En hommage à
Sissy
1997 / 2014


En hommage à
Sissy
1997 / 2014

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En hommage à
Sissy
CANICHE
Il nous a quittés le:06/10/2014

Je t'ai adopté 20 decembre 2010 tu avait 14ans.Nous avons passez 3ans et 10 mois ensembles que de joie et de bonheur Nous avons eu de très bon moments,avec toi et tes copines Cannelle et Suzy.Le temps a passé très vite, nous ne pouvons rien contre la vieillesse. Ton cœur était encore assez solide,mais ton corp n'en pouvait plus.Je ne pouvez te laisser ainsi;tes pattes arrieres te lacher,ta vue aussi, tu te cognais, tu vivait depuis quelques mois dans ton monde.Que c'est dure de te voir ainsi,alors avec ton vètèrinaire nous avons prit la decision de te liberer pour que tu puisses enfin te reposer.Tu va me manquer ma cherie,je n'oublirais jamais ta belle frimousse et ce regard doux.Va retrouvé ton copain Noah,et mes felins que tu as connue,et ma douce Joy.Soit heureuse ma Sissy Je t'aime




5 bougies

207 Fleurs
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1050 messages

Déposé par choupinou le 19/09/2024  
Je voudrais que tu reviennes,
que tu grattes à la porte,
et que j'entende ton jappement,
pour me faire comprendre :
regarde ce que je vais t'offrir,
et j'ouvrirai, dans l'espoir,
et tu seras là, bien revenu de la haut.
Mais je sais que ce n'est qu'un rêve,
et dieu sait comme il fait mal ....

Déposé par spanky le 18/09/2024  
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
----

Déposé par poutounou le 18/09/2024  
Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!! Moi j’adorais jouer aux billes…
*
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par spanky le 16/09/2024  
Le petit chien Ploton
----
Ploton fut doux comme un agneau,
Ploton fut gai comme un moineau,
Simple comme une colombelle,
Loyal comme une tourterelle,
Friand comme un rat foleton,
Mignard comme un petit chaton;
Bref Ploton fut plus agréable,
Plus frétillant,
Plus amiable,
Plus bénin, plus obéissant,
Plus avisé, plus connaissant,
Plus vigilant et plus habile,
Et de nature plus gentille,
Et plus digne d'en dire rien,
Que ne fut jamais petit chien.
----
Olivier de MAGNY,
---

Déposé par poutounou le 15/09/2024  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par spanky le 14/09/2024  
Voici ce que votre chien pense réellement de vous.
Cela risque de vous toucher profondément.
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Nous avons tous conscience de l’affection que les chiens ont pour nous.
Ils nous câlinent, et nous réconfortent lorsque nous en avons le plus besoin.
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Mais vous êtes-vous jamais demandé à quoi pensaient les chiens, et à quoi ils rêvaient ?
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Pour vous en donner une petite idée, continuez donc votre lecture, et découvrez ce que, selon nous, votre chien pense vraiment de vous.
----
Je suis ton chien, et j’aimerais bien te murmurer quelque chose à l’oreille ; je sais que vous autres humains menez une vie très remplie.
Certains travaillent, d’autres élèvent leurs enfants.
Vous donnez toujours l’impression de courir dans tous les sens, bien souvent sans prêter attention autour de vous, et sans profiter des plaisirs de la vie.
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Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton ordinateur.
Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ?
Ils sont de moins en moins clairs, désormais.
C’est un effet de l’âge.
Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau.
Tu me souris ; je peux voir l’amour dans ton regard.
Que vois-tu dans le mien ?
Est-ce que tu vois une âme ?
Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ?
Un esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ?
---
C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi.
Très souvent, tu as été ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race.
Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement que cela te brise le cœur.
Parfois, nous vieillissons si lentement en ta compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard, et que nous te regardions,
avec notre museau grisonnant et nos yeux aveuglés par la cataracte.
Mais notre affection est toujours bel et bien là, même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres, dans ce pays très lointain et imaginaire.
----
Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être plus là la semaine prochaine.
Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te maudiras de ne pas avoir pu passer
« une journée de plus » en ma compagnie.
----
Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse.
Nous sommes ensemble, MAINTENANT.
Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux.
Qu’est-ce que tu vois ?
Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à cœur ouvert.
----
Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur, ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante, caresse mon pelage,
regardons-nous dans les yeux, et parlons.
Je te raconterai peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet,
ou bien au sujet de la vie en général.
----
Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager ce genre de choses.
Quelqu’un de très différent de toi… et je suis là.
----
Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part entière.
Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les différences qui existent entre toi et moi.
Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » – je sais ce que tu es.
Tu es un humain, avec toutes les bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même.
----
Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés.
Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes.
Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
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Parle-moi avec ton cœur, avec ta joie, et je connaîtrai alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est beaucoup trop courte.
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Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
----
Avec tout mon amour,
Ton Chien.
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Partagez ce merveilleux message avec tous vos amis !
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Déposé par spanky le 12/09/2024  
Mon chien ne reviendra pas.
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
--
Mon chien ne redescendra pas,
Dans le ciel, il restera...
Et même si il le voulait,
Il ne le pourrait...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il ne viendra plus près de moi,
Les jours de chagrin,
Qui reviennent tous les matins...
---
Le ciel est sa prison,
Me condamnant mon amour
Pour lui...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
----

Déposé par poutounou le 11/09/2024  
Le Bonheur c’est une truffe fraîche dans le cou…
*
Le bonheur
*
Le bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.
*
Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
*
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
*
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
*
La joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
*
Et malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
*
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne

Déposé par spanky le 10/09/2024  
LE DERNIER CRI
----
"Ce matin, après une longue nuit à appeler mes belles et à me battre pour ne pas perdre ma place de chef au sein de ce harem, j'ai poussé mon dernier cri...
Pourtant, le ciel était beau ce matin et la journée s'annonçait belle...
J'étais là sur ma place de brame où je revenais depuis quelques années à attendre que les rayons du soleil viennent me frôler
et me disent qu'il est temps pour moi de repartir au plus profond de la forêt afin de fuir le danger et d'aller me reposer.
Mais ce matin, les rayons du soleil ne sont pas parvenus à me frôler...ce matin après un dernier cri, un bruit assourdissant a raisonné dans la forêt,
cette forêt qui m'a vu naître et dans laquelle j'ai grandi et dans laquelle je revenais tous les ans à la même période.
Ce matin, alors que j'étais là à regarder l'horizon... j'ai chuté sans trop comprendre pourquoi...ma tête posée sur l'herbe humidifiée par la rosée du matin,
je ne pouvais plus bouger et là j'ai entendu des pas lourds et des rires s'approcher de moi...
à ce moment là j'ai compris que ce matin de septembre, j'avais poussé mon dernier cri...
"Aujourd'hui, l'amoureux et le passionné de la nature que je suis est triste et en colère...
Stop à la chasse aux trophées pendant le brame!!!
Ce magnifique cerf a chuté pour satisfaire des riches chasseurs venus de loin avec les poches remplies de billets, ce matin de septembre,
ce magnifique 12 cors, que je connaissais depuis quelques années et qui revenait tous les ans sur cette même place de brame,
avant même de pouvoir se reproduire a été tué pour finir sur une photo souvenir et sur un blason accroché sur un mur...
Voilà la triste réalité de la chasse aux trophées en période de brame.
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Déposé par spanky le 08/09/2024  
Mémoire immortelle
----
Colombe blanche qui côtoie les cieux
Demeure avec les anges et le bon dieu
Elle est telle une note de musique qui plait à l’ouïe
Si rayonnante comme une fleur qui s’épanouit
Juvénile, d’une blancheur pure et angélique
Et un sourire qui nous emmène vers un monde féerique
Jadis, on cheminait à destination en chantant
La main dans la main souvent en galopant
Cette image je la garde de bien avant
Ce jour damné qui à ton existence a mis un trait Houda…
Ta mémoire je la garde dans mon cœur d’enfant
Elle sera intacte, je veillerai à ce qu’elle soit autant…
Car ton authenticité et ton amitié furent à part
Quoi qu’aujourd’hui ton esprit ait erré loin de mon regard
Je me rappellerai toujours de nos dires, nos rires, et même de nos larmes
En priant le bon dieu pour qu’il prenne bien soin de ton âme
----
Rhita Benjelloun, 2012
---

Déposé par poutounou le 08/09/2024  
La joie
*
O ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encor
Et la vie éveillée est d'un parfum si fort
Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.
*
Soyez remerciés, mes yeux,
D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux,
Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ;
Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ;
Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils
Pendus au long du mur, près des roses trémières.
*
Soyez remercié, mon corps,
D'être ferme, rapide, et frémissant encor
Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ;
*
O ces matins de fête et de calme beauté !
Roses dont la rosée orne les purs visages,
Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages,
Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !
*
A l'heure où l'ample été tiédit les avenues,
Je vous aime, chemins, par où s'en est venue
Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ;
*
Je vous aime, lointains marais et bois austères,
Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre
Où reposent mes morts.
*
J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre.
Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres,
Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir,
Vous devenez moi-même étant mon souvenir.
*
Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur

Déposé par spanky le 06/09/2024  
Je suis entièrement d accord !
Toujours bon a se rappeler.
Les espèces animales sont douées de conscience, d'intelligence, d'émotions, ce qui nous sépare n'est pas le fond mais le degré d'expression de caractéristiques communes.
Chaque animal est un individu, jeté dans un monde construit par l'homme dont les règles échappent à son mode propre de fonctionnement.
Enfermer un animal c'est le privé d'un de ses droits fondamentaux.
Vivre sa vie en toute liberté et en harmonie avec un nombre incalculable d’interactions tant au sein de son espèce qu'avec l'environnement.
Quelle que soit la prison - dorée ou non - la souffrance ou plutôt les souffrances, physiologiques éthologiques comportementales sont toujours au rendez-vous.
Visiter un zoo c'est participer.
C'est accepter et devenir complice de ces souffrances.
----
Dr Yvan Beck
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Déposé par spanky le 04/09/2024  
L'enfant précoce
----
Une lampe naquit sous la mer
Un oiseau chanta
Alors dans un village reculé
Une petite fille se mit à écrire
Pour elle seule
Le plus beau poème
Elle n'avait pas appris l'orthographe
Elle dessinait dans le sable
Des locomotives
Et des wagons pleins de soleil
Elle affrontait les arbres gauchement
Avec des majuscules enlacées et des cœurs
Elle ne disait rien de l'amour
Pour ne pas mentir
Et quand le soir descendait en elle
Par ses joues
Elle appelait son chien doucement
Et disait
« Et maintenant cherche ta vie ».
---
René-Guy Cadou ("Les amis d'enfance" - 1965)
---

Déposé par poutounou le 04/09/2024  
L'écho
*
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le coeur très las :
- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
*
Théodore Botrel (1868-1925)

Déposé par spanky le 02/09/2024  
Texte sur la souffrance du deuil d'Erich Fried
---
Souffler son Malheur
Son malheur, pouvoir le souffler
Profondément l’expirer
Pour à nouveau pouvoir inspirer
Son malheur, pouvoir le dire
Avec des mots
Avec de vrais mots,
Justes et pleins de sens
Que l’on comprenne encore soi-même
Et que quelqu'un d’autre peut-être
Puisse comprendre
Ou pourrait comprendre
Et pouvoir pleurer
Ce serait, à nouveau, presque du bonheur
----

Déposé par poutounou le 01/09/2024  
Elévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

Déposé par spanky le 31/08/2024  
Seigneur, mon maître, dont je partage la destinée, ma fidélité n'est pas mesurée aux commodités de ta demeure;
ni à la pâtée que tu me réserves.
Je garde ta maison comme la mienne qu'elle soit des planches ou de marbre.
Je te suis où tu veux, fais ce que tu m'ordonnes et tout est facile et agréable quand tu me montres de l'amitié.
Car plus que les biens que tu as ou que tu n'as pas, plus que le confort que tu m'assures où ne peux m'offrir;
j'apprécie la caresse amicale de ta main et ton regard confiant
Montre moi souvent que je compte un peu pour toi;
Seigneur mon Maître, qui est tout pour moi.
----

Déposé par spanky le 29/08/2024  
J'aime ces doux oiseaux...
----
J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
Qui s'envolent ensemble !
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
Qui d'enivrement tremble !
---
J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
Qui s'éveillent dans l'âme !
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
Qui me presse la main, et me donne tout bas
Pour les maux un dictame !
---
J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
La tête chaude encore, pleine d'ombre et d'amour,
Qui se penche et qui pense !
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre cœur
Tomber en souriant cette amoureuse fleur
Qu'on nomme l'espérance !
---
J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
Une triste harmonie !
J'aime seule écouter le langage des cieux
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
De soleil et de vie.
---
J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
M'asseoir toute pensive !J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
Mon âme qui va perdre en des flots azurés
Sa pensée inactive !
---
J'aime l'effort secret du cœur, qui doucement
S'agite, la pensée au doux tressaillement,
Que l'on sent en soi-même !
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
J'aime celui qui m'aime.
---
Jules VERNE (1828-1905)
----

Déposé par poutounou le 28/08/2024  
La richesse
*
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?"
"C'était fantastique, papa".
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père.
"Ah oui" répond le fils.
"Alors qu'as-tu appris ?"
Le fils lui répond :
"J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent."
Le père en resta muet.
Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas."
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas...
Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus.
Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis.
*
Anonyme

Déposé par spanky le 27/08/2024  
Sur la mort d'une rose
----
Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.
---
Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.
---
J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,
---
Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.
---
Raymond RADIGUET (1903-1923)
----




L'Album photo contient 8 photos
Highslide JS

Avec tes copines Cannelle et Suzy qui sont pres de moi ma Sissy Je t'aime
Highslide JS

Apres ton toilettage.Le temps du bonheur
Highslide JS

Le temps du bonheur quand tu es arrivée a la maison a 14ans.Tu est belle
Highslide JS

Je t'aime ma Sissy
Highslide JS

Tes deux copines qui se retrouve sans toi
Highslide JS

Tu regarde derrieres la chatiere
Highslide JS

Ton sommeil profond
Highslide JS

Nos derniers moments
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