Aucune fleur aucune bougie 2 personnes aiment cette page |
Connectez vous pour déposer fleurs, bougies et messages |
Vous n'êtes pas connecté. |
En hommage à
LABRADORMiki
Il est né le:--/03/1997
Il nous a quittés le:24/05/2013
0 bougie
|
971 messages
Déposé par poutounou le 25/08/2019Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie éteinte…. * Le cri * Près d'un étang désert, où dort une eau brunie, Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ; Un cri s'écoute, un cri désespéré d'oiseau, Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie. * Comme il est faible et frêle et peureux et fluet ! Et comme avec tristesse il se traîne et s'écoute, Et comme il se répète et comme avec la route Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet ! * Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle, Et comme, en son accent minable et souffreteux, Et comme, en son écho languissant et boiteux, Se plaint infiniment la douleur vespérale ! * Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas. Et néanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte L'obscur et triste adieu de quelque vie éteinte ; Il dit les pauvres morts et les pauvres trépas : * La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce Mort des ailes et des tiges et des parfums ; Il pleure au souvenir des vols qui sont défunts Et qui gisent, cassés, dans l'herbe et dans la mousse. * Émile VERHAEREN (1855-1916) |
Déposé par poutounou le 18/08/2019« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... » * Le sommeil * Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés, Reparaissent en rêve avec leur voix amie, Le piège étincelant des regards adorés. * Les amours prisonniers prennent tous leur volée, La nuit tient la revanche éclatante du jour. L'aveu brûle la lèvre un moment descellée. Après le dur réel, l'idéal a son tour ! * Ô vie en plein azur que le sommeil ramène, Paradis où le coeur donne ses rendez-vous, N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine, Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous, * Une vie invisible aussi pleine et vibrante Que la visible vie où s'étouffent nos jours, Cette vie incomplète, inassouvie, errante, S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ? * Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895) |
Déposé par poutounou le 11/08/2019Un Paradis où « l'infini flotte dans l'éternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!! * Savez-vous pas... * Savez-vous pas quelque douce retraite, Au fond des bois, un lac au flot vermeil, Où des palmiers la grande feuille arrête Les bruits du monde et les traits du soleil - Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes, Par la savane aux ondoyants cheveux, Suivre, en rêvant, les écureuils agiles, Et voir sauter, sur les branches mobiles, L'ara de pourpre et les bengalis bleus ! * Savez-vous pas, sur les plages lointaines Où n'ont jamais passé les matelots, Une île heureuse aux suaves haleines, Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ? - Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée, Jetant au vent la poussière des jours, Sentir mon âme aux vagues balancée, Et m'endormir sur l'onde cadencée Comme un enfant que l'on berce toujours ! * Savez-vous pas, loin de la froide terre, Là-haut ! là-haut ! dans les plis du ciel bleu, Un astre d'or, un monde solitaire Roulant en paix sous le souffle de Dieu ? - Oh ! je voudrais une planète blonde, Des cieux nouveaux, d'étranges régions, Où l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde, Glisser la nuit, sous la voûte profonde, Le char brillant de constellations ! * Où fuir ? où fuir ? Par les routes humaines Le sable est dur et le soleil est lourd. Ma bouche ardente a tari les fontaines Et l'arbre est mort où j'ai cueilli l'amour. - Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses, Débarrassé de tout lien charnel, Courir joyeux dans les métamorphoses, Puis me plonger à la source des causes, Où l'Infini flotte dans l'Éternel ! * Louis BOUILHET (1822-1869) |
Déposé par rustiditbibi le 05/08/2019Si vous recueillez un chien en train de mourir de faim et que vous lui redonnez une santé prospère, il ne vous mordra pas. C’est la grande différence qui existe entre un chien et un homme.” |
Déposé par poutounou le 04/08/2019Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... » * Voix intérieure * Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt. * Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile, Aimez tout le labeur et tout l'effort humains, Que la vérité soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile. * Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt, Le gai bourdonnement de la cité qui chante, Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante, Pas de malicieux et ténébreux secret, * Aimez la mort aussi, votre bonne patronne, Par qui votre désir de toutes choses croît, Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid, Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ; * L'hospitalière mort aux genoux reposants Dans la douceur desquels notre néant se pâme, Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme, Inconcevablement éternel et plaisant... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 28/07/2019Il y a une vie après la mort, c’est sûr !!! Mais qu’il est beau ce poème ! « Mort qu’on appelle enfin quand on l’a méditée… !!!» * Prière * Fantôme qui nous dois dans la tombe enfermer, Mort dont le nom répugne et dont l'image effraie, Mais qu'à force de crainte on finit par aimer, Puisque la vie est vaine et que toi seule es vraie ; * Ô Mort, qui fais qu'on vit sans but et qu'on est las, Et qu'on rejette au loin la coupe non goûtée, Mort qu'on maudit d'abord et dont on ne veut pas, Mais qu'on appelle enfin quand on t'a méditée ; * Ô la peur et l'espoir des âmes, bonne Mort, Dont le souci nous trouble un temps, et puis nous aide, Mystérieux écueil où se blottit un port, Et poison merveilleux où se cache un remède. ... * Jules TELLIER (1863-1889) |
Déposé par poutounou le 21/07/2019Merci Monsieur Verlaine pour vos magnifiques poèmes !!! * Il pleure dans mon coeur * Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? * Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! * Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. * C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par poutounou le 14/07/2019Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!! * L’Arbre et la graine * Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent. Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe. Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque. Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle. Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? * Benoît Marchon |
Déposé par poutounou le 07/07/2019Nos anges ne seront jamais oubliés... * Le calmant * Plus qu'ennuyée Triste. Plus que triste Malheureuse. Plus que malheureuse Souffrante. Plus que souffrante Abandonnée. Plus qu'abandonnée Seule au monde. Plus que seule au monde Exilée. Plus qu'exilée Morte. Plus que morte Oubliée. * Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926) Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne, et muse de Guillaume Apollinaire ... |
Déposé par poutounou le 30/06/2019C'est exactement comme ça quand on est mélancolique... Heureusement qu'il y a de beaux moments dans la vie : Le souvenir des moments passés avec nos Anges par exemple... et le contact que nous gardons avec eux bien après leur disparition !!! C’est un poème que j’adore !!! * Spleen... * Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; * Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; * Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, * Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. * Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. * Charles BAUDELAIRE (1821-1867) |
Déposé par poutounou le 23/06/2019Sauvons-nous tous dans le fond de notre cœur avec notre ou nos anges… * L'absence *. Quand je me sens mourir du poids de ma pensée, Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur, D'un courage inutile affranchie et lassée, Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur ! * Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes, De tes plus doux accents tu me redis les charmes : J'espère ! ... car ta voix, plus forte que mon sort, De mes chagrins profonds triomphe sans effort. * Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue, Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue. Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! » Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main. * Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) |
Déposé par Biscuit le 17/06/2019La vie, c'est comme une montgolfière. Pour aller plus haut, il faut savoir se délester et jeter par-dessus bord tout ce qui empêche de nous élever..Miki ,je ne suis pas venue pour ta date anniversaire ,ça va pas trop en ce moment,je remercie toutes les personnes qui t'on mis des fleurs,tu es dans mon coeur |
Déposé par poutounou le 16/06/2019Oui, quand tout va mal, pensons fort à nos Anges, car ils seront toujours là pour nous... !!! * Les cloches du soir * Quand les cloches du soir, dans leur lente volée, Feront descendre l'heure au fond de la vallée ; Quand tu n'auras d'amis, ni d'amours près de toi, Pense à moi ! pense à moi ! * Car les cloches du soir avec leur voix sonore A ton cœur solitaire iront parler encore ; Et l'air fera vibrer ces mots autour de toi : Aime-moi ! aime-moi ! * Si les cloches du soir éveillent tes alarmes, Demande au temps ému qui passe entre nos larmes : Le temps dira toujours qu'il n'a trouvé que toi, Près de moi ! près de moi ! * Quand les cloches du soir, si tristes dans l'absence, Tinteront sur mon cœur ivre de ta présence : Ah ! c'est le chant du ciel qui sonnera pour toi, Et pour moi ! et pour moi ! * Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) |
Déposé par poutounou le 09/06/2019Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! Vous nous manquez tant, magnifiques Anges que vous êtes... * Le ballet des heures * (Le Dieu Pan parle :) * Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu'à l'amour. * Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure, Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. * Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l'heure qui s'en va. * Vous trouverez toujours, depuis l'heure première Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l'ombre des bois. * Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l'oubli du passé. * Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie ! L'amour c'est l'immortalité ! * Gérard de NERVAL (1808-1855) |
Déposé par poutounou le 02/06/2019« Plus d’une voix longtemps morte murmure encor des adieux... » * La chanson du souvenir * Dans le vol tremblant de l'heure Que nul ne peut retenir Passe lentement et pleure La chanson du souvenir. * Et quand sa course l'emporte Plus loin que ne vont nos yeux, Plus d'une voix longtemps morte Murmure encor des adieux. * Ainsi chaque heure envolée Du nid fragile des jours Nous fait plus inconsolée La perte de nos amours ! * Armand Silvestre. |
Déposé par poutounou le 26/05/2019Pour toutes les mamans de coeur du cimetière virtuel, de la part des Anges et Angelettes du Paradis blanc... * Le coeur de ma maman... * Quand je suis sur tes genoux, Caché(e) tout près de ton cœur Il fait bien chaud et plus doux Qu'au fond d'un nid de bonheur Et quand, sur tes genoux, J'écoute battre ton cœur, J'entends ma maman, Tout doux, tout doux, Chanter le bonheur. |
Déposé par Biscuit le 23/05/2019N'oublie pas que c'est ici, en toi, Que tu pourras toujours reprendre contact. Même si, parfois, tu ne me percevais pas, Sois certain(e) que j'y serai tout de même !! Ta vie continue, La mienne aussi… Rendez-vous dans une autre dimension, Au moment opportun. Je t'y accueillerai. |
Déposé par Biscuit le 23/05/2019Regarder la Vidéo Tout me revient Tout me ramène Tout me retient Tout me rappelle A ton corps et à tes mains A tes mots et à ton parfum Tout se rejoint Et tout m'entraîne Tout me détient Le tout sans chaîne Et à tes gestes et à tes yeux A tes silences et à tes voeux Tu es mon ange béni des dieux Le jour où tu es tombé du ciel Tout m'a semblé plus léger Et je me sens pousser des ailes Accroché à tes baisers Tout me destine Tout me soulève Tout me dessine Et tout m'élève A tes lèvres, à tes désirs A tes rêves et à tes soupirs Tout me rapproche Tout me connecte Et tout m'accroche Car je délecte Ta poésie à même ta peau Tes jeux d'esprits si délicieux Tu es mon ange béni des dieux Le jour où tu es tombé du ciel L'amour a changé ma vie Tu es mon ange providentiel Je t'aimerai jour et nuit Le jour où tu es tombé du ciel J'ai enfin compris qui j'étais Tu es mon ange providentiel Celle dont j'ai toujours rêvé Mon ange est tombé du ciel Le monde enfin se révèle Tout m'a semblé plus léger J'ai trouvé ma vérité Comme envoyé par le ciel Touché par tes baisers de miel Enfin libéré Prêt à tout te donner Je remercierai le ciel A chaque lever du soleil De t'avoir mis dans mes bras Moi qui n'attendait que toi comme envoye par le ciel tous les matins m'emerveillent mon bel ange disparue, je t'aime ,et c'est pour la vie. , |
Déposé par choupinou le 22/05/2019Avec 2 jours d'avance,mais je pars pour une semaine dans le Jura,mais je t'emmène avec moi par la pensée,ainsi que tous tes soeurs et frères L'amour c'est le sentiment le plus merveilleux qui soit L'amour c'est la tendresse,l'amour partage Celui qui nous unit toujours davantage L'amour confiance,l'amour loyal Celui qui comprend et pardonne L'amour fidèle,l'amour constant Celui qui résiste aux plus grand tourments Celui qui résiste malgré le temps qui passe le plus beau des cadeaux,c'est celui que nous partageons l'amour de nos petits coeurs et en ce jour de ton anniversaire MIKI Ou simplement chaque jour,chaque minute,chaque instant |
Déposé par poutounou le 19/05/2019Une jolie petite histoire de “lapinou”... * Le petit lapin * Dans le pré qui vers l'eau dévale, Un lapin sauvage détale. Un saut bref, un rapide élan, Et montrant son panache blanc, Il fuit vers la forêt prochaine. Une touffe de marjolaine L'arrête un peu. Faisant le guet, Il entr'ouvre un œil inquiet, Et, seule, son oreille bouge ! Un bond brusque dans le foin rouge, Et, n'entendant plus aucun bruit, Le nez au vent, humant la nuit Où déjà la lune se lève, Assis sur son derrière, il rêve. * Jeanne Marvig * * * Je vous donne quelques nouvelles d’Iron !!! Il va bien ; il prend du Soliphen deux fois par jour et n’a pas fait de nouvelles crises. Apparemment il supporte bien le traitement. Le 6 juin, le véto lui fera une nouvelle analyse sanguine pour vérifier si tout va bien côté organes. Je me répète, mais encore un ENORME MERCI pour tous vos conseils et soutiens. Ce n’est jamais évident lorsqu’un de nos trésors est malade. Malheureusement ils ne parlent pas. Je vous fais à tous un gros poutounou tout doux. * Martine et Iron |
L'Album photo contient 5 photos