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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
62 candles
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13599 Flowers
3867 messages
left by Biscuit on 09/02/2016La vie est un cadeau, Mais elle est parfois remplis de chaos... La vie peut ĂȘtre cruelle, Mais elle peut ĂȘtre aussi trĂšs belle... Il faut accepter quelques fois les alĂ©as de la vie, Pour pouvoir continuer a vivre ici... Nous devons espĂ©rer pour continuer a avancer, Et que nos rĂȘves deviennent rĂ©alitĂ©... Ne plus versĂ©s autant de larmes, Qui blessent nos cĆurs et nos Ăąmes... Chercher le soutien et le courage, Pour Ă©viter le naufrage... Se tourner vers celui qui vous Ă©coute, Sans avoir peur, sans aucun doute... Lui seul comprendra ce que l'on ressent, Nos plus profonds sentiments.... Lui seul sera toujours fidĂšle, Quoi qu'il advienne... Laisser parler son cĆur, Peut nous conduire au bonheur... L'espoir ne doit pas nous quitter, Il peut nous sauver... Dans chaque larmes de nos yeux il y a l'espoir, L'espoir de le ou les revoir... Leur petit minois nous apparaĂźt en un court instant, Ils sont magnifique et rayonnant... Ils sont toute notre vie, Maintenant et jusqu'Ă l'infini..., |
left by choupinou on 09/02/2016Allume tes rĂȘves et tes espoirs de Demain, afin qu'ils ne se consument pas dans le champs de hypocrisie et de la mĂ©chancetĂ© humaine. Arme toi de patience et tĂ©nacitĂ©. Face au vent qui essaiera d'Ă©teindre ta flamme, Sache te retirer en toi... ta plus belle arme se trouve dans ton sanctuaire; ta conscience et ta confiance en toi feront le reste du Chemin., , Ăteins-moi les yeux: je saurai te voir, bouche-moi les oreilles: je saurai t'entendre, et mĂȘme sans pieds saurai venir Ă toi, et mĂȘme sans bouche t'invoquer encore. Brise-moi les bras, je te saisirai avec mon cĆur comme avec une main, obstrue ce cĆur, mon cerveau battra, embrase ce cerveau, mon sang te portera. Rainer Maria Rilke, , |
left by colombine67 on 09/02/2016Il Ă©tait triste le petit chien Assis tout seul dans le chemin. Il regardait les gens passer Et ses yeux Ă©taient mouillĂ©s. Oh, bien sĂ»r on le caressait En passant...mais on repartait, Et jamais on ne demandait Au petit chien du chemin ... La cause de son chagrin. Il Ă©tait triste le petit chien AbandonnĂ© dans ce chemin Par d'innommables vacanciers Partis Dieu sait vers quelle contrĂ©e ! Il Ă©tait triste le petit chien. Alors, je me suis approchĂ©e, J'ai pris sa tĂȘte entre mes mains Et je l'ai consolĂ©. On a parlĂ© longtemps tous les deux : Lui, avec ses yeux, Moi, avec mes mains Qui le caressaient. Je lui ai demandĂ© S'il voulait ĂȘtre mon petit chien. Il m'a lĂ©chĂ© la main, Il a remuĂ© la queue. Et on est repartis tous les deux, Par le grand chemin, Moi et mon petit chien. |
left by colombine67 on 07/02/2016Mon chien, mon souvenirToi que je connaissais Si bien tu m'as laissĂ©e Jamais je ne t'oublierai Chaque jour tu es dans mes pensĂ©es ...Je n'arrive pas Ă m'y faire Chaque jour c'est l'enfer Quand je pense Ă toi je me rappelle chaque jour Quand tu Ă©tais lĂ Mais le principal pour moi C'est qu'un jour On se retrouvera OĂč que ce soit. |
left by poutounou on 06/02/2016Et des fois, quand on marche sur un clou, on se fait mal, trĂšs mal...... * LA MĂRE Ă SON FILS * C'est moi qui te le dis, petit, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours, C'est un escalier qu'il faut grimper. Y'a des clous qui dĂ©passent, Et des planches abĂźmĂ©es, Et des bouts oĂč y'a mĂȘme pas de plancher : Des trous. Et tout ce temps-lĂ , On n'arrĂȘte pas de grimper, De changer de palier, De tourner les coins. MĂȘme que des fois y'a pas de lumiĂšre Et qu'on n'y voit rien. Alors, petit, te retourne pas, Va pas redescendre l'escalier. C'est assez dur, fais pas exprĂšs, Va pas dĂ©gringoler maintenant Parce que moi, je continue, J'ai pas fini de grimper. Et c'est moi qui te le dis, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours. * (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 06/02/2016Quand la mort s'empare de l'Ăąme Quand la maladie a gagnĂ© son combat Quand l'Ăąme s'envole vers sa derniĂšre demeure Qu'il est doux que son amour soit lĂ Quand le corps ne peut plus, Quand l'esprit n'en veut plus, Quand le cĆur rend ses armes Qu'il est doux que son amour soit lĂ Et l'Ăąme apaisĂ©e prend alors son envol Tel un prĂ©cieux souffle au-delĂ des terres Parce que toute douleur a disparu Parce que la paix est revenue Laissons partir ces Ăąmes Qui ont enfin trouvĂ© le repos Laissons-les retrouver ces airs Qu'ils ont tant espĂ©rĂ© Et la lumiĂšre les habite A jamais Ă©panoui Tel des Ă©toiles lumineuses Au firmament de nos vies Va ! Belle Ăąme reposĂ©e Toi qui est enfin apaisĂ©e DĂ©livrĂ©e de toute souffrance Vole sans rĂ©sistance Veille sur les tiens, Regarde-les vivre Apaise leur chagrin Fais leur un petit signe |
left by Biscuit on 05/02/2016Nudji,en mĂ©moire de d'un ange de passage dans notre vie Pour toutes ces annĂ©es de bonheur passĂ© a ton cotĂ©,pour toute cette tendre complicitĂ© qu'au fil du temps nous avons partagĂ©,pour cet amour qui perdure part delĂ la mort et qui un jour nous rĂ©unira dans lâĂ©ternitĂ©,pour tous ces rires,ces joies ces Ă©motions,ce bonheur au quotidien,Pour cette fidĂ©litĂ©,qu,un seul de ton regard pouvait exprimer,pour avoir effacĂ© le commun de notre vie,pour cet amour infini que nous avons puisĂ© dans ton regard,,un petit ĂȘtre de passage dans notre vie qui nous a apprit la douceur de vivre a son cotĂ©,tu n'es pas loin; juste de l'autre cotĂ© du chemin,ce n' est qu un au revoir,on se reverra dans une autre vie ; dans l'attente,tu resteras dans nos mĂ©moires et dans nos cĆur a jamais Tu me manqueras TOUJOURS, |
left by colombine67 on 05/02/2016Sauras-tu un jour ce que je suis vraiment ? Le saurais-je moi-mĂȘme ? Le chemin est empli de piĂšges et de rĂȘves brisĂ©s Mais les efforts sont tellement rĂ©compensĂ©s Que la leçon est belle ! Le voyage fascinant Comme un pays inconnu VisitĂ© en pleine lumiĂšre Ce « Moi », ce grand inconnu, Je le dĂ©couvre de jour en jour. TantĂŽt rieur, rĂȘveur, utopiste TantĂŽt sage, pensif et philosophe Je dĂ©couvre un univers qui m'Ă©tait jusqu'alors cachĂ© Un endroit pur et merveilleux que je ne soupçonnais Ce que je prenais pour un monde ruinĂ© Ce que je pensais Ă jamais perdu et abimĂ© Une fenĂȘtre s'est ouverte, un rayon de lumiĂšre est entrĂ© Mon enfant intĂ©rieur s'est rĂ©veillĂ© Il m'a pris par la main, m'a montrĂ© le chemin Il m'a ouvert aux autres et m'a appris Ă ne plus avoir peur Et depuis un tel monde m'est apparu, Fait de sagesse, de pensĂ©es positives et de respect Fait de nourriture spirituelle comme autant de gourmandises Qui nourrissent mon cĆur affamĂ© de tant d'annĂ©es de privation Mon Ăąme est apaisĂ©e Mon esprit reposĂ© Je me nourri de mots et de belles pensĂ©es Me construit pas Ă pas et grandi Je suis Une dans l'univers, Je suis une Ă©tincelle dans la clartĂ© du jour Je suis un souffle d'air, une note, Je fais partie d'un Tout et je vis pleinement Toi qui es Ă©garĂ©, ne perds jamais espoir Garde en toi l'Ă©tincelle, celle sans quoi la vie ne peut exister Surveille les signes et un jour, tu trouveras le chemin Ton enfant intĂ©rieur te prendra la main et te mĂšnera Ă ton destin |
left by colombine67 on 03/02/2016LE VIEUX CHIEN Autrefois, enivrĂ© de ses membres robustes, Il sautait dans la haie et griffait les arbustes, Et ses bonds chaleureux nous fĂȘtaient : aujourd'hui, Son Ăąmes humble est dĂ©jĂ recouverte de nuit. Il somnole; le feu lui souffle sa fumĂ©e. Mais quand nous approchons, sa prunelle embrumĂ©e S'ouvre, il lĂšve vers nous la tĂȘte avec effort, Et cherche dans nos yeux si nous l'aimons encor. ABEL BONNARD |
left by poutounou on 02/02/2016UNE LARME * Soudain elle surgit venue des profondeurs, sa valeur est inestimable tant elle est vraie. Plus riche qu'un trĂ©sor, elle perle au grĂ© du moment, scintillante de vĂ©ritĂ© et pourtant si indĂ©chiffrable qu'aucun n'eut pensĂ© de la comprendre. Merveille qu'elle est, elle s'Ă©coule vivement pour laisser fuir l'autre qui la suit. Rempli de joie ou de mĂ©lancolie, seul l'ĂȘtre qui la laisse filer peut la comprendre car elle crie dans le silence. * OĂč il y a une larme, il y a un coeur. * (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 02/02/2016Parce que ma raison tait Ce que mon coeur hurle Parce que mon ùme pleure Ce que la vie m'enlÚve Parce que l'amour est douloureux Comme l'est une plaie béante Parce que mon coeur est vide Comme le sont mes yeux aujourd'hui L'amour est une fleur Dont le parfum ennivrant Nous fait oublier pour un temps Le désert de notre coeur Mon coeur t'appelle Mon ùme t'implore Mes yeux te cherchent Et mon amour est là J'aimerais tant m'endormir Et me réveiller à tes cÎté Dans un monde fait pour nous Loin de tout, protégés |
left by ovanek on 01/02/2016đ đ đ 83 đ đ Sur les ailes des papillons colorĂ©s Je tâenvoie des fleurs parfumĂ©es sur lesquelles Jâai tatouĂ© en lettres dorĂ©es je tâaime PensĂ©e đ |
left by rafia on 01/02/2016Paroles de la chanson "Un Jour" par Damien Sargue OĂč vont ceux quâon aime Quand ils disparaissent, Tout Ă coup ? Quelquâun qui nous laisse, Quelquâun qui vous blesse Quand il sâen va trop loin de nous. Ils sont en nous-mĂȘmes, Ă portĂ©e de nos souvenirs. Pas un mot de trop, Que le geste quâil faut, Pour une derniĂšre fois, Les retenir Personne ne finit dans lâoubli, Si quelquâun lâattend encore ici. Un ami manque toujours, On pense toujours Ă son retour. Un jour, tous les espoirs sont permis, Que le passĂ© reprenne vie ; Le prĂ©sent, les absents rĂ©unis. Un jour, il fera bon sâendormir Et ne plus penser au pire. On vit aussi de souvenirs ! Que font ceux qui restent Quand leur peine est plus forte que tout, Quand ils se dĂ©testent DâĂȘtre ceux qui restent, Ceux qui doivent aller jusquâau bout ? Personne ne finit dans lâoubli, Si quelquâun lâattend encore ici. Un ami manque toujours, On pense toujours Ă son retour Un jour, tous les espoirs sont permis, Que le passĂ© reprenne vie Le prĂ©sent, les absents rĂ©unis. Un jour, il fera bon sâendormir Et ne plus penser au pire. On vit aussi de souvenirs Un jour, tous les espoirs sont permis, Que le passĂ© reprenne vie ; Les prĂ©sents, les absents rĂ©unis. Un jour, il fera bon sâendormir Et ne plus penser au pire. On vit aussi de souvenirs ! Un jour, tous les espoirs sont permis, Que le passĂ© reprenne vie ; Le prĂ©sent, les absents rĂ©unis. Un jour, il fera bon sâendormir Et ne plus penser au pire. On vit aussi de souvenirs !, |
left by Biscuit on 01/02/2016un chien chat ou canari certains disent "animal de compagnie" moi je dis que c'est un ami un enfant qui ne demande que de l'amour ĂȘtre avec vous tout le temps tous les jours en Ă©change de cet amour il vous donnerait sa vie , , |
left by choupinou on 01/02/2016a mon Nudji ,mon bĂ©bĂ© d'amour Je l'aime, seigneur combien je l'aime, Combien mes sentiments sont profonds et immuables Comme autant d'Ă©toiles dans le ciel, Comme autant de vagues dans l'ocĂ©an J'ai envie de crier cet amour, De le hurler Ă la face du monde De le dĂ©clarer fiĂšrement Et montrer sa force ouvertement Au lieu de cela, tout est tu, tout est enfoui Chaque Ă©lan de tendresse est Ă©touffĂ©, Chaque phrase tendre baillonĂ©e, Chaque sentiment rĂ©frĂ©nĂ© Il est mon Ăąme, il a mon coeur, Il Ă©tait,il est mon chien, mon bonheur, Il est mon oxygĂšne, ma lumiĂšre, L'indispensable, l'essentiel Je ne peux lui dire la force de mes sentiments, J'aimerais qu'il le sache pourtant, Qu'il sache que je ne veux que lui, Que je ne rĂȘve que de lui Comme un refrain chantĂ© sans cesse, Comme une musique emplissant l'air, Mes sentiments se perdent dans les silences Prisonniers des Ă©crits , |
left by choupinou on 01/02/2016Je vis avec un Ange â„ Dans la vie de tous les jours, on reconnaĂźt un Ange Ă ce qu'il aime, l'incognito, Ă son goĂ»t de la discrĂ©tion, voir de l'effacement.â„ Il est lĂ , sa prĂ©sence est tout en douceur , en lumiere ..âș ses caresses sont brumes sa voix est tel le chant d un oiseau â« Il ne dĂ©roule jamais son curriculum vitae, ses diplĂŽmes ni ses prouesses, il a peine de biographie et se dĂ©sintĂ©resse de l'Ă©vĂšnementiel. Mais il veille sur la neige, le vent, les animaux , le duvet des peupliers, les Ă©toiles, la lune, les enfants,son maĂźtre tant aimĂ©, le silence ... Bref, sur tout ce qui est vivant, paroles indienne, |
left by colombine67 on 01/02/2016Sâil y a de la peur câest quâil nây a pas dâAMOUR. Quelque chose vous tracasse ? Cherchez la peur. Chaque fois quâune Ă©motion nĂ©gative se prĂ©sente Ă nous, Il se cache derriĂšre une peur. En vĂ©ritĂ©, il nây a que deux mots dans le langage de lâĂąme : la peur et lâAMOUR. La peur est lâĂ©nergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse. LâAMOUR est lâĂ©nergie qui sâĂ©tend, sâouvre, envoie, reste, rĂ©vĂšle, partage et guĂ©rit. La peur enveloppe nos corps dans les vĂȘtements. LâAMOUR nous permet de rester nu. La peur sâaccroche et se cramponne Ă tout ce que nous avons. LâAMOUR donne tout ce que nous avons. La peur retient. LâAMOUR chĂ©rit. La peur empoigne. LâAMOUR lĂąche prise. La peur laisse de la rancoeur. LâAMOUR soulage. La peur attaque. LâAMOUR rĂ©pare. Chaque pensĂ©e, parole ou action est fondĂ©e sur lâune ou lâautre Ă©motion. Tu nâas aucun choix Ă cet Ă©gard, car il nây a pas dâautre choix. Mais tu es libre de choisir entre les deux. Ainsi, au moment oĂč tu promets ton plus grand AMOUR, tu accueilles ta plus grande peur car, aussitĂŽt aprĂšs avoir dit « je tâaime » , tu tâinquiĂštes de ce que cet AMOUR ne te soit retournĂ© et, sâil lâest, tu te mets aussitĂŽt Ă tâinquiĂ©ter de perdre lâAMOUR que tu viens de trouver. Cependant, si tu sais Qui Tu Es, tu nâauras jamais peur. Car, qui pourrait rejeter une telle magnificence ? Mais si tu ne sais pas Qui Tu Es, alors tu te crois bien infĂ©rieur. Fais lâexpĂ©rience glorieuse de Qui Tu Es vraiment et de qui tu peux Ătre. Le DalaĂŻ Lama. |
left by colombine67 on 31/01/2016Je l'aime, seigneur combien je l'aime, Combien mes sentiments sont profonds et immuables Comme autant d'Ă©toiles dans le ciel, Comme autant de vagues dans l'ocĂ©an J'ai envie de crier cet amour, De le hurler Ă la face du monde De le dĂ©clarer fiĂšrement Et montrer sa force ouvertement Au lieu de cela, tout est tu, tout est enfoui Chaque Ă©lan de tendresse est Ă©touffĂ©, Chaque phrase tendre baillonĂ©e, Chaque sentiment rĂ©frĂ©nĂ© Il est mon Ăąme, il a mon coeur, Il est mon homme, mon bonheur, Il est mon oxygĂšne, ma lumiĂšre, L'indispensable, l'essentiel Je ne peux lui dire la force de mes sentiments, J'aimerais qu'il le sache pourtant, Qu'il sache que je ne veux que lui, Que je ne rĂȘve que de lui Comme un refrain chantĂ© sans cesse, Comme une musique emplissant l'air, Mes sentiments se perdent dans les silences Prisonniers des Ă©crits |
left by colombine67 on 30/01/2016Grand-mĂšre «Que fais-tu grand-mĂšre, assise lĂ , dehors, toute seule ?» Eh bien, vois-tu, jâapprends. Jâapprends le petit, le minuscule, lâinfini. Jâapprends les os qui craquent, le regard qui se dĂ©tourne. Jâapprends Ă ĂȘtre transparente, Ă regarder au lieu dâĂȘtre regardĂ©e. Jâapprends le goĂ»t de lâinstant quand mes mains tremblent, la prĂ©cipitation du coeur qui bat trop vite. Jâapprends Ă marcher doucement, Ă bouger dans des limites plus Ă©troites quâavant et Ă y trouver un espace plus vaste que le ciel. «Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mĂšre ?» Jâapprends avec les arbres, et avec les oiseaux, jâapprends avec les nuages. Jâapprends Ă rester en place, et Ă vivre dans le silence. Jâapprends Ă garder les yeux ouverts et Ă Ă©couter le vent, jâapprends la patience et aussi lâennui ; jâapprends que la tristesse du coeur est un nuage, et nuage aussi le plaisir ; jâapprends Ă passer sans laisser de traces, Ă perdre sans retenir et Ă recommencer sans me lasser. «Grand-mĂšre, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ?» Parce quâil me faut apprendre Ă regarder les os de mon visage et les veines de mes mains, Ă accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goĂ»t prĂ©cieux de chaque journĂ©e ; parce quâavec lâĂ©lan de la vague et le long retrait des marĂ©es, jâapprends Ă voir du bout des doigts et Ă Ă©couter avec les yeux. Jâapprends quâil faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur, que leurs yeux reflĂštent dans nos yeux et leurs coeurs dans nos coeurs. Jâapprends quâon avance mieux en se donnant la main, que mĂȘme un corps immobile danse quand le coeur est tranquille. Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement lĂ . «Et avec tout ça, pour fini, quâapprends-tu donc grand-mĂšre ?» Jâapprends, dit la grand-mĂšre Ă lâenfant, jâapprends Ă ĂȘtre vieille ! Joshin Luce Bachoux |
left by Biscuit on 29/01/2016Mon vieux Pataud (Chanson de Berthe Sylva ) RouillĂ© perclus courbĂ© sur son bĂąton de chĂȘne Quand Butaud l'braconnier dut r'noncer Ă l'affĂ»t, Bien qu'on ne l'aimĂąt guĂšre vu son Ăąge et sa gĂȘne Au bureau d'Bienfaisance tout d'mĂȘme on l'secourut. Au cabaret, jamais on ne le voyait boire. Il passait fier avec son chien causant quĂ©qu'fois Pour dire que l'assistance Ă©tant obligatoire, C'est sans honte qu'il touchait son s'cours au bout d'chaque mois. Puis il sifflait son chien "- Allons mon vieux Pataud" Et tous deux s'en allaient le vieux parlant tout haut. Mon vieux Pataud, toi qu'es qu'une bĂȘte, T'es bien meilleur que certaines gens, T'as pas deux sous d'malice en tĂȘte, Quand tu veux mordre on voit tes dents, Tandis qu'les hommes bĂȘtes Ă deux pattes, Sous des sourires cachant leurs crocs A l'instant mĂȘme oĂč ça vous flatte, Ăa vous mang'rait cĆur et boyaux. Personne nous deux, Pataud, n'a pu nous humilier : Moi j'n'ai jamais eu d'maĂźtre et toi t'as pas d'collier. Un jour comme il sortait du bureau d'Bienfaisance, Il salua m'sieur l'maire qui dit : "- Bonjour Butaud, Tiens c'est Ă toi c'chien lĂ ? - oui ! dit l'vieux sans mĂ©fiance, Un' brav' bĂȘte presqu'aussi vieille qu'moi, n'est ce pas Pataud ? - J'comprends, rĂ©pondit l'maire, c'est un ancien complice, On s'aime pardi ! seul'ment Butaud moi j'te prĂ©viens, Entre tes s'scours et ton cabot faut qu'tu choisisses, L'argent des indigents n'est pas fait pour les chiens." Et comme le vieux n'voulait en faire qu'Ă sa tĂȘte, On rĂ©solut d'comprendre mieux qu'lui ses intĂ©rĂȘts. Un soir donc lĂąchement on tira sur la bĂȘte Qui toute sanglante revint s'Ă©tendre auprĂšs des chenets. Alors le vieux Butaud saisit sa cartouchiĂšre. Il arma son fusil en grondant "- Assassins !" Mais Pataud fit entendre une plainte lĂ©gĂšre, Et le vieux en pleurant se pencha sur son chien Et comme la bĂȘte semblait lui dire " - AchĂšve-moi" Le bonhomme Ă genoux fit un signe de croix : Mon vieux Pataud nous sommes trop bĂȘtes Pour comprendr' quĂ©qu'chose Ă la loi. Finissons-en, la charge est prĂȘte : Un coup pour toi un coup pour moi. Pataud on va partir ensemble Au pays d'oĂč qu'personn' ne r'vient. Mon Dieu, mon Dieu, tout d'mĂȘme j'en tremble. Pardonn' moi Pataud tiens toi bien... Et c'est comme ça qu'l'on vit doucement dans les cieux Monter l'Ăąme d'un chien avec l'Ăąme d'un gueux. , |
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