Petit serin, en te rendant ta liberté !" Lentement il se lève, à pas comptés s'approche, De ses pattes s'aidant, à la chaîne s'accroche, Le balancier s'écarte avec un soubresaut ; Mais mons Minet poursuit l'audacieux assaut. Patatras ! Écoutez ! Quelle dégringolade ! Mons Minet, trop pesant pour semblable escalade, A peine se suspend que voilà, sous son poids, Le balancier, la chaîne et l'horloge de bois, Grinçant, cédant, tombant, entraînant dans leur chute Le chat pirouettant de culbute en culbute. On accourt. On surprend le coupable. On le bat. Il jure, griffe, rage, en fureur se débat. " - Point de pitié pour lui ! L'hypocrite ! le traître ! Ah ! c'est ainsi coquin, que tu sais reconnaître Nos bienfaits ! - Et le sucre ! - Et le lait ! - Scélérat ! On le croyait câlin ; ce n'était qu'un ingrat !" Et les coups de pleuvoir. On le traque, on le chasse ; Chacun s'y met. Bagarre. Assiette, verre, tasse, Le dressoir tout entier de joncher le parquet. Et Colas et Colette, et Baptiste et Babet, Qui d'un bâton, qui d'un balai, qui des pincettes, Frappent comme des sourds, réduisant tout en miettes. Madame arrive. " - Eh quoi ! me direz-vous enfin ?... " - Oui, madame, c'était pour venger le serin." Charles SIMOND, |
Déposé par rafia le 06/05/2015GUY DE MAUPASSANT (1850-1893) écrivit dans "Sur les chats" (texte publié dans Gil Blas du 9.02.1886) une chose très vraie et toujours d'actualité : "Il circule comme il lui plaît, visite son domaine à son gré, peut se coucher dans tous les lits, tout voir et tout entendre, connaître tous les secrets, toutes les habitudes ou toutes les hontes de la maison. Il est chez lui partout, pouvant entrer partout, l'animal qui passe sans bruit, le silencieux rôdeur, le promener nocturne des murs creux." |
Déposé par rafia le 05/05/2015Le chat fait également partie de l'univers de JACQUES PREVERT (1900-1977) : LE CHAT ET L'OISEAU Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C'est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l'a à moitié dévoré Et l'oiseau cesse de chanter Le chat cesse de ronronner Et de se lécher le museau Et le village fait à l'oiseau De merveilleuses funérailles Et le chat qui est invité Marche derrière le petit cercueil de paille Où l’oiseau mort est allongé Porté par une petite fille Qui n’arrête pas de pleurer Si j’avais su que cela te fasse tant de peine Lui dit le chat Je l’aurais mangé tout entier Et puis je t’aurais raconté Que je l’avais vu s'envoler S'envoler jusqu’au bout du monde Là-bas où c'est tellement loin Que jamais on n'en revient Tu aurais eu moins de chagrin Simplement de la tristesse et des regrets Il ne faut jamais faire les choses à moitié. |
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