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En hommage à
CANICHENudji
Il est né le:05/06/1997
Il nous a quittés le:20/11/2013
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3867 messages
Déposé par ovanek le 30/06/2024Dans le jardin des souvenirs, oĂč le soleil brille toujours Un ami Ă fourrure est couchĂ© en train de dormir, avec un cĆur divin Tes pattes ne vagabondent plus ta queue ne balance plus Mais dans nos cĆurs, ton amour ne disparaĂźtra jamais ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Au revoir cher compagnon notre bougie dans la nuit Ton amour Ă©tait un phare, brillant si fort et vrai MĂȘme si tu es parti, ta mĂ©moire reste, un amour qui ne disparaĂźtra jamais Adieu cher ami nos cĆurs ne seront plus jamais les mĂȘmes ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Tu as chassĂ© nos ombres, avec un remĂšde de ta queue Vos cĂąlins et vos bisous ont fait que nos cĆurs ne faillissent jamais Dans tes yeux, nous avons vu l'amour, pur, vrai et gentil Maintenant tu cours libre, dans un monde laissĂ© derriĂšre toi ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Au revoir cher compagnon notre bougie dans la nuit Ton amour Ă©tait un phare, brillant si fort et vrai MĂȘme si tu es parti, ta mĂ©moire reste, un amour qui ne disparaĂźtra jamais Adieu cher ami nos cĆurs ne seront plus jamais les mĂȘmes ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ On va tenir les moments qu'on a partagĂ© au fil des annĂ©es Les rires, les aventures, la joie et les larmes Ton amour Ă©tait un cadeau, un trĂ©sor si rare Dans nos cĆurs ta mĂ©moire sera Ă jamais lĂ ê§đŠÂ°ââ±âż.â«đŠââ± đâ±âźđŠÂ°ââ±âż.â«đŠê§ Au revoir cher compagnon notre bougie dans la nuit Ton amour Ă©tait un phare, brillant si fort et vrai MĂȘme si tu es parti, ta mĂ©moire reste, un amour qui ne disparaĂźtra jamais Adieu cher ami nos cĆurs ne seront plus jamais les mĂȘmes |
Déposé par spanky le 30/06/2024DESSINE-MOI...un ESPOIR ----- Cââest une petite voix que jââentends, depuis mercredi, dans le dĂ©sert de ma tĂȘte, une petite voix qui me demande : Dessine-moi un espoir !!! Jââaimerais bien, mais on dessine ça comment un espoir, quand on vient de voir des gens se faire tuer Ă cause de leurs dessins ??? On dessine un soleil ??? Un gros soleil. Un rond jaune avec plein de lignes autour. De nos jours, le soleil, ce nââest plus lââespoir. Le soleil, cââest le danger. Cââest la folie des hommes qui a transformĂ© lââastre de la vie en bombe Ă retardement, Ă cause de leur fumĂ©e. De leur progrĂšs. De leur argent. On dessine une maison ??? Un carrĂ© avec un triangle par-dessus pour faire le toit.... Une porte et deux fenĂȘtres. Et on se dit que dans la maison, il y a des gens heureux.... Mais sââils ne lââĂ©taient pas ? Il y a tellement de maisons avec des habitants malheureux dedans. Avec des frĂšres qui mĂ©prisent les maisons qui les entourent. Et qui dĂ©barquent dans lââune dââelles, pour commettre lââirrĂ©parable. On dessine un coeĆur ? ?? Un grand coeĆur..... Et on le colore tout rouge pour quââil ne soit pas vide. Parce quââil nâây a rien de plus triste quââun cĆoeur vide. Mais un coeĆur tout rouge, ça devient un coeĆur qui saigne. Lââamour et le sang ont la mĂȘme couleur....... Et cââest toujours pour le premier que coule le second. On dessine une fleur ? Un rond, des pĂ©tales autour et une tige.... Cââest beau, une fleur. Mais aujourdâhui, impossible dââen voir une sans penser quââil y a un mort en-dessous. Comme toutes ces fleurs laissĂ©es sur le trottoir devant le 10, rue Nicolas-Appert..... Jââai peur quââun jour, il nâây ait plus assez de fleurs pour tous les morts que lââon fait. On dessine un bonhomme allumette ??? Un rond pour la tĂȘte, une ligne pour le corps, deux lignes pour les jambes, deux lignes pour les bras. Un ĂȘtre humain, ça devrait ĂȘtre ça, le symbole de lââespoir..... Pourtant, il nâây a rien de plus dĂ©sespĂ©rant quââun ĂȘtre humain. Il peut tuer son voisin parce quââil nââaime pas son dessin.... Lââespoir, cââest croire que demain, ça ira mieux. Que demain, le monde sera meilleur. Les journalistes de Charlie Hebdo le croyaient.... Cââest pour ça quââils se tenaient debout. Câest pour ça quââils riaient. On leur a fait peur.... Ăa nââa rien changĂ©. La peur nââa pas eu raison de leur foi en lââhomme..... Ils sont restĂ©s debout. Ils ont continuĂ© Ă rire. Des vrais. Pour tuer leur espoir, il fallait les tuer. Cââest ce que des fous ont fait. Et nous qui assistons à ça, nous qui ne sommes pas aussi braves que les victimes, ni aussi lĂąches que les agresseurs, comment on fait pour continuer de croire quââun jour, ça ira mieux ? Quand les plus convaincus sont partis Ă cause de leurs convictions?? ? Et que la tuerie se poursuit, le lendemain ???? Cââest lââultime but des terroristes : tuer lââespoir. Ils veulent rendre tout le monde semblable Ă eux. Il nâây a, en eux, aucun espoir. Cââest pour ça quââils sont prĂȘts Ă tuer. Cââest pour ça quââils sont prĂȘts Ă mourir. Lââespoir fait vivre. Lââabsence dââespoir fait tuer. Pourquoi en sont-ils rendus lĂ ??? SĂ»rement Ă cause des hommes...!!! Dâautres hommes...... DĂ©sespĂ©rĂ©s avant eux. Et la roue tourne. Gigantesque..... Et elle Ă©crase tous ceux qui ont le malheur dââĂȘtre sur son chemin. Bien sĂ»r, la solidaritĂ© qui naĂźt aprĂšs lââhorreur est Ă©mouvante. Ăa rĂ©conforte. Nous sommes tous Charlie. Cââest joli. Mais un coup que cââest dit, quââest-ce quââon fait ??? On redevient StĂ©phane, Martine ou François. Et on pense Ă soi. En premier. Comment rester Charlie ??? Depuis mercredi, jââai la tĂȘte comme un dĂ©sert. VidĂ©e de mes repĂšres. VidĂ©e de mes beautĂ©s. Chaque fois que lââhomme est un loup pour lââhomme, ça mââanĂ©antit. Vous aussi. Et lââenfant en moi qui supplie : Dessine-moi un espoir !!! Dessine-moi un espoir !!! Mon soleil, ma maison, mon coeĆur, ma fleur, mon bonhomme nââont pas fait lââaffaire..... Je mââessaie une derniĂšre fois. Je prends une feuille blanche. Et je nâây dessine rien.... Je la lui tends : Tiens mon enfant, cââest ça lââespoir. Une page blanche.... Il la prend. Il est content.... Il comprend. Lââespoir est une page blanche..... Tant que la page est blanche, il est permis de croire que lââon va faire le plus beau des dessins. Tellement beau quââil nous rendra heureux. Si on tournait la page de nos marques et de nos blessures.⊠Si on avait tous devant nous une page blancheâŠ!!!!⊠------ |
Déposé par poutounou le 30/06/2024Avoir ta patte dans ma main, lâinstant seulement dâune pause.... * L'INSTANT D'UNE PAUSE * Lâinstant d'une pause Le bonheur est fait de rien Et de mille petites choses De se lever le matin Sans plus en chercher la cause De savoir que le chemin Parfois peut-ĂȘtre morose Et dans un sourire malin Ătre prĂȘt pour une pause Il y a des jours oĂč tout est gris Et oĂč l'on ne voudrait rien voir Et puis, il y a notre coeur aussi Qui nous conduit jusqu'au soir Il y a cette solitude intense Qui existe et qui est lĂ C'est dans ces moments, je pense, Que je peux rĂȘver de toi Ă chercher, Ă tout comprendre Je me demande si je verrais Un jour les fleurs en dĂ©cembre Et la neige en Ă©tĂ© Sur le site de mon coeur Il y a tant de va-et-vient Et j'en ressens la douleur De la nuit jusqu'au matin Le bonheur est fait de rien Et de mille petites choses D'avoir ta patte dans ma main L'instant seulement d'une pause. * (Auteur inconnu) |
Déposé par colombine67 le 30/06/2024Ils mâont dit que ce grand Labrador noir sâappelait âReggieâ, tandis que je lâobservais allongĂ© dans son enclos. Le refuge Ă©tait propre, et les gens qui y travaillaient avaient lâair sympathique. Cela faisait Ă peine six mois que je venais dâemmĂ©nager dans cette petite ville universitaire, mais je trouvais dĂ©jĂ que les gens Ă©taient chaleureux et trĂšs accueillants. Tout le monde vous disait bonjour quand vous les croisiez dans la rue. Mais une chose manquait encore Ă ma nouvelle vie dans ce paisible endroit, et je mâĂ©tais dit quâadopter un chien ne me ferait pas de mal. Cela me ferait un peu de compagnie. Et jâavais vu lâannonce concernant Reggie dans un journal local. Les gens du refuge mâont dit quâils avaient reçu de nombreux appels, mais que les personnes qui Ă©taient venues jusque-lĂ ne leur semblaient pas ĂȘtre des âpersonnes Ă Labradorâ, pour reprendre leurs mots. Ils ont dĂ» penser que jâĂ©tais la bonne personne. Mais au dĂ©but, je me suis vite rendu Ă lâĂ©vidence et je me suis dit quâils mâavaient mal jugĂ© en me confiant Reggie et les objets qui lui appartenaient, qui consistaient en une petite niche, un sac de jouets dont la plupart Ă©taient des balles de tennis encore neuves, sa gamelle, et une lettre scellĂ©e de la part de son ancien propriĂ©taire. En fait, Reggie et moi nous nâavons pas particuliĂšrement accrochĂ©, une fois de retour Ă la maison. Ăa a Ă©tĂ© la galĂšre pendant deux semaines (le temps que les personnes du refuge mâavaient demandĂ© de lui donner pour quâil sâhabitue Ă sa nouvelle maison).Peut-ĂȘtre que moi aussi, il aurait fallu que je mâhabitue. Peut-ĂȘtre que lui et moi nous Ă©tions, au fond, un peu trop semblables⊠Je ne sais pas pourquoi, mais ses affaires (mis Ă part les balles de tennisâil nâallait nulle part sans en avoir deux englouties dans sa bouche) se sont retrouvĂ©es dans un coin avec le reste des cartons que je nâavais pas encore dĂ©ballĂ©s. Je mâĂ©tais dit quâil nâaurait pas vraiment besoin de tous ces vieux trucs, que je lui achĂšterais de nouveaux jouets une fois que ça irait mieux. Mais jâai compris trĂšs vite que cela ne serait pas le cas. Jâai dâabord essayĂ© de lui dire les paroles que les gens du refuge mâavaient dit quâil connaissait, comme âassisâ, âreste lĂ â âviens iciâ et il Ă©coutait - enfin, quand il lui prenait lâenvie. Il nâavait jamais lâair de vraiment mâĂ©couter quand je lâappelais par son nom - bien sĂ»r, il regardait vaguement vers moi aprĂšs la quatriĂšme ou cinquiĂšme fois, mais il reprenait presque immĂ©diatement le cours de ses occupations. Quand je lâappelais encore, on aurait presque cru lâentendre soupirer avant quâil obĂ©isse enfin Ă contrecĆur. Je savais que cela nâallait pas ĂȘtre possible. Il a mĂąchĂ© deux paires de chaussures et il a dĂ©truit lâun de mes cartons. JâĂ©tais peut-ĂȘtre un peu trop froid avec lui, et je savais quâil ressentait cela. Cela ne collait pas du tout entre nous, au point que jâai fini par attendre avec impatience la fin de la deuxiĂšme semaine pour pouvoir le rapporter au refuge. Le moment venu, je cherchais frĂ©nĂ©tiquement mon tĂ©lĂ©phone au milieu de mes cartons. Je me suis souvenu que je lâavais laissĂ© sur lâun des cartons de la chambre dâamis, mais jâai dit cyniquement entre mes dents que ce âfoutu corniaud lâa probablement mangĂ©â. Finalement, jâai retrouvĂ© le tĂ©lĂ©phone mais avant dâavoir pu taper le numĂ©ro du refuge, jâai trouvĂ© son panier et dâautres jouets. Jâai balancĂ© le panier dans la direction de Reggie, et câest lĂ quâil a commencĂ© Ă le renifler et Ă remuer la queue. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je le voyais si enthousiaste, mais quand je lâai appelĂ©, il m'a lancĂ© un regard vide et il sâest couchĂ© au sol. En me tournant le dos. Bon, cela ne va pas sâarranger comme ça, ai-je pensĂ©. Alors, jâai composĂ© le numĂ©ro. Mais jâai raccrochĂ© immĂ©diatement quand jâai vu lâenveloppe scellĂ©e. Ăa aussi, je lâavais complĂštement oubliĂ©. âOk, Reggie,âai-je dit Ă voix haute,â voyons si ton ancien maĂźtre a des conseils Ă me donner.â J'ouvre alors l'enveloppe et tombe sur une lettre: Ă celui qui adoptera mon chien : Bon, je ne peux pas vraiment dire que je sois heureux que tu lises cette lettre, que jâai confiĂ©e au refuge en leur disant quâelle ne pourrait ĂȘtre ouverte que par le nouveau maĂźtre de Reggie. Je ne suis pas non plus heureux de devoir lâĂ©crire. Si tu lis ceci, cela signifie que je viens de rentrer de mon dernier trajet en voiture avec mon chien, aprĂšs lâavoir laissĂ© au refuge. Il savait que cette fois, quelque chose Ă©tait diffĂ©rent. Jâai dĂ©jĂ emballĂ© toutes ses affaires pour les mettre dans le coffre arriĂšre de la voiture, mais cette fois-là ⊠Câest comme si il savait que quelque chose nâallait pas. Et quelque chose ne va pas⊠câest pourquoi je dois tout faire pour que tout aille bien. Alors, laisse-moi te parler un peu de mon Labrador, dans lâespoir que cela vous aide Ă vous lier dâamitiĂ© tous les deux. Tout dâabord, tu lâauras remarquĂ©, il adore les balles de tennis. Plus il en a, plus il est content. Parfois je me demande s-il nâest pas croisĂ© avec un Ă©cureuil, vu comme il aime les collectionner. Dâhabitude, il en a toujours deux fourrĂ©es dans sa bouche, et il essaye dâen faire rentrer une troisiĂšme. Jusquâici, il nâa jamais rĂ©ussi. Tu peux les lancer ou tu veux, il se mettra Ă courir aprĂšs - alors attention Ă ne pas le faire prĂšs dâune route. Jâai fait cette erreur une fois, et il a bien failli se faire renverser. Ensuite, il y a les mots quâil connaĂźt. Les gens du refuge te lâont peut-ĂȘtre dĂ©jĂ dit, mais il connaĂźt les mots les plus courantsâ âassisâ, âreste lĂ â, âviens ici.â Il sait aussi donner la patte et il est rĂ©actif aux signes de la main. Il fait âcouchĂ©â quand il a envie - mais je suis sĂ»r que tu pourras travailler cela avec lui. Il connaĂźt les mots âballeâ âcroquetteâ et âosâ. Je lâai dressĂ© en lui donnant des petites rĂ©compenses. Le mieux pour quâil ouvre grand les oreilles, câest des petits morceaux de saucisse. Il est Ă jour dans ses vaccins. Appelle le vĂ©tĂ©rinaire pour rĂ©cupĂ©rer le dossier, câest un type bien et il te rappellera quand il faudra lâamener lĂ -bas. Mais sois prĂ©venu : Reggie dĂ©teste le vĂ©tĂ©rinaire. Bonne chance pour le faire monter dans la voiture (je ne sais pas comment il sait quand on lây emmĂšne, mais crois-moi, il sait !) Enfin, laisse-lui le temps de sâadapter. Je nâai jamais Ă©tĂ© mariĂ©, alors ça a toujours Ă©tĂ© juste lui et moi, depuis quâil est nĂ©. Il me suivait partout, alors si tu peux, amĂšne-le en voiture avec toi quand câest possible. Il a lâhabitude, il est propre et nâaboie pas. Il adore sortir et passer du temps avec des gens, et avec moi tout particuliĂšrement. Ce qui signifie que la transition sera trĂšs dure pour lui, puisquâil nâa jamais vĂ©cu dans une autre maison que la mienne. Et câest pourquoi il est temps que je te dise la vĂ©ritĂ© et que je te donne quelques informations supplĂ©mentaires⊠Son nom nâest pas Reggie. Je ne sais pas pourquoi jâai fait cela, mais quand je lâai laissĂ© au refuge, je leur ai dit quâil sâappelait Reggie. Je nâai tout simplement pas pu leur dire son vrai nom. Si je lâavais fait, cela mâaurait paru si extrĂȘme que cela aurait Ă©tĂ© comme admettre le fait que je ne le reverrais plus jamais. Et si jamais je reviens, que je le rĂ©cupĂšre et que je dĂ©chire cette lettre, cela voudra dire que tout va bien. Mais si tu es en train de lire ceci, alors⊠alors ça veut dire que son nouveau propriĂ©taire doit connaĂźtre son vrai nom. Cela tâaidera Ă te lier dâamitiĂ© avec lui. Qui sait, peut-ĂȘtre mĂȘme que tu remarqueras quelques changements, sâil te pose des problĂšmes au dĂ©but. Son vrai nom est Tank. Parce que câest ce que je conduis. Si tu lis ce message et que tu habites dans le coin, peut-ĂȘtre que tu auras lu mon nom dans les journaux. Jâai dit aux gars du refuge quâils ne proposent pas âReggieâ Ă lâadoption tant quâils nâauront pas reçu un appel de la part du commandant de ma compagnie. Tu comprends, mes parents sont partis, je nâai pas de frĂšre et sĆurs, personne Ă qui jâaurais pu confier Tank⊠Et la seule requĂȘte que jâai fait Ă lâarmĂ©e quand ils mâont annoncĂ© mon dĂ©ploiement en Irak, câĂ©tait de prĂ©venir le refuge⊠en cas dââaccidentâ... pour leur dire que Tank Ă©tait prĂȘt Ă avoir un nouveau maĂźtre. Heureusement, mon colonel adore lui aussi les chiens, et il savait bien vers oĂč ma division avait Ă©tĂ© envoyĂ©e. Il mâa donnĂ© sa parole quâil sâen occuperait personnellement. Et si tu lis ceci, alors cela signifie quâil a tenu sa parole. Bon, dĂ©solĂ©, cette lettre devient vraiment dĂ©primante mĂȘme si, franchement, je lâĂ©cris juste pour mon chien. Je nâimagine mĂȘme pas ce que cela aurait Ă©tĂ© si jâavais dĂ» le faire pour une femme et des enfants⊠mais quand mĂȘme, Tank a Ă©tĂ© ma seule famille au cours des six derniĂšres annĂ©es. Et Ă prĂ©sent, jâespĂšre que tu sauras lui faire une place au sein de ta famille Ă toi, quâil sâhabituera et quâil finira par tâaimer tout comme il a pu mâ aimer. Cet amour inconditionnel, câest ce que jâai emportĂ© avec moi, comme une source dâinspiration pour faire don de moi-mĂȘme pour protĂ©ger les autres. Si je devais abandonner Tank pour le faire, alors je suis heureux de faire ce sacrifice. Il Ă©tait pour moi un exemple dâamour et de dĂ©vouement. JâespĂšre lâavoir honorĂ© par mon dĂ©vouement envers mes camarades de front. Câest bon, câen est assez. Ce soir, je serais envoyĂ© au front, et je dois encore dĂ©poser cette lettre au refuge. Je ne pense pas que jâirais dire au revoir Ă Tank une nouvelle fois. Jâai bien assez pleurĂ© la premiĂšre fois. Peut-ĂȘtre que je glisserai juste un regard, pour voir s'il a finalement rĂ©ussi Ă mettre cette troisiĂšme balle de tennis dans sa bouche. Bonne chance avec Tank. Soigne-le bien, et donne-lui une caresse en plus de ma part, chaque soir, pour lui dire bonne nuit. Merci, Paul Mallory Jâai repliĂ© la lettre, et je lâai replacĂ©e avec prĂ©caution dans lâenveloppe. Bien sĂ»r, jâavais entendu parler de Paul Mallory, tout le monde en ville le connaissait, mĂȘme les nouveaux habitants comme moi. Un gosse du coin, mort en Irak quelques mois auparavant et dĂ©corĂ© Ă titre posthume de la croix dâhonneur, pour avoir sauvĂ© trois de ses compagnons avant de mourir. Les drapeaux avaient Ă©tĂ© en berne tout lâĂ©tĂ©. Je me suis penchĂ© en avant, les coudes posĂ©s sur les genoux, et jâai regardĂ© le chien. âHĂ©, Tank,â ai-je murmurĂ©. La tĂȘte du chien sâest soudainement redressĂ©e, ses oreilles se sont dressĂ©es et son regard sâest illuminĂ©. âViens par ici.â Il Ă©tait debout, ses ongles ont cliquetĂ© sur le parquet. Il sâest assis devant moi, la tĂȘte penchĂ©e, comme sâil cherchait ce nom quâil nâavait pas entendu depuis des mois. âTank,â ai-je murmurĂ©. Sa queue se mit Ă battre lâair. Jâai continuĂ© Ă murmurer ce nom, encore et encore, et chaque fois, ses oreilles se baissaient un peu plus, son regard dâadoucissait et son corps se dĂ©tendait tandis quâune vague de bonheur semblait le traverser. Jâai frottĂ© ses oreilles, jâai grattĂ© son dos, jâai enfoui mon visage dans sa fourrure tout en le serrant contre moi. âCâest moi, Tank, juste toi et moi. Ton vieil ami tâa confiĂ© Ă moi.â Tank a tendu la tĂȘte et mâa lĂ©chĂ© la joue. âAlors, tu veux jouer Ă la balle?â Ses oreilles se sont alors dressĂ©es dâun coup. âHein? La balle? Tâaimes ça, hein ? La balle ?â Tank sâarracha de mes bras et disparut dâun bond dans lâautre piĂšce. Quand il est revenu, trois balles de tennis se trouvaient dans sa bouche... |
Déposé par ovanek le 29/06/2024Dans le calme de notre sĂ©paration, oĂč l'Ă©treinte de l'amour demeure Dans les moments tendres que nous avons partagĂ©s, au milieu des joies et des douleurs Je sens ta prĂ©sence, un doux murmure dans la brise Alors que nous sommes unis, les cĆurs sont Ă l'aise Ă travers la tapisserie de nos annĂ©es entrelacĂ©es Ă travers les rires et les larmes, les espoirs et les peurs Maintenant que nous atteignons ce dernier virage Serre-moi fort, mon cher ami Parle moi doucement, des rĂȘves qu'on a osĂ© °ââ±âżâ«đżđđżđ đđżđ.âąÂ°*âËđżđđËâ*°âąđđżÂ°ââ±âżâ« Des moments que nous avons chĂ©ris, comme nous nous sommes souciĂ©s Dans tes yeux, je vois notre histoire se dĂ©rouler Une histoire d'amour et de force, magnifiquement audacieuse Souvenez-vous des voyages, des endroits que nous avons explorĂ©s Dans la toile des souvenirs, nos aventures ont pris leur envol Bien que mon temps avec toi ici puisse maintenant diminuer Notre lien dure, toujours le mĂȘme Et alors que je voyage dans le vaste inconnu Sachez que mon esprit persiste, lĂ oĂč l'amour a grandi °ââ±âżâ«đżđđżđ đđżđ.âąÂ°*âËđżđđËâ*°âąđđżÂ°ââ±âżâ« Dans les murmures du vent, au clair de lune doux Je serai avec toi, Ă te guider toute la nuit Laissez les larmes couler librement, laissez-les pleuvoir doucement Car dans chaque larme, notre amour perdurera Notre voyage ensemble, une chanson qui va carillonner Dans les cĆurs liĂ©s, jusqu'Ă la fin des temps... |
Déposé par ovanek le 28/06/2024Le don du temps Dans les moments tranquilles, je reflĂšte A temps on a partagĂ©, l'amour, le respect Ta douce nature, ta joie sans limites Un cadeau qui grandit avec chaque annĂ©e đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż Tu m'as appris la patience, la joie, et la paix Dans ton Ă©treinte, mes soucis cessent Bien que maintenant tu sois allĂ© dans des royaumes lointains Tu es toujours mon Ă©toile la plus brillante et qui guide đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż Chaque jour sans toi semble si long Mais les souvenirs jouent une douce chanson Dans chaque battement, dans chaque souffle Ton esprit vit au-delĂ de la mort đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż Le temps que nous avons passĂ© Ă©tait bien trop bref Pourtant remplie d'amour et de peu de chagrin Je merci pour chaque jour prĂ©cieux Dans mon cĆur tu restera toujours đżđđżÂ°ââ±âżâ«. đżđđżÂž.âą* đżđđż °ââ±âżâ«đżđđż |
Déposé par spanky le 28/06/2024Petite colombe, dis lui ---- Petite colombe, dis lui que je tombe, moi je n'ai pas d'aile, pour aller vers lui ... --- Petite colombe, souvent je retombe, dans les vieux souvenirs, pour encore essayer de le retenir, voulant le faire revenir... --- Petite colombe, dis lui que je succombe, souvent, bien trop souvent, face Ă mes sentiments, qui sont vouĂ©s Ă s'envoler dans le vent... --- Petite colombe, dis lui, comme il manque Ă ma vie, que son paradis, bien que joli, n'a peut ĂȘtre pas de prix, mais celui qui me l'a prit, c'est lui... ----- Texte de Sundhauser FlavienĂ© ---- |
Déposé par ovanek le 26/06/2024Si lâon a pas connu lâamitiĂ© dâun animal La complicitĂ© sincĂšre qui nous lie Ă ce frĂšre du monde du vivant âȘž.âą*š*âą.žâȘž.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.žâȘž.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.ž âȘž Alors je crains que nous ayons manquĂ© lâune des plus belles aventures Qui nous soit donnĂ©e de connaĂźtre sur cette terre âȘ.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.žž.âą*š*âą.žâȘž.âą*š*âą.žâ„ž.âą*š*âą.žâȘ Guillaume Prevel |
Déposé par poutounou le 26/06/2024Que de sagesse ! * LES LEĂONS DE LA VIE * AprĂšs un certain temps, Tu apprends la diffĂ©rence entre Tenir la main d'un ami et l'enchaĂźner. * Tu apprends que l'amour Ne signifie pas se reposer sur quelqu'un, Mais lui apporter un soutien. * Tu commences Ă accepter tes dĂ©faites Avec la dignitĂ© d'un adulte Et non le dĂ©sespoir d'un enfant. * Tu dĂ©cides de construire ta vie Au jour le jour parce que Les lendemains sont trop incertains. * Tu aides Ă semer un jardin PlutĂŽt que d'attendre Que l'on t'apporte des fleurs. |
Déposé par spanky le 26/06/2024Suite Ă une dispute avec son mari, Shannon Lorio a pris sa voiture et a empruntĂ© une des routes prĂšs de chez elle qui Ă©tait particuliĂšrement sinueuse et venteuse. Et malheureusement, en empruntant l'un des virages, Shannon a perdu le contrĂŽle de son vĂ©hicule qui a zigzaguĂ© avant de terminer sa course prĂšs des arbres, la rendant ainsi invisible des automobilistes empruntant la mĂȘme route qu'elle. ---- Le choc l'ayant propulsĂ© Ă travers le pare-brise arriĂšre de sa voiture, Shannon Ă©tait inconsciente. Mais lorsqu'elle a repris ses esprits, elle a senti une prĂ©sence et a dĂ©couvert qu'il s'agissait d'un grand chien. Celui-ci s'est approchĂ© d'elle et a lĂ©chĂ© le sang qui se trouvait sur son visage. De peur, la femme a perdu Ă nouveau connaissance mais lorsqu'elle s'est rĂ©veillĂ©e, elle s'est rendu compte que l'animal Ă©tait en train d'essayer de la sortir de la carcasse de la voiture en tirant sur sa chemise et sur sa veste. Une fois hors du vĂ©hicule, le chien a continuĂ© Ă la tirer par ses vĂȘtements afin de l'approcher de la route. ---- C'est alors que Shannon a aperçu un vĂ©hicule et s'est redressĂ©e en prenant appui sur le chien. La voiture s'est alors arrĂȘtĂ©e et elle a pu demander de l'aide et ĂȘtre rapidement amenĂ© dans l'hĂŽpital le plus proche. Depuis, Shannon va beaucoup mieux mĂȘme si elle boite encore un peu. Le chien errant, quant Ă lui, a hĂ©ritĂ© du nom de "Hero" et a Ă©tĂ© adoptĂ© par une dresseuse de chiens de sauvetage. Ainsi, il pourra venir en aide Ă beaucoup d'autres personnes et en particulier lors de l'effondrement de bĂątiments ou de catastrophes naturelles. ----- |
Déposé par ovanek le 25/06/2024Nous allons tous mourir Le secret c'est que la mort n'est pas une fin Mais une transition vers la renaissance, le dĂ©but d'un long voyage... Nous sommes sur Terre que de passage, jusqu'au moment du retour âââââââââ â° â° â° â°àŒșđșàŒ» â° â° â° â° âââââââââ A chacun d'en faire un beau moment, une renaissance dans les sphĂšres divines Il y a tant de croyances illusoires sur cette Terre Pourquoi avoir fait de la mort un tel chĂątiment que la plupart des gens ne veulent pas y penser Et vivent comme s'ils Ă©taient Ă©ternels ? âââââââââ â° â° â° â°àŒșđșàŒ» â° â° â° â° âââââââââ La vie n'est qu'un temps d'expĂ©rimentation dans le monde tridimensionnel terrestre Avec un corps humain fragile et un esprit ayant tout oubliĂ© des plans subtils et de son destin stellaire Notre chemin sur Terre ne sera-t-il pas justement de retrouver l'Ă©tincelle divine en nous ? âââââââââ â° â° â° â°àŒșđșàŒ» â° â° â° â° âââââââââ Changeons notre regard, plaçons-nous dans une perspective oĂč la mort serait l'aboutissement heureux d'une vie consciente Une renaissance vers un monde que nous connaissons puisque nous en venons Elle est une grĂące, un envol, un Ă©vĂšnement heureux Ă fĂȘter, heureux pour celui qui est parti MĂȘme si son absence apparente nous attriste La mort est un voyage au loin, dans une autre dimension, oĂč nous sommes vouĂ©s Ă nous retrouver àŒșđșàŒ» đ”đÌđđđđđÌđđ đđ đ”đđđđđđĄ |
Déposé par spanky le 24/06/2024Pour tous nos petits loulous disparus .... ---- AFFRONTER CE GRAND ET TERRIBLE VIDE ---- "Les vieux chiens Jâai toujours dit que les chiens Ă©taient des professeurs, OUI, des professeurs de la vie. Ils sont le reflet de nous en temps de vie accĂ©lĂ©rĂ©. Quand on adopte un chien, on sait quâil nous sera prĂȘtĂ© pour environ une dĂ©cennie ou un peu plus. Cet amour et ce lien quâon dĂ©veloppe avec lui nâa encore aucun mot dâinscrit au dictionnaire des humains pour le dĂ©crire. Il faut lâavoir vĂ©cu pour le comprendre. Je dirais : un amour sans jugement et inconditionnel quand la relation est laÌ. Un grand amour qui ne se mesure pas en mot. Quand on adopte un chien, on vit une lune de miel interminable, on prend des photos dans notre tĂȘte, on redevient un enfant, on rit, on pleure dâeÌmotions, le chien nous touche dans notre aÌme et nous rameÌne toujours dans ce fameux instant preÌsent. Il devient une partie de nous, de notre vie dâhumain, de notre routine, on lâinclue dans nos activiteÌs dans ABSOLUMENT TOUT. Il devient le teÌmoin silencieux de notre jardin secret et le seul eÌtre vivant avec lequel on passe autant de temps aÌ sâaimer sans parler. Ce temps si preÌcieux, passe malheureusement TROP vite, les anneÌes dĂ©files aÌ vitesse GRAND V. Puis un jour comme ça, sans preÌavis, notre ami, notre toutou, RALENTITâŠil dort plus, il a moins dâappeÌtit, il commence aÌ lui sortir des poils blancs, il demande des soins vĂ©tĂ©rinaires plus freÌquentsâŠet laÌâŠpafffâŠon reÌaliseâŠIL EST VIEUXâŠFATIGUEÌ , on doit modifier notre environnement, lui eÌviter les escaliers ou lâaider aÌ monter , lui acheter de la nourriture molle, lui donner de la meÌdication pour aider ses articulationsâŠon se rend vite compte quâil redevient comme un chiotâŠil demande beaucoup de soinsâŠil nâa plus la capaciteÌ de se retenir pour les besoins, on doit le sortir plus souvent, il devient sourd ou aveugle, il sâisole, il devient moins toleÌrant aÌ la proximiteÌ et au caÌlin⊠Il devient vulneÌrable âŠNOTRE VIE BASCULE COMPLEÌTEMENT vers une autre reÌaliteÌâŠnotre pitou jadis joueur, taquin, caÌlin, intreÌpide, a graduellement disparu. On apprend aÌ sâimproviser speÌcialiste en soin animalier : deviner NOTRE PITOU pour quâil soit bien, devient lâactiviteÌ principale. On apprend aÌ devenir un accompagnateur de fin de vie. TOUTE UNE EÌTAPE! Notre chien devient le reflet de ce quâon vivra quand nous aussi nous y serons aÌ cette fameuse croiseÌe des chemins ou la fin de la vie nous attend tous. Alors par amour on donne tout. Rendu aÌ ce stade, on devient tous anxieux, eÌmotifs, on pleure bien avant le grand deÌpart. On se rappelle notre histoire de ce qui eÌtait, ce qui nâest plus et ce qui va disparaitre. On se reÌsigne, on se faÌche contre la vie qui a passeÌ trop viteâŠles eÌmotions qui sâentrechoquent, peine, coleÌre, impuissance, on anticipe ce vide qui planera sans cesse sur notre cĆur. Ensuite vient la reÌsilience, on finit par accepter et on apprend aÌ improviser chaque jour, en vivant une journeÌe aÌ la fois, comme si câeÌtait la dernieÌre, car le matin suivant sera peut-eÌtre le dernier. Nos chiens si sages et si geÌneÌreux nous enseignent et nous preÌparent aÌ cette eÌpreuve, un peu chaque jour, en sâeÌloignant de nous chacun aÌ leur façon. Quand le fameux jour de dire adieu arriveâŠnous ne sommes jamais preÌt âŠmais on le sait, le chien nous parle, nous chuchote au cĆur quâil est temps de se dire au revoir⊠et je crois que câest le seul moment ou humain et chien devienne UN EÌTRE sans distinction de race⊠quand la mort passe nous devenons tous eÌgaux et nu devant le grand maitre du temps. Câest la dernieÌre ballade aÌ faire ensemble, patte dans la main, UNIS âŠcâest lâadreÌnaline qui nous tient pour eÌtre en mesure de se rendre laÌâŠdâaccepter quâun veÌteÌrinaire mette lâaiguille qui enleÌvera le dernier souffle de notre compagnon de vieâŠcâest le pire moment, LE AVANT ET LE PENDANT âŠça prend tellement de controÌle de soi pour y arriver, mais le chien nous guide et se laisse toujours bercer contre nous quand il sâappreÌte aÌ voyager leÌger pour quitter son corps. Ensuite sonne lâheure des larmes qui coulent aÌ lâinfini, mais qui viennent avec cette certitude que maintenant, il est heureux et libre de douleur. Il peut enfin courir au paradis des chiens! Lâhistoire est termineÌeâŠla reÌaliteÌ dâapreÌs⊠câest le pire. AFFRONTER LE GRAND VIDE. La fin avec un chien, est un deuil interminable mais quand on accompagne un chien dans la vieillesse et la mort, quâon a ce privileÌge de terminer la route ensemble, câest aussi un cadeau et un apprentissage de lâamour. Il nây a encore une fois aucun mot qui existe pour deÌcrire cette expeÌrience. Ceux qui lâont veÌcu comprennent et câest tout. Cette douleur, si forte soit-elle, nous ameÌne quand meÌme aÌ vouloir retoucher ce bonheur, cette connexion que seul un humain et un chien peuvent avoir. Puis une autre histoire sâeÌcrira⊠JE NâOUBLIERAI JAMAIS AUCUNE DE CES AÌMES QUI SONT PARTIES EN TRAVERSANT MON CĆUR POUR LAISSER LEUR MARQUE AÌ JAMAIS. Mon cĆur et mon corps sont tatoueÌs de chiens. Merci aux chiens de ce monde qui font de nous de meilleurs humains." ------ |
Déposé par poutounou le 23/06/2024Et oui ! Parfois la chance passe tout prĂšs sans faire de bruitâŠ!!! * 10 COMMANDEMENTS DU BONHEUR * Sois toujours le premier Ă dire bonjour. Fais toi de nouveaux amis mais n'oublie pas les anciens. Ne perds pas ton temps Ă apprendre les trucs du mĂ©tier... Apprends le mĂ©tier. Sers toi de l'humour pour faire rire les gens, pas pour rire des gens. Embrasse tes enfants aprĂšs les avoir disputĂ©s. A la bourse, n'investis jamais plus que ce que tu es prĂȘt Ă perdre. Prends l'habitude de rendre service Ă des gens qui ne sauront mĂȘme pas que tu les as aidĂ©s. RĂ©pĂšte souvent Ă tes enfants qu'ils sont fantastiques et que tu leur fais confiance. Apprends Ă Ă©couter... Parfois la chance passe tout prĂšs, sans faire de bruit. * (Auteur inconnu) |
Déposé par ovanek le 22/06/2024Ce qui est bouleversant C'est que quand tout est dĂ©truit Il nây a pas la mort et le vide comme on le croirait Pas du tout ... Je vous le jure ... đŠâąâââââ âđđđâ ââââââąđŠ Quand il n'y a plus rien Il n'y a que l'Amour Il n'y a plus que l'Amour Tous les barrages craquent C'est la noyade , l'immersion L'amour n'est pas un sentiment C'est la substance mĂȘme de la crĂ©ation ... đŠâąâââââ âđđđâ ââââââąđŠ Je croyais jusqu'alors que l'amour Ă©tait reliance Qu'il nous reliait les uns aux autres Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n'avons pas mĂȘme Ă ĂȘtre reliĂ©s Nous sommes Ă l'intĂ©rieur les uns des autres C'est cela le plus grand vertige De l'autre cĂŽtĂ© du pire t'attend l'Amour Il n'y a en vĂ©ritĂ© rien Ă craindre đŠâąđâąđŠ Christiane Singer |
Déposé par spanky le 22/06/2024JE SUIS UN CHEVAL DE CORRIDA. ---- JâAI LES CORDES VOCALES COUPĂES POUR NE PAS HENNIR DE DOULEUR. JâAI LES YEUX BANDĂS POUR NE PAS RECULER DE PEUR. JâAI DE LA VASELINE DANS LES NARINES POUR NE PAS SENTIR LâODEUR DU SANG. JâAI DU COTON DANS LES OREILLES POUR NE PAS ENTENDRE LES PLEURS DU TAUREAU⊠JE RISQUE MA VIE POUR UN PLAISIR SADIQUE. JE SUIS UNE VICTIME OUBLIĂE, SILENCIEUSE DES CORRIDAS⊠----- |
Déposé par ovanek le 21/06/2024Tu es dans le soleil qui me chauffe Dans la vague qui se jette Ă mes pieds Dans le papillon qui se pose sur moi âżËÎÙ âąââ„ ÆžÌ”ÌĄÓ̔̚ÌÆ· â„ââżâżââ„ ÆžÌ”ÌĄÓ̔̚ÌÆ· â„ââąÙ ÎËâż Tu es dans le parfum des fleurs Dans le battement d'ailes des oiseaux Dans la musique j'Ă©coute âżËÎÙ âąââ„ ÆžÌ”ÌĄÓ̔̚ÌÆ· â„ââżâżââ„ ÆžÌ”ÌĄÓ̔̚ÌÆ· â„ââąÙ ÎËâż Tu es mon Univers mon Ange Mon regard sur la Vie Tout ce qui est beau me ramĂšne Ă Toi âżËÎÙ âąââ„ ÆžÌ”ÌĄÓ̔̚ÌÆ· â„ââżâżââ„ ÆžÌ”ÌĄÓ̔̚ÌÆ· â„ââąÙ ÎËâż Tu m'Ă©merveilles... Tu es... |
Déposé par spanky le 20/06/2024Lettre dâune maman chien aux maĂźtres de son bĂ©bĂ©: ---------- Je suis Dolly ! ---- Je suis la maman du bĂ©bĂ© que tu serres dans tes bras comme si câĂ©tait toi qui lâavais mit au monde. Dâun cĂŽtĂ©, je vois que tu ne lui veux que du bien, mais fais attention sâil te plaĂźt ! Il nâa pas lâhabitude dâĂȘtre portĂ© aussi haut ! Oui, Il tremble ! Non, il nâa pas froid ! Il ne te connaĂźt pas... Tu sais, mon bĂ©bĂ© Ă dĂ©jĂ des sentiments ! Il nâa connu Ă prĂ©sent que moi, ses frĂšres, et nos maĂźtres, alors forcĂ©ment, il ne comprends pas tout ! Il ne comprend dĂ©jĂ pas pourquoi tu colles ton nez sur sa truffe ! Nous nous disons bonjour en nous reniflant le derriĂšre, nous !!! Mais je lui ai dis que ce jour arriverait et je lâai prĂ©parĂ© ! Regarde... il te lĂšche dĂ©jĂ ! ---- Non !! Il ne tâa pas choisi ! Il est comme ça... il ne connaĂźt pas autre chose que lâamour ! ---- Non, je ne suis pas triste que tu le prennes avec toi ! Je veux juste que tu le respectes dĂ©jĂ ... ---- Tu poses plein de questions sur lui ! "Est-il propre? Est-il sage?" Les enfants humains sont ils parfaits si tĂŽt ? Pourquoi mon bĂ©bĂ© devrait lâĂȘtre et pas le tien? "ConnaĂźt il la laisse?". Non, et si tu veux ĂȘtre complice avec lui, il va falloir que ce soit toi qui le lui apprenne ! Pas demain, il ne te connait pas. Pourquoi devrait il te suivre ? Tu ne sais pas comment faire ? Lui non plus ! ---- Tu vas partir dans ta maison avec mon bĂ©bĂ©. Sâil te plaĂźt, comprends donc quâil ne soit pas parfait ! Il va pleurer parce quâil va se retrouver tout seul ce soir, et il ne connaĂźt ni toi, ni ton chez toi ! Il fera pipi et caca sĂ»rement et pas lĂ oĂč tu voudras. ---- Si les premiers jours seront compliquĂ©s pour toi, qui lâa choisi, dis toi que pour mon bĂ©bĂ©, câest un chamboulement aussi. Prends soin de lui, comprends un peu ce quâil vit. ---- Ne laisse pas tes enfants le chicaner ou lâĂ©touffer de tout leur amour. Laisse le arriver, prendre ses marques et comprendre que câest sa maison ! Il nous oubliera vite moi et sa fratrie. Il nâaura dâyeux que pour toi. Mais sois patient ! ---- Il te suivra partout et tu devras lui apprendre Ă rester seul aussi, sinon... il pleurera. Il nâaura pas conscience quâil gĂȘnera ta voisine et dâailleurs le vrai drame, câest que tu ne seras pas lĂ !!! ---- Peut ĂȘtre mordillera-t-il tes chaussures, les meubles, tes tapis ou tes mains. Mon bĂ©bĂ© nâa pas de mains pour toucher Ă tout! Il touche avec sa bouche... le tien faisait comment ? ---- Mon bĂ©bĂ© pourra peut-ĂȘtre manger ta tapisserie, moi jâai vu un petit garçon humain dessiner sur un placard !!! Mais... mon bĂ©bĂ© va grandir plus vite que le tien ! Il deviendra ado ! Oui, chez nous aussi nous devenons ados ! Il voudra ĂȘtre le chef et retombera en enfance... et toi, tu vas te tirer les cheveux !!! Mais sâil te plaĂźt, montre lui que tu nâes pas dâaccord, garde ton sang froid, et nâoublie pas que lâadolescence ne dure quâun temps ! ---- Et puis il deviendra adulte, et lĂ , il sera ce chien dont tu as rĂȘvĂ© ... Seulement si tu lâas bien Ă©duquĂ© ! Sâil tire en laisse, par exemple, câest parce que tu lâas laissĂ© tirer !! Sâil saute sur ton canapĂ© plein de boue, en rentrant de la balade... câest parce que dĂšs le premier jour, tu lâas pris sur tes genoux pour regarder la tĂ©lĂ© ! Sâil mange tes jolis talons tout neufs, câest parce que tu lui as donnĂ© une vieille pantoufle un jour ! Moi mĂȘme, je nâai jamais vraiment compris la diffĂ©rence entre vieille pantoufle et talons Louboutins ! ---- Maintenant que tu pars avec lui, une fois passĂ© la porte, commence ton travail ! Sâil te plaĂźt, fais le, pour son bien ĂȘtre et le tien, ou laisse le moi. ---- Si tu pars avec lui, tu dois le garder toute sa vie et prendre soin de lui ! Si toi tu as une vie Ă cĂŽtĂ©, lui, il nâaura que toi... parce que TOI, tu seras toute sa vie ! Ou alors, laisse le moi... ---- Mon bĂ©bĂ© nâest pas un caprice, ni un jouet, .....ni un cadeau... câest vrai ! Mon bĂ©bĂ© est un ĂȘtre vivant, avec des sentiments.. capable du pire, comme du meilleur, et si, tu suis mes conseils, et si, tu tiens tes promesses... alors tu pleureras toutes les larmes de ton cĆur Ă son dernier jour, tu ressentiras un Ă©norme vide, et tu diras que ton chien, ton meilleur ami, TON bĂ©bĂ© Ă©tait ... ... PARFAIT !" ---- Dolly. ----- |
Déposé par ovanek le 20/06/2024J'ai commencĂ© un grand voyage, Ă travers l'Ă©ternitĂ© avec mon Ăąme comme seul bagage pour accomplir ma destinĂ©e... J'ai perdu ma forme humaine? pas mon identitĂ©... đŠïœĄ:*âą.âââââ ââżđžđ€đžâżâ âââââ.âą*:ïœĄđŠ Et comme avant je suis auprĂšs de vous, je continue Ă vous aimer... Je ne suis pas solitaire, ni perdu ni dĂ©laissĂ©... J'ai simplement quittĂ© la terre, une autre vie a commencĂ©... đŠïœĄ:*âą.âââââ ââżđžđ€đžâżâ âââââ.âą*:ïœĄđŠ Pour surmonter ce vide, laissez parler vos sentiments Je sĂšcherai vos visages humides car je serai toujours prĂ©sent... |
Déposé par poutounou le 19/06/2024Et non ! La vie ce nâest pas toujours comme marcher sur du velours⊠!!! Câest des clous, des planches abimĂ©es, des trous, et des fois il fait noir et on nây voit rien⊠mais il faut continuer car ça en vaut la peine : il y a tellement de beaux moments, de belles rencontres, comme celles avec nos Amours de chien, qui nous font oublier pour un temps la duretĂ© de la vie⊠* LA MĂRE Ă SON FILS * C'est moi qui te le dis, petit, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours, C'est un escalier qu'il faut grimper. Y'a des clous qui dĂ©passent, Et des planches abĂźmĂ©es, Et des bouts oĂč y'a mĂȘme pas de plancher : Des trous. Et tout ce temps-lĂ , On n'arrĂȘte pas de grimper, De changer de palier, De tourner les coins. MĂȘme que des fois y'a pas de lumiĂšre Et qu'on n'y voit rien. Alors, petit, te retourne pas, Va pas redescendre l'escalier. C'est assez dur, fais pas exprĂšs, Va pas dĂ©gringoler maintenant Parce que moi, je continue, J'ai pas fini de grimper. Et c'est moi qui te le dis, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours. * (Auteur inconnu) |
Déposé par spanky le 18/06/2024Les Malheureux de Louise Ackermann ----- A tous les animaux martyres , abandonnĂ©s, esclaves La trompette a sonnĂ©. Des tombes entr'ouvertes Les pĂąles habitants ont tout Ă coup frĂ©mi. Ils se lĂšvent, laissant ces demeures dĂ©sertes OĂč dans l'ombre et la paix leur poussiĂšre a dormi. Quelques morts cependant sont restĂ©s immobiles ; Ils ont tout entendu, mais le divin clairon Ni l'ange qui les presse Ă ces derniers asiles Ne les arracheront. « Quoi ! renaĂźtre ! revoir le ciel et la lumiĂšre, Ces tĂ©moins d'un malheur qui n'est point oubliĂ©, Eux qui sur nos douleurs et sur notre misĂšre Ont souri sans pitiĂ© ! Non, non ! PlutĂŽt la Nuit, la Nuit sombre, Ă©ternelle ! Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile. Et toi, sĆur du Sommeil, toi qui nous as bercĂ©s, Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidĂšle Tiens-nous bien embrassĂ©s. Ah! l'heure oĂč tu parus est Ă jamais bĂ©nie ; Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux ! Quand tout nous rejetait, le nĂ©ant et la vie, Tes bras compatissants, ĂŽ notre unique amie ! Se sont ouverts pour nous. Nous arrivions Ă toi, venant d'un long voyage, Battus par tous les vents, haletants, harassĂ©s. L'EspĂ©rance elle-mĂȘme, au plus fort de l'orage, Nous avait dĂ©laissĂ©s. Nous n'avions rencontrĂ© que dĂ©sespoir et doute, Perdus parmi les flots d'un monde indiffĂ©rent ; OĂč d'autres s'arrĂȘtaient enchantĂ©s sur la route, Nous errions en gĂ©missant. PrĂšs de nous la Jeunesse a passĂ©, les mains vides, Sans nous avoir fĂȘtĂ©s, sans nous avoir souri. Les sources de l'amour sous nos babines avides, Comme une eau fugitive, au printemps ont tari. Dans nos sentiers brĂ»lĂ©s pas une fleur ouverte. Si, pour aider nos pas, quelque soutien chĂ©ri Parfois s'offrait Ă nous sur la route dĂ©serte, Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient : Tout devenait roseau quand nos cĆurs s'y posaient. Au gouffre que pour nous creusait la DestinĂ©e Une invisible main nous poussait acharnĂ©e. Comme un bourreau, craignant de nous voir Ă©chapper, A nos cĂŽtĂ©s marchait le Malheur inflexible. Nous portions une plaie Ă chaque endroit sensible, Et l'aveugle Hasard savait oĂč nous frapper. Peut-ĂȘtre aurions-nous droit aux celestes dĂ©lices ; Non ! ce n'est point Ă nous de redouter l'enfer, Car nos fautes n'ont pas mĂ©ritĂ© de supplices : Si nous avons failli, nous avons tant souffert ! Eh bien, nous renonçons mĂȘme Ă cette espĂ©rance D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs, Seigneur ! nous refusons jusqu'Ă ta rĂ©compense, Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs. Nous le savons, tu peux donner encor des ailes Aux Ăąmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ; Tu peux, lorsqu'il te plaĂźt, loin des sphĂšres mortelles, Les Ă©lever Ă toi dans la grĂące et l'amour ; Tu peux, parmi les chĆurs qui chantent tes louanges, A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang, Nous faire couronner par la main de tes anges, Nous revĂȘtir de gloire en nous transfigurant. Tu peux nous pĂ©nĂ©trer d'une vigueur nouvelle, Nous rendre le dĂ©sir que nous avions perdu⊠Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle AttachĂ©e Ă nos cĆurs, l'en arracheras-tu ? Quand de tes chĂ©rubins la phalange sacrĂ©e Nous saluerait Ă©lus en ouvrant les saints lieux, Nous leur crierions bientĂŽt d'une voix Ă©plorĂ©e : « Nous Ă©lus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux ! Les plaintes y sont encor, angoisse amers, pleurs sans nombre. Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile Ă©pais et sombre Nous obscurcit vos cieux. » Contre leur grĂ© pourquoi ranimer nos poussiĂšres ? Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ? Tes dons mĂȘmes, aprĂšs tant d'horribles misĂšres, Ne sont plus un bienfait. Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle. Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu. Dans un sommeil sans fin, ĂŽ puissance Ă©ternelle ! Laisse-nous oublier que nous avons vĂ©cu. ------- |
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