En hommage à

Budy
2006 / 2020


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En hommage à
Budy
SHIH-TZU
Il est né le:20/04/2006
Il nous a quittés le:11/08/2020

A mon Bébé d'amour, trésor de ma vie tu m'as quitté et mon coeur est brisé a jamais, tu m'a offert 14 ans d'amour de joie de bonheur qui resteront gravés dans mon coeur pour l'éternité.
Tu étais un petit compagnon exceptionnel toujours de bonne humeur, tes yeux souriaient sans arrêt tu aimais tant tes jouets, tes promenades, tes copains chiens et chats,dormir à mes côtés dans mon lit sans oublier les bisous avant de dormir, j'ai du mal à accepter que je ne pourrai plus te caresser, t'embrasser comme avant, la maison est vide sans toi, je n'arrête pas de tourner en rond j'ai l'impression de te voir partout ça ne fais que 2 jours que tu es parti au ciel mais je crois que je ne m'en remettrai jamais, j'espère de tout mon coeur que tu es encore à es côtés que tu es bien maintenant la ou tu es et que tu m'enverra des signes de ton petit paradis.
Le dernier geste d'amour que j'ai pu t'offrir est de faire venir le vétérinaire à la maison pour t'endormir, tu es parti sereinement dans mes bras sans souffrir car cette terrible maladie des reins qui vers la fin t’empêchait de manger, boire et marcher a malheureusement eu raison de toi malgré tous les soins prodigués .
Je sais que tu as lutté longtemps pour rester à mes côtés et je te serai éternellement reconnaissante et je suis sure que l'on se retrouvera car notre amour est trop fort.
Petite bouille d'amour et de tendresse , petit ange, je t'aime et t'embrasse de tout mon coeur et de toute mon âme et je t'aimerai toujours
ta maman Sabine qui souffre beaucoup de ton absence




100 bougies

18592 Fleurs
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1107 messages

Déposé par spanky le 17/08/2024  
Comment aurais-je pu .....
----
Muni de ma plume ou de mon stylo,
Je t'écris ces quelques mots,
J'écris pour me libérer de mes maux,
Qui sont pour moi un lourd fardeau!
J'écris ma détresse,
Celle qui me blesse....
---
"Comment aurais-je pu penser qu'au matin, avant de t'emmener chez le véto,
lorsque je te disais des "je t'aime" en te tenant dans mes bras et que tu me faisais des léchouilles sur le bout de mon nez,
comment aurais je pu deviner que se seraient les dernières que j'allais recevoir
car quelques heures plus tard tu allais pour toujours sortir de ma vie..."
Ces derniers "je t'aime" et ces "dernières léchouilles" je les bénirai jusqu'à la fin de mes jours.
---
J'écris ce que je ressens,
Mes plus profonds sentiments,
Je t'écris toute ma tendresse,
Avec bonheur et ivresse,
Je t'écris je t'aime avec mon cœur,
Il est rempli de douceur,
Mon ange le temps passe, mais l'Amour que j'ai pour toi,
Ne cessera jamais d'exister,
Je serai toujours prés de toi ou que tu sois.
---
Auteur inconnu
----

Déposé par spanky le 15/08/2024  
L'habitude,
----
La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos cœurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;
---
Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;
---
Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;
---
Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,
---
Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.
---
A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Autant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;
---
La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;
---
Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.
---
Auguste ANGELLIER (1848-1911)
----

Déposé par poutounou le 14/08/2024  
Une jolie petite histoire « vraie »…
*
Le petit garçon et les étoiles de mer
*
Pendant mes dernières vacances, au bord de la mer, un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais complètement estomaqué par ce spectacle quand je vois un petit garçon au bord de la mer qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer. Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris, mais je lui fais remarquer que c'est une tâche impossible :
*
- Même si tu continues tout le temps à les rejeter, une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage.
*
A ce moment là, le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer, s'est redressé, il m'a regardé droit dans les yeux et avec un grand sourire, il m'a dit :
- D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage, mais, pour cette étoile de mer là, ça fait une sacrée différence.
*
C’est pareil pour un chien qu’on sort d’un refuge. Il y aura toujours plein de chiens dans les refuges, mais pour celui qu’on aura sorti de là, la vie ne sera plus la même ; pour lui ça fera une sacrée différence…. Si Dieu me prête vie et santé aussi, le prochain chien que je prendrai viendra d’un refuge.

Déposé par spanky le 13/08/2024  
Un au revoir à mon cher papa.
-----
Aujourd'hui, j'ai dû dire au revoir à mon très cher papa.
La fête de dimanche était un joyeux flou, mais c'était aussi mes adieux.
La fièvre m'a frappé cette nuit-là, et malgré les câlins et les soins, les choses ont empiré.
Mardi, je ne pouvais plus me contrôler
---
Chez le vétérinaire, l'espoir s'est effondré.
Mes analyses de sang ont montré une forte baisse et le chiot joueur en moi s'estompait.
Le chiot joueur en moi s'estompait.
Papa savait ce qu'il devait faire.
Il existait des traitements coûteux, mais c'étaient des solutions temporaires, que nous avions déjà essayées
---
La décision la plus douloureuse qu'un propriétaire d'animal de compagnie puisse prendre, papa a choisi de me laisser partir en paix.
Plus de douleur, c'est ma promesse.
Il a pris mon collier, un rappel silencieux de l'amour que nous partagions.
Bien que navré, papa a juré de m'honorer en offrant à un autre beagle un foyer aimant.
Du fond de mon cœur joueur, merci pour tout.
Vous étiez la meilleure famille qu’un chien puisse demander.
Les souvenirs que nous avons créés feront toujours sourire, même dans mon paradis des chiens.
----

Déposé par choupinou le 12/08/2024  
DE TA MAMAN A TOI BUDY
En ce jour anniversaire
Je pose ici, mes pensées,
mes mains sur mon clavier,
histoire de ne pas oublier,
les doux mots d'amour,
de douleurs et de toujours,
de penser à ces moments forts,
que tu m'as donné, sans compter
et de l'amour que nous avons partagé
je suis là, en ce jour mon aimé
pour te demander, de ne pas oublier.
l'amitié d'un chien et son gardien
d'une vie, d'une histoire, ce lien
triste vérité, on s'est quitté,
pour ce chemin que tu as du emprunter,
et j'ai pleuré, tendre sincérité ,
mon être tout entier continu a t'aimer
le vent souffle sur ces années,
mais loin de toi, mon regard n'a pas changé
je continue sans faille a te faire vivre
dans mon coeur a l'infini, et je chavire,
car je sais que tu es là au chaud a tout jamais
une larme au coin des yeux, la tristesse m'envahit
je sens ta chaleur qui me réchauffe et s'en va la pluie...
Me voici de retour, mon chère petit Bud
avec du retard mes surement, car je ne t'oublie pas
toutes mes pensées vont vers toi, hier c'était le jour de ton départ
un souvenir bien difficile a affronter pour ta maman.
ta petite copine Fandzia t'envoie de grosses léchouilles du haut de ses 14 années
et a mon tour je te fais de d'énorme papouilles; Je me permet aussi d'embrasser ta gentille
maman, maigre réconfort, mais pensées se tournent vers elle
sincèrement.
Amitié
Babeth

Déposé par spanky le 11/08/2024  
Jolie chanson sur l’espoir...
---
Rester debout mais à quel prix , debout peu importe le prix. 
---
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
---
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
---
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
---
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
---
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
---
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
---
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
---
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
---
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
---
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
---
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
---
De - Etienne Daho -
----

Déposé par spanky le 09/08/2024  
La Prière du Chien.
---
Pour tous les chiens de la terre, voici ma Prière :
Tu m’as adopté et tu sauras m’assumer.
Tu choisiras une race adaptée et sur moi, te seras renseigné.
Tu me nourriras et me sortiras comme il le faudra.
Tu m’éduqueras et m’apprendras à respecter, à aimer et à obéir sans en passer par le pire.
Tu me soigneras et m’entretiendras aussi longue que ma vie sera.
Du temps et de l’espace tu me donneras et ma nature, tu respecteras.
Tu te souviendras que je ne suis pas humain et que je reste un chien.
Le monde avec toi, je découvrirai et toutes les choses je connaîtrai.
De la patience, tu auras et de bonnes décisions, tu prendras.
Même dans ma vieillesse, tu garderas de la tendresse.
Égoïste, tu ne seras pas, quand la maladie me prendra, quand le moment viendra, à partir, tu m’aideras.
Ton cœur et ta chaleur, tu m’offriras, tu me soutiendras et tu seras là pour mon dernier souffle, pour mon dernier battement de cœur.
Et jusqu’au dernier regard, jusqu’à mon dernier soupir, tu garderas le sourire ;
tu garderas le souvenir que tes erreurs pour le prochain pourront servir et tu te souviendras de celui avec qui tu as ri,
tu as pleuré, celui pour qui tu t’es donné et qui toute sa vie tes efforts a récompensé.
Celui qui t’a aimé sans arrière pensée, c’est ton meilleur ami, qui, à la fin de sa vie, te le dira sans bruit :
Merci.
---

Déposé par spanky le 07/08/2024  
Jolie petit ange Mendi
....
Tu es l'ange d'Amour de ta maman,
Tu sais, elle t'aime énormément !
Tu es toute sa vie,
Elle a pour toi une tendresse infini !
Notre maman nous manque aussi,
Depuis que nous sommes partis au paradis !
Nous veillons sur elle,
Est le soir dans ses rêves, nous sommes prés d'elle !
Alors petit ange Mendi, quand ta maman s'endort,
Vas lui rendre visite, fais lui savoir que tu l'aime très fort !
Elle te prendra dans ses bras,
Comme autrefois ici bas !
Elle te donnera pleins de baisers,
Et des caresses par milliers !
Prends soin d'elle du pont de l'arc en ciel,
Elle t'aime très fort, tu es sa petite merveille !
Nous on espère te rencontrer dans cet immensité,
Pour courir et jouer ensemble pour l'éternité !
----
****Maxou****Bambi****Jenny****
---

Déposé par poutounou le 07/08/2024  
Très beau poème de Brigitte Bruyns, décédée en novembre 2005, envoyé par son conjoint après son départ. Pour nos Anges aussi ce n’était qu’un simple départ, un au revoir… Nous les reverrons, j’en suis sûre, là-haut, juste derrière les nuages… !!!
*
Un au revoir
*
Un vent étrange souffle sur les coeurs pourpres,
Et rend les regards troubles.
La goutte de pluie s'est transformée en perle puis en larme,
Mais un rayon de chaleur l'a empêchée de tourner en drame.
Pour moi, les adieux n'existent pas,
Je sais bien que ce jour, je ne l'oublierai pas.
Vous m'avez tous aidée et supportée pendant ces années,
Et je ne sais pas comment vous en remercier.
Pourtant, l'heure venue de mon départ,
Je ne saurais m'empêcher de noyer mes larmes dans un dernier regard.
Tant d'années se sont écoulées,
Tant de mois ont filé,
Tant de jours sont passés,
Et tant d'heures ont coulé.
Alors pourquoi dramatiser, ce n'est qu'un simple départ,
Dont je garde pour moi, l'espoir d'un jour vous revoir,
Mais pour conclure, je vous dirai simplement
Que ceci est une fête pour se dire au revoir,
De plus, il ne faut pas qu'elle ait l'odeur d'un triste départ.
*
© Brigitte Bruyns

Déposé par spanky le 05/08/2024  
L’Ours et l’Amateur des jardins est la dixième fable du livre VIII de Jean de La Fontaine,
situé dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1678.
L'ours et l'amateur des jardins
Poète : Jean de La Fontaine (1621-1695)
Recueil : Les fables du livre VIII (1678).
-----
Certain Ours montagnard, ours à demi léché,
Confiné par le Sort dans un bois solitaire,
Nouveau Bellérophon, vivait seul et caché.
Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire
N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.
Il est bon de parler, et meilleur de se taire ;
Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.
Nul animal n'avait affaire
Dans les lieux que l'Ours habitait ;
Si bien que tout Ours qu'il était,
Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.
Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,
Non loin de là certain Vieillard
S'ennuyait aussi de sa part.
Il aimait les jardins, était prêtre de Flore,
Il l'était de Pomone encore.
Ces deux emplois sont beaux ; mais je voudrais parmi
Quelque doux et discret ami.
Les jardins parlent peu, si ce n'est dans mon livre :
De façon que, lassé de vivre
Avec des gens muets, notre homme, un beau matin,
Va chercher compagnie, et se met en campagne.
L'Ours, porté d'un même dessein,
Venait de quitter sa montagne.
Tous deux, par un cas surprenant,
Se rencontrent en un tournant.
L'Homme eut peur : mais comment esquiver ; et que faire ?
Se tirer en Gascon d'une semblable affaire
Est le mieux : il sut donc dissimuler sa peur.
L'Ours, très mauvais complimenteur,
Lui dit : « Viens-t'en me voir. » L'autre reprit : « Seigneur,
Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire
Tant d'honneur que d'y prendre un champêtre repas,
J'ai des fruits, j'ai du lait : ce n'est peut-être pas
De nos seigneurs les Ours le manger ordinaire ;
Mais j'offre ce que j'ai. » L'Ours l'accepte et d'aller.
Les voilà bons amis avant que d'arriver ;
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble :
Et bien qu'on soit, à ce qu'il semble,
Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'Ours en un jour ne disait pas deux mots,
L'Homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'Ours allait à la chasse, apportait du gibier ;
Faisait son principal métier
D'être bon émoucheur ; écartait du visage
De son ami dormant ce parasite ailé,
Que nous avons mouche appelé.
Un jour que le Vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'Ours au désespoir ; il eut beau la chasser.
« Je t'attraperai bien, dit-il, et voici comme. »
Aussitôt fait que dit : le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec raideur,
Casse la tête à l'Homme en écrasant la mouche ;
Et non moins bon archer que mauvais raisonneur,
Raide mort étendu sur la place il le couche.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
----
Jean de La Fontaine.
---

Déposé par spanky le 05/08/2024  
L’Ours et l’Amateur des jardins est la dixième fable du livre VIII de Jean de La Fontaine,
situé dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1678.
L'ours et l'amateur des jardins
Poète : Jean de La Fontaine (1621-1695)
Recueil : Les fables du livre VIII (1678).
-----
Certain Ours montagnard, ours à demi léché,
Confiné par le Sort dans un bois solitaire,
Nouveau Bellérophon, vivait seul et caché.
Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire
N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.
Il est bon de parler, et meilleur de se taire ;
Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.
Nul animal n'avait affaire
Dans les lieux que l'Ours habitait ;
Si bien que tout Ours qu'il était,
Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.
Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,
Non loin de là certain Vieillard
S'ennuyait aussi de sa part.
Il aimait les jardins, était prêtre de Flore,
Il l'était de Pomone encore.
Ces deux emplois sont beaux ; mais je voudrais parmi
Quelque doux et discret ami.
Les jardins parlent peu, si ce n'est dans mon livre :
De façon que, lassé de vivre
Avec des gens muets, notre homme, un beau matin,
Va chercher compagnie, et se met en campagne.
L'Ours, porté d'un même dessein,
Venait de quitter sa montagne.
Tous deux, par un cas surprenant,
Se rencontrent en un tournant.
L'Homme eut peur : mais comment esquiver ; et que faire ?
Se tirer en Gascon d'une semblable affaire
Est le mieux : il sut donc dissimuler sa peur.
L'Ours, très mauvais complimenteur,
Lui dit : « Viens-t'en me voir. » L'autre reprit : « Seigneur,
Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire
Tant d'honneur que d'y prendre un champêtre repas,
J'ai des fruits, j'ai du lait : ce n'est peut-être pas
De nos seigneurs les Ours le manger ordinaire ;
Mais j'offre ce que j'ai. » L'Ours l'accepte et d'aller.
Les voilà bons amis avant que d'arriver ;
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble :
Et bien qu'on soit, à ce qu'il semble,
Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'Ours en un jour ne disait pas deux mots,
L'Homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'Ours allait à la chasse, apportait du gibier ;
Faisait son principal métier
D'être bon émoucheur ; écartait du visage
De son ami dormant ce parasite ailé,
Que nous avons mouche appelé.
Un jour que le Vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'Ours au désespoir ; il eut beau la chasser.
« Je t'attraperai bien, dit-il, et voici comme. »
Aussitôt fait que dit : le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec raideur,
Casse la tête à l'Homme en écrasant la mouche ;
Et non moins bon archer que mauvais raisonneur,
Raide mort étendu sur la place il le couche.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
----
Jean de La Fontaine.
---

Déposé par poutounou le 04/08/2024  
J'OUBLIE... QUAND...
*
J'oublie mes migraines...
Quand tu déposes une tendre léchouille sur mon front.
*
J'oublie mes peines...
Quand de ta patte, tu effleures ma joue.
*
J'oublie mes problèmes...
Quand tu te couches tout contre moi.
*
J'oublie ma douleur...
Quand tu poses ta tête contre la mienne.
*
Mais jamais JE N'OUBLIE...
Quand tu me regardes avec les yeux de l’Amour…
*
JE T'AIME

Déposé par spanky le 03/08/2024  
Le petit cheval       Paroles:  Paul Fort - musique: Georges Brassens
------
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
---
Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni devant
---
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
A travers la pluie noire des champs
Tout derrière et lui devant
---
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière, tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant
---
Mais un jour dans la mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
---
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc le courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni devant
----

Déposé par choupinou le 02/08/2024  
Bonne nuit, bel, je te souhaite des rêves pleins d'étoiles et de magie ! Si tu pars à l'aventure dans tes rêves, fais attention à ne pas trop te fatiguer ! Tu peux dormir tranquillement, la lune te protège et les fées veillent sur toi. Bonne nuit, bel ange.

Déposé par spanky le 01/08/2024  
Adieu ! mot qu'une larme humecte sur la lèvre ;
Mot qui finit la joie et qui tranche l'amour ;
Mot par qui le départ de délices nous sèvre ;
Mot que l'éternité doit effacer un jour !
Adieu !.... Je t'ai souvent prononcé dans ma vie,
Sans comprendre, en quittant les êtres que j'aimais,
Ce que tu contenais de tristesse et de lie,
Quand l'homme dit : "Retour !" et que Dieu dit : "Jamais !"
Mais aujourd'hui je sens que ma bouche prononce
Le mot qui contient tout, puisqu'il est plein de toi,
Qui tombe dans l'abîme, et qui n'a pour réponse
Que l'éternel silence entre une image et moi !
Et cependant mon cœur redit à chaque haleine
Ce mot qu'un sourd sanglot entrecoupe au milieu,
Comme si tous les sons dont la nature est pleine
N'avaient pour sens unique, hélas ! qu'un grand adieu !
----
Alphonse de Lamartine.
---

Déposé par poutounou le 31/07/2024  
Nos « cœurs de poils » sont très riches…
*
LA RICHESSE DU COEUR
*
Qui ne peut voir un autre monde est aveugle.
Qui ne sait dire un mot gentil quand il le faut est muet.
Qui est tourmenté par un trop grand désir est pauvre.
Celui dont le coeur est content est riche.
*
(Auteur inconnu)

Déposé par spanky le 30/07/2024  
Le chemin des Anges
----
Les petits anges dansent autour d'un être s'endormant
douceur immense pour le départ d'un compagnon.
puis le vent s’arrête un instant
le temps peint aux couleurs des saisons
des bleus lisses roses et blancs se répandent
Lentement visages tendres et humides
des mains tremblantes te glissent dans ton jardin du paradis
Se sourient de larmes sans chuchotant…
Se sourient de larmes sans chuchotant…
sans le moindre tourment
On prend sur nous ce long moment de ce départ
nos pensées folles s'envolent dans nos yeux brillants et rougies...
elles s'unissent aux lucioles pour vivre un dernier instant
pour qu’à jamais restent en suspens
nous avons si souvent souhaité que ce jour n’excitait pas
pour ne pas hériter de cette flamme qui s'éteint
en gardant le sentiment que nous vivrons éternellement
que nos yeux soient grands ouverts
Pour fêter ce triste enterrement… celle du relâchement
nous qui t’aimons puissamment
N'adressons aucune prière mais des milliers de pensées
Où que tu ailles nous te retrouverons... nos cœurs veillent
si le corps n’est plus… l'âme restée et Vit hors du temps...
alors les anges nous réuniront à nouveau.
-----

Déposé par spanky le 28/07/2024  
Les Yeux...
---
Bleus ou noirs,tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Oh!qu’ils aient perdu le regard,
Non,non, cela n’est pas possible!
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu’on nomme l’invisible;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent:
Bleus ou noirs,tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
Les yeux qu’on ferme voient encore.
----

Déposé par poutounou le 28/07/2024  
J'AI APPRIS
*
J'ai appris qu'il n'était pas toujours suffisant de pardonner aux autres,
il faut apprendre à se pardonner soi-même.
J'ai appris qu'il ne faut pas être trop persistant à connaître un secret,
le savoir peut changer notre vie pour toujours.
J'ai appris que les diplômes affichés au mur
ne font pas nécessairement de nous des humains décents.
J'ai appris qu'il est très difficile d'être gentil pour ne pas blesser les sentiments d'autrui
tout en restant ferme pour ce que l'on croit.
J'ai appris que l'on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer,
tout ce que l'on peut faire, c'est d'être quelqu'un qui peut être aimé.
J'ai appris que l'on continuait d'avancer même après avoir pensé
qu'il nous était impossible de le faire.
J'ai appris que l'on pouvait faire une petite chose en un court instant
et que celle-ci pouvait nous donner des maux de tête pour la vie.
Au seuil de ma mort,
j'ai appris que la vie valait la peine d'être vécue.
(Auteur inconnu)

Déposé par spanky le 26/07/2024  
Comment peut on?
Aujourd'hui les refuges sont saturés,              
Certaines personnes sont écœurées,              
Certaines autres, se sont démenées,             
Pour trouver des solutions contre la médiocrité.           
---
La médiocrité des âmes vides,             
La médiocrité d'un cœur creux,            
Avec en prime des pensées sordides,             
Accusant un malheureux.           
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Il faut être un lâche sans cervelle,             
Un abrutis de circonstance,           
Pour commettre un acte aussi cruel,            
Qu'un abandon de convenance.           
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Aucune raison ne justifie l'abandon,             
C'est l'enterrement volontaire d'une âme,            
L'authentique lâcheté d'un con,                
Et des heures d'attente et d'espoir face au drame.                
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Comment peut on ?            
Comment peut on seulement ?          
Abandonner si lâchement,             
Jeter comme un chiffon.
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L'animal, notre plus fidèle et authentique ami,             
Le seul être au monde,             
Qui lui, n'hésiterait pas donner sa vie,             
Pour sauver la nôtre.           
---                           
Je suis démunie, je suis affaiblie,              
Devant tous ces box qui, chaque jour se remplissent,            
Devant ces regards remplis d'espoir,             
Ces yeux  plein d'amour rivés sur chaque personne qui s'arrête devant les grilles.         
---               
Mais les grilles ne s'ouvrent pas,            
Les grilles ne s'ouvrent plus,           
Et ces heures qui passent, 
Se changeant  peu à peu en années d'attente.               
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Mon cœur est en lambeau,            
Parce que j'ai beau essayé de comprendre leurs gestes,             
Je n'y  parviens pas, Ces gens me révulsent,           
Et je n'éprouve que de la haine.           
---               
J'ai une haine viscérale pour tous ces gens,              
Qui se donnent bonne conscience sans honte,               
Parce qu'aucun animal au monde,          
Ne mérite un tel châtiment...               
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Mon enveloppe est humaine,            
Mon cœur reste à jamais animal ...           
---            
Emmanuelle B. 
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