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En hommage à
Paco
BOXER
Il est né le:10/06/2008
Il nous a quittés le:26/05/2015

Mon Paco, mon tombeur des ces dames tu es né le 10 06 2008 et tu es rentré dans ma vie le 5 novembre 2010 jour où je t'ai sorti de la spa, tu avais déjà été abandonné deux fois et n'avais que 19 kg!

Tu n'auras seulement connu le vrai bonheur que 4ans et 6 mois, car aujourd'hui ce 26 mai 2015 est un jour atroce pour moi car je me suis donnée le pouvoir de décider la fin de ta vie sur terre et ça, je ne pourrai jamais l'oublier.
Pardon mon grand, cela a été une décision très difficile à prendre pour moi, mais c'est le coeur gros avec des larmes plein les yeux que j'ai appris que tu avais une saleté de crabe en toi, et que malgré tous les traitements que tu avais reçu, radiothérapie, chimiothérapie il avait pris le dessus.
Jusqu'au bout, j'ai voulu croire qu'un miracle se produirait..
mais plus aucun traitement n'était possible après ce dernier scanner fait le 19 mai 2015 dont le résultat était dramatique et qui montrait bien que cette p.....de chose t'avais envahis le crâne, et commençait à te bouffer petit à petit à une vitesse incroyable, j'ai commencé à réaliser que tu ne t'en sortirais pas et que je ne pouvais pas me permettre de te laisser souffrir,
et que cet acte de te laisser partir est le dernier geste d'Amour que je pouvais te donner, pardonne moi mon coeur.

Tu étais un loulou super gentil, câlin, obéissant aimant tout le monde, les deux pattes comme les quatre pattes ......... ton seul défaut était ta destruction, mais jamais au grand jamais je n'ai pensé aller t' abandonner, l'enfer des barreaux et la maltraitance c'étaient fini pour toi.

Je t'ai conduis chez notre vétérinaire à qui tu as encore fait la fête.
Je sais que tu avais compris
Car dans tes yeux s'est dessiné une larme
Cette larme m'a détruit m'a brisé....
J'aurai tant voulu ne pas la voir
Elle m'a culpabilisé
Elle a augmenté mon désespoir.... je t'ai accompagné jusqu'au bout , dans mes bras tu t'es blotti et je t'ai chuchoté à l'oreille combien je t'aimais et que ce n'était pas un adieu mais juste un au revoir car on se retrouverait là haut lorsque mon heure serait venue.
T'es beaux yeux alors se sont fermés et tu t'es endormi pour ne jamais te réveiller.

Au Paradis blanc,
les anges ne t'y attendaient pas si tôt, tu aimais la vie, tu aimais courir dans les prés et dans les bois, tu adorais les caresses, tu étais heureux et cela se voyait dans tes teux.
Ta disparition m'a plongé dans le plus grand désarroi, la maison est tellement vide aujourd'hui, même tes soeurettes Tekila et Diana ainsi que ton frérot Lyos te cherchent partout, là où il y a ton odeur....ils se couchent sur ton (tes) coussins..., l'atmosphère y est tellement pesante.
Je n'oublierai jamais ces merveilleuses trop courtes années que j'ai vécu près de toi.
Je n' oublierai pas ton bon coeur.
Je me souviendrai de la fierté que tu arborais.
Tu as été un compagnon fidèle, aimant et par dessus tout, tu as lutté de toutes tes forces jusqu'à ton dernier souffle avec tant de courage.

j'ai beau me dire que tu étais heureux,
que tu avais de quoi faire des envieux,
oui j'ai beau me dire tout cela,
mais la réalité,elle est bien là !
Sous mon toit tu n'es plus là,
dans mon espace il ne manque que toi,
ta place, même si le vide s'en est accaparé,
dans mon coeur, elle restera à jamais.

Je suis certaine que mon Spanky et mon Junior seront là pour t'accueillir, je compte sur toi pour leur dire de ma part que je les aime et qu'ils me manquent toujours autant, tu verras tu vas bien t'éclater avec Spanky car il était comme toi, il adorait jouer avec des ballons, avec
mon Juju qui était le plus boxérien des labradors il te montreras des bonnes positions pour faire des gros dodos. Ils ne te laisseront pas seul vous allez gambader tous les trois au paradis blanc là ou la maladie et la souffrance
n'existent plus avec tous les autres copains et copines qu'ils te feront connaître.

Je t'aime et t'aimerai toujours mon Paco et tu resteras pour toujours dans mon coeur.

Gros gros bisous sur ton si beau museau mon ange.




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Déposé par colombine67 le 20/05/2016  
À mon maître, à ma maîtresse :
Le fardeau de mes ans et de mes infirmités me pèse lourdement, et je sais ma fin prochaine.
C'est pourquoi moi, Charlemagne Monette, (communément appelé Charlot par mes parents, amis et connaissances),
dépose en secret dans l'âme de mes deux grands amis, mon maître et ma maîtresse, mon testament.
J'ai peu de biens matériels à léguer. Les chiens sont plus sages que les hommes.
Ils n'attachent pas grand prix aux choses de la terre.
Je n'ai aucun bien précieux à transmettre, si ce n'est mon affection et ma fidélité.
Je les lègue à tous ceux qui m'ont aimé; qui je le sais, me regretteront le plus,
qui ont été si bons pour moi.
Peut-être ai-je tort de m'enorgueillir, mais j'ai toujours été un chien extrêmement affectueux.
Je vous demande de toujours vous souvenir de moi, mais de ne pas me pleurer trop longtemps.
Au cours de mon existence, j'ai essayé de vous réconforter dans la peine et de vous apporter un surcroît de joie dans le bonheur.
Il m'est pénible de penser que, même dans la mort, je pourrais vous causer du chagrin.
Je vous prie de ne pas oublier qu'à votre tendresse et à votre sollicitude je dois d'avoir été le plus heureux des chiens
Mais maintenant me voici devenu pratiquement aveugle, sourd
et j'ai de très gros problèmes de dentition m'empêchant de manger;
ainsi ma fierté a fait place à une humiliation qui me déroute.
Je sens que la vie me reproche d'avoir trop prolongé la fête.
Je dois faire mes adieux avant de devenir un poids insupportable
pour moi et pour ceux qui m'ont donné leur affection.
Il me sera douloureux de les quitter, mais pas de mourir.Contrairement aux hommes les chiens ne redoutent pas la mort.
Que se passe-t-il après? Nul ne le sait.
En tout cas, je suis au moins sûr de trouver la paix et un long repos pour mon vieux coeur las,
ma vieille tête, mes vieux membres ainsi qu'un sommeil éternel dans cette terre que j'ai tant aimée.
Il est un dernier vœu que je formule en toute sincérité.
J'ai entendu ma maîtresse, dire: "Quand Charlemagne mourra, nous n'aurons jamais plus de chien.
Je l'aime tellement que je ne pourrai plus en aimer un autre.
" Maintenant pour l'amour de moi, je lui demande de revenir sur sa décision.
Ce serait un bien piètre tribut à ma mémoire que de ne jamais plus avoir de chien.
Je voudrais tant garder le sentiment que, maintenant que j'ai fait partie de la famille,
il lui est désormais impossible de vivre sans la compagnie du meilleur ami de l'homme!
Je n'ai jamais été exclusif ni jaloux.
J'ai toujours soutenu que la plupart de mes congénères sont bons même ma co-locataire,
une chatte...Mistou, à qui j'ai quelques fois autorisé à partager  mon lit avec moi.
J'ai toléré son amitié dans un esprit de générosité et, dans mes rares moments de sentimentalité,
je lui ai même rendu un peu la pareille.
Aussi je conseille à ma maîtresse de choisir un autre chien à son goût pour me succéder.
Il pourra difficilement être aussi bien élevé, aussi poli, aussi distingué et aussi beau que je fus dans ma jeunesse.
Mais, je suis sûr qu'il fera de son mieux et aussi que ses défauts inévitables
contribueront, par contraste, à perpétuer mon souvenir.
Je lui lègue mon collier, ma laisse, mon lit, mon ensemble de Noël.
Un dernier mot à ceux qui m'ont aimé.
Chaque fois que vous penserez à moi dites-vous avec regret, mais aussi avec bonheur,
en vous rappelant ma longue vie à vos côtés
"Charlemagne était un être qui nous aimait et que nous aimions."
Si profond que soit mon sommeil, je vous entendrai,
et tout le pouvoir de la mort n'empêchera pas mon âme de chien d'agiter la queue avec reconnaissance.
Charlemagne Monette
Votre chien fidèle qui veillera toujours sur vous.

Déposé par colombine67 le 19/05/2016  
Le vieux Sultan
Conte de Grimm
Un paysan possédait un chien fidèle, nommé Sultan. Or le pauvre Sultan était devenu si vieux qu'il avait perdu toutes ses dents, si bien qu'il lui était désormais impossible de mordre. Il arriva qu'un jour, comme ils étaient assis devant leur porte, le paysan dit à sa femme :
- Demain un coup de fusil me débarrassera de Sultan, car la pauvre bête n'est plus capable de me rendre le plus petit service.
La paysanne eut pitié du malheureux animal :
- Il me semble qu'après nous avoir été utile pendant tant d'années et s'être conduit toujours en bon chien fidèle, il a bien mérité pour ses vieux jours de trouver chez nous le pain des invalides.
- Je ne te comprends pas, répliqua le paysan, et tu calcules bien mal : ne sais-tu donc pas qu'il n'a plus de dents dans la gueule, et que, par conséquent, il a cessé d'être pour les voleurs un objet de crainte ? Il est donc temps de nous en défaire. Il me semble que s'il nous a rendu de bons services, il a, en revanche, été toujours bien nourri. Partant quitte.
Le pauvre animal, qui se chauffait au soleil à peu de distance de là, entendit cette conversation qui le touchait de si près, et je vous laisse à penser s'il en fut effrayé. Le lendemain devait donc être son dernier jour ! Il avait un ami dévoué, sa seigneurie le loup, auquel il s'empressa d'aller, dès la nuit suivante, raconter le triste sort dont il était menacé.
- Écoute, compère, lui dit le loup, ne te désespère pas ainsi ; je te promets de te tirer d'embarras. Il me vient une excellente idée. Demain matin à la première heure, ton maître et sa femme iront retourner leur foin ; comme ils n'ont personne au logis, ils emmèneront avec eux leur petit garçon. J'ai remarqué que chaque fois qu'ils vont au champ, ils déposent l'enfant à l'ombre derrière une haie. Voici ce que tu auras à faire. Tu te coucheras dans l'herbe auprès du petit, comme pour veiller sur lui. Quand ils seront occupés à leur foin, je sortirai du bois et je viendrai à pas de loup dérober l'enfant ; alors tu t'élanceras de toute ta vitesse à ma poursuite, comme pour m'arracher ma proie ; et, avant que tu aies trop longtemps couru pour un chien de ton âge, je lâcherai mon butin, que tu rapporteras aux parents effrayés. Ils verront en toi le sauveur de leur enfant, et la reconnaissance leur défendra de te maltraiter ; à partir de ce moment, au contraire, tu entreras en faveur, et désormais tu ne manqueras plus de rien.
L'invention plut au chien, et tout se passa suivant ce qui avait été convenu. Qu'on juge des cris d'effroi que poussa le pauvre père quand il vit le loup s'enfuir avec son petit garçon dans la gueule ! qu'on juge aussi de sa joie quand le fidèle Sultan lui rapporta son fils !
Il caressa son dos pelé, il baisa son front galeux, et dans l'effusion de sa reconnaissance, il s'écria :
- Malheur à qui s'aviserait jamais d'arracher le plus petit poil à mon bon Sultan ! J'entends que, tant qu'il vivra, il trouve chez moi le pain des invalides, qu'il a si bravement gagné ! Puis, s'adressant à sa femme :
- Grétel, dit-il, cours bien vite à la maison, et prépare à ce fidèle animal une excellente pâtée ; puisqu'il n'a plus de dents, il faut lui épargner les croûtes ; aie soin d'ôter du lit mon oreiller ; j'entends qu'à l'avenir mon bon Sultan n'aie plus d'autre couchette.
Avec un tel régime, comment s'étonner que Sultan soit devenu le doyen des chiens.
La morale de ce conte est que même un loup peut parfois donner un conseil utile. Je n'engage pourtant pas tous les chiens à aller demander au loup un conseil, surtout s'ils n'ont plus de dents.

Déposé par choupinou le 18/05/2016  
J'ai inventé des mots jaillis de nulle part
Et repoussé les murs de ma mémoire
Pour agrandir le monde et cacher mes trésors.
Je chercherai peut-être longtemps encore.
J'ai trouvé quelquefois le bonheur et la joie,
Je me suis réveillé un jour auprès de toi.
J'ai murmuré des nuits entières des mots d'amour et de lumière,
Mais ce qui m'a rendu le plus heureux sur terre,
Ce sont les choses qu'on ne dit pas,
Les vrais secrets qu'on garde au fond de soi.
Ce sont les choses qu'on ne dit pas
Parce que les mots, les mots n'existent pas.
Et c'est souvent dans ce qui reste à dire
Que sont cachés les plus beaux souvenirs.
Ce sont les choses qu'on ne dit pas,
Parce que les mots, les mots n'existent pas.
J'ai fait le tour de ton amour au grand complet, , , ,

Déposé par colombine67 le 18/05/2016  
MON CHIEN
Mon chien, complice de tous les instants,
boule de poils au regard si parlant,
gardien silencieux de mes peines,
témoin affectueux de mes joies humaines.
Mon chien, que d'aucuns nomment clébard,
n'est certes pas dépourvu de certaines tares.
Et si nos malheureuses chaussures en firent les frais parfois,
ta loyale compagnie vaut bien ces quelques débordements de joie.
Mon chien, ami du 1er moment,
à la fois si discret et si imposant,
tu donnes un amour inconditionnel
à des maîtres souvent indignes d'un honneur pareil.
Mon chien, fidèle à la main qui te gourmande et te flatte,
tu es sans nul doute le plus aimant de mes amis à 4 pattes.
Et quand ta truffe me presse doucement d'une caresse,
je te dois alors d'y mettre la plus grande des tendresses.

Déposé par colombine67 le 17/05/2016  
S'il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure,
Il est mort de m'attendre au coin d'une rue.
C'est tant pis pour moi, je n' suis pas venu.
Pourtant j'avais dit au printemps :
" Avec les fleurs, les vents d'avril,
Les hirondelles ont fait des milles
Lui dire que j'étais au tournant. "
Il m'a attendu tout l'été, tout l'été
Pour qu'ensemble, on aille courir dans les champs.
Je lancerai dans la coulée,
Le bâton qu'il tient entre ses dents.
Quand l'automne est venu, il a vu
Que peut-être, je ne reviendrais plus.
Il s'est r'culé au fond d' la cour,
A pleuré la chute des jours.
Un voisin lui a dit : " T'en fais pas.
Espère un peu, encore un mois. "
Un ami lui a dit : " Viens chez moi.
J'ai des enfants, on te guérira. "
Mais non, il a attendu la neige
Et elle l'a pris comme un sortilège.
Il a dit : " Elle le ramènera. "
Mais j'ai failli, encore une fois
Et puis, écœuré de l'amour,
Des charités, des beaux discours,
Il s'est roulé au coin d' la rue,
Attendit qu'on lui passe dessus.
S'il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure.
Il est mort de m'attendre et je l'ai déçu.
Je mériterais qu'on ne m'aimât plus.
Pourtant…

Déposé par poutounou le 16/05/2016  
Je me souviens des hannetons que j'attrapais étant petite. J'adorais sentir leurs petites pattes sur ma peau, puis ils s'envolaient dans un joyeux bourdonnement. C'est un beau souvenir d'enfance...
*
Naissances
*
Le ciel retient son souffle à chaque vie qui prend.
Pour lui, toute naissance est un évènement:
Une étoile, un enfant, un faon, un éléphant,
Baleine, écureuil, fleur, girafe ou froment.
Tout retentit, sans fin dans l'univers immense,
Et l'agneau étonné qui sur la paille danse,
S'essayant à marcher pour la première fois,
Compte autant que l'ainé dans le berceau des bois.
Les anges, ce matin, comme des chats ronronnent,
Se racontant, joyeux, la belle information:
Sur la Terre, là-bas, pareille à une pomme,
Près d'un ruisseau sans nom, est né un hanneton.
*
Marc Alyn,
L'arche enchantée (1979)

Déposé par colombine67 le 16/05/2016  
Le chien abandonné
Quand ils ont claqué la portière,
Il n'a pas compris tout de suite.
Il a couru longtemps derrière,
Mais la voiture allait trop vite.
Et pendant des journées entières,
Il a vu les autos passer.
Mais vous, auriez-vous fait marche arrière
En voyant ce chien sans collier ?
Car après les premières caresses,
Puis quelques mois d'indifférence,
Beaucoup de chiens perdent leur laisse
Au début des grandes vacances.
Comme un objet que l'on jette
Quand il n'est plus au goût du jour,
Il sera remplacé, peut-être,
Par un chien plus jeune au retour.
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Flaire toujours la route et fait des kilomètres.
Il traverse les villages et s'approche des enfants
Qui n'osent le caresser, de peur qu'il soit méchant,
De peur qu'il soit méchant.
Il n'a pas oublié ses maîtres
Depuis le jour qu'il vagabonde,
Et pour les retrouver peut-être,
Il ira jusqu'au bout du monde.
Il n'a plus d'âge et plus de race.
Qu'importe comment il s'appelle !
Mais à le voir suivre leurs traces
Moi, je vais l'appeler Fidèle.
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête
Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter
Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais
De chien abandonné.
Jean Luc Morel

Déposé par colombine67 le 15/05/2016  
Vous voilà, vous voilà, pauvres bonnes pensées !
L'espoir qu'il faut, regret des grâces dépensées,
Douceur de cœur avec sévérité d'esprit,
Et celle vigilance, et le calme prescrit,
Et toutes ! — Mais encor lentes, bien éveillées,
Bien d'aplomb, mais encor timides, débrouillées
À peine du lourd rêve et de la tiède nuit.
C'est à qui de vous va plus gauche, l'une suit
L'autre, et toutes ont peur du vaste clair de lune.
« Telles, quand des brebis sortent d'un clos. C'est une,
Puis deux, puis trois. Le reste est là, les yeux baissés,
La tête à terre, et l'air des plus embarrassés.
Faisant ce que fait leur chef de file : il s'arrête,
Elles s'arrêtent tour à tour, posant leur tête
Sur son dos, simplement et sans savoir pourquoi. »
Votre pasteur, ô mes brebis, ce n'est pas moi,
C'est un meilleur, un bien meilleur, qui sait les causes,
Lui qui vous tint longtemps et si longtemps là closes,
Mais qui vous délivra de sa main au temps vrai.
Suivez-le. Sa houlette est bonne.
Et je serai,
Sous sa voix toujours douce à votre ennui qui bêle,
Je serai, moi, par vos chemins, son chien fidèle.
Paul Verlaine.

Déposé par colombine67 le 14/05/2016  
Dans le regard d'un chien, il y a des expressions,
Autant que tu voudras, si tu sais les regards,
Et souffrance et pitié, et joie, et puis passion,
Des langages variés autant que les hasards.
Dans le regard d'un chien, il y a la profondeur,
Que tu as oublié, dans tes occupations,
Dans le meilleur des cas, même un peu de bonheur,
Amour fidèle et vrai d'une démonstration.
Dans le regard d'un chien, il y a l'humanité,
Qui te regarde en face, que tu le veuilles ou non,
La profondeur d'un sens, si tu sais regarder,
L'histoire existentielle de toutes les questions.
Dans le regard d'un chien, il y a l'univers,
De ces cristaux d'étoiles qui brillent en bavardant,
Et si tu croises un chien, traversant son hiver,
N'oublie pas qu'il contient tout autant de printemps.

Déposé par colombine67 le 13/05/2016  
Tu me manques tellement
Mon fidèle et unique ami,
Qui écoutais et comprenais
Mes désespoirs et mes secrets.
Maintenant que tu es parti
Je suis perdue, anéantie,
Sûre de ne plus jamais trouver
Tout ce que tu m'as apporté.
Toujours là, de jour comme de nuit,
Tenant une telle place dans ma vie,
Qui d'autre saurait, comme toi,
Comprendre cette tempête en moi?
Tu t'associais à mes humeurs,
Mes joies, mes peines, mes douleurs,
Et quand vraiment, ça n'allait pas,
Tu te glissais entre mes bras.
Ce matin où tu mas quittée,
Jusqu'à la fin, je suis restée;
Je ne pouvais pas concevoir
Ta solitude en entrant dans le noir.
Tu savais combien je t'aimais,
Et par ma présence, je voulais,
Pour ta chaleur et ton affection,
Ta tendresse et ta compréhension
Te dire, mon petit ami
Pour la dernière fois, Merci!

Déposé par poutounou le 12/05/2016  
Et oui ! Alors courage et au boulot….!!!
*
L'amour n'est pas tout fait, il se fait
*
L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter,
mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.
*
Il n'est pas sommet vaincu,
mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.
*
Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur,
mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.
*
Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos,
mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant.
*
Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance,
mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie

Déposé par colombine67 le 12/05/2016  
Ta douceur est sans limite, tu comprends tout
Ton courage sans faille, ton amour est pur
Tu es muet, mais tes yeux me parle
Jamais tu ne m'as déçue, tu es mon bonheur toujours fidèle
Je peux me laissez guider par tes pas
Sans craintes je marche à tes côtés
Chaque jour tu me prouves que je peux compter sur toi
Jamais je n'oublie, tu es toujours à mes pieds
Pour toute ta vie, je t'aimerai mon fidèle ami, mon unique
Tu m'as montré par ton courage, que la vie est un trésor
Merci pour ta présence de tous les jours
Tu m'as apporté tellement d'amitié
Un jour tu partiras rejoindre le paradis des animaux
Je ne t'oublierai jamais.

Déposé par colombine67 le 11/05/2016  
Le soir ensevelit doucement la maison,
La paix descend dans la pénombre,
Une longue journée s‘éteint à l‘horizon,
Il fait bon dans la chambre sombre.
Tu es venu avec tes rêves préférés
T‘enrouler en chien de faience
A mes pieds, bien en face de la cheminée,
Et tu ronfles avec endurance.
En dormant tu agites tes pattes parfois.
Est-ce le lièvre qui t‘agace?
Il était toujours un peu plus futé que toi,
Mais cette fois tu le pourchasses:
Cette fois tu l‘attrapes sans effort du tout,
Eh oui, tu le démolis presque,
Mais tu lui rends la vie qu‘il t‘implore à genoux,
Etant un chien chevaleresque.
Ou est-ce la facteur que tu as aperçu
Avec sa mobylette jaune?
Il t‘apporte un paquet avec du jambon cru
De ton neveu Yves de Bayonne.
Alors mon vieux que ce colis est bien tombé
En pleine crise alimentaire!
Car le sol, sur les os que tu as enterrés
Est gelé dur comme la pierre.
Ta truffe noire luit en reflétant le feu
Comme passée à la peinture.
Dans tes rêves tu sors superbe et généreux
En vainqueur d‘autres aventures.
Peut-être inventes-tu toute une symphonie
D‘odeurs exotiques et étranges:
Tarte Tatin et bouc, en parfaite harmonie,
Souris et canard à l‘orange.
Dehors il s‘est mis à neiger de gros flocons,
Qui dansent dans la lueur pâle:
Et bien, demain tu vas faire de grands yeux ronds
Lors de ta ronde matinale.
Jusque-là, rêve de printemps, de jours plus doux,
De randonnées en abondance,
Quand écureuils, souris, lapins, canards... et nous
Commencerons la transhumance.
Un autre soir d‘hiver s‘enfuit
Allez vieux frère, bonne nuit!

Déposé par colombine67 le 10/05/2016  

Certains jours j‘aimerais bien être mon chien.
Bien au chaud dans l‘édredon, je m‘observerais froidement
A m‘agiter paniqué chaque matin,
Et je me rendormirais à ce spectacle fatigant,
Puisque mon unique centre d‘intérêt serait mon ventre,
Que mes seuls efforts seraient mon sommeil et ma digestion.
Mes recherches spirituelles mèneraient à ma gamelle.
J‘aurais pour seul sujet de tourment et de méditation
La morphologie de mon os quotidien.
Quelquefois j‘aimerais bien être mon chien!
Certains jours j‘aimerais bien être mon chien.
Je ne me creuserais plus la tête en forme de fuseau,
Et en disposant d‘un nez comme le sien,
Je reclasserais le monde à l‘échelle de mon museau:
En personnes hautes ou rampantes,
En bon ou malodorantes.
Et quant aux lècheurs contre qui j‘ai toujours eu une dent,
J‘attendrais qu‘ils me caressent,
Puis je leur mordrais les fesses,
Ce que je ne fais que dans les cas extrêmes actuellement,
Car l‘état de ma denture est très moyen.
Quelquefois j‘aimerais bien être mon chien!
Certains jours j‘aimerais bien être mon chien,
Les mensonges les ragots me laisseraient indifférent.
On ne m‘attrapperait plus comme un crétin
Dans ces discussions idiotes qui me font perdre mon temps.
Qu‘on discute, qu‘on débatte,
Je lèverais une patte
Pour montrer mon intéreèt, pour apporter mon argument.
Plus d‘importunes visites,
Si ça sonnait j‘irais vite
Aboyer derrière la porte et je dirais poliment:
«Désolé mais vous êtes venu pour rien,
Le patron est sorti et moi je suis le chien.»
Certains jours j‘aimerais bien être mon chien:
J‘aurais des tas d‘avantages sans une ombre de souci,
Et tout compte fait j‘accepterais fort bien
De manger dessous la table et de dormir au pied du lit.
Plus d‘impôts, plus de contraintes,
De devoirs, d‘ennuis, de craintes.
Mais en tant qu‘homme il me reste un talent qui lui fait défaut:
Un don qu‘il m‘envie sans doute,
Ça le ronge et le déroute,
Car des nous deux je suis celui qui peut ouvrir le frigo.
Et je savoure ce geste quand je vois
Que parfois mon chien aimerait être MOI.

Déposé par poutounou le 08/05/2016  
Il a eu beaucoup de chance de tomber sur quelqu'un de bien le petit écureuil...
*
Le nouveau-né enfermé dans un sac
*
Celui-ci faisait du jardinage lorsque, dans un sac de paillis, il a trouvé le minuscule écureuil, alors âgé d'une semaine à peine.
*
Le nouveau-né est tombé du sac lorsque Nadtacular l'a ouvert. Il a d'abord pensé que c'était un rat, et a décidé de l'examiner pour s'assurer qu'il ne souffrait pas de malformations ou de graves problèmes de santé.
*
Très inquiet à l'idée du sort réservé à l'animal privé de sa maman, il n'a pas pu se résoudre à l'abandonner et l'a donc adopté.
*
Il a baptisé son petit protégé Zip, a fait des recherches et contacté des vétérinaires, afin de savoir comment prendre soin du petit écureuil.
*
Jour après jour, nourri au biberon, Zip a grandi, pris du poids, et son pelage a commencé à apparaître.
*
A trois semaines, le petit écureuil devenait plus énergique, et commençait à se nourrir tout seul. Une semaine après, il ouvrait enfin les yeux, pour découvrir le visage de son sauveur. Et il l'a visiblement beaucoup aimé, car Zip ne quitte plus son bienfaiteur contre lequel il adore se
blottir !
*
Le bébé a aujourd'hui 5 semaines. Il est en pleine forme, se développe bien, et selon les médecins qui le suivent, il semble très heureux.
*
Si l'on ignore comment le nouveau-né a pu se retrouver dans un sac de paillis, une chose est sûre, il a su en sortir au bon moment !

Déposé par nikita le 08/05/2016  
PACO mon petit cœur d'amour
Ma belle pensée de tout les jours
Je me souviens de ta frimousse
Si belle et si douce
Je ne t'oublierai jamais
Tu me manques tu sais
Je te fais la promesse
Dans mon cœur tu vivras sans cesse
Où que tu sois
Même si tu es si loin
Je ne t'oublierais pas
Tu resteras toujours en moi
Un jour je sais qu'on se retrouvera
Dans une autre vie,on se rejoindra
En attendant j'ai appris à me construire
Seule avec mes beaux souvenirs
De toi il ne me reste plus que ça
Quelques photos accrochés par ci par là
mille baisers sur ta truffe adorée
Pour toi que j'ai tant aimé
Une corbeille de bisous parfumés de tendresse sur ta belle frimousse à partager avec ta maman à qui tu manques toujours autant

Déposé par colombine67 le 08/05/2016  
L’ouragan Sandy a fait de terribles dégâts sur la côte Est des États-Unis au mois d’octobre 2012. La famille James avait alors perdu son chien durant la tempête. Après l’avoir cherché pendant un an et demi et avoir perdu tout espoir de le retrouver, la famille s’est décidée à adopter un chien dans un refuge du New Jersey mais l’incroyable s’est produit : il se sont vus proposer à l’adoption leur chien disparu un an et demi plus tôt. Un vrai miracle.
L’ouragan Sandy avait fait de terribles dégâts sur la côte Est des États-Unis au mois d’octobre 2012. De nombreuses familles ont perdu leur maison et ont du être relogées, ce fut le cas de Chuck et Elicia James. Le couple et leur trois enfants vivent à l’hôtel en attendant que leur maison soit réparée suite aux nombreux dégâts causés par l’ouragan.
Juste après la tempête qui avait causé un trou dans la clôture, leur chien nommé Rickless en avait profité pour s’échapper, son colier était resté accroché à la clôture. Pendant un an et demi, les James ont cherché leur chien mais en vain. Après avoir perdu tout espoir de le retrouver, ils ont alors pris la décision d’adopter un autre chien. Ainsi, Chuck et Elicia James accompagnés de leur fille aînée âgée de 10 ans, se sont rendus au refuge Monmouth County SPCA du New jersey jeudi dernier pour adopter un chien.
Mais immédiatement après un entretien avec un conseiller à l’adoption qui leur présente un premier chien, Chuck pense reconnaître son chien disparu un an et demi plus tôt. La famille n’en croit pas ses yeux et après que Elicia reconnaisse formellement Reckless, le couple fond en larme en réalisant qu’ils ont enfin retrouvé leur chien qu’ils ne pensaient plus revoir.
Le refuge explique cet incroyable moment, quasi miraculeux sur sa page facebook :
Imaginez cela : Vous perdez votre chien durant l’ouragan Sandy. Après l’avoir cherché et perdu tout espoir, un an et demi plus tard vous décidez d’adopter un chien. Vous vous rendez au Monmouth County SPCA, vous rencontrez un conseiller à l’adoption et envisagez de rencontrer certains chiens. Le conseiller à l’adoption vous emmène le premier candidat et devinez quoi : c’est VOTRE CHIEN !
Reckless a tout de suite reconnu les membres de la famille, les a léché sans retenu et sauté dans tous les sens pour manifester sa joie. Les retrouvailles ont été intenses et émouvantes comme le confie Chuck au New York Magazine :
Je ne l’ai pas reconnu tout de suite. Ils l’ont beaucoup nourri. Ma femme a dit, « C’est notre chien. C’est Reckless. » Nous avons tous les deux fondu en larme. Le chien nous léchait sans relâche. Il sautait à près d’un mètre en l’air. Il était à la maison. Il savait que le calvaire était terminé.
La famille s’est acquittée de 180$ de frais pour récupérer Reckless qui a enfin été identifié par puce électronique et après avoir montré des photos de lui au refuge, pour prouver que c’était bien leur chien tant l’histoire est incroyable. Les propriétaires de l’hôtel où ils logent actuellement ont bien entendu donné leur accord pour accueillir le chien.
Reckless avait été conduit au refuge au mois d’octobre 2013, alors qu’il errait dans la rue. Le chien avait surement était recueilli par une famille jusque là, avant de s’égarer une seconde fois. De belles retrouvailles et une très belle histoire qui nous rappelle combien il est essentiel de faire identifier vos animaux de compagnie par puce électronique afin d’avoir une chance de les retrouver en cas de fugue ou de disparition.

Déposé par colombine67 le 07/05/2016  
L’abnégation est commune chez tous les pompiers du monde non seulement envers les humains mais aussi envers les animaux. Ce pompier américain a sauvé et réanimé un chiot pris dans un terrible incendie et, ses maîtres se dérobant face aux coûts financiers des soins médicaux, le pompier au grand cœur lui a sauvé la vie une seconde fois en l’adoptant.
William Linder a débuté sa carrière de pompier en tant que volontaire dans la ville de Newberry pour accomplir son rêve et être aujourd’hui pompier professionnel dans la ville de Hanahan en Caroline du Sud (Etats-Unis).
Le 21 avril 2015, alors qu’il lave sa voiture, l’homme sent de la fumée provenant d’un immeuble voisin. L’appel du devoir ne se fait pas attendre et William, au péril de sa vie, intervient avec ses collègues pour stopper l’incendie.
L’homme découvre un chiot piégé par la fumée et les flammes dans un abri et l’extrait du brasier. Le jeune Pit Bull, nommé Jake, ne bouge plus et ne respire plus. William, décidé à le sauver à tout prix, le réanime avec la technique du bouche à truffe (bouche-à-bouche appliqué aux animaux).
Jake est conduit d’urgence dans une clinique vétérinaire dans un état grave, son corps est brûlé à plus de 70%, jusqu’aux coussinets.
Le pompier au grand cœur témoigne à wltx.com :
Nous avons estimé qu’il était resté dans l’immeuble en flamme durant dix à onze minutes avant que nous le sortions. A la vue de la quantité de fumée et de chaleur émanant de l’incendie, il est chanceux d’être en vie.
Mais les « maîtres » de Jake se dérobent face à leurs responsabilités devant les coûts financiers élevés des soins et abandonnent le pauvre chiot à la clinique vétérinaire. Mais c’était sans compter sur la bienveillance de William Linder qui a décidé de sauver la vie du chiot une seconde fois en l’adoptant.
L’homme au grand cœur a pris soin de Jake pendant tout le temps de sa convalescence qui fut très difficile, il explique :
Il était brûlé sur plus de 70% du corps. Même ses coussinets étaient brûlés. Il est passé par six semaines d’antibiotiques pour lutter contre l’infection. Il avait des bains médicaux deux fois par jour. Il était sous morphine pendant six semaines. Il devait recevoir des soins 24 heures sur 24.
Aujourd’hui, Jake qui est âgé d’un peu plus d’un an, porte encore les cicatrices physiques de cette terrible journée du 21 avril 2015 mais reçoit l’amour de sa nouvelle famille composée des pompiers de la caserne de Hanahan, puisque son maître l’emmène avec lui au travail.
En effet, le beau Pit Bull a été nommé « mascotte officielle » de la caserne, décoré d’un insigne et a reçu un certificat « tamponné et validé » de l’emprunte de sa patte. Au delà de la symbolique de « mascotte », William a de beaux projets pour son protégé puisque les deux compères suivent des cours d’éducation canine dans la prévention des incendies. Le pompier héroïque souhaite que Jake se spécialise dans la détection des incendies volontaires.
La clinique vétérinaire qui a soigné Jake disposait d’un fond d’urgence, ce qui a permis la gratuité des soins pour William.
Une belle histoire aux sauvetages extraordinaires qui nous rappellent combien les pompiers, qui luttent chaque jour au péril de leur vie contre le feu pour nous protéger, sont aussi dévoués à nos compagnons à quatre pattes.
Belle et longue vie à vous deux…

Déposé par colombine67 le 06/05/2016  
On ne cessera jamais de répéter qu’il ne faut pas laisser un chien dans une voiture sous un soleil brûlant. Pourtant des individus écervelés le font encore tous les jours à travers le monde. Dans cette histoire, l’issue probable pour ce chien était certainement la mort. Mais au bout d’une heure passée dans une voiture à plus de 30°, en luttant pour sa survie, le chien a déclenché l’alarme du véhicule qui a alerté les secours.
A Exmouth dans le Devon en Angleterre, alors que son maître se promène tranquillement sur le front de maître, un chien se débat pour survivre à l’arrière d’un véhicule garé en plein soleil sous 30°. Les vitres avant du véhicule sont légèrement entrouvertes ce qui semble-t-il, devait rassurer le maître inconscient parti depuis une heure. Pour parfaire cet acte de maltraitance, le chien n’avait pas une seule goutte d’eau à sa disposition.
Au bout d’une heure de lutte désespérée pour sortir de la chaleur étouffante du véhicule, le chien a déclenché l’alarme de la voiture par inadvertance, ce qui lui a sauvé la vie. Il a certainement essayé de sortir par l’une des fenêtres entrouvertes, poussé par son instinct de survie pour ne pas succomber dans le véhicule bouillant.
Alerté par la foule proche, les aboiements du chien et l’alarme retentissante du véhicule, un officier de police se rend alors sur les lieux . Il casse une vitre arrière pour secourir le chien en panique. Le mot est faible car le chien est complètement affolé et incontrôlable comme le déclare Richard Benson, un témoin qui a assisté à la scène :
Le chien était clairement en détresse et difficile à gérer. Ils ont du lui passer des serviettes humides avant qu’il ne se calme pour enfin l’extraire de la voiture par la fenêtre. Il était clairement traumatisé et hors de contrôle. C’était choquant.
Une dame s’est alors proposée d’aider le policier à sortir le pauvre chien par la fenêtre brisée de la voiture, s’exposant à une morsure probable du chien à cause de son état de panique. C’est donc calmé à l’aide de serviettes humides et de bons traitements que le chien a pu être extrait de la voiture pour enfin retrouver ses esprits quelques instants plus tard.
Plus de 40 personnes assistant au sauvetage ont applaudi lorsque le chien a été extrait du véhicule. Une enquête a été ouverte par la RSPCA  (association de protection animale) à l’égard du maître revenu sur les lieux plus tard.
Le chien va bien malgré son périple et après avoir frôlé la mort. C’est en déclenchant lui-même et malgré lui l’alarme de la voiture qu’il a pu appeler à l’aide. Félicitons bien sûr le policier et cette dame qui est intervenue pour sauver le chien du véhicule bouillant.

Déposé par colombine67 le 05/05/2016  
Les chiens sont d’une fidélité incomparable et ne renoncent jamais à l’idée de retrouver leur maître parfois disparu à jamais. Masha avait accompagné son maître âgé et malade lorsqu’il a été admis à l’hôpital de Koltsovo en Sibérie il y a deux ans. Chaque jour, la chienne lui rendait visite tôt le matin et repartait le soir pour garder la maison du vieil homme. Mais malgré le décès de son maître il y a un an, Masha continue de se rendre à l’hôpital chaque jour dans l’espoir de le revoir. 
Il y a deux ans, un retraité du village de Dvurechie en Sibérie s’était rendu à l’hopital accompagné de sa chienne nommée Masha après être tombé malade. L’homme âgé recevait comme unique visite celle de sa chienne qui se présentait chaque jour seule à l’accueil de l’hôpital. La chienne fidèle rentrait chaque soir à la maison familiale située à quelques kilomètres pour la garder et revenait le lendemain matin à l’hôpital pour voir son maître et ce pendant une année.
Mais il y a un an le pauvre homme est décédé et Masha, d’une fidélité à tout épreuve, continue de se rendre à l’hôpital dans l’espoir de le retrouver. La fidélité de Masha a ému le personnel hospitalier qui s’assure chaque jour que la chienne dispose de nourriture et de couvertures lorsqu’elle patiente désespérément à l’accueil de l’hôpital.
Le docteur Vladimir Bespalov, chef de service, témoigne à la chaîne de télévision russe Vesti comme le rapporte le The Siberian Times :
Vous voyez ces yeux, combien ils sont tristes – Ce ne sont pas les yeux brillants d’un chien heureux. Vous pouvez voir cela chez les animaux comme chez les gens. La médecine ne peut rien faire pour elle ici, mais nous espérons que Masha sera disposée à trouver un autre maître. Un jour, et nous espérons de tout cœur que ce jour arrivera bientôt, notre Masha pourra de nouveau faire confiance à quelqu’un.
En effet, Masha a été adoptée vendredi dernier mais seulement quelques heures plus tard la chienne attristée avait fui sa famille adoptive pour revenir à l’hôpital, toujours dans l’espoir de retrouver son maître. L’infirmière Alla Vorontsova explique :
Elle attend son maître. Tout récemment une famille a essayé de l’adopter, mais Masha s’est enfuie et est revenue à l’hôpital. Elle a été emmenée vendredi soir, et samedi à 3 heures du matin elle était de retour ici.
La fidélité extrême et émouvante de Masha n’est pas un cas isolé.  Qui n’a jamais entendu parler de l’histoire de Hachi-Ko le célèbre Akita Inu qui se rendait chaque jour à la gare pour attendre son maître décédé et ce pendant 10 ans, celle de Bobby, un Skye terrier qui veilla sur la tombe de son maître pendant 14 ans ou encore l’histoire de Coly qui a veillé sur la tombe de son maître pendant neuf ans ?
Voici encore une belle leçon de vie que nous enseignent les chiens, cette fidélité que beaucoup d’humains ont oublié dans notre société de consommation et d’égoïsme où l’on abandonne un chien sur une aire d’autoroute ou que l’on attache à un poteau électrique le long d’une route parce qu’il a trop aboyé ou qu’il est devenu trop envahissant.
Souhaitons à Masha de faire à nouveau confiance à une famille et de retrouver le bonheur et l’amour d’un foyer attentionné. Nous nous quitterons sur une belle citation de Fritz Von Unrub (écrivain anglais, 1896-1967) à propos de la fidélité inaltérable du meilleur ami de l’homme :
Le chien est le seul être qui t’aime plus qu’il ne s’aime lui-même.




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