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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERA BB LUCKY
Il est né le:24/08/1995
Il nous a quittés le:21/09/2010
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Déposé par poutounou le 19/06/2024Et non ! La vie ce n’est pas toujours comme marcher sur du velours… !!! C’est des clous, des planches abimées, des trous, et des fois il fait noir et on n’y voit rien… mais il faut continuer car ça en vaut la peine : il y a tellement de beaux moments, de belles rencontres, comme celles avec nos Amours de chien, qui nous font oublier pour un temps la dureté de la vie… * LA MÈRE À SON FILS * C'est moi qui te le dis, petit, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours, C'est un escalier qu'il faut grimper. Y'a des clous qui dépassent, Et des planches abîmées, Et des bouts où y'a même pas de plancher : Des trous. Et tout ce temps-là, On n'arrête pas de grimper, De changer de palier, De tourner les coins. Même que des fois y'a pas de lumière Et qu'on n'y voit rien. Alors, petit, te retourne pas, Va pas redescendre l'escalier. C'est assez dur, fais pas exprès, Va pas dégringoler maintenant Parce que moi, je continue, J'ai pas fini de grimper. Et c'est moi qui te le dis, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours. * (Auteur inconnu) |
Déposé par spanky le 18/06/2024Les Malheureux de Louise Ackermann ----- A tous les animaux martyres , abandonnés, esclaves La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes Les pâles habitants ont tout à coup frémi. Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi. Quelques morts cependant sont restés immobiles ; Ils ont tout entendu, mais le divin clairon Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles Ne les arracheront. « Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière, Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié, Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère Ont souri sans pitié ! Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle ! Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile. Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés, Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle Tiens-nous bien embrassés. Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ; Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux ! Quand tout nous rejetait, le néant et la vie, Tes bras compatissants, ô notre unique amie ! Se sont ouverts pour nous. Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage, Battus par tous les vents, haletants, harassés. L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage, Nous avait délaissés. Nous n'avions rencontré que désespoir et doute, Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ; Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route, Nous errions en gémissant. Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides, Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri. Les sources de l'amour sous nos babines avides, Comme une eau fugitive, au printemps ont tari. Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte. Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri Parfois s'offrait à nous sur la route déserte, Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient : Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient. Au gouffre que pour nous creusait la Destinée Une invisible main nous poussait acharnée. Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper, A nos côtés marchait le Malheur inflexible. Nous portions une plaie à chaque endroit sensible, Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper. Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ; Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer, Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices : Si nous avons failli, nous avons tant souffert ! Eh bien, nous renonçons même à cette espérance D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs, Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense, Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs. Nous le savons, tu peux donner encor des ailes Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ; Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles, Les élever à toi dans la grâce et l'amour ; Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges, A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang, Nous faire couronner par la main de tes anges, Nous revêtir de gloire en nous transfigurant. Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle, Nous rendre le désir que nous avions perdu… Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ? Quand de tes chérubins la phalange sacrée Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux, Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée : « Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux ! Les plaintes y sont encor, angoisse amers, pleurs sans nombre. Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre Nous obscurcit vos cieux. » Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ? Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ? Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères, Ne sont plus un bienfait. Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle. Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu. Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle ! Laisse-nous oublier que nous avons vécu. ------- |
Déposé par poutounou le 16/06/2024C’est tellement important d’écouter l’autre et de lui apprendre à s’aimer… C’est le but de la vie… !!! * Le plus beau cadeau * Faire le plus beau cadeau à quelqu'un : Ce n'est pas l'aider, Ce n'est pas combler ses désirs, Ce n'est pas lui apporter la sécurité, Ce n'est pas l'Aimer. NON. * C'est lui donner sa liberté, C'est l'accompagner QUELS QUE SOIENT ses choix, C'est lui montrer sa propre lumière, C'est croire en lui, C’est toujours rester dans la vérité, ET SURTOUT, C'est être à son écoute et lui donner l'occasion de s'Aimer... |
Déposé par spanky le 16/06/2024LETTRE D’UN EMPLOYÉ D’UNE FOURRIÈRE ----- Je crois que notre société a besoin qu’on attire son attention là-dessus. En tant que responsable d’une fourrière, je vais partager quelque chose avec vous… un regard de l’intérieur, si vous me le permettez. Tout d’abord, tous les vendeurs/éleveurs d’animaux devraient travailler au moins UN JOUR dans une fourrière. Peut-être qu’en voyant ces regards tristes, perdus… les yeux troublés, vous changeriez sur l’élevage et la vente à des personnes que vous ne connaissez même pas. Ce chiot que vous venez de vendre finira probablement dans ma fourrière quand il ne sera plus une jolie boule de poils. Alors… comment vous sentiriez-vous si vous saviez qu’il y a 90 % de chances que ce chien ne sorte jamais de la fourrière s’il y arrive seulement ? Qu’il soit de race ou non. 50 % des chiens qui entrent dans mon centre, abandonnés ou venant de la rue, sont de race pure… Les excuses les plus fréquentes que j’entends sont : -”Nous déménageons et nous ne pouvons pas emmener notre chat/chien”. Vraiment ? Où déménagez vous pour ne pas pouvoir prendre d’animal et pourquoi avoir choisi cet endroit et pas un autre où vous pourriez le garder ? -”Le chien est devenu plus grand qu’on pensait”. Et quelle taille croyiez-vous qu’un Berger allemand avait ?! -”Je n’ai pas de temps pour m’en occuper” – C’est vrai ? Je travaille 10 ou 12 heures par jour et j’arrive quand même à trouver du temps pour mes 6 chiens. -”Il nous abîme toute la cour” – Pourquoi ne le prenez vous pas à l’intérieur avec vous ? On me dit toujours “Pas la peine d’insister pour lui trouver un foyer, nous savons qu’il sera adopté, c’est un bon chien”. Ce qui est triste c’est que votre animal ne sera PAS adopté…. et savez-vous combien une fourrière est stressante ? Laissez-moi vous raconter : L’animal a 72 heures pour trouver une nouvelle famille à partir du moment où vous la laissez. Parfois un peu plus si la fourrière n’est pas pleine et arrive à se débrouiller pour le garder en parfaite santé. S’il prend froid, il meurt. Il sera confiné dans une petite cage, entouré des aboiements et des pleurs de 25 autres. Il devra se débrouiller seul pour manger et dormir. Il sera déprimé et pleurera constamment sur la famille qui l’a abandonné. S’il a de la chance, et si j’ai assez de bénévoles, il pourra être sorti de temps en temps. Sinon, il ne recevra aucune attention, sauf une assiette de nourriture glissée sous la porte de la cage et quelques giclées d’eau. Si le chien est grand, noir ou d’une race “bull” (pitbull, mastin.), vous l’avez conduit à la mort du moment qu’il a passé la porte. Ces chiens ne sont généralement pas adoptés. Peu importe qu’il soit “doux” ou “dressé”… Si le chien n’est pas adopté dans les 72 heures suivant son entrée et que le refuge est plein, il sera sacrifié. Si le refuge n’est pas plein et que le chien est suffisamment gentil et d’une race attractive, il est possible que son exécution soit repoussée, mais pas pour longtemps. La plupart des chiens sont mis en cages de protection et sont sacrifiés s’ils montrent la moindre agressivité. Même le chien le plus calme est capable de changer dans un tel environnement. Si votre chien est contaminé par la toux du chenil (trachéobronchite infectieuse canine) ou toute autre infection respiratoire, il sera sacrifié immédiatement, simplement parce que les fourrières n’ont pas les moyens de payer des traitements à 150 euros. Et voici quelque chose sur l’euthanasie pour ceux qui n’ont jamais été témoins de comment un animal parfaitement sain sera sacrifié : En premier lieu, il sera sorti de sa cage en laisse. Les chiens pensent toujours qu’ils vont se promener, ils sortent heureux,remuant la queue… jusqu’à ce qu’ils arrivent à la “chambre”, là ils freinent tous des 4 pattes. Ils doivent sentir ou capter la mort ou sentir les âmes tristes qui ont été laissées là. C’est bizarre mais ça arrive avec tous sans exception. Le chien ou chat sera tenu par 1 ou 2 techniciens vétérinaires, en fonction de sa taille et de sa nervosité. Ensuite, un spécialiste de l’euthanasie ou un vétérinaire entamera le processus de trouver une veine dans sa patte avant et il lui injectera la dose de “substance rose”. Espérons que l’animal ne prenne pas peur en se sentant immobilisé. J’en ai vu se griffer eux-mêmes et finir couverts de leur propre sang, rendus sourds par les aboiements et les cris. Tous ne “dorment” pas immédiatement. Parfois ils sont pris de spasmes pendant un instant et se souillent. Une fois terminé, le cadavre de votre animal sera empilé comme un bout de bois, dans un grand congélateur, avec tous les autres animaux en attendant qu’on vienne les chercher comme des déchets. Qu’arrive-t-il ensuite ? Il sera incinéré ? Ils le conduisent à la décharge ? Ils le transforment en nourriture pour animaux ? Vous ne le saurez jamais et vous ne vous poserez probablement jamais la question. Ce n’était qu’un animal et vous pouvez toujours en acheter un autre, non ? J’espère que si vous avez lu jusqu’ici, vous avez eu les yeux troublés et que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête les images qui occupent mon esprit tous les jours quand je rentre chez moi après le travail. Je déteste mon travail, je déteste qu’il existe et je déteste savoir qu’il existera toujours à moins que vous changiez et vous rendiez compte des vies que vous gâchez, bien plus nombreuses que juste celle que vous laissez à la fourrière. Entre 9 et 11 millions d’animaux meurent quotidiennement dans les fourrières et vous êtes les seuls à pouvoir arrêter cela. Je fais tout mon possible pour sauver les vies que je peux mais les refuges (fourrières) sont toujours pleins et chaque jour il y a plus d’animaux qui entrent que ceux qui sortent. Je veux juste insister sur ce point : NE FAITES PAS D’ÉLEVAGE OU N’ACHETEZ PAS D’ANIMAUX TANT QU’IL Y EN A QUI MEURENT DANS LES FOURRIÈRES. Détestez-moi si vous voulez. La vérité est douloureuse et la réalité est ce qu’elle est. J’espère juste qu’avec ce texte au moins une personne aura changé d’avis sur l’élevage et l’abandon de son animal dans une fourrière ou sur l’achat d’un chien. Espérons qu’un jour quelqu’un vienne à mon travail et me dise “j’ai lu cela et je veux adopter”. Ça vaudrait la peine.LETTRE D’UN EMPLOYÉ D’UNE FOURRIÈRE Je crois que notre société a besoin qu’on attire son attention là-dessus. En tant que responsable d’une fourrière, je vais partager quelque chose avec vous… un regard de l’intérieur, si vous me le permettez. Tout d’abord, tous les vendeurs/éleveurs d’animaux devraient travailler au moins UN JOUR dans une fourrière. Peut-être qu’en voyant ces regards tristes, perdus… les yeux troublés, vous changeriez sur l’élevage et la vente à des personnes que vous ne connaissez même pas. Ce chiot que vous venez de vendre finira probablement dans ma fourrière quand il ne sera plus une jolie boule de poils. Alors… comment vous sentiriez-vous si vous saviez qu’il y a 90 % de chances que ce chien ne sorte jamais de la fourrière s’il y arrive seulement ? Qu’il soit de race ou non. 50 % des chiens qui entrent dans mon centre, abandonnés ou venant de la rue, sont de race pure… Les excuses les plus fréquentes que j’entends sont : -”Nous déménageons et nous ne pouvons pas emmener notre chat/chien”. Vraiment ? Où déménagez vous pour ne pas pouvoir prendre d’animal et pourquoi avoir choisi cet endroit et pas un autre où vous pourriez le garder ? -”Le chien est devenu plus grand qu’on pensait”. Et quelle taille croyiez-vous qu’un Berger allemand avait ?! -”Je n’ai pas de temps pour m’en occuper” – C’est vrai ? Je travaille 10 ou 12 heures par jour et j’arrive quand même à trouver du temps pour mes 6 chiens. -”Il nous abîme toute la cour” – Pourquoi ne le prenez vous pas à l’intérieur avec vous ? On me dit toujours “Pas la peine d’insister pour lui trouver un foyer, nous savons qu’il sera adopté, c’est un bon chien”. Ce qui est triste c’est que votre animal ne sera PAS adopté…. et savez-vous combien une fourrière est stressante ? Laissez-moi vous raconter : L’animal a 72 heures pour trouver une nouvelle famille à partir du moment où vous la laissez. Parfois un peu plus si la fourrière n’est pas pleine et arrive à se débrouiller pour le garder en parfaite santé. S’il prend froid, il meurt. Il sera confiné dans une petite cage, entouré des aboiements et des pleurs de 25 autres. Il devra se débrouiller seul pour manger et dormir. Il sera déprimé et pleurera constamment sur la famille qui l’a abandonné. S’il a de la chance, et si j’ai assez de bénévoles, il pourra être sorti de temps en temps. Sinon, il ne recevra aucune attention, sauf une assiette de nourriture glissée sous la porte de la cage et quelques giclées d’eau. Si le chien est grand, noir ou d’une race “bull” (pitbull, mastin.), vous l’avez conduit à la mort du moment qu’il a passé la porte. Ces chiens ne sont généralement pas adoptés. Peu importe qu’il soit “doux” ou “dressé”… Si le chien n’est pas adopté dans les 72 heures suivant son entrée et que le refuge est plein, il sera sacrifié. Si le refuge n’est pas plein et que le chien est suffisamment gentil et d’une race attractive, il est possible que son exécution soit repoussée, mais pas pour longtemps. La plupart des chiens sont mis en cages de protection et sont sacrifiés s’ils montrent la moindre agressivité. Même le chien le plus calme est capable de changer dans un tel environnement. Si votre chien est contaminé par la toux du chenil (trachéobronchite infectieuse canine) ou toute autre infection respiratoire, il sera sacrifié immédiatement, simplement parce que les fourrières n’ont pas les moyens de payer des traitements à 150 euros. Et voici quelque chose sur l’euthanasie pour ceux qui n’ont jamais été témoins de comment un animal parfaitement sain sera sacrifié : En premier lieu, il sera sorti de sa cage en laisse. Les chiens pensent toujours qu’ils vont se promener, ils sortent heureux,remuant la queue… jusqu’à ce qu’ils arrivent à la “chambre”, là ils freinent tous des 4 pattes. Ils doivent sentir ou capter la mort ou sentir les âmes tristes qui ont été laissées là. C’est bizarre mais ça arrive avec tous sans exception. Le chien ou chat sera tenu par 1 ou 2 techniciens vétérinaires, en fonction de sa taille et de sa nervosité. Ensuite, un spécialiste de l’euthanasie ou un vétérinaire entamera le processus de trouver une veine dans sa patte avant et il lui injectera la dose de “substance rose”. Espérons que l’animal ne prenne pas peur en se sentant immobilisé. J’en ai vu se griffer eux-mêmes et finir couverts de leur propre sang, rendus sourds par les aboiements et les cris. Tous ne “dorment” pas immédiatement. Parfois ils sont pris de spasmes pendant un instant et se souillent. Une fois terminé, le cadavre de votre animal sera empilé comme un bout de bois, dans un grand congélateur, avec tous les autres animaux en attendant qu’on vienne les chercher comme des déchets. Qu’arrive-t-il ensuite ? Il sera incinéré ? Ils le conduisent à la décharge ? Ils le transforment en nourriture pour animaux ? Vous ne le saurez jamais et vous ne vous poserez probablement jamais la question. Ce n’était qu’un animal et vous pouvez toujours en acheter un autre, non ? J’espère que si vous avez lu jusqu’ici, vous avez eu les yeux troublés et que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête les images qui occupent mon esprit tous les jours quand je rentre chez moi après le travail. Je déteste mon travail, je déteste qu’il existe et je déteste savoir qu’il existera toujours à moins que vous changiez et vous rendiez compte des vies que vous gâchez, bien plus nombreuses que juste celle que vous laissez à la fourrière. Entre 9 et 11 millions d’animaux meurent quotidiennement dans les fourrières et vous êtes les seuls à pouvoir arrêter cela. Je fais tout mon possible pour sauver les vies que je peux mais les refuges (fourrières) sont toujours pleins et chaque jour il y a plus d’animaux qui entrent que ceux qui sortent. Je veux juste insister sur ce point : NE FAITES PAS D’ÉLEVAGE OU N’ACHETEZ PAS D’ANIMAUX TANT QU’IL Y EN A QUI MEURENT DANS LES FOURRIÈRES. Détestez-moi si vous voulez. La vérité est douloureuse et la réalité est ce qu’elle est. J’espère juste qu’avec ce texte au moins une personne aura changé d’avis sur l’élevage et l’abandon de son animal dans une fourrière ou sur l’achat d’un chien. Espérons qu’un jour quelqu’un vienne à mon travail et me dise “j’ai lu cela et je veux adopter”. Ça vaudrait la peine. ------ |
Déposé par spanky le 14/06/2024Pas-de-Calais : Un homme expose cruellement son chien handicapé au soleil, espérant sa mort Une fin heureuse se profile à l’horizon pour une histoire qui a débuté sur une note amère. Une organisation à but non lucratif a volé au secours d’un chien maltraité et handicapé dans la localité de Carvin, située dans le Pas-de-Calais. L’heureux bénéficiaire de ce geste noble n’est autre que Filou, un compagnon à quatre pattes âgé de 14 ans, qui se trouve actuellement sous la protection bienveillante de ses sauveurs. Selon les informations rapportées par…actu.fr ... Le récit de son sauvetage a débuté la veille, le 30 mai, lorsque quelqu’un a déposé une main courante au poste de police de Carvin. Le même individu a pris l’initiative de contacter l’association Les Sauvetages du Cœur, espérant qu’ils pourraient intervenir en faveur de Filou. Selon les mots d’Ouarda Bélaïd, membre dévouée de l’association, « Le chien était dans un état lamentable, gémissant sous le soleil brûlant sans eau, sans nourriture et sans abri ». Dans un autre paragraphe, Ouarda raconte la triste réalité de Filou. « Il était dans un état squelettique, avec des ongles qui s’enfonçaient dans ses coussinets. Il était également imbibé d’urine », se rappelle-t-elle. Une vidéo accablante, partagée sur Facebook, a révélé le comportement inhumain du propriétaire envers ce pauvre animal sans défense. « Le propriétaire avait déclaré que la vie de Filou était finie et qu’il le laissait dépérir au soleil. » Cette terrible situation durait depuis un an. Filou, secouru par Les Sauvetages du Cœur. L’association Les Sauvetages du Cœur a pris les choses en main. Filou a été récupéré, et son état était critique. Il était couvert de nœuds et ses yeux étaient infectés. Immédiatement, Filou a été emmené chez un vétérinaire pour recevoir les soins nécessaires, incluant un toilettage. « Filou doit regagner du poids, il est extrêmement maigre. Il est paralysé des pattes arrière, une opération serait trop risquée car il pourrait ne pas se réveiller », a expliqué Ouarda dans une vidéo partagée sur Facebook. Filou est désormais propre et semble beaucoup mieux, il a trouvé refuge chez l’association Suzi Handicap Animal à Montreuil-au-Houlme, dans l’Orne. Tout le monde espère qu’une famille chaleureuse et aimante ouvrira ses portes à Filou, pour qu’il puisse vivre paisiblement le reste de ses jours. ----- |
Déposé par poutounou le 12/06/2024Aimer C'est Plus Que Vivre * Gérard Berliner (d’après Victor Hugo) * Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends J’irai par la forêt, j’irai par la montagne Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. * Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes Le soir quand tout se tait Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes Cet ange m’écoutait ! * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre De pouvoir désormais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre Il dort pour jamais * Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes Le soir quand tout se tait, Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes Cet ange m’écoutait ! * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre De pouvoir désormais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre * Il dort pour jamais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre Il dort pour jamais Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. |
Déposé par spanky le 12/06/2024Le jour venu blottie entre mes bras ma douce Morphée tu t'es ensommeillée mon esprit vagabonde dans mes rêves de toi Dors ma princesse..le monde est fou dehors tu peux dormir en paix d'un sommeil enchanté là ou règne les fées. ---- Moi aussi ....je rêve... de toi près de moi de tes poils de soie de ce nous ...toi et moi je rêve encore de cette maison heureuse de notre relation fabuleuse je rêve toujours de notre amour fleuri de nos balades bénies ---- Tu étais ma romance Ta si longue absence Au jardin d'étoiles, Je me meurs de toi ---- Elle était ma lumière Ma belle, ma fragile pleure mes paupières mon cœur est en exil ---- je me réveille..en sursaut.. et là a cet instant précis je m'aperçois... que je n'ai plus rien de tout cela ---- Dors ma belle princesse.. mon hirondelle va retrouver..Tes rêves...!!! En m'attendant. tu étais l'amour...ma fille dans mes nuits c'est toi que je vois. ---- TA MAMAN.... Je t'aime sans début et sans fin. ----- |
Déposé par spanky le 10/06/2024Maintenant que tu n’es plus là… --- Maintenant, il me reste quoi, Quoi sans toi… Du vide à perte de vue, Vu que je t’ai perdu… Le silence rempli ma vie, Ma vie, elle n’est pas finie, Pourtant j’aimerais qu’elle le soit Qu’elle le soit, pour être avec toi… --- Maintenant, les soirs sont les mêmes, La même peine qui traîne, Ici ou là, toujours la même rengaine, Rengaine loin de ceux qui s’aiment… Je trouve plus de sens à faire les choses, Ces choses qui restent devant une porte close Les moments sont faits que de souvenirs, Souvenirs de savoir que tu ne vas pas revenir… --- Rien, c'est maintenant mon quotidien, Quotidien écrit de larmes de chagrin, Qui revient… Revient chaque matin, Et qui reste entre mes mains… Je ne changerai plus rien, Plus rien ne sera vraiment bien, Puisque tu es maintenant bien loin… --- Sundhauser Flavien ----- |
Déposé par poutounou le 09/06/2024Au jardin de mon coeur... * Au jardin de mon coeur Vous y trouverez Un petit coin caché Une oasis charmante Un chapeau de paille oublié Sur le petit banc... Un cahier d'écolière Une plume d'oiseau Pour graver mes mystères Et, la complainte des mots... * Au jardin de mon coeur Vous y découvrirez Une cabane d'enfant... Quelques nids pour l'oiseau... Un bassin de pierre Un colibri enivré Du muguet en grelots Et, une coupe de rosée... * Au jardin de mon coeur Vous y croiserez Le geai bleu et la tourterelle La sittelle et l'hirondelle Le bourdon et l'abeille Dansant la gigue du printemps... Au jardin de mon coeur Je vous y attendrai En soupirant... L'air du temps présent ! * © Jovette Mimeault (1952-2003) |
Déposé par spanky le 08/06/2024L'absence, c'est une chaise vide qui projette son ombre, le soir, devant la porte, c'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin. ---- L'absence, c'est un regard perdu qui part à la rencontre de souvenirs heureux, c'est une larme, au bord de la paupière, qui enfin roule sur la joue. ---- L'absence, c'est une voix quelque part qui ne nous parvient plus, c'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée. ---- L'absence c'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus dans la salle à manger, c'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours de l'année, c'est un silence pesant qui accompagne le dîner. ---- L'absence, c'est un anniversaire qu'on ne peut plus fêter, c'est un bonsoir mon amour qui reste sans réponse. ---- L'absence, c'est une main tremblante qui caresse le froid marbre d'une tombe, c'est un doigt tout léger qui effleure les méandres d'un nom. ---- L'absence, c'est la peur d'oublier L'être que l'on ne reverra jamais. ------ |
Déposé par spanky le 06/06/2024VIVRE ABANDONNÉS, ENFERMÉS... ...... " Il a un œil rond, des pupilles extra larges, il essaye d'être calme, il frétille, sautille, aboie, pleure, hurle, grogne , se tait, se cache, s'assoit, saute, ne se montre pas, cherche le contact, le fuit, est explosif , se terre sans un coin.... --- Sa truffe se concentre sur une odeur attrayante , il arrive à faire une pause dans le temps quelques instants , il est content de voir ses soigneurs fidèles chaque jour, ses repères, se donnant cœur et âme pour qu'il soit dans les meilleures conditions possibles bien qu'il soit sans famille. --- Son stress sans doute chronique, (il arrive si vite ce stress une fois rentré dans une refuge), mélange ses émotions, ce sont quelques minutes d'apaisement lors de visites, contre des heures de solitude dans le bruit régulièrement, privé d'une grande partie de ses besoins primaires faute d'avoir un foyer . --- Sans foyer c'est une absence de contacts sociaux ou une limitation de ceux-ci, c'est être être privé de liberté , vivre enfermé et ne pouvoir donc fuir ce qui est un besoin primaire . --- C'est moins dormir, car bruit et stress empêchent de dormir, c'est parfois devenir une cocotte minute avec une soif intense de sortir du box . --- C'est supporter la solitude même si elle est dure, c'est supporter la vie de congénères même s'ils peuvent inquiéter, c'est tenter de contrôler ses émotions de stress car il n'y a d'autre choix que de rester derrière les barreaux. --- C'est entendre et sentir le stress des congénères avec un odorat, sens premier tellement développé et sensible , c'est subir une contagion émotionnelle....c'est être moins apte à réfléchir et se concentrer....c'est ... --- Ils sont nés car l'homme les a fait naître. Ils sont enfermé car l'homme en a décidé. --- L'été arrive...période d'abandon...les vacances sont tellement mieux sans le chien....mettons le au refuge... oh comme j'espère que ce ne sera pas le cas pour eux..... --- Courage les chiens !!!!! --- " Si le chien était un Lion, on apprendrait à le connaître avant de l'adopter ou l'acheter".... encore bien des choses à transmettre --- Pensée également pour ces chiens d'élevages qui vivent en chenil.....ce n'est pas mieux ...pas mieux du tout..... " --- Source : Le chien simplement --------- |
Déposé par poutounou le 05/06/2024Comme c’est joliment dit : Bonjour « Messieurs les bourgeons« … * Bonjour * Comme un diable au fond de sa boîte, le bourgeon s'est tenu caché... mais dans sa prison trop étroite il baille et voudrait respirer. Il entend des chants, des bruits d'ailes, il a soif de grand jour et d'air... il voudrait savoir les nouvelles, il fait craquer son corset vert. Puis, d'un geste brusque, il déchire son habit étroit et trop court "enfin, se dit-il, je respire, je vis, je suis libre... bonjour !" * Paul Geraldy |
Déposé par spanky le 04/06/2024AU PAYS DES ÉTOILES ----- Dans le vaste infini Où se noient les étoiles Il existe un pays Que l’absence nous voile. C’est un pays magique, Baigné de pur amour, Aux charmes magnifiques Où seul règne le jour. Des cascades d’eau pure Et des prairies fleuries, Et des lacs, j’en suis sûre Où l’on s’ébat, ravi. A ce pays doré Seules accèdent les âmes De nos êtres aimés Par un grand pont diaphane, Sous un bel arc en ciel, Vers une chaude lumière, Dans ce pays de miel Qui survit dans l’Ether. S’y retrouvent ensemble Nos parents, nos amis, Nos amours et me semble Nos animaux chéris. Ils sont devenus anges Entourés d’une aura, C’est de là qu’ils s’arrangent A gommer nos tracas ! Ils nous veillent sans cesse Et calment nos chagrins, Écartent nos détresses, Nous montrant le chemin. Ils soulagent nos peines Et apaisent nos larmes, Toutes nos peurs sont vaines, Leur amour est une arme. Dans le vaste infini Où se noient les étoiles Il existe un pays Que l’absence nous voile. ----- |
Déposé par spanky le 02/06/2024JE VOULAIS JUSTE ALLER A LA PLAGE ! ----- Hier soir, en train de dîner, elle a dit presque dans un murmure, -"cette année, je veux partir en vacances à la plage..." Ensuite, tout le monde autour de la table a dit -"C'est cool !"... "Bonne idée !"... "Yessss !"... "Merveilleux"... Je pensais que c'était beau et merveilleux de partir tous ensemble en vacances ! Je n'ai jamais connu la mer ! Et comme je fais partie de la famille, je fais partie de leurs vacances aussi ! Je m'imagine déjà sauter les vagues et nager, l'un des membres de ma famille va lancer ma Baballe et moi j'irais la chercher et je la ramènerai ... ---- Puis j'ai entendu une dispute dans la salle : -"qu'est-ce qu'on va faire du chien ? dit ma mère humaine et ils ont chuchoter entre eux. J'ai dormi merveilleusement bien avec des rêves fabuleux. Très tôt le lendemain matin, mon père humain m'a réveillé et m'a dit : -" Allons-y " ! La laisse était un peu serrée, mais je m'en fichais car nous allions à la plage. En montant dans la voiture, j'ai sauté de joie, j'ai léché mes frères humains et j'ai fini par me faire gronder car je faisais trop de léchouilles. Mais j’étais si heureux, si excité ! Nous sommes donc finalement partis et j'ai fini par dormir car le mouvement de la voiture m'avait endormi. Quelques heures plus tard, mon père a arrêté de conduire et nous sommes partis sur une route déserte. Il a tiré sur la laisse et l'a attachée à une poubelle. - Ha, ce doit être un nouveau jeu je pensais... Il monta dans la voiture et la démarra. Je n'ai pas compris la blague. Comment aurais-je pu courir après la voiture alors que j'étais attaché ? Enfin la nuit est venue et j'étais toujours là. Je me suis dit et j'ai pensé que c'était une punition. Est-ce parce que j'ai fait pipi sur le lit de ma sœur cette fois-là ? Est-ce en raison du canapé que je rongeais ? Est-ce parce que j'ai beaucoup aboyé ? Peu à peu, la nuit est devenue plus froide et plus sombre. Pourtant Ils savent que j'ai peur du noir... Pourquoi mettent-ils tant de temps à venir me chercher ? Quand il reviendra, je leur pardonnerai malgré la peur. que j'ai eue. Je les aime tant, ce sont mes humains, ils sont tout pour moi ! Sans eux je ne suis rien. Je ne suis pas comme les humains et je pardonne facilement à quiconque me fait souffrir. Les jours et les nuits ont passé, je suis resté attaché là sans nourriture ni eau. Jusqu'à ce qu'une nuit j'ai rêvé qu'ils venaient me chercher, mais malheureusement ce n'était qu'un rêve car de faim et de soif j'ai fini par MOURIR ! J'aurais juste aimé aller à la plage ! ----- Texte de André Luiz Ornellas ------- |
Déposé par poutounou le 02/06/2024Toi c’est Toi, à jamais en moi… !!! * Toi Esther Granek * Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie * Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois * Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant * Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon cœur * Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… * Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… * Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. * Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 |
Déposé par spanky le 31/05/2024Mon Chien, ---- Un beau matin Tu as pris un autre chemin Tu as choisi de vivre Sur une autre rive Là où les rêves sont éternels Dans l'infinité du ciel Tu voyages À travers les nuages ---- À l'aurore des jours Qui se couvrent d'amour Tu te baignes dans l'océan Aux reflets d'argent Et si le vide est grand Ici je tue le temps À percer le mystère De ma présence sur terre ---- Je m'enfonce dans les flots De ma vie qui prend l'eau Tout s'évanouit Sur la mer de mes nuits À chercher l'infini Quand l'horizon s'illumine Au soleil qui s'incline Dans les bras de l'oubli. ---- David Bréant ---- |
Déposé par poutounou le 29/05/2024Merci, Monsieur Hugo, pour ce très beau poème…Ce sont nos Anges que nous entendons chanter dans l’infini… !!! * Printemps * Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini. * Victor Hugo, |
Déposé par colombine67 le 29/05/2024Met ta main sur ma patte, je ne te laisserai jamais partir Met ta confiance en moi, je ne te laisserai jamais, jamais Met ton cœur dans mon cœur, je te donnerai toujours de l'amour Met ma patte dans ta main, je veillerai toujours sur toi Tout ce que je demande en retour, c'est de l'amour |
Déposé par spanky le 29/05/2024ABANDON ------ Je me promenais le long de la forêt L’air pensif, la mime gaie Un enfant jouait au loin Un homme promenait son chien. J’écoutais chanter les oiseaux Dans le champ couraient des lapereaux. Un bel après-midi à la campagne Tout ce qui fait son charme. Je décidais de m’enfoncer un peu dans le bois En espérant tout au fond de moi Pouvoir apercevoir une biche avec son faon. Je marchais donc tout tranquillement Quand j’entendis un gémissement. Un tout petit cri à peine audible Perdu au fin fond de cet endroit si paisible. Je secouais la tête en pensant Que ce cri vraiment pas charmant Était encore une illusion Un bruit sorti de mon imagination. Je repris ma marche paisiblement Quand pour la deuxième fois, retendit ce gémissement. J’ai donc décidé courageusement De voir d’où venait ce cri alarmant. J’ai marché quelques pas, en suivant le bruit Mille questions arrivèrent dans mon esprit Qu’allais-je trouver au bout de ce chemin Qui pouvait émettre ce bruit inhumain ? Plus je m’approchais, plus je m’inquiétais De savoir ce qui se trouvait dans les bosquets. Me voici donc arrivée sur les lieux Ou ma curiosité m’avait conduite Et malheureusement, je n’ai rien trouvé de merveilleux Juste quelque chose d’affreux. Il était là, tout tremblant Il était là, tout pleurant Se demandant ce qui avait fait pour mériter De finir à cet arbre attaché. Dès qu’il me vit, il remua la queue Êtres magiques, Êtres merveilleux Qui n’ont dans leur cœur Que joie et bonheur Pour nous les humains, souvent malsains. Ils nous aiment sans discernement Et pourtant, même trop souvent On les maltraite, on les torture, on les bat Sans se rendre compte de tout l’amour qu’ils ont pour nous ici-bas. Il était donc là, ce petit chien Avec dans ces yeux tout l’amour pour l’humain. Combien de temps avait-il pleuré au milieu de ces bois Combien de temps a-t-il attendu le retour d’une o***** qui ne reviendrait pas? Je m’approchais de lui, le caressais Lui retirais la corde qui l’entravait là Je le pris dans mes bras Et doucement lui parla. Tu es sauvé mon chien, mon ami Mais pour un que l’on retrouve en vie Combien meurent seuls dans la nuit ? Abandonner son animal est une horreur Que rien sur cette Terre ne justifie Alors vous, hommes pourris, hommes sans cœur Si parfois vous en avez envie Dites-vous que je vous maudis. ------ |
Déposé par colombine67 le 28/05/2024Je suis mort sans nom Un long mais superbe texte, très émouvant.... Je suis mort sans nom Sans une marque d’affection… Je ne connais la définition Du mot humain émotion Que par la douleur de l’abandon. J’ai attendu si longtemps, D’hivers glaciaux en printemps, Un rayon d’espoir, et souvent Pétrifié dans le silence et le temps, J’ai voulu fuir ce tourment. Seul et apeuré dans ma cage, Je m’accrochais à ce mirage… De votre sourire, de votre visage Qui m’ont apporté courage L’instant d’un ciel sans nuage… Je me suis habitué à la faim, Au froid, à la peur du lendemain. Mais jamais, je le crains, De ne pas connaître enfin Le plaisir de lécher votre main. Mon corps martyrisé N’en pouvant plus de lutter, À bout de souffle et de fierté, C’est sans bruit et sans dignité Que je vous ai quittés. Une seule caresse aurait suffi À me permettre, sans bruit, De quitter mes amis. Qui encore aujourd’hui. Vous appellent dans la nuit. Je ne vous en veux pas De n’avoir entendu mon désarroi. J’avais pourtant en moi, Au fil des jours et des mois, La confiance, l’espoir et la foi. Même si j’ai hurlé dans la nuit, Tandis que mourraient mes petits, La souffrance et la maladie Ont eu raison aujourd’hui De mon instinct de survie. Ils ont tué mes espoirs De pouvoir un jour voir Le soleil et votre peignoir… De fuir mon désespoir… Fuir ma cellule dans le noir. Je suis venu et passé, Sans jamais être remarqué. Pourtant, je vous ai toujours espéré… Je ne demandais qu’à vous aimer… Pourquoi m’avez-vous abandonné? J’ai eu faim, j’ai eu froid, J’ai eu peur et malgré moi, De ce qui me restait de voix, Votre nom j’ai appelé mille fois… Où étiez-vous, dites-moi... Ma carcasse incinérée Aura pour l’éternité Ce champ, ces fleurs et ce pré Que j’ai longtemps espéré, Et dont j’ai tellement rêvé. J’aurais aimé avoir un jouet, Un seul s’il-vous plait… J’aurais voulu courir et qui sait, Trébucher dans le gazon tout frais À vos côtés, fier et coquet… J’aurais dormi à vos pieds, L’hiver vous aurais réchauffé, La nuit vous aurais rassuré, Et sans jamais rien demander, Vous aurais écouté et aimé… Je suis mort triste et seul, Sans que l’on porte mon deuil. On m’a offert pour tout linceul, Un feu de paille et de feuilles, Je suis libre, délivré et encore seul… Ne m’offrez pas de fleurs… Retenez vos pleurs… Je ne veux plus que le bonheur, De ceux qui ont dans leur cœur D’encore espérer avec ferveur… De quoi donc ai-je été coupable Pour mériter une vie si misérable Un destin aussi pitoyable, Une mort cruelle et minable… De cela vous m’êtes redevable… Je vous aime encore Je vous aime si fort… À la vie et à la mort, Je vous aime encore, Bien au-delà de la mort… Dites-moi que vous voulez, Par amour et par pitié, Encore quelques-uns sauver… Ainsi ma cruelle destinée N’aura été ni vaine ni oubliée… Il est trop tard pour moi, Voyez, je suis mort et froid… Mais pour mes petits croyez-moi, Par vous, ils ne le seront pas. Sauvez-les en souvenir de moi… Un chien parmi tant d’autres. |
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