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In tribute to
BERGER-ALLEMANDDoudoune
Born on :30/10/1998
left us on:11/09/2009
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left by poutounou on 28/08/2024La richesse * Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir. Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?" "C'était fantastique, papa". "As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père. "Ah oui" répond le fils. "Alors qu'as-tu appris ?" Le fils lui répond : "J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre. Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière. Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel. Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon. Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue. Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres. Nous achetons nos denrées et eux les cultivent. Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent." Le père en resta muet. Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas." Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas... Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective. C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus. Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis. * Anonyme |
left by poutounou on 25/08/2024Message d’un « être humain » pour lequel j’avais beaucoup d’estime… * Le secret du bonheur... * Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé. ... * Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le cœur, symbole de l'amitié et de l'amour, a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. Le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre. * Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant. * Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi, oeuvre de longue haleine, est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur. * Jean-Paul II, Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980 |
left by poutounou on 21/08/2024Et oui ! Alors courage et au boulot….!!! * L'amour n'est pas tout fait, il se fait * L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter, mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre. * Il n'est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant. * Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur, mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête. * Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant. * Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance, mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie. |
left by poutounou on 18/08/2024Ralentis ton rythme ! * As-tu déjà observé les enfants jouer sur un carrousel ou écouté la pluie tomber sur le toit ? Déjà suivi un papillon volant gaiement ou bien admiré un coucher de soleil ? * Tu devrais t'y arrêter. Ne danse pas trop vite car la vie est courte. La musique ne dure pas éternellement. * Est-ce que tu cours toute la journée, toujours pressé ? Lorsque tu demandes "Comment ça va ?", est-ce que tu prends le temps d'écouter la réponse ? * Lorsque la journée est terminée, est-ce que tu t'étends dans ton lit avec 100.000 choses à faire qui courent dans ta tête ? Tu devrais ralentir. * As-tu déjà dis à ton enfant : "Nous le ferons demain" et le remettre au surlendemain ? Déjà perdu contact avec un ami, laisser une amitié mourir parce que tu n'avais jamais le temps d'appeler pour dire bonjour * Tu ferais mieux de ralentir, ne danse pas trop vite car la musique cessera un jour. La vie est si courte. * Lorsque tu cours si vite pour te rendre quelque part, tu manques la moitié du plaisir d'y être. Lorsque tu t'inquiètes et te fais du souci toute la journée, c'est comme un cadeau non ouvert que tu jetterais. * La vie n'est pas une course, tu dois ralentir ton rythme, prends le temps d'écouter la musique avant que la chanson ne soit terminée. * Anonyme |
left by choupinou on 17/08/2024 Mark Twain, célèbre pour son humour et sa perspicacité, offre une réflexion profonde sur la nature de cet amour en déclarant : “Si vous avez aimé un chien, vous avez la chance de posséder une parcelle de ce divin amour que nous appelons l’amour.” Ces mots résonnent chez tous les amoureux des animaux qui ont ressenti la pureté de l’amour animal, dépourvu de jugement et teinté d’une innocence que seuls nos amis à quatre pattes peuvent offrir. |
left by poutounou on 14/08/2024Une jolie petite histoire « vraie »… * Le petit garçon et les étoiles de mer * Pendant mes dernières vacances, au bord de la mer, un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais complètement estomaqué par ce spectacle quand je vois un petit garçon au bord de la mer qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer. Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris, mais je lui fais remarquer que c'est une tâche impossible : * - Même si tu continues tout le temps à les rejeter, une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage. * A ce moment là, le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer, s'est redressé, il m'a regardé droit dans les yeux et avec un grand sourire, il m'a dit : - D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage, mais, pour cette étoile de mer là, ça fait une sacrée différence. * C’est pareil pour un chien qu’on sort d’un refuge. Il y aura toujours plein de chiens dans les refuges, mais pour celui qu’on aura sorti de là, la vie ne sera plus la même ; pour lui ça fera une sacrée différence…. Si Dieu me prête vie et santé aussi, le prochain chien que je prendrai viendra d’un refuge. |
left by tazounette on 11/08/2024179 mois de manque de toi 179 mois de torture 179 mois ........ On t'aime pour toujours Ma fille Ma bébé mon ange mon étoile |
left by poutounou on 11/08/2024Voilà la vie de nos doux Anges au cieux… !!! Ca fait rêver, non ? Moi ça me donnerait bien envie d’y faire un petit tour, juste pour voir… !!! * Le banquet * Que de choses sur la table, Nous allons les manger! Le vin est délectable Il faudra s'en gorger. * Divins breuvages Nous rendant moins sages Abondance de nourriture Jusqu'à l'exquise confiture... * On apporte aussi les fruits Dont on s'empiffre sans bruit. Les raisins aux grappes lustrées, Débordent des panerées. * L'air s'imprègne d'une odeur framboisée Le coulis d'une glace ainsi parfumée Offre à nos papilles émoustillées La saveur des saisons passées. * Mangeons, buvons, Ne boudons pas les plaisirs de la table Ensemble, nous, joyeux lurons, Goûtons ces délices immuables. * © Janine Loisel |
left by poutounou on 07/08/2024Très beau poème de Brigitte Bruyns, décédée en novembre 2005, envoyé par son conjoint après son départ. Pour nos Anges aussi ce n’était qu’un simple départ, un au revoir… Nous les reverrons, j’en suis sûre, là-haut, juste derrière les nuages… !!! * Un au revoir * Un vent étrange souffle sur les coeurs pourpres, Et rend les regards troubles. La goutte de pluie s'est transformée en perle puis en larme, Mais un rayon de chaleur l'a empêchée de tourner en drame. Pour moi, les adieux n'existent pas, Je sais bien que ce jour, je ne l'oublierai pas. Vous m'avez tous aidée et supportée pendant ces années, Et je ne sais pas comment vous en remercier. Pourtant, l'heure venue de mon départ, Je ne saurais m'empêcher de noyer mes larmes dans un dernier regard. Tant d'années se sont écoulées, Tant de mois ont filé, Tant de jours sont passés, Et tant d'heures ont coulé. Alors pourquoi dramatiser, ce n'est qu'un simple départ, Dont je garde pour moi, l'espoir d'un jour vous revoir, Mais pour conclure, je vous dirai simplement Que ceci est une fête pour se dire au revoir, De plus, il ne faut pas qu'elle ait l'odeur d'un triste départ. * © Brigitte Bruyns |
left by poutounou on 04/08/2024J'OUBLIE... QUAND... * J'oublie mes migraines... Quand tu déposes une tendre léchouille sur mon front. * J'oublie mes peines... Quand de ta patte, tu effleures ma joue. * J'oublie mes problèmes... Quand tu te couches tout contre moi. * J'oublie ma douleur... Quand tu poses ta tête contre la mienne. * Mais jamais JE N'OUBLIE... Quand tu me regardes avec les yeux de l’Amour… * JE T'AIME |
left by choupinou on 02/08/2024Bonne nuit, bel, je te souhaite des rêves pleins d'étoiles et de magie ! Si tu pars à l'aventure dans tes rêves, fais attention à ne pas trop te fatiguer ! Tu peux dormir tranquillement, la lune te protège et les fées veillent sur toi. Bonne nuit, bel ange. |
left by poutounou on 31/07/2024Nos « cœurs de poils » sont très riches… * LA RICHESSE DU COEUR * Qui ne peut voir un autre monde est aveugle. Qui ne sait dire un mot gentil quand il le faut est muet. Qui est tourmenté par un trop grand désir est pauvre. Celui dont le coeur est content est riche. * (Auteur inconnu) |
left by poutounou on 28/07/2024J'AI APPRIS * J'ai appris qu'il n'était pas toujours suffisant de pardonner aux autres, il faut apprendre à se pardonner soi-même. J'ai appris qu'il ne faut pas être trop persistant à connaître un secret, le savoir peut changer notre vie pour toujours. J'ai appris que les diplômes affichés au mur ne font pas nécessairement de nous des humains décents. J'ai appris qu'il est très difficile d'être gentil pour ne pas blesser les sentiments d'autrui tout en restant ferme pour ce que l'on croit. J'ai appris que l'on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer, tout ce que l'on peut faire, c'est d'être quelqu'un qui peut être aimé. J'ai appris que l'on continuait d'avancer même après avoir pensé qu'il nous était impossible de le faire. J'ai appris que l'on pouvait faire une petite chose en un court instant et que celle-ci pouvait nous donner des maux de tête pour la vie. Au seuil de ma mort, j'ai appris que la vie valait la peine d'être vécue. (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 26/07/2024Un p'tit clébard par Pierre Perret Il n'avait jamais rien eu Rien possédé de sa vie Aussi nu à soixante piges Que le jour où il naquit L'avait jamais eu de frigo Ni vaisselle, ni tableaux Et même en guise d'Aubusson L'avait qu' son paillasson Lisant avec gratitude Cent ans de solitude Un chant d'oiseau dans le ciel Remplaçait son Pleyel Mais un beau jour, subito Le gros lot du loto Fit que le monde vint lui dire "Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?" Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard Je me fous de la marque" Disait le papy soudain cossu comme un monarque Un chien abandonné par des gens sans cervelle Et que la SPA aurait pris sous son aile "Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes" Les gérants de son empire Furent écroulés de rire On lui acheta un kimono Un château, des chevaux Un beau perroquet malais Qui s'exprime en anglais Un superbe chat de Perse Qui coûte la peau des fesses On l'amena à Marengo Y déguster du veau Il acquit près de Cuzco Les montagnes et l'écho Quand son secrétaire habile Front soucieux dit "Monsieur Quel nouveau plaisir peut-il Trouver grâce à vos yeux ?" Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard Je me fous de la marque" Disait le papy soudain cossu comme un monarque Un chien abandonné par des gens sans cervelle Et que la SPA aurait pris sous son aile "Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes" |
left by goulou50 on 25/07/2024Mon petit cœur, Une porte se referme, s'ouvre une fenêtre C'est pour la peine, pour qu'elle puisse disparaître et réapparaître... J'ai laissé ainsi mon coeur Quand tu as rejoins le ciel Emportant tout mon bonheur Les photos ne remplacent pas ce que laisse une absence Elles ne sont qu'une image de toi, Mais en rien ne remplaceront ta présence... Mon petit chien, tu resteras maintenant la haut Je resterais maintenant sans toi Alors avec des sanglots je t'adresse ces quelques mots Qu'ils arrivent jusqu'à toi Je t'aime très fort mon ange |
left by colombine67 on 25/07/2024Naissance de la voix lactée Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'étoiles dans le ciel. Les indiens stockaient leur récolte de maïs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain. Un matin, un couple découvre qu'on leur a dérobé du maïs pendant la nuit. Des grains sont dispersés sur le sol de la réserve et ils aperçoivent des empreintes géantes de chien. Ils alertent aussitôt les villageois : ces traces ne peuvent avoir été faites que par un chien venant d’un autre monde ! Ils décident de se débarrasser d'une bête aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir. Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit près de la réserve de grains. Soudain, ils entendent un énorme bruissement d'ailes pareil à celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien géant descend en piqué du ciel. Dés que ce dernier se trouve près du maïs, les Indiens font un vacarme énorme en frappant sur leurs ustensiles. L’animal s’enfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre. Le chien géant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maïs se répandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaît. Les grains de maïs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en étoile. C’est ainsi qu'est apparue la voie lactée... Les Cherokee l’appellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit où courait le chien. |
left by poutounou on 24/07/2024Ces « amis sincères » sont nos doux « filous » à quatre pattes et une queue. Ce poème leur est dédié… !!! * UN AMI SINCÈRE * Un ami sincère Peut faire naître un sourire Quand nous sommes abattus Et que rien ne va plus. * Un ami sincère Peut comprendre nos épreuves Et, d'une simple léchouille, Nous remettre en chemin. * Un ami sincère Est fait pour partager Nos rêves les plus secrets Tout en demeurant discret. * Un ami sincère Vaut plus que de l'or, Car, au fond de son coeur, Il ne veut que notre bonheur. * (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 24/07/2024La légende du pont de l'arc en ciel "La légende du pont de l’arc en ciel" "Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel" Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel. Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre. On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble. Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi. Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles. Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort. Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur. Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés. Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique. Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets. Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts. L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut. Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre. Vous souriez ! Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien. Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis. Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..." « Rainbow bridge » texte d’un auteur anglais inconnu |
left by colombine67 on 23/07/2024Je suis mort sans nom Un long mais superbe texte, très émouvant.... Je suis mort sans nom Sans une marque d’affection… Je ne connais la définition Du mot humain émotion Que par la douleur de l’abandon. J’ai attendu si longtemps, D’hivers glaciaux en printemps, Un rayon d’espoir, et souvent Pétrifié dans le silence et le temps, J’ai voulu fuir ce tourment. Seul et apeuré dans ma cage, Je m’accrochais à ce mirage… De votre sourire, de votre visage Qui m’ont apporté courage L’instant d’un ciel sans nuage… Je me suis habitué à la faim, Au froid, à la peur du lendemain. Mais jamais, je le crains, De ne pas connaître enfin Le plaisir de lécher votre main. Mon corps martyrisé N’en pouvant plus de lutter, À bout de souffle et de fierté, C’est sans bruit et sans dignité Que je vous ai quittés. Une seule caresse aurait suffi À me permettre, sans bruit, De quitter mes amis. Qui encore aujourd’hui. Vous appellent dans la nuit. Je ne vous en veux pas De n’avoir entendu mon désarroi. J’avais pourtant en moi, Au fil des jours et des mois, La confiance, l’espoir et la foi. Même si j’ai hurlé dans la nuit, Tandis que mourraient mes petits, La souffrance et la maladie Ont eu raison aujourd’hui De mon instinct de survie. Ils ont tué mes espoirs De pouvoir un jour voir Le soleil et votre peignoir… De fuir mon désespoir… Fuir ma cellule dans le noir. Je suis venu et passé, Sans jamais être remarqué. Pourtant, je vous ai toujours espéré… Je ne demandais qu’à vous aimer… Pourquoi m’avez-vous abandonné? J’ai eu faim, j’ai eu froid, J’ai eu peur et malgré moi, De ce qui me restait de voix, Votre nom j’ai appelé mille fois… Où étiez-vous, dites-moi... Ma carcasse incinérée Aura pour l’éternité Ce champ, ces fleurs et ce pré Que j’ai longtemps espéré, Et dont j’ai tellement rêvé. J’aurais aimé avoir un jouet, Un seul s’il-vous plait… J’aurais voulu courir et qui sait, Trébucher dans le gazon tout frais À vos côtés, fier et coquet… J’aurais dormi à vos pieds, L’hiver vous aurais réchauffé, La nuit vous aurais rassuré, Et sans jamais rien demander, Vous aurais écouté et aimé… Je suis mort triste et seul, Sans que l’on porte mon deuil. On m’a offert pour tout linceul, Un feu de paille et de feuilles, Je suis libre, délivré et encore seul… Ne m’offrez pas de fleurs… Retenez vos pleurs… Je ne veux plus que le bonheur, De ceux qui ont dans leur cœur D’encore espérer avec ferveur… De quoi donc ai-je été coupable Pour mériter une vie si misérable Un destin aussi pitoyable, Une mort cruelle et minable… De cela vous m’êtes redevable… Je vous aime encore Je vous aime si fort… À la vie et à la mort, Je vous aime encore, Bien au-delà de la mort… Dites-moi que vous voulez, Par amour et par pitié, Encore quelques-uns sauver… Ainsi ma cruelle destinée N’aura été ni vaine ni oubliée… Il est trop tard pour moi, Voyez, je suis mort et froid… Mais pour mes petits croyez-moi, Par vous, ils ne le seront pas. Sauvez-les en souvenir de moi… Un chien parmi tant d’autres. |
left by colombine67 on 22/07/2024Pataud Dans ses yeux brillait encore une lueur d’espoir. En compagnon fidèle il était sûr qu’ils étaient en train de courir vers lui fous d’inquiétude. Son crâne lui faisait mal, sœur battait avec peine et cette douleur au creux des reins, dieu qu’elle était atroce ! Ils s’étaient arrêtés sur une aire de repos, tout joyeux de pouvoir se dégourdir les muscles et de calmer leur soif par cette matinée torride de juillet. Durant le trajet, les enfants n’avaient pas cessé d’houspiller leur père : « On arrive quand ? Y aura une piscine ? On va où ? » Il n’avait répondu que par bribes, concentré sur la circulation. Son épouse somnolait ou elle faisait semblant. Après un petit déjeuner copieux, le père avait tout rangé soigneusement dans le coffre pendant que la maman avait accompagné les petits diables aux toilettes. Lui avait attendu sagement à l’ombre de la table en bois épais. Il s’était assoupi. Le claquement des portières le fit sursauter. Il redressa la tête, déjà la voiture démarrait. « Ben et moi ? » pensa-t-il. Les grands yeux étonnés des petits qui lui faisaient de grands signes à la fenêtre arrière lui donnèrent du courage pour se lancer à la poursuite du véhicule. « C’est un jeu » se dit-il, « ils veulent voir combien de temps je mettrai à les rattraper, ils vont s’arrêter plus loin et se cacher. » Il galopa de plus en plus vite, sans peur, confiant en l’innocence de ce nouveau défi. C’était sans compter avec les bolides hurlants qui le frôlèrent. Il en évita un, puis un autre. Il louvoyait entre les carrosseries étincelantes sous le soleil de plomb, essayant de ne pas perdre de vue la belle voiture blanche où l’attendait sa couverture écossaise derrière le siège conducteur. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Sûr, ils se sont arrêtés et je suis en train de rêver aux pieds du petit Marco. » Il sentit sur lui le souffle répété des véhicules qui passaient devant lui. « Il y en a bien un qui va me voir, s’arrêter pour m’aider à les retrouver… » Il sentait autour de lui le parfum de l’herbe écrasée qui se mêlait aux vapeurs des échappements. Le soleil lui sembla moins brûlant, il avait froid tout à coup, il ne sentait plus la douleur qui lui taraudait le dos il y avait à peine quelques minutes, ou était-ce quelques heures… ? « Où sont-ils ? » Son esprit s’égarait, il avait envie de mordre et tenta de relever la tête. Il se sentait très faible. « Eh, les petits ! Marco ! Suzy ! Je suis là ! » Il n’entendait plus la circulation que de loin. L’herbe autour de lui était humide à présent, elle avait changé d’odeur et dégageait un parfum qui curieusement réveillait son appétit. A force de concentration il pu soulever les paupières et ne vit devant lui que le ciel d’un bleu si intense qu’il lui sembla irréel. Ce fut cette image qu’il emporta avec lui au paradis des amis à quatre pattes. Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait là ni où étaient ses maîtres, cependant il ne souffrait plus de ses blessures si ce n’est dans son cœur qui cherchait encore une réponse à la question qu’il se poserait à l’infini. Marie Deluneq |
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