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In tribute to
CANICHENicky
left us on:05/12/1983
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left by poutounou on 14/08/2024Une jolie petite histoire « vraie »… * Le petit garçon et les étoiles de mer * Pendant mes dernières vacances, au bord de la mer, un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais complètement estomaqué par ce spectacle quand je vois un petit garçon au bord de la mer qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer. Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris, mais je lui fais remarquer que c'est une tâche impossible : * - Même si tu continues tout le temps à les rejeter, une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage. * A ce moment là, le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer, s'est redressé, il m'a regardé droit dans les yeux et avec un grand sourire, il m'a dit : - D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage, mais, pour cette étoile de mer là, ça fait une sacrée différence. * C’est pareil pour un chien qu’on sort d’un refuge. Il y aura toujours plein de chiens dans les refuges, mais pour celui qu’on aura sorti de là, la vie ne sera plus la même ; pour lui ça fera une sacrée différence…. Si Dieu me prête vie et santé aussi, le prochain chien que je prendrai viendra d’un refuge. |
left by poutounou on 11/08/2024Voilà la vie de nos doux Anges au cieux… !!! Ca fait rêver, non ? Moi ça me donnerait bien envie d’y faire un petit tour, juste pour voir… !!! * Le banquet * Que de choses sur la table, Nous allons les manger! Le vin est délectable Il faudra s'en gorger. * Divins breuvages Nous rendant moins sages Abondance de nourriture Jusqu'à l'exquise confiture... * On apporte aussi les fruits Dont on s'empiffre sans bruit. Les raisins aux grappes lustrées, Débordent des panerées. * L'air s'imprègne d'une odeur framboisée Le coulis d'une glace ainsi parfumée Offre à nos papilles émoustillées La saveur des saisons passées. * Mangeons, buvons, Ne boudons pas les plaisirs de la table Ensemble, nous, joyeux lurons, Goûtons ces délices immuables. * © Janine Loisel |
left by poutounou on 07/08/2024Très beau poème de Brigitte Bruyns, décédée en novembre 2005, envoyé par son conjoint après son départ. Pour nos Anges aussi ce n’était qu’un simple départ, un au revoir… Nous les reverrons, j’en suis sûre, là-haut, juste derrière les nuages… !!! * Un au revoir * Un vent étrange souffle sur les coeurs pourpres, Et rend les regards troubles. La goutte de pluie s'est transformée en perle puis en larme, Mais un rayon de chaleur l'a empêchée de tourner en drame. Pour moi, les adieux n'existent pas, Je sais bien que ce jour, je ne l'oublierai pas. Vous m'avez tous aidée et supportée pendant ces années, Et je ne sais pas comment vous en remercier. Pourtant, l'heure venue de mon départ, Je ne saurais m'empêcher de noyer mes larmes dans un dernier regard. Tant d'années se sont écoulées, Tant de mois ont filé, Tant de jours sont passés, Et tant d'heures ont coulé. Alors pourquoi dramatiser, ce n'est qu'un simple départ, Dont je garde pour moi, l'espoir d'un jour vous revoir, Mais pour conclure, je vous dirai simplement Que ceci est une fête pour se dire au revoir, De plus, il ne faut pas qu'elle ait l'odeur d'un triste départ. * © Brigitte Bruyns |
left by poutounou on 04/08/2024J'OUBLIE... QUAND... * J'oublie mes migraines... Quand tu déposes une tendre léchouille sur mon front. * J'oublie mes peines... Quand de ta patte, tu effleures ma joue. * J'oublie mes problèmes... Quand tu te couches tout contre moi. * J'oublie ma douleur... Quand tu poses ta tête contre la mienne. * Mais jamais JE N'OUBLIE... Quand tu me regardes avec les yeux de l’Amour… * JE T'AIME |
left by choupinou on 02/08/2024Bonne nuit, bels anges Nicky et Papou, je vous souhaite des rêves pleins d'étoiles et de magie ! Si vous partez à l'aventure dans vos rêves, faite attention à ne pas trop vous fatiguez ! Vous pouvez dormir tranquillement, la lune vous protège et les fées veillent sur vous. Bonne nuit, bels anges. |
left by poutounou on 31/07/2024Nos « cœurs de poils » sont très riches… * LA RICHESSE DU COEUR * Qui ne peut voir un autre monde est aveugle. Qui ne sait dire un mot gentil quand il le faut est muet. Qui est tourmenté par un trop grand désir est pauvre. Celui dont le coeur est content est riche. * (Auteur inconnu) |
left by poutounou on 28/07/2024J'AI APPRIS * J'ai appris qu'il n'était pas toujours suffisant de pardonner aux autres, il faut apprendre à se pardonner soi-même. J'ai appris qu'il ne faut pas être trop persistant à connaître un secret, le savoir peut changer notre vie pour toujours. J'ai appris que les diplômes affichés au mur ne font pas nécessairement de nous des humains décents. J'ai appris qu'il est très difficile d'être gentil pour ne pas blesser les sentiments d'autrui tout en restant ferme pour ce que l'on croit. J'ai appris que l'on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer, tout ce que l'on peut faire, c'est d'être quelqu'un qui peut être aimé. J'ai appris que l'on continuait d'avancer même après avoir pensé qu'il nous était impossible de le faire. J'ai appris que l'on pouvait faire une petite chose en un court instant et que celle-ci pouvait nous donner des maux de tête pour la vie. Au seuil de ma mort, j'ai appris que la vie valait la peine d'être vécue. (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 26/07/2024Un p'tit clébard par Pierre Perret Il n'avait jamais rien eu Rien possédé de sa vie Aussi nu à soixante piges Que le jour où il naquit L'avait jamais eu de frigo Ni vaisselle, ni tableaux Et même en guise d'Aubusson L'avait qu' son paillasson Lisant avec gratitude Cent ans de solitude Un chant d'oiseau dans le ciel Remplaçait son Pleyel Mais un beau jour, subito Le gros lot du loto Fit que le monde vint lui dire "Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?" Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard Je me fous de la marque" Disait le papy soudain cossu comme un monarque Un chien abandonné par des gens sans cervelle Et que la SPA aurait pris sous son aile "Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes" Les gérants de son empire Furent écroulés de rire On lui acheta un kimono Un château, des chevaux Un beau perroquet malais Qui s'exprime en anglais Un superbe chat de Perse Qui coûte la peau des fesses On l'amena à Marengo Y déguster du veau Il acquit près de Cuzco Les montagnes et l'écho Quand son secrétaire habile Front soucieux dit "Monsieur Quel nouveau plaisir peut-il Trouver grâce à vos yeux ?" Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard Je me fous de la marque" Disait le papy soudain cossu comme un monarque Un chien abandonné par des gens sans cervelle Et que la SPA aurait pris sous son aile "Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes" |
left by colombine67 on 25/07/2024Naissance de la voix lactée Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'étoiles dans le ciel. Les indiens stockaient leur récolte de maïs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain. Un matin, un couple découvre qu'on leur a dérobé du maïs pendant la nuit. Des grains sont dispersés sur le sol de la réserve et ils aperçoivent des empreintes géantes de chien. Ils alertent aussitôt les villageois : ces traces ne peuvent avoir été faites que par un chien venant d’un autre monde ! Ils décident de se débarrasser d'une bête aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir. Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit près de la réserve de grains. Soudain, ils entendent un énorme bruissement d'ailes pareil à celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien géant descend en piqué du ciel. Dés que ce dernier se trouve près du maïs, les Indiens font un vacarme énorme en frappant sur leurs ustensiles. L’animal s’enfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre. Le chien géant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maïs se répandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaît. Les grains de maïs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en étoile. C’est ainsi qu'est apparue la voie lactée... Les Cherokee l’appellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit où courait le chien. |
left by poutounou on 24/07/2024Ces « amis sincères » sont nos doux « filous » à quatre pattes et une queue. Ce poème leur est dédié… !!! * UN AMI SINCÈRE * Un ami sincère Peut faire naître un sourire Quand nous sommes abattus Et que rien ne va plus. * Un ami sincère Peut comprendre nos épreuves Et, d'une simple léchouille, Nous remettre en chemin. * Un ami sincère Est fait pour partager Nos rêves les plus secrets Tout en demeurant discret. * Un ami sincère Vaut plus que de l'or, Car, au fond de son coeur, Il ne veut que notre bonheur. * (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 24/07/2024La légende du pont de l'arc en ciel "La légende du pont de l’arc en ciel" "Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel" Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel. Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre. On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble. Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi. Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles. Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort. Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur. Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés. Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique. Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets. Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts. L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut. Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre. Vous souriez ! Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien. Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis. Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..." « Rainbow bridge » texte d’un auteur anglais inconnu |
left by colombine67 on 23/07/2024Je suis mort sans nom Un long mais superbe texte, très émouvant.... Je suis mort sans nom Sans une marque d’affection… Je ne connais la définition Du mot humain émotion Que par la douleur de l’abandon. J’ai attendu si longtemps, D’hivers glaciaux en printemps, Un rayon d’espoir, et souvent Pétrifié dans le silence et le temps, J’ai voulu fuir ce tourment. Seul et apeuré dans ma cage, Je m’accrochais à ce mirage… De votre sourire, de votre visage Qui m’ont apporté courage L’instant d’un ciel sans nuage… Je me suis habitué à la faim, Au froid, à la peur du lendemain. Mais jamais, je le crains, De ne pas connaître enfin Le plaisir de lécher votre main. Mon corps martyrisé N’en pouvant plus de lutter, À bout de souffle et de fierté, C’est sans bruit et sans dignité Que je vous ai quittés. Une seule caresse aurait suffi À me permettre, sans bruit, De quitter mes amis. Qui encore aujourd’hui. Vous appellent dans la nuit. Je ne vous en veux pas De n’avoir entendu mon désarroi. J’avais pourtant en moi, Au fil des jours et des mois, La confiance, l’espoir et la foi. Même si j’ai hurlé dans la nuit, Tandis que mourraient mes petits, La souffrance et la maladie Ont eu raison aujourd’hui De mon instinct de survie. Ils ont tué mes espoirs De pouvoir un jour voir Le soleil et votre peignoir… De fuir mon désespoir… Fuir ma cellule dans le noir. Je suis venu et passé, Sans jamais être remarqué. Pourtant, je vous ai toujours espéré… Je ne demandais qu’à vous aimer… Pourquoi m’avez-vous abandonné? J’ai eu faim, j’ai eu froid, J’ai eu peur et malgré moi, De ce qui me restait de voix, Votre nom j’ai appelé mille fois… Où étiez-vous, dites-moi... Ma carcasse incinérée Aura pour l’éternité Ce champ, ces fleurs et ce pré Que j’ai longtemps espéré, Et dont j’ai tellement rêvé. J’aurais aimé avoir un jouet, Un seul s’il-vous plait… J’aurais voulu courir et qui sait, Trébucher dans le gazon tout frais À vos côtés, fier et coquet… J’aurais dormi à vos pieds, L’hiver vous aurais réchauffé, La nuit vous aurais rassuré, Et sans jamais rien demander, Vous aurais écouté et aimé… Je suis mort triste et seul, Sans que l’on porte mon deuil. On m’a offert pour tout linceul, Un feu de paille et de feuilles, Je suis libre, délivré et encore seul… Ne m’offrez pas de fleurs… Retenez vos pleurs… Je ne veux plus que le bonheur, De ceux qui ont dans leur cœur D’encore espérer avec ferveur… De quoi donc ai-je été coupable Pour mériter une vie si misérable Un destin aussi pitoyable, Une mort cruelle et minable… De cela vous m’êtes redevable… Je vous aime encore Je vous aime si fort… À la vie et à la mort, Je vous aime encore, Bien au-delà de la mort… Dites-moi que vous voulez, Par amour et par pitié, Encore quelques-uns sauver… Ainsi ma cruelle destinée N’aura été ni vaine ni oubliée… Il est trop tard pour moi, Voyez, je suis mort et froid… Mais pour mes petits croyez-moi, Par vous, ils ne le seront pas. Sauvez-les en souvenir de moi… Un chien parmi tant d’autres. |
left by colombine67 on 22/07/2024Pataud Dans ses yeux brillait encore une lueur d’espoir. En compagnon fidèle il était sûr qu’ils étaient en train de courir vers lui fous d’inquiétude. Son crâne lui faisait mal, sœur battait avec peine et cette douleur au creux des reins, dieu qu’elle était atroce ! Ils s’étaient arrêtés sur une aire de repos, tout joyeux de pouvoir se dégourdir les muscles et de calmer leur soif par cette matinée torride de juillet. Durant le trajet, les enfants n’avaient pas cessé d’houspiller leur père : « On arrive quand ? Y aura une piscine ? On va où ? » Il n’avait répondu que par bribes, concentré sur la circulation. Son épouse somnolait ou elle faisait semblant. Après un petit déjeuner copieux, le père avait tout rangé soigneusement dans le coffre pendant que la maman avait accompagné les petits diables aux toilettes. Lui avait attendu sagement à l’ombre de la table en bois épais. Il s’était assoupi. Le claquement des portières le fit sursauter. Il redressa la tête, déjà la voiture démarrait. « Ben et moi ? » pensa-t-il. Les grands yeux étonnés des petits qui lui faisaient de grands signes à la fenêtre arrière lui donnèrent du courage pour se lancer à la poursuite du véhicule. « C’est un jeu » se dit-il, « ils veulent voir combien de temps je mettrai à les rattraper, ils vont s’arrêter plus loin et se cacher. » Il galopa de plus en plus vite, sans peur, confiant en l’innocence de ce nouveau défi. C’était sans compter avec les bolides hurlants qui le frôlèrent. Il en évita un, puis un autre. Il louvoyait entre les carrosseries étincelantes sous le soleil de plomb, essayant de ne pas perdre de vue la belle voiture blanche où l’attendait sa couverture écossaise derrière le siège conducteur. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Sûr, ils se sont arrêtés et je suis en train de rêver aux pieds du petit Marco. » Il sentit sur lui le souffle répété des véhicules qui passaient devant lui. « Il y en a bien un qui va me voir, s’arrêter pour m’aider à les retrouver… » Il sentait autour de lui le parfum de l’herbe écrasée qui se mêlait aux vapeurs des échappements. Le soleil lui sembla moins brûlant, il avait froid tout à coup, il ne sentait plus la douleur qui lui taraudait le dos il y avait à peine quelques minutes, ou était-ce quelques heures… ? « Où sont-ils ? » Son esprit s’égarait, il avait envie de mordre et tenta de relever la tête. Il se sentait très faible. « Eh, les petits ! Marco ! Suzy ! Je suis là ! » Il n’entendait plus la circulation que de loin. L’herbe autour de lui était humide à présent, elle avait changé d’odeur et dégageait un parfum qui curieusement réveillait son appétit. A force de concentration il pu soulever les paupières et ne vit devant lui que le ciel d’un bleu si intense qu’il lui sembla irréel. Ce fut cette image qu’il emporta avec lui au paradis des amis à quatre pattes. Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait là ni où étaient ses maîtres, cependant il ne souffrait plus de ses blessures si ce n’est dans son cœur qui cherchait encore une réponse à la question qu’il se poserait à l’infini. Marie Deluneq |
left by poutounou on 21/07/2024Qu’elle est belle cette petite prière de Saint François d’Assise. C’est ce que nos Amours à quatre pattes font : Ils nous consolent, nous comprennent et nous aiment surtout… !!! * PRIÈRE SIMPLE * Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix. Là où il y a de la haine, que je mette l'amour. Là où il y a l'offense, que je mette le pardon. Là où il y a la discorde, que je mette l'union. Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité. Là où il y a le doute, que je mette la foi. Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance. Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière. Là où il y a la tristesse, que je mette la joie. * Que je ne cherche pas tant À être consolé, qu'à consoler ; À être compris, qu'à comprendre ; À être aimé, qu'à aimer. * • Car, C'est en donnant, qu'on reçoit ; C'est en s'oubliant, qu'on trouve ; C'est en pardonnant, qu'on est pardonné ; C'est en mourant, qu'on ressuscite à l'éternelle vie. • * (Saint François d'Assise) |
left by colombine67 on 21/07/2024Quand ils ont claqué la portière Il n'a pas compris tout de suite Il a couru longtemps derrière Mais la voiture allait trop vite Et pendant des journées entières Il a vu les autos passer Mais vous, auriez-vous fait marche arrière En voyant ce chien sans collier ? Car après les premières caresses Puis quelques mois d'indifférence Beaucoup de chiens perdent leur laisse Au début des grandes vacances… Comme un objet que l'on jette Quand il n'est plus au goût du jour Il sera remplacé peut-être Par un chien plus jeune au retour… Le chien abandonné en été par ses maîtres Flaire toujours la route et fait des kilomètres Il traverse les villages et s'approche des enfants Qui n'osent le caresser de peur qu'il soit méchant, De peur qu'il soit méchant Il n'a pas oublié ses maîtres Depuis le jour qu'il vagabonde Et pour les retrouver peut-être Il ira jusqu'au bout du monde Il n'a plus d'âge et plus de race Qu'importe comment il s'appelle Mais à le voir suivre leurs traces Moi, je vais l'appeler Fidèle Le chien abandonné en été par ses maîtres Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais De chien abandonné. |
left by colombine67 on 19/07/2024C'est dans l'aube chère à Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyère. Sous tes pattes fraîches légères S'élevaient comme une oraison, Berger des landes familières Tu vivais digne et solitaire. Animal doué de raison J'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre A deux pas de notre maison Jour après jour il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaître C'est ce qui fait vieillir trop tôt. Au paradis des chiens peut-être Ton long museau à la fenêtre Tu nous accueilleras bientôt. Au triple galop caracole, Je vois tes pattes qui s'envolent, Chevauchant l'herbe et les nuées. Le vent siffle dans ton pelage, Vole vole mon loup sauvage Comme au temps des vertes années. Jean Ferrat |
left by poutounou on 17/07/2024Ce n’est pas l’amour qui fait si mal, c’est d’être sans toi… * TU ME MANQUES * Je suis assise ici, seule, si triste et solitaire. Je pense à toi souvent -- chaque minute du jour, me demandant comment tu vas, ce que tu fais, souhaitant te serrer dans mes bras. * Je suis assise, me souvenant de tout ce que nous avons partagé, rêvant à tout ce qui sera, et je verse une larme pour chaque minute sans toi. * Parfois, je crois en ma force et que le temps qui nous sépare s'écoulera vite, et puis parfois, je m'assieds et pleure et me demande pourquoi faut-il que l'amour fasse si mal... * Bien que parfois dans la solitude... quelque part dans le vide je me sente pourtant très aimée, et je réalise que ce n'est pas l'amour qui fait si mal... c'est d'être sans toi. * (Cathy Lynn Oaks) |
left by poutounou on 14/07/2024Que c’est bien dit : « elle crie dans le silence ». Nous en avons « crié » des larmes quand vous êtes partis, doux Anges… * UNE LARME * Soudain elle surgit venue des profondeurs, sa valeur est inestimable tant elle est vraie. Plus riche qu'un trésor, elle perle au gré du moment, scintillante de vérité et pourtant si indéchiffrable qu'aucun n'eut pensé de la comprendre. Merveille qu'elle est, elle s'écoule vivement pour laisser fuir l'autre qui la suit. Rempli de joie ou de mélancolie, seul l'être qui la laisse filer peut la comprendre car elle crie dans le silence. * Où il y a une larme, il y a un coeur. |
left by colombine67 on 14/07/2024Il y a un pont qui relie le Paradis et la Terre. On l'appelle le 'Pont de l'Arc-en-ciel' à cause de ses nombreuses couleurs. Au bout du Pont de l'Arc-en-ciel, il y a un pays de prairies, de collines et de vallées luxuriantes. Quand un de nos compagnons fidèle décède, il va là-bas. Il y a toujours de l'eau et de la nourriture et un soleil d'un temps printanier. Les animaux vieux et faibles sont jeunes à nouveau. Ceux qui ont été blessés ou mutilés sont de nouveau en pleine forme. Ils jouent ensemble toute la journée, Ils y sont heureux. Une chose manque tout de même : ils ne sont pas avec ceux qui les ont aimés sur terre. Alors, chaque jour ils courent et jouent, jusqu'au moment où l'un d'eux s'arrête soudain de jouer et regarde en l'air. Son nez s'agite ! Ses yeux fixent l'horizon ! Et tout d'un coup, il s'éloigne en courant du groupe, volant au-dessus de l'herbe verte, ses jambes le portant de plus en plus vite. Il vous a vu, et, quand vous vous rencontrez, vous prenez votre compagnon dans vos bras, et vous l'étreignez. Les bisous pleuvent sur votre visage encore et encore et encore, et vous caresser enfin à nouveau votre ami tant adoré. Alors vous traversez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel, pour ne plus jamais être séparé. |
left by choupinou on 10/07/2024Que le vent que vous souffle vos petits anges NICKY et PAPOU vous pousse toujours en avant et que le soleil illumine votre visage, que les vents du destin les emmènent danser avec vous, auprès de vous, pour que ceux ci vous énivre de leur douceur lorsque un instant vous fermez les yeux dans la chaleur de ce vent chaud, c'est vos petits amours qui vous étreint de leur amour éternel |
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