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En hommage à
BERGER-ALLEMANDLaïka
Il est né le:09/01/2003
Il nous a quittés le:07/05/2014
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104 messages
Déposé par poutounou le 24/05/2020Un Ange parfois joue aux billes… * Ah ! que de merveilles scintillent Lorsque danse une goutte d'eau ! Un ange parfois joue aux billes, Une étoile tombe au ruisseau. On ne sait jamais quel manteau De fée courant dans les jonquilles On peut coudre avec une aiguille En rêvant derrière un carreau. * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 21/05/2020Petit problème pour Dimanche et Lundi – Excuses !!! * N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? * L' envol des anges * L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle onduleux du mystère. * Les longs voiles traînants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune. * N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant des sphères éternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées, * Qui lentement, parmi les ombres embaumées, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par Cupidon le 21/05/2020Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil, Je ne m’y trouve pas. Je ne dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent, Je suis le scintillement du diamant sur la neige, Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr, Je suis la douce pluie d’automne, je suis l’envol hâtif. Des oiseaux qui vont commencer leur vol circulaire quand tu t’éveilles dans le calme du matin, Je suis le prompt essor qui lance vers le ciel où ils tournoient les oiseaux silencieux. Je suis la douce étoile qui brille, la nuit, Ne restez pas à vous lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas : je ne suis pas mort. Robert Louis Stevenson |
Déposé par poutounou le 09/05/2020Homme ! Ne crains rien ! La nature sait le grand secret et sourit… * Printemps * Tout est lumière, tout est joie. L'araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Les rondes dentelles d'argent. La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l'étang splendide où pullule Tout un monde mystérieux. La rose semble, rajeunie, S'accoupler au bouton vermeil L'oiseau chante plein d'harmonie Dans les rameaux pleins de soleil. Sous les bois, où tout bruit s'émousse, Le faon craintif joue en rêvant ; Dans les verts écrins de la mousse, Luit le scarabée, or vivant. La lune au jour est tiède et pâle Comme un joyeux convalescent ; Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale D'où la douceur du ciel descend ! Tout vit et se pose avec grâce, Le rayon sur le seuil ouvert, L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe, Le ciel bleu sur le coteau vert ! La plaine brille, heureuse et pure ; Le bois jase ; l'herbe fleurit. Homme ! ne crains rien ! la nature Sait le grand secret, et sourit *. Victor Hugo |
Déposé par choupinou le 07/05/2020En ce jour anniversaire Oui,LAIKA tu vis à l'infini mon Ange... * À l'infini * Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de notre amour promis * A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que je porte en moi pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. * André Velter Tendres Pensées choupinou |
Déposé par poutounou le 03/05/2020Pluie de Printemps * Pluie de Printemps tombe du ciel parfumée au Soleil qui vient pointer son nez Les plantes sourient à la lueur du jour Et viennent offrir leur coeur à ces gouttes semées * Pluie de printemps, plus belle que l’Automne Vient rafraîchir les coeurs, vient inonder les coeurs Et bientôt donne tout ce qu’attend la Nature L’Eau si précieuse et pure pour tout recommencer * Elodie Santos, 2009 |
Déposé par choupinou le 01/05/2020PETIT POEME EN CE 01/05/2020 Petit brin charmant de muguet au parfum si délicat confit moi le secret du bonheur du beau jardin la-bas Ecarte de ma vie le chagrin,la tristesse et la mélancolie donne a mon coeur,les beaux rayons du soleil la chaleur de mon amour pour ma petite merveille Délicieuse clochettes,blanche immaculée emplit de poème et de pureté, joue moi un petit brin de ta douce musique pour mon âme tourmentées,mon être nostalgique Jolies,petites fleurs, brin de muguet voici le premier jour de mois Mai remplit de tendresse et d'amour le coeur de mon petit ange pour toujours Petit brin de bonheur qui m'enivre de ta fraîcheur messager d'amour aux similitudes blanchâtre couleurs redonne sur ma vie et mon chagrin,de la douceur , que mon petit trésor,mon bel ange,comprenne ton message Il est la fleur que j'ai a t'offrir donnant l'espoir avec de beaux souvenirs transmette dans ton coeur,la beauté de mon amour ce petit brin de muguet,je te l'offre petit mamour Que ce petit brin de joie et de bonheur sert de lien entre nous deux,d'un amour infini qu'il nous réunisse a jamais dans des jours heureux car ce grand moment dans mon coeur est écrit écrit de choupinou |
Déposé par poutounou le 01/05/2020Un joli brin de muguet virtuel et plein d’Amour, de Bonheur et de Santé et de courage dont nous avons tant besoin par ces temps difficiles, à tous et toutes en ce 1er mai… * C'est le premier mai Cherchons, cherchons les brins de muguet Dans les bois, sur les talus, Sentez, sentez Ces belles clochettes parfumées Regardez ce massif de fleurs ! Cueillons, cueillons... Ce porte-bonheur |
Déposé par Cupidon le 30/04/2020« Vous pouvez verser des larmes parce qu’il est parti, ou Vous pouvez sourire parce qu’il a vécu. Vous pouvez fermer les yeux et prier qu’il revienne, ou Vous pouvez ouvrir les yeux et voir ce qu’il nous laisse. Votre Cœur peut être vide parce que vous ne pouvez le voir, ou Il peut être plein de l’amour que vous avez partagé. Vous pouvez tourner le dos à demain et vivre hier, ou Vous pouvez être heureux demain parce qu’il y a eu hier. Vous pouvez vous souvenir de lui et ne penser qu’à son départ, ou Vous pouvez chérir ce souvenir et le laisser vivre. Vous pouvez pleurer et vous fermer, ignorer et tourner le dos, ou Vous pouvez faire ce qu’il aurait voulu: Sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer. » L'absent - Eileen Cicoli |
Déposé par poutounou le 26/04/2020Un peu de Théophile Gautier… * Au printemps * Regardez les branches Comme elles sont blanches ! Il neige des fleurs. Riant dans la pluie, Le soleil essuie Les saules en pleurs Et le ciel reflète, Dans la violette Ses pures couleurs... La mouche ouvre l'aile Et la demoiselle Aux prunelles d'or, Au corset de guêpe Dépliant son crêpe, A repris l'essor. Le goujon frétille Un printemps encore ! * Théophile Gautier |
Déposé par Cupidon le 22/04/2020 "Vole" Vole vole petite aile Ma douce, mon hirondelle Va t'en loin, va t'en sereine Qu'ici rien ne te retienne Rejoins le ciel et l'éther Laisse-nous laisse la terre Quitte manteau de misère Change d'univers Vole vole petite soeur Vole mon ange, ma douleur Quitte ton corps et nous laisse Qu'enfin ta souffrance cesse Va rejoindre l'autre rive Celle des fleurs et des rires Celle que tu voulais tant Ta vie d'enfant Vole vole mon amour Puisque le nôtre est trop lourd Puisque rien ne te soulage Vole à ton dernier voyage Lâche tes heures épuisées Vole, tu l'as pas volé Deviens souffle, sois colombe Pour t'envoler Vole vole petite flamme Vole mon ange, mon âme Quitte ta peau de misère Va retrouver la lumière |
Déposé par poutounou le 19/04/2020Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux… * Avril * Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes légères Qui traversent le ciel du soir, Il songe que d’aucun espoir Vous n’êtes pour lui messagères. * Chez moi ce spleen a trop duré, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, j’ai bien pleuré. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses d’Avril Je m’abandonne et me confie. * Depuis qu’un regard bien-aimé A fait refleurir tout mon être, Je vous attends à ma fenêtre, Chères voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l’azur calme et doux, Car mon désir qui va vers vous S’accuse de n’avoir pas d’ailes. * François Coppée, |
Déposé par poutounou le 12/04/2020Joyeuses Pâques à vous tous et toutes avec plein de chocolats. Mium, miam, miam… * Joyeuses Pâques ! * En cette belle saison, Le soleil fait danser Ses doux rayons, Et le vent aime chanter Une tendre chanson... C'est le grand réveil Miraculeux de la nature, Qui émerveille par la beauté De sa verdure, La pureté d'un ciel d'azur, Et qui est un appel A une vie nouvelle ! |
Déposé par poutounou le 05/04/2020Joli chardonneret, tu es venu me dire que l’amour est devant… * Oiseau de Printemps * Joli Chardonneret, tu es sorti de l’ombre Posé sur la rembarde pour venir me chanter Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que l’Amour est devant * Saute, vrille, vole Et mange toutes les graines que je t’ai données Reviens sur mon balcon, recommence ton chant Qui m’envahit toute entière Ces matins des beaux jours * Joli Chardonneret je te veux sur ma route dans ma jolie campagne au pied de mon balcon * Elodie Santos, 2009 |
Déposé par Cupidon le 01/04/2020Le village de Beau bois Il était une fois, à l’orée d’un magnifique bois, un petit village du nom de Beau bois. Dans ce village vivaient une multitude de chiens. Il y en avait de toutes les tailles : des grands, des moyens, des petits et même des très petits. De toutes les races et de toutes les couleurs : des noirs, des marrons, des blancs, des beiges et même tous ces coloris mélangés. Il y en avait avec des taches sur le nez, sur la queue, sur les pattes ou sur le corps. Certains n’avaient que trois pattes ou une oreille mais tous étaient très heureux de vivre dans un endroit aussi splendide. Ils étaient arrivés là par hasard, nul ne savait ni pourquoi ni comment ils s’étaient retrouvés à cet endroit mais le plus important était d’y être et de s’y sentir bien. Le paysage était merveilleux. Au milieu du village courrait un ruisseau d’un bleu si pur que tous les chiens étaient fascinés par cette beauté. Ils pouvaient y boire à volonté, se baigner, y jouer et s’ébattre dedans. L’herbe tout autour était d’un vert sublime. Les chiots aimaient la mâchouiller tellement elle était tendre. Dans le ciel, il n’y avait jamais de nuages menaçants, rien que de jolis petits nuages blancs qui avaient l’air si doux. Le soleil brillait de tout son éclat, ses rayons étaient chauds mais sans jamais brûler. La température était idéale. Chaque chien avait sa maison qui ressemblait à une grande niche. Elle était faite de bois et le sol était recouvert d’un épais tapis moelleux et on ne peut plus confortable. Il y avait devant chaque maison une grande gamelle remplie d’os à mâcher : un régal. De temps à autre, un magnifique arc-en-ciel naissait et l’on voyait apparaître au loin une personne âgée, un adulte ou un même un enfant. Et là, toutes les queues trépignaient d’impatience, les oreilles se dressaient, les cœurs se mettaient à battre la chamade et ensuite une voix douce prononçait le nom d’un d’entre eux. Il arrivait même souvent que plusieurs chiens soient appelés en même temps. A l’appel de son nom, le chien allait alors rejoindre la personne en faisant de grands bons. Cette personne était la plupart du temps le maître que le chien avait dû quitter trop tôt. Les retrouvailles entre le maître et le chien étaient alors synonymes de grande joie pour toute la communauté de Beau bois. Il arrivait qu’un enfant entra dans le village et vienne caresser un chien en particulier, toujours un animal qui n’avait pas reçu d’amour ou qui n’avait pas de maître avant d’arriver au village. Quand l’enfant repartait avec ce chien, la joie de tous était encore plus grande Tous les chiens, sans exception, trouvaient un jour ou l’autre un maître digne de la confiance du chien. C’était vraiment le Paradis |
Déposé par poutounou le 29/03/2020J’entends au loin la voix du chien qui gronde et veille... * Nuit de printemps * Le ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ; Aucun zéphyr n’agite le feuillage. Sous un berceau, tranquillement assis, Où le lilas flotte et pend sur ma tête, Je sens couler mes pensers rafraîchis Dans les parfums que la nature apprête. Des bois dont l’ombre, en ces prés blanchissants, Avec lenteur se dessine et repose, Deux rossignols, jaloux de leurs accents, Vont tour à tour réveiller le printemps Qui sommeillait sous ces touffes de rose. Mélodieux, solitaire Ségrais, Jusqu’à mon cœur vous portez votre paix ! Des prés aussi traversant le silence, J’entends au loin, vers ce riant séjour, La voix du chien qui gronde et veille autour De l’humble toit qu’habite l’innocence. Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds ! Parmi les cieux à l’aurore entrouverts, Phébé n’a plus que des clartés mourantes, Et le zéphyr, en rasant le verger, De l’orient, avec un bruit léger, Se vient poser sur ces tiges tremblantes. * François-René de Chateaubriand, |
Déposé par Cupidon le 22/03/2020« Je ne t'ai jamais dit Mais nous sommes immortels Pourquoi es-tu parti Avant que je te l'apprenne? Le savais-tu déjà? Avais-tu deviné? Que des dieux se cachaient Sous des faces avinées Mortels, mortels Nous sommes immortels Je ne t'ai jamais dit Mais nous sommes immortels As-tu vu ces lumières Ces pourvoyeuses d'été Ces leveuses de barrières Toutes ces larmes épuisées Les baisers reçus Savais-tu qu'ils duraient? Qu'en se mordant la bouche Le goût en revenait Mortels, mortels Nous sommes immortels Je ne t'ai jamais dit Mais nous sommes immortels As-tu senti parfois Que rien ne finissait? Et qu'on soit là ou pas Quand même on y serait Et toi qui n'es plus là C'est comme si tu étais Plus immortel que moi Mais je te suis de près Mortels, mortels Nous sommes immortels Je ne t'ai jamais dit Mais nous sommes immortels Mortels, mortels Nous sommes immortels Je ne t'ai jamais dit Mais nous sommes immortels » Bashung |
Déposé par poutounou le 22/03/2020Ô Printemps, fais naître un renouveau suprême au cœur des morts… !!! * Prière au printemps * Toi qui fleuris ce que tu touches, Qui, dans les bois, aux vieilles souches Rends la vigueur, Le sourire à toutes les bouches, La vie au coeur ; * Qui changes la boue en prairies, Sèmes d’or et de pierreries Tous les haillons, Et jusqu’au seuil des boucheries Mets des rayons ! * Ô printemps, alors que tout aime, Que s’embellit la tombe même, Verte au dehors, Fais naître un renouveau suprême Au coeur des morts ! * Qu’ils ne soient pas les seuls au monde Pour qui tu restes inféconde, Saison d’amour ! Mais fais germer dans leur poussière L’espoir divin de la lumière Et du retour ! * René-François Sully Prudhomme |
Déposé par Cupidon le 16/03/2020Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan. Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Quelqu'un à mon côté dit : "Il est parti !" Parti ? Vers où ? Parti de mon regard, c'est tout... Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi,pas en lui. Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !", il en est d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux, s'exclament avec joie : "Le voilà !"... C'est cela la mort. Auteur : William Blake |
Déposé par poutounou le 15/03/2020Mais de toi je n’implore, Ange, que tes prières, Ange plein de bonheur, de joie et de lumières. * A nos Anges… * Poète : Charles Baudelaire (1821-1867) Recueil : Les fleurs du mal (1857) *. Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ? Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ? * Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine, Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel, Quand la Vengeance bat son infernal rappel, Et de nos facultés se fait le capitaine ? Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ? * Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres, Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard, Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard, Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ? Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ? * Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides, Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment De lire la secrète horreur du dévouement Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ? Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ? * Ange plein de bonheur, de joie et de lumières, David mourant aurait demandé la santé Aux émanations de ton corps enchanté ; Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières, Ange plein de bonheur, de joie et de lumières ! * Charles Baudelaire. |