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In tribute to
SCOTTISH-TERRIERDOUGLAS D'INGLYBER
Born on :04/10/2008
left us on:24/03/2018
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802 messages
left by poutounou on 12/06/2024Aimer C'est Plus Que Vivre * Gérard Berliner (d’après Victor Hugo) * Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends J’irai par la forêt, j’irai par la montagne Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. * Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes Le soir quand tout se tait Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes Cet ange m’écoutait ! * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre De pouvoir désormais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre Il dort pour jamais * Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes Le soir quand tout se tait, Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes Cet ange m’écoutait ! * Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre De pouvoir désormais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre * Il dort pour jamais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre Il dort pour jamais Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre. |
left by spanky on 12/06/2024Le jour venu blottie entre mes bras ma douce Morphée tu t'es ensommeillée mon esprit vagabonde dans mes rêves de toi Dors ma princesse..le monde est fou dehors tu peux dormir en paix d'un sommeil enchanté là ou règne les fées. ---- Moi aussi ....je rêve... de toi près de moi de tes poils de soie de ce nous ...toi et moi je rêve encore de cette maison heureuse de notre relation fabuleuse je rêve toujours de notre amour fleuri de nos balades bénies ---- Tu étais ma romance Ta si longue absence Au jardin d'étoiles, Je me meurs de toi ---- Elle était ma lumière Ma belle, ma fragile pleure mes paupières mon cœur est en exil ---- je me réveille..en sursaut.. et là a cet instant précis je m'aperçois... que je n'ai plus rien de tout cela ---- Dors ma belle princesse.. mon hirondelle va retrouver..Tes rêves...!!! En m'attendant. tu étais l'amour...ma fille dans mes nuits c'est toi que je vois. ---- TA MAMAN.... Je t'aime sans début et sans fin. ----- |
left by spanky on 10/06/2024Maintenant que tu n’es plus là… --- Maintenant, il me reste quoi, Quoi sans toi… Du vide à perte de vue, Vu que je t’ai perdu… Le silence rempli ma vie, Ma vie, elle n’est pas finie, Pourtant j’aimerais qu’elle le soit Qu’elle le soit, pour être avec toi… --- Maintenant, les soirs sont les mêmes, La même peine qui traîne, Ici ou là, toujours la même rengaine, Rengaine loin de ceux qui s’aiment… Je trouve plus de sens à faire les choses, Ces choses qui restent devant une porte close Les moments sont faits que de souvenirs, Souvenirs de savoir que tu ne vas pas revenir… --- Rien, c'est maintenant mon quotidien, Quotidien écrit de larmes de chagrin, Qui revient… Revient chaque matin, Et qui reste entre mes mains… Je ne changerai plus rien, Plus rien ne sera vraiment bien, Puisque tu es maintenant bien loin… --- Sundhauser Flavien ----- |
left by poutounou on 09/06/2024Au jardin de mon coeur... * Au jardin de mon coeur Vous y trouverez Un petit coin caché Une oasis charmante Un chapeau de paille oublié Sur le petit banc... Un cahier d'écolière Une plume d'oiseau Pour graver mes mystères Et, la complainte des mots... * Au jardin de mon coeur Vous y découvrirez Une cabane d'enfant... Quelques nids pour l'oiseau... Un bassin de pierre Un colibri enivré Du muguet en grelots Et, une coupe de rosée... * Au jardin de mon coeur Vous y croiserez Le geai bleu et la tourterelle La sittelle et l'hirondelle Le bourdon et l'abeille Dansant la gigue du printemps... Au jardin de mon coeur Je vous y attendrai En soupirant... L'air du temps présent ! * © Jovette Mimeault (1952-2003) |
left by spanky on 08/06/2024L'absence, c'est une chaise vide qui projette son ombre, le soir, devant la porte, c'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin. ---- L'absence, c'est un regard perdu qui part à la rencontre de souvenirs heureux, c'est une larme, au bord de la paupière, qui enfin roule sur la joue. ---- L'absence, c'est une voix quelque part qui ne nous parvient plus, c'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée. ---- L'absence c'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus dans la salle à manger, c'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours de l'année, c'est un silence pesant qui accompagne le dîner. ---- L'absence, c'est un anniversaire qu'on ne peut plus fêter, c'est un bonsoir mon amour qui reste sans réponse. ---- L'absence, c'est une main tremblante qui caresse le froid marbre d'une tombe, c'est un doigt tout léger qui effleure les méandres d'un nom. ---- L'absence, c'est la peur d'oublier L'être que l'on ne reverra jamais. ------ |
left by spanky on 06/06/2024VIVRE ABANDONNÉS, ENFERMÉS... ...... " Il a un œil rond, des pupilles extra larges, il essaye d'être calme, il frétille, sautille, aboie, pleure, hurle, grogne , se tait, se cache, s'assoit, saute, ne se montre pas, cherche le contact, le fuit, est explosif , se terre sans un coin.... --- Sa truffe se concentre sur une odeur attrayante , il arrive à faire une pause dans le temps quelques instants , il est content de voir ses soigneurs fidèles chaque jour, ses repères, se donnant cœur et âme pour qu'il soit dans les meilleures conditions possibles bien qu'il soit sans famille. --- Son stress sans doute chronique, (il arrive si vite ce stress une fois rentré dans une refuge), mélange ses émotions, ce sont quelques minutes d'apaisement lors de visites, contre des heures de solitude dans le bruit régulièrement, privé d'une grande partie de ses besoins primaires faute d'avoir un foyer . --- Sans foyer c'est une absence de contacts sociaux ou une limitation de ceux-ci, c'est être être privé de liberté , vivre enfermé et ne pouvoir donc fuir ce qui est un besoin primaire . --- C'est moins dormir, car bruit et stress empêchent de dormir, c'est parfois devenir une cocotte minute avec une soif intense de sortir du box . --- C'est supporter la solitude même si elle est dure, c'est supporter la vie de congénères même s'ils peuvent inquiéter, c'est tenter de contrôler ses émotions de stress car il n'y a d'autre choix que de rester derrière les barreaux. --- C'est entendre et sentir le stress des congénères avec un odorat, sens premier tellement développé et sensible , c'est subir une contagion émotionnelle....c'est être moins apte à réfléchir et se concentrer....c'est ... --- Ils sont nés car l'homme les a fait naître. Ils sont enfermé car l'homme en a décidé. --- L'été arrive...période d'abandon...les vacances sont tellement mieux sans le chien....mettons le au refuge... oh comme j'espère que ce ne sera pas le cas pour eux..... --- Courage les chiens !!!!! --- " Si le chien était un Lion, on apprendrait à le connaître avant de l'adopter ou l'acheter".... encore bien des choses à transmettre --- Pensée également pour ces chiens d'élevages qui vivent en chenil.....ce n'est pas mieux ...pas mieux du tout..... " --- Source : Le chien simplement --------- |
left by poutounou on 05/06/2024Comme c’est joliment dit : Bonjour « Messieurs les bourgeons« … * Bonjour * Comme un diable au fond de sa boîte, le bourgeon s'est tenu caché... mais dans sa prison trop étroite il baille et voudrait respirer. Il entend des chants, des bruits d'ailes, il a soif de grand jour et d'air... il voudrait savoir les nouvelles, il fait craquer son corset vert. Puis, d'un geste brusque, il déchire son habit étroit et trop court "enfin, se dit-il, je respire, je vis, je suis libre... bonjour !" * Paul Geraldy |
left by spanky on 04/06/2024AU PAYS DES ÉTOILES ----- Dans le vaste infini Où se noient les étoiles Il existe un pays Que l’absence nous voile. C’est un pays magique, Baigné de pur amour, Aux charmes magnifiques Où seul règne le jour. Des cascades d’eau pure Et des prairies fleuries, Et des lacs, j’en suis sûre Où l’on s’ébat, ravi. A ce pays doré Seules accèdent les âmes De nos êtres aimés Par un grand pont diaphane, Sous un bel arc en ciel, Vers une chaude lumière, Dans ce pays de miel Qui survit dans l’Ether. S’y retrouvent ensemble Nos parents, nos amis, Nos amours et me semble Nos animaux chéris. Ils sont devenus anges Entourés d’une aura, C’est de là qu’ils s’arrangent A gommer nos tracas ! Ils nous veillent sans cesse Et calment nos chagrins, Écartent nos détresses, Nous montrant le chemin. Ils soulagent nos peines Et apaisent nos larmes, Toutes nos peurs sont vaines, Leur amour est une arme. Dans le vaste infini Où se noient les étoiles Il existe un pays Que l’absence nous voile. ----- |
left by spanky on 02/06/2024JE VOULAIS JUSTE ALLER A LA PLAGE ! ----- Hier soir, en train de dîner, elle a dit presque dans un murmure, -"cette année, je veux partir en vacances à la plage..." Ensuite, tout le monde autour de la table a dit -"C'est cool !"... "Bonne idée !"... "Yessss !"... "Merveilleux"... Je pensais que c'était beau et merveilleux de partir tous ensemble en vacances ! Je n'ai jamais connu la mer ! Et comme je fais partie de la famille, je fais partie de leurs vacances aussi ! Je m'imagine déjà sauter les vagues et nager, l'un des membres de ma famille va lancer ma Baballe et moi j'irais la chercher et je la ramènerai ... ---- Puis j'ai entendu une dispute dans la salle : -"qu'est-ce qu'on va faire du chien ? dit ma mère humaine et ils ont chuchoter entre eux. J'ai dormi merveilleusement bien avec des rêves fabuleux. Très tôt le lendemain matin, mon père humain m'a réveillé et m'a dit : -" Allons-y " ! La laisse était un peu serrée, mais je m'en fichais car nous allions à la plage. En montant dans la voiture, j'ai sauté de joie, j'ai léché mes frères humains et j'ai fini par me faire gronder car je faisais trop de léchouilles. Mais j’étais si heureux, si excité ! Nous sommes donc finalement partis et j'ai fini par dormir car le mouvement de la voiture m'avait endormi. Quelques heures plus tard, mon père a arrêté de conduire et nous sommes partis sur une route déserte. Il a tiré sur la laisse et l'a attachée à une poubelle. - Ha, ce doit être un nouveau jeu je pensais... Il monta dans la voiture et la démarra. Je n'ai pas compris la blague. Comment aurais-je pu courir après la voiture alors que j'étais attaché ? Enfin la nuit est venue et j'étais toujours là. Je me suis dit et j'ai pensé que c'était une punition. Est-ce parce que j'ai fait pipi sur le lit de ma sœur cette fois-là ? Est-ce en raison du canapé que je rongeais ? Est-ce parce que j'ai beaucoup aboyé ? Peu à peu, la nuit est devenue plus froide et plus sombre. Pourtant Ils savent que j'ai peur du noir... Pourquoi mettent-ils tant de temps à venir me chercher ? Quand il reviendra, je leur pardonnerai malgré la peur. que j'ai eue. Je les aime tant, ce sont mes humains, ils sont tout pour moi ! Sans eux je ne suis rien. Je ne suis pas comme les humains et je pardonne facilement à quiconque me fait souffrir. Les jours et les nuits ont passé, je suis resté attaché là sans nourriture ni eau. Jusqu'à ce qu'une nuit j'ai rêvé qu'ils venaient me chercher, mais malheureusement ce n'était qu'un rêve car de faim et de soif j'ai fini par MOURIR ! J'aurais juste aimé aller à la plage ! ----- Texte de André Luiz Ornellas ------- |
left by poutounou on 02/06/2024Toi c’est Toi, à jamais en moi… !!! * Toi Esther Granek * Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie * Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois * Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant * Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon cœur * Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… * Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… * Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. * Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 |
left by spanky on 31/05/2024Mon Chien, ---- Un beau matin Tu as pris un autre chemin Tu as choisi de vivre Sur une autre rive Là où les rêves sont éternels Dans l'infinité du ciel Tu voyages À travers les nuages ---- À l'aurore des jours Qui se couvrent d'amour Tu te baignes dans l'océan Aux reflets d'argent Et si le vide est grand Ici je tue le temps À percer le mystère De ma présence sur terre ---- Je m'enfonce dans les flots De ma vie qui prend l'eau Tout s'évanouit Sur la mer de mes nuits À chercher l'infini Quand l'horizon s'illumine Au soleil qui s'incline Dans les bras de l'oubli. ---- David Bréant ---- |
left by poutounou on 29/05/2024Merci, Monsieur Hugo, pour ce très beau poème…Ce sont nos Anges que nous entendons chanter dans l’infini… !!! * Printemps * Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini. * Victor Hugo, |
left by spanky on 29/05/2024ABANDON ------ Je me promenais le long de la forêt L’air pensif, la mime gaie Un enfant jouait au loin Un homme promenait son chien. J’écoutais chanter les oiseaux Dans le champ couraient des lapereaux. Un bel après-midi à la campagne Tout ce qui fait son charme. Je décidais de m’enfoncer un peu dans le bois En espérant tout au fond de moi Pouvoir apercevoir une biche avec son faon. Je marchais donc tout tranquillement Quand j’entendis un gémissement. Un tout petit cri à peine audible Perdu au fin fond de cet endroit si paisible. Je secouais la tête en pensant Que ce cri vraiment pas charmant Était encore une illusion Un bruit sorti de mon imagination. Je repris ma marche paisiblement Quand pour la deuxième fois, retendit ce gémissement. J’ai donc décidé courageusement De voir d’où venait ce cri alarmant. J’ai marché quelques pas, en suivant le bruit Mille questions arrivèrent dans mon esprit Qu’allais-je trouver au bout de ce chemin Qui pouvait émettre ce bruit inhumain ? Plus je m’approchais, plus je m’inquiétais De savoir ce qui se trouvait dans les bosquets. Me voici donc arrivée sur les lieux Ou ma curiosité m’avait conduite Et malheureusement, je n’ai rien trouvé de merveilleux Juste quelque chose d’affreux. Il était là, tout tremblant Il était là, tout pleurant Se demandant ce qui avait fait pour mériter De finir à cet arbre attaché. Dès qu’il me vit, il remua la queue Êtres magiques, Êtres merveilleux Qui n’ont dans leur cœur Que joie et bonheur Pour nous les humains, souvent malsains. Ils nous aiment sans discernement Et pourtant, même trop souvent On les maltraite, on les torture, on les bat Sans se rendre compte de tout l’amour qu’ils ont pour nous ici-bas. Il était donc là, ce petit chien Avec dans ces yeux tout l’amour pour l’humain. Combien de temps avait-il pleuré au milieu de ces bois Combien de temps a-t-il attendu le retour d’une o***** qui ne reviendrait pas? Je m’approchais de lui, le caressais Lui retirais la corde qui l’entravait là Je le pris dans mes bras Et doucement lui parla. Tu es sauvé mon chien, mon ami Mais pour un que l’on retrouve en vie Combien meurent seuls dans la nuit ? Abandonner son animal est une horreur Que rien sur cette Terre ne justifie Alors vous, hommes pourris, hommes sans cœur Si parfois vous en avez envie Dites-vous que je vous maudis. ------ |
left by colombine67 on 29/05/2024Met ta main sur ma patte, je ne te laisserai jamais partir Met ta confiance en moi, je ne te laisserai jamais, jamais Met ton cœur dans mon cœur, je te donnerai toujours de l'amour Met ma patte dans ta main, je veillerai toujours sur toi Tout ce que je demande en retour, c'est de l'amour |
left by colombine67 on 28/05/2024Je suis mort sans nom Un long mais superbe texte, très émouvant.... Je suis mort sans nom Sans une marque d’affection… Je ne connais la définition Du mot humain émotion Que par la douleur de l’abandon. J’ai attendu si longtemps, D’hivers glaciaux en printemps, Un rayon d’espoir, et souvent Pétrifié dans le silence et le temps, J’ai voulu fuir ce tourment. Seul et apeuré dans ma cage, Je m’accrochais à ce mirage… De votre sourire, de votre visage Qui m’ont apporté courage L’instant d’un ciel sans nuage… Je me suis habitué à la faim, Au froid, à la peur du lendemain. Mais jamais, je le crains, De ne pas connaître enfin Le plaisir de lécher votre main. Mon corps martyrisé N’en pouvant plus de lutter, À bout de souffle et de fierté, C’est sans bruit et sans dignité Que je vous ai quittés. Une seule caresse aurait suffi À me permettre, sans bruit, De quitter mes amis. Qui encore aujourd’hui. Vous appellent dans la nuit. Je ne vous en veux pas De n’avoir entendu mon désarroi. J’avais pourtant en moi, Au fil des jours et des mois, La confiance, l’espoir et la foi. Même si j’ai hurlé dans la nuit, Tandis que mourraient mes petits, La souffrance et la maladie Ont eu raison aujourd’hui De mon instinct de survie. Ils ont tué mes espoirs De pouvoir un jour voir Le soleil et votre peignoir… De fuir mon désespoir… Fuir ma cellule dans le noir. Je suis venu et passé, Sans jamais être remarqué. Pourtant, je vous ai toujours espéré… Je ne demandais qu’à vous aimer… Pourquoi m’avez-vous abandonné? J’ai eu faim, j’ai eu froid, J’ai eu peur et malgré moi, De ce qui me restait de voix, Votre nom j’ai appelé mille fois… Où étiez-vous, dites-moi... Ma carcasse incinérée Aura pour l’éternité Ce champ, ces fleurs et ce pré Que j’ai longtemps espéré, Et dont j’ai tellement rêvé. J’aurais aimé avoir un jouet, Un seul s’il-vous plait… J’aurais voulu courir et qui sait, Trébucher dans le gazon tout frais À vos côtés, fier et coquet… J’aurais dormi à vos pieds, L’hiver vous aurais réchauffé, La nuit vous aurais rassuré, Et sans jamais rien demander, Vous aurais écouté et aimé… Je suis mort triste et seul, Sans que l’on porte mon deuil. On m’a offert pour tout linceul, Un feu de paille et de feuilles, Je suis libre, délivré et encore seul… Ne m’offrez pas de fleurs… Retenez vos pleurs… Je ne veux plus que le bonheur, De ceux qui ont dans leur cœur D’encore espérer avec ferveur… De quoi donc ai-je été coupable Pour mériter une vie si misérable Un destin aussi pitoyable, Une mort cruelle et minable… De cela vous m’êtes redevable… Je vous aime encore Je vous aime si fort… À la vie et à la mort, Je vous aime encore, Bien au-delà de la mort… Dites-moi que vous voulez, Par amour et par pitié, Encore quelques-uns sauver… Ainsi ma cruelle destinée N’aura été ni vaine ni oubliée… Il est trop tard pour moi, Voyez, je suis mort et froid… Mais pour mes petits croyez-moi, Par vous, ils ne le seront pas. Sauvez-les en souvenir de moi… Un chien parmi tant d’autres. |
left by spanky on 27/05/2024PARDONNEZ-MOI MAMAN & PAPA ------ J'étais là où vous m'avez laissé pendant deux jours entiers. Dormir, juste au bord de la route sur ce canapé abandonné. J'étais terrifié par le bruit des voitures, mais je n'ai pas bougé. La nuit dernière, une de ces voitures s'est arrêtée et il est sorti. Il m'a invité à déjeuner mais j'ai dit non. Il m'a invité à venir dormir chez lui et j'ai aussi dit non. J'ai essayé de lui expliquer que je vous attendais mais il n'a pas voulu écouter. Il a sorti une laisse et a dit que je ne pouvais plus rester là. Je l'ai mordu plusieurs fois et j'ai fini par m'uriner dessus en grognant et en pleurant ! Il n'a pas compris qu'il me séparait de vous ! Il m'a pris contre mon gré et nous sommes partis ! J'étais si triste parce que je savais que vous alliez vous inquiéter. Nous nous sommes retrouvés chez lui. J'ai continué à crier en espérant que vous m’entendriez mais vous n’êtes jamais venus. J'ai vomi à cause de mes nerfs, me sentant tellement malade. Je n'arrêtais pas de lui dire que je devais repartir parce que vous alliez penser que je vous avais abandonné quand vous verriez que je n'étais plus là ! Moi, qui vous aime de tout mon cœur et de toute mon âme, je n'arrête pas de pleurer depuis notre séparation, il y a quelques jours. Je veux que vous sachiez que je ne vous ferais jamais ça. Je ne sais pas où vous êtes maintenant ni pourquoi vous avez arrêté la voiture et m'avez laissé là. Vous aviez sûrement quelque chose de très important à faire. Pouvez-vous venir me chercher maintenant maman & papa? Aujourd'hui, j'ai mangé parce que j'avais mal au ventre. J'ai aussi dormi sur un lit très moelleux. Et par accident, j'ai aussi un peu remué la queue. Je suis vraiment désolé, veuillez me pardonner. Il est juste très gentil avec moi. Il a dit que je pouvais rester pour toujours. Il m'appelle Milo mais j'ai déjà un nom. Quand vous viendrez me chercher, vous pourrez le lui dire. Vous verrez à quel point, il sera surpris lorsque vous lui expliquerez que c'était une grosse erreur. Parce que maman & papa, vous reviendrez pour moi, non. ----- "Les animaux de compagnie ne sont pas jetables… lorsque vous n'en voulez plus / n'en avez plus besoin. ILS SONT UN ENGAGEMENT À VIE!!! Ils sont votre famille ! " Merci beaucoup à toutes celles et ceux qui les adoptent et les sauvent jusqu'à leur dernier souffle d'amour. Grâce à vous, ce monde est un endroit meilleur. ------ |
left by poutounou on 26/05/2024Un Ange sûrement !!! * Ce soir, à travers le bonheur * Ce soir, à travers le bonheur, Qui donc soupire, qu'est-ce qui pleure ? Qu'est-ce qui vient palpiter sur mon coeur, Comme un oiseau blessé ? * Est-ce une plainte de la terre, Est-ce une voix future, Une voix du passé ? J'écoute, jusqu'à la souffrance, Ce son dans le silence. * Ile d'oubli, ô Paradis ! Quel cri déchire, cette nuit, Ta voix qui me berce ? Quel cri traverse Ta ceinture de fleurs, Et ton beau voile d'allégresse ? * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
left by spanky on 25/05/2024Mon maître écoute moi s'il te plaît. ------ Ce matin je suis mort. Quelques grammes de vie, quelques jours seulement aussi, 15 peut-être. J’ai tellement souffert… J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’ai eu froid… De moi il ne restait déjà qu’un petit squelette recouvert de peau et de poils. Hier on a pourtant tout essayé. Plein de voix ont flotté autour de moi. Des mains m’ont caressé, un liquide chaud a coulé dans ma gorge, de douces couvertures chaudes m’ont enveloppé, j’ai été bercé, on m’a parlé doucement, tendrement. On a parcouru des kilomètres en voiture sous la pluie pour que le vétérinaire me voit au début de la nuit. J’ai entendu qu’il fallait essayer. Essayer pour ne pas avoir de regrets. La lune, les soins et les chauds et doux câlins m’ont accompagné, jusqu’au bout... Dehors le jour se lève, on entend les oiseaux. Mais moi, dans tes bras, ce matin, je suis mort... ------ |
left by colombine67 on 25/05/2024Pourquoi aimer les animaux? Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander. Parce que contre le pouvoir de l'homme armé, ils sont sans défense. Parce qu'ils sont des enfants éternels, Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre. Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent seulement avec un endroit pour échapper au froid. Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot, Parce que leur regard est aussi pur que leur âme. Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune, Parce que le pardon est encore naturel en eux. Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité. Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse. C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour, ils attendent juste ça Et parce qu'ils sont nos compagnons, amis éternels, que rien ne pourra séparer. Parce qu'ils sont vivants. Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour. Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent, nous serions très proches de Dieu Mère Teresa. |
left by colombine67 on 24/05/2024"Le chien" ....Sur la tombe du Maître il s'obstine à mourir Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient Et dont il partagea la gamelle de soupe... Il a toujours suivi docilement la troupe De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient. Pauvre chien! il a vu succomber ses amis... Il était là quand se déroulait la bataille... Il les a vus, fauchés par la rude mitraille Et sait que pour toujours ils se sont endormis. Hélas! Jusqu’à la mort il leur sera fidèle... Il ne veut pas quitter le glorieux tombeau Et près de l'humble croix que voisine un drapeau Il garde leur dépouille et parfois les appelle. Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient Et dont il partagea la gamelle de soupe... Il a toujours suivi docilement la troupe De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient. Et quand le soir descend sur la plaine endeuillée, Il a des aboiements lugubres qui font peur. Pauvre chien, qui n'eût pas le suprême bonheur De mourir avec eux, là-bas, dans la tranchée. Poème écrit par un soldat de la guerre 1914-1918 |
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