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En hommage à
JACK-RUSSEL-TERRIERTOOPIE
Il est né le:24/11/2010
Il nous a quittés le:13/04/2019
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146 Fleurs
521 messages
Déposé par poutounou le 30/07/2023La mort dit à l'homme... * Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme, Assez connu l'amour, le désir, le dégoût, L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes, L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout... * Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable Que la douceur des jours que vous avez tenus, Quittez le temps, quittez la maison et la table ; Vous serez sans regret ni peur d'être venu. * J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche D'un repos si profond, si chaud et si pesant, Que le soleil, la pluie et l'orage farouche Ne réveilleront pas votre âme et votre sang. * - Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née, Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli, D'autres iront alors par les rudes journées Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits. * D'autres iront en proie au douloureux vertige Des profondes amours et du destin amer, Et vous serez alors la sève dans les tiges, La rose du rosier et le sel de la mer. * D'autres iront blessés de désir et de rêve Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air, Mais vous ne saurez pas que le matin se lève, Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair. * Ils iront retenant leur âme qui chancelle Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ; - Et vous serez alors dans ma nuit éternelle, Dans ma calme maison, dans mon jardin divin... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 26/07/2023Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..." * Rosées * Je rêve, et la pâle rosée Dans les plaines perle sans bruit, Sur le duvet des fleurs posée Par la main fraîche de la nuit. * D'où viennent ces tremblantes gouttes ? Il ne pleut pas, le temps est clair ; C'est qu'avant de se former, toutes, Elles étaient déjà dans l'air. * D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme, Ce soir, est douce au fond des cieux ; C'est que je les avais dans l'âme Avant de les sentir aux yeux. * On a dans l'âme une tendresse Où tremblent toutes les douleurs, Et c'est parfois une caresse Qui trouble, et fait germer les pleurs * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 23/07/2023Les larmes, que nous avons versées pour vous, sont toujours là au fin fond de notre cœur… !!! * Larmes * Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; * Larmes d'automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ; * Larmes des cloches latines, Carmélites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ; * Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rêveur ; * Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées Au bleu du pare endormi ; * Larmes aux longs cils perlées, Larmes d'amante coulées Jusqu'à l'âme de l'ami ; * Gouttes d'extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! * Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux, Qui, riche du trésor tari des urnes vides, Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides. * Albert SAMAIN (1858-1900) |
Déposé par poutounou le 19/07/2023Tantôt il y fait jour, dans notre âme, et tantôt crépuscule... * Toute une vie en nous, non visible, circule * Toute une vie en nous, non visible, circule Et s'enchevêtre en longs remous intermittents ; Notre âme en est variable comme le temps ; Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule, Selon de brefs et de furtifs dérangements Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants. Pourquoi ces accès d'ombre et ces accès d'aurore Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ? Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se détruit ? Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre âme immobile, La même vie occulte en elle se poursuit, Comme la mer menant son oeuvre sous une île ! * Georges RODENBACH (1855-1898) |
Déposé par poutounou le 16/07/2023Devant la mort je m’incline et pardonne au Bon Dieu !!! * Sur la mort d'une rose * Cette rose qui meurt dans un vase d'argile Attriste mon regard, Elle paraît souffrir et son fardeau fragile Sera bientôt épars. * Les pétales tombés dessinent sur la table Une couronne d'or, Et pourtant un parfum subtil et palpable Vient me troubler encor. * J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent Ce qu'ils ont de plus beau Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent Aux auteurs de leurs maux, * Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle Qui se fane pour moi, J'embrasse doucement l'odorante corolle Une dernière fois. * Raymond RADIGUET (1903-1923) |
Déposé par choupinou le 12/07/2023De la douceur, De la tendresse, De l'Amour, De la fusion, Où la pensée, le coeur, pourraient s'y reposer Et vivre en toute liberté... Je t'ai rencontré, instant magique Il était une fois.....💋toi et moi Nous avons eu une belle histoire... On s'est aimés(ées), toi bien plus fort que moi, et pourtant dieu sait comme je t'aimais, Tu es parti(ie), ma vie s'est dégradée, Comme un ouragan qui arrache tout sur son passage, Mon coeur a pleuré, il s'est meurtri Et tu l'as laissé se consumer, sans le vouloir , Je suis resté(ée) planté là, avec le vide et ce silence . Je t'aime mon ange💖✨🌈😢 |
Déposé par poutounou le 12/07/2023C’est vrai que la vie est un combat, et quel combat …!!!??? * Ah ! ne me dites pas... * Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve, Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ; C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achève, L'éternel avenir a son germe ici-bas. * La vie est un combat, la vie est une arène Où le devoir grandit du triomphe obtenu ; C'est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène Aux sommets d'où la vue embrasse l'inconnu. * Madame de PRESSENSÉ (1826-1901) |
Déposé par choupinou le 11/07/2023Il est des jours, des nuits Où rien ne peut soulager Mon cœur, ma peine Être ici ou ailleurs Où ces quelques moments de bonheur, on fuit Où dans mes yeux, le reflet D'une présence auprès de moi Me perturbe encore. Tu reviens sans cesse dans ma mémoire, Et tu bouleverses mon cœur, Tu m'as laissé en mille morceaux Cette dépendance affective Je la connais, elle est douleur Je marche sur le fil de ma vie Toujours avec ce besoin. Toi tu es mon passé, Moi cet oiseau blessé Que j'ai laisser partir pour te libérer, de ta maladie Cette vie que je ne défi plus, Cette vie qui m'ennuie, Ce temps qui passe et me laisse làs Attendant les dernières minutes, attendant en vain ton retour, mais je sais au fond de moi, le néant mais viendra un jour, on se retrouvera je le sais que tu m'attends patiemment, Tu veilles pour l'instant ,oui ce moment viendra Je pense à toi mon coeur A vous mes amis petits anges |
Déposé par myriam31 le 30/04/2023Joli mois de Mai… Quelques brins de douceur Quelques brins de bonheur Pour apporter la chance Et la joie à ceux qui t’aiment. Je vous offre ce poème, C’est bien peu Mais c'est avec mon coeur Que je vous souhaite Toute une année de bonheur De milliers de brins de muguet, je recouvre ta jolie frimousse Que ces clochettes t’apportent Douceur, bonheur au paradis. .Bien amicalement la maman de BB Lucky |
Déposé par poutounou le 19/04/2023L’Ecureuil, le Chien et le Renard * Un gentil écureuil était le camarade, Le tendre ami d’un beau danois. Un jour qu’ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. * En ce lieu point d’auberge ; ils eurent de la peine À trouver où se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d’un vieux chêne, Et l’écureuil plus haut grimpa pour se nicher. * Vers minuit, c’est l’heure des crimes, Longtemps après que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu’un vieux renard affamé de victimes Arrive au pied de l’arbre, et, levant le museau, Voit l’écureuil sur un rameau. * Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s’abreuver ; Mais jusqu’ à l’écureuil il ne peut arriver : Il faut donc par une harangue L’engager à descendre ; et voici son discours : * Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j’ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon âme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mère était soeur de feu mon digne père. Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière, M’a tant recommandé de chercher son neveu Pour lui donner moitié du peu Qu’il m’a laissé de bien ! * Venez donc, mon cher frère, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon âme ressent. Si je pouvais monter jusqu’aux lieux où vous êtes, Oh ! J’y serais déjà, soyez-en bien certain. * Les écureuils ne sont pas bêtes, Et le mien était fort malin ; Il reconnaît le patelin, Et répond d’un ton doux : je meurs d’impatience De vous embrasser, mon cousin ; * Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous présenter mon plus fidèle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance… Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense Que vous serez charmé de le connaître aussi. * Aussitôt maître renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien S’élance de l’arbre, le happe, Et vous l’étrangle bel et bien. * Ceci prouve deux points : d’abord, qu’il est utile Dans la douce amitié de placer son bonheur, Puis, qu’avec de l’esprit il est souvent facile, Au piège qu’il nous tend, de surprendre un trompeur. * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 16/04/2023Une impression d’inachevé… * On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé * On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit Tout bouleverser Sans vous prévenir, même s’y attendre * Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse * Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une injustice Une injustice inacceptable * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé… » * Comédie musicale – Les Dix Commandements |
Déposé par choupinou le 13/04/2023En ce jour anniversaire Je pose ici, mes pensées, mes mains sur mon clavier, histoire de ne pas oublier, les doux mots d'amour, de douleurs et de toujours, de penser à ces moments forts, que tu m'as donné, sans compter et de l'amour que nous avons partagé je suis là, en ce jour mon aimé pour te demander, de ne pas oublier. l'amitié d'un chien et son gardien d'une vie, d'une histoire, ce lien triste vérité, on s'est quitté, pour ce chemin que tu as du emprunter, et j'ai pleuré, tendre sincérité , mon être tout entier continu a t'aimer le vent souffle sur ces années, mais loin de toi, mon regard n'a pas changé je continue sans faille a te faire vivre dans mon coeur a l'infini, et je chavire, car je sais que tu es là au chaud a tout jamais une larme au coin des yeux, la tristesse m'envahit je sens ta chaleur qui me réchauffe et s'en va la pluie... |
Déposé par choupinou le 13/04/2023En ce jour anniversaire Je pose ici, mes pensées, mes mains sur mon clavier, histoire de ne pas oublier, les doux mots d'amour, de douleurs et de toujours, de penser à ces moments forts, que tu m'as donné, sans compter et de l'amour que nous avons partagé je suis là, en ce jour mon aimé pour te demander, de ne pas oublier. l'amitié d'un chien et son gardien d'une vie, d'une histoire, ce lien triste vérité, on s'est quitté, pour ce chemin que tu as du emprunter, et j'ai pleuré, tendre sincérité , mon être tout entier continu a t'aimer le vent souffle sur ces années, mais loin de toi, mon regard n'a pas changé je continue sans faille a te faire vivre dans mon coeur a l'infini, et je chavire, car je sais que tu es là au chaud a tout jamais une larme au coin des yeux, la tristesse m'envahit je sens ta chaleur qui me réchauffe et s'en va la pluie... |
Déposé par poutounou le 13/04/2023Que c'est beau !!! Quelques vers en ce jour anniversaire… * N'écris pas... * N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau. N'écris pas ! * N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais. N'écris pas ! ... * Marceline Desbordes-Valmore |
Déposé par poutounou le 12/04/2023Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delà l’attente Par delà moi même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent. * Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 09/04/2023Chers "papas" et "mamans" de coeur du cimetière virtuel, je vous souhaite de passer de merveilleuses Fêtes de Pâques et que tous vos soucis ne soient plus qu’un mauvais souvenir... Quant à nos Anges, ils vont sûrement tous se réunir dans la grande prairie du Paradis blanc pour y chercher des chocolats et autres joujoux et douceurs... * JOYEUSES PAQUES * Joie et nervosité dans l'attente de leur retour de Rome. Observant le ciel, tendant l'oreille pour ne pas les rater. Y être bientôt, le jour J tant attendu, l'impatience nous gagne, Et nos papilles frétillent à l'idée de savourer ces chocolats. Une fête pour les gourmands, petits et grands. Ses cloches gastronomes et quelque peu coquines qui, En arrivant dans nos maisons, cachent de nombreuses douceurs Savoureuses et sucrées, propres à attiser notre curiosité et notre impatience. * Poules, oeufs, lapins et autres cloches en chocolat, Attendant d'être découverts par des gastronomes aux yeux émerveillés. Quelle douce récompense que de les trouver enfin ! Un jour par an, nous pouvons les dévorer sans remords. Ensemble partageons, rions, régalons-nous et Savourons cette fête de Pâques que je vous souhaite joyeuse. |
Déposé par poutounou le 05/04/2023Quel magnifique poème ! Toi, mon Esprit, sillonnes gaiement l’immensité profonde et va dire à nos doux Anges combien ils nous manquent… * Élévation * Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, * Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. * Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. * Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; * Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! * Poème de Charles Baudelaire |
Déposé par poutounou le 02/04/2023Avec un jour de retard, mais elle est trop drôle celle-là !!! * Poésie du poisson d'avril * J'ai vu 3 chats bleus, à la queue leu-leu Marchant sur un fil .....Poisson d'avril ! J'ai vu un chameau faire du vélo Tout autour d'une île.....Poisson d'avril ! J'ai vu un gros ver en hélicoptère Traversant la ville.....Poisson d'avril ! J'ai vu une vache avec des moustaches Et de très longs cils.....Poisson d'avril ! J'ai vu 10 corbeaux assis sur le dos D'un vieux crocodile.....Poisson d'avril ! * Paul GERALDY |
Déposé par poutounou le 29/03/2023Magnifique écrit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur ! * Sois tranquille d’Emmanuel Moire * Je sais la peine Je sais les pleurs Et les pensées Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence Je sais le manque Et les regrets Les souvenirs Qu'il faut revivre Et partager Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libère Enfin * Je sais le temps Je sais les heures Les nuits passées Que les rêves ne peuvent soulager Je sais l'effort Et le courage À retrouver Se souvenir Qu'il faudra vivre Et continuer Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas N'oublie pas Je suis là Je suis là Je suis là Là * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Et sois certain Où que tu sois Je veille sur toi |
Déposé par poutounou le 26/03/2023Très bel écrit, légèrement revisité, du poète Monsieur Ferrat * Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu » * Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur, pour notre lumière Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse Ton esprit ouvert, ton air généreux Tu aurais pu vivre encore un peu Mon fidèle ami, mon copain, mon frère Au lieu de partir tout seul en croisière Et de nous laisser comme chiens galeux Tu aurais pu vivre encore un peu * T'aurais pu rêver encore un peu Te laisser bercer près de la rivière Par le chant de l'eau courant sur les pierres Quand des quatre fers, l'été faisait feu T'aurais pu rêver encore un peu Sous mon châtaignier à l'ombre légère Laisser doucement le temps se défaire Et la nuit tomber sur la vallée bleue T'aurais pu rêver encore un peu * Tu aurais pu vivre encore un peu Ne pas m'imposer d'écrire ces vers Toi qui savais bien, mon ami si cher À quel point souvent je suis paresseux Tu aurais pu vivre encore un peu. * Jean Ferrat |
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