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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
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3936 messages
left by colombine67 on 06/08/2016Ma chienne vivait peinarde en somme Jusqu'au jour oĂč elle m'a choisi A la SociĂ©tĂ© Protectrice des Hommes Au fond d'un immeuble moisi, Mes yeux l'imploraient en silence : S'il te plait, ne me laisse pas, J'aurai pour toi mille patiences Et je te suivrai pas Ă pas, Et je te suivrai pas Ă pas. Ma chienne m'emmĂšne Ă la riviĂšre Courir derriĂšr' des bouts de bois, J'en ai rapportĂ© trois, hier, Je crois qu'elle Ă©tait fiĂšre de moi, Et on s'est roulĂ© sur la mousse, Ma truffe contre son nez froid, Mes pattes sur ses cuisses douces, Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid, Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid... Ma chienne patiemment me dresse, Sans jamais Ă©lever la voix, A coups de langue et de caresses, Depuis, je mords bien moins, je crois, Et quand je gronde de colĂšre, Tout au fond de ses yeux je vois Que les fouets et les museliĂšres Ne sont pas pour elle, mais pour moi, Ne sont pas pour elle, mais pour moi... Ma chienne, ĂŽ ma tendre maĂźtresse, Viens, raconte-moi ton histoire, Dis-moi vite, car le temps presse, A quoi tu penses dans le noir, Depuis des siĂšcles que nous sommes Dans la mĂȘme galĂšre, toi et moi, Dis-moi pourquoi un petit d'homme Ăa vaut bien moins qu'un chien, parfois, Ăa vaut bien moins qu'un chien, parfois... Ma chienne, Henri Tachan |
left by colombine67 on 05/08/2016Je vais te raconter mon histoire, je nâai pas de nom, je suis de race Galgo, chien de chasse pour lâhomme La vitesse dans le sang, le corps fuselĂ© Je vivais avec 14 congĂ©nĂšres dans un grand chenil J âai un an et la vie devant moi, Ma mĂšre sâest Ă©chappĂ©e gestante et je suis nĂ© dans un parc Ils ont jetĂ© mes trois frĂšres contre un mur, je ne sais pas Ă quoi je dois la chance d'ĂȘtre restĂ© en vie Je ne connais pas la compĂ©tition et je chasse les liĂšvres par instinct, on mâemmenait Ă la campagne tous les dimanches Un jour, le destin a gĂąchĂ© ma vie, une balle perdue mâa touchĂ©, la blessure nâa pas Ă©tĂ© mortelle Mais Ă partir de lĂ , peu importait dâĂȘtre fidĂšle ou dâĂȘtre noble, Avec une corde au cou, ils mâemmenĂšrent prĂšs dâun chĂȘne Le lendemain de lâaccident, le sacrifice fut la solution Ă ma boiterie permanente Je suis un ĂȘtre humain, mĂ» par lâinstinct, jâai luttĂ©, je me suis Ă©chappĂ©, apeurĂ© et sans savoir oĂč aller Depuis ce jour, je nâai plus confiance, jâai Ă©chappĂ© Ă mon sort, En me nourrissant de pain dans une zone industrielle, en Ă©vitant les gens Avec la corde incrustĂ©e dans le cou, boitant de ma patte blessĂ©e mais pouvant marcher J'ai eu un moment de faiblesse un jour et je me suis rĂ©veillĂ© dans une cage, bandĂ©, avec Ă boire et Ă manger je suppose que câest un refuge, dĂ©sormais, ils me cherchent un maĂźtre Mais qui veut un galgo d'un an et qui boite Les gens veulent des chiens nains pour sâamuser Des races chĂšres pour faire de l'Ă©levage et des affaires J'offre une compagnie Ă celui qui voudra mâadopter, et toute ma reconnaissance, parce je connais la faim SignĂ© un anonyme, un parmi tant dâautres Voici mon histoire, rĂ©flĂ©chis, toi qui l'as Ă©coutĂ©e |
left by colombine67 on 04/08/2016 Je vais vivre entre 10 et 15 ans Si câest pour me haĂŻr, pour me faire souffrir, penses-y Ă deux fois avant de me prendre avec toi. Essaye de mâaimer tel que je suis, parce que ce nâest pas moi qui ai choisi ma condition. De mĂȘme que je nâai pas la possibilitĂ© de choisir amis ou maĂźtres. Accorde-moi du temps pour comprendre ce que tu veux de moi. Avant de me crier dessus, pour mâĂ©duquer, est-ce toi qui te trompes ou est-ce moi qui nâai pas compris ce que tu attends de moi. ChĂ©ris-moi, car je ne vis que pour cela. Ne te fĂąche pas contre moi, ne me punis pas. Tu as ton travail, tes amis, tes loisirs, moi je nâai que toi. Parle-moi de temps en temps ! Sâil te semble que je ne comprenne pas, sache que je sais ce que tu penses, ce que tu ressens. Rappelle-toi que jamais je nâoublierai la maniĂšre dont tu te comportes avec moi. Avant de me frapper, pense que je pourrais te mordre, mais jamais je ne ferais une chose pareille. Quand je ne suis encore quâun chiot, ne me considĂšre pas comme un jouet, dont tu te dĂ©barrasseras, lorsquâil ne te sera plus dâaucune utilitĂ© Car mon amour pour toi sera Ă©ternel. Prends soin de moi alors que je vieillirai, que je serai Ă©dentĂ©, que je serai sourd, que je ne pourrai plus marcher. Quelquâun, Ă son tour, prendra soin de toi, car la vieillesse est la mĂȘme pour tous. Accompagne-moi pour mon dernier voyage. Ne dis jamais « Câest plus fort que moi, je ne peux regarder » ou « Arrangez-vous pour que je ne sois pas prĂ©sent ». A tes cĂŽtĂ©s, tout est plus facile. Ceci sera la contrepartie Ă la fidĂ©litĂ©, au dĂ©vouement dont jâai toujours fait preuve Ă ton Ă©gard. Quand je ne serai plus lĂ , ne sois pas triste, au contraire, essaye de rendre heureux un autre chien et aime-le comme tu mâas aimĂ©. |
left by nikita on 03/08/2016Mon NUDJI d'amour Comme le jour qui se lĂšve aprĂšs la nuit, Je te cherche Ă l'infini Depuis que tu es loin de moi Je vois partout ton image MĂȘme lorsque je suis loin Tu fais partie du voyage Maintenant que tu es loin de moi Je ressent toujours tant de peine Non personne ne te remplacera, Dans mon cĆur tu resteras le roi je t'ai tellement aimĂ© Et toi tu m'as tant donnĂ© Que toute ma vie Ă toi je penserai Un nouveau jour viendra Ou nous deux on se retrouveras Dans ton ciel tout lĂ haut Et ce jour lĂ j'embrasserai ton beau museau Je ne t'oublies pas mon NUDJI adorĂ© Tu es toujours Ă mes cotĂ©s Doux baisers sur ta belle truffe tant aimĂ© |
left by colombine67 on 03/08/2016 POUR TOI, MON MAĂTRE BIEN-AIME Mon arrivĂ©e dans ce lieu fut quelque chose dâindescriptible; tous me faisaient remarquer ma chance, peu Ă©taient ceux qui opposaient un refus. Et finalement le sort en fut jetĂ© ; je fus abandonnĂ© dans ce lieu que les humains appellent : fourriĂšre. Les portes sâouvrirent ! Je ressentis de la terreur. Je ne voulais pas avancer et la queue en dedans, je gĂ©missais, de sorte, que toi, mon maĂźtre, tu rebrousses chemin et que lâon rentre Ă nouveau chez nous. Tu semblais ne pas mâentendre, ne pas prĂȘter attention Ă la souffrance que cela me causait de ne plus pouvoir voir ma famille. Je me disais au fond de moi : pourquoi me font-ils ça ? Je nâai mordu personne, jâai pris garde de ne pas trop aboyer, jâai toujours attendu ton retour et avec force lĂ©chouilles, frĂ©tillant de la queue, je tâai dĂ©montrĂ© mon amour. Jâavais beau ressassĂ©, jâen arrivais toujours au mĂȘme point : je ne comprends pas que tu mâabandonnes. Peu Ă peu, tu essayais de me tranquilliser - et tu y parviens, mĂȘme- mon cher maĂźtre, parce que ta voix Ă©tait pour moi un baume, capable dâapaiser toutes les angoisses. Tu me dis de ne pas avoir peur, que tu reviendrais me chercher et que nous serions Ă nouveau rĂ©unis. Ceci suffit Ă mon Ăąme de chien pour chasser toute crainte et au fond de moi je me consolais : « Tu vois Pâtit Loup, tu exagĂšres. Allez, va, entre lĂ - dedans, montre Ă ton maĂźtre que tu a toute confiance en lui et que tu attendras avec courage le moment de son retour. » Et câest ce que je fis. Je me souvins quâune fois Ă lâintĂ©rieur, il y avait quantitĂ© de mes frĂšres, trĂšs angoissĂ©s et dâautres dĂ©sormais indiffĂ©rents. Entre eux, ils murmuraient : « Tiens, un de plus ! Vous vous trompez tous, moi, on ne mâa pas abandonnĂ©. Mon maĂźtre a promis de revenir me chercher et il nâa jamais failli Ă sa parole et pour que vous prouver comme mon maĂźtre est bon et gĂ©nĂ©reux, je lui dirai de tous vous sortir de lĂ . » JâĂ©tais tout Ă mon discours, lorsque tout Ă coup une grosse corde mâĂ©trangla et je fus jetĂ© dans une piĂšce oĂč gisaient des corps famĂ©liques, sans vie. Je mâĂ©tonnai : « Il y a forcĂ©ment erreur sur la personne, ce doit ĂȘtre un endroit oĂč mes frĂšres rĂ©cupĂšrent dâune longue maladie ! Bien sĂ»r, ça ne peut-ĂȘtre que ça ! » Et je te cherchai, encore et encore, pour que tu me fasses sortir de lĂ , je te cherchai, mon maĂźtre, mais toi, tu avais disparu⊠Les minutes, les heures, les jours passĂšrent et une lente agonie semblait mâenlacer. Je perdais peu Ă peu espoir de te revoir un jour. Mais jâavais besoin de tâapercevoir, ne serait-ce quâune fois. Câest cela qui me maintenait en vie. Jâeus le temps de tout me remĂ©morer : quand chiot, tu vins me retirer de ce lieu froid , sale et hostile, oĂč pour la derniĂšre fois je vis ma mĂšre, dont le souvenir, Ă prĂ©sent, sâest effacĂ© de ma mĂ©moire. Tu mâamena chez toi, on mây accueillit Ă bras ouverts ! Jâavais mĂȘme le droit de monter sur le lit ! Et je grandis ainsi, entourĂ© de lâamour de ma famille, mon seul et unique repĂšre. Et Ă tes cĂŽtĂ©s, je connus la loyautĂ© et la fidĂ©litĂ©. Je me souviens que par la suite, je nâeus plus le droit de franchir le seuil de la maison, sans doute avaient-ils peur de sâencoubler sur moi ? QuâĂ cela ne tienne, ils me dĂ©montraient leur amour, qui toujours resterait empreint dans mon cĆur. Une nuit, pourtant, ils se mirent Ă crier, bien que je ne compris pas tout, jâentendis prononcer mon nom Ă plusieurs reprises. Je ne sais pas exactement ce quâil se passa cette nuit-lĂ , je me souviens seulement de la paume de ta main qui me caressait la tĂȘte et toi qui me disais tout doucement : « Calme, calme, Pâtit Loup, tout va sâarranger. Je ne tâabandonnerai pas, je tâen fais la promesse. » Et moi, je remuai la queue, ne comprenant pas vraiment ce que le mot « abandon » signifiait. Mais quand finalement, ce mot fut plus clair pour moi, je souffris de tout mon ĂȘtre. Ne plus te voir, ne plus sentir ta prĂ©sence qui mâemplissait de joie, ne plus sentir ta main sur ma tĂȘte, dĂ©sormais endolorie par toutes les morsures de mes frĂšres, comme moi dĂ©sespĂ©rĂ©s de ne voir arriver personne⊠On me tira de ma torpeur : lâhomme que nous craignions tous Ă©tait dans lâencadrement de la porte. Il pĂ©nĂ©tra dans la piĂšce un collet dans la main et nous nous agglutinĂąmes de facto dans un coin, comme pour disparaĂźtre. Mais câĂ©tait inutile, un par un, il venait nous prendre. Quand il quittait la piĂšce, le silence Ă©tait de plomb. Nous nous regardions les uns les autres⊠qui serait le prochain ? Ceux qui partaient avec cet homme ne revenaient jamais. Que leur faisait-on ? Je ne pressentais rien de bon. Mon tour arriva. Je fus littĂ©ralement traĂźnĂ© dans une piĂšce froide et obscure. Je nâĂ©tais pas seul, mes frĂšres dĂ©jĂ sur place, hurlaient et certains essayaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment de forcer le passage, mais la porte fut rapidement fermĂ©e Ă double tour. Moi, au dĂ©but, je regardais toute cette agitation, ignorant le sort qui nous Ă©tait rĂ©servĂ©. Mais une panique se saisit de tous mes membres, de tout mon corps et je me mis moi aussi Ă hurler avec mes frĂšres dâinfortune. Lâair commença Ă manquer, mon cĆur battait Ă tout rompre et je me fis pipi dessus, sans pouvoir mâen empĂȘcher. Des convulsions atroces commencĂšrent Ă secouer mon corps et de ma gueule de la mousse, mĂȘlĂ©e Ă de la bave se mit Ă couler. Ma gorge se serrait. Je peinai Ă respirer⊠tout nâĂ©tait plus que douleur et angoisse. Pourtant jâessayai de me plaquer contre cette petite porte, dans lâespoir, encore, que tu viennes me sauver, que tu mâemmĂšnes et que je cesse de souffrir !... Tu nâes jamais venu ! Le silence⊠tout redevint silence. Ma derniĂšre pensĂ©e aura Ă©tĂ© POUR TOI ! Pâtit Loup Il mourut un 24 dĂ©cembre Cause du dĂ©cĂšs : Asphyxie par gaz⊠sur dĂ©cision expresse de son maĂźtre bien-aimĂ© ! |
left by poutounou on 02/08/2016TrĂšs joli texte interprĂ©tĂ© par Maurane et Lara Fabian * Tu Es Mon Autre * Ame ou soeur Jumeau ou frĂšre De rien mais qui es-tu Tu es mon plus grand mystĂšre Mon seul lien contigu Tu m'enrubannes et m'embryonnes Et tu me gardes Ă vue Tu es le seul animal de mon arche perdue * Tu ne parles qu'une langue, aucun mot déçu Celle qui fait de toi mon autre L'ĂȘtre reconnu Il n'y a rien Ă comprendre Et que passe l'intrus Qui n'en pourra rien attendre Car je suis seule Ă les entendre Les silences et quand j'en tremble * Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit Moi, je suis ton autre Si nous n'Ă©tions pas d'ici Nous serions l'infini * Et si l'un de nous deux tombe L'arbre de nos vies Nous gardera loin de l'ombre Entre ciel et fruit Mais jamais trop loin de l'autre Nous serions maudits Tu seras ma derniĂšre seconde Car je suis seule Ă les entendre Les silences et quand j'en tremble * Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit Moi, je suis ton autre Si nous n'Ă©tions pas d'ici Nous serions l'infini * Et si l'un de nous deux tombe |
left by colombine67 on 02/08/2016ous les dĂ©parts sont tragiques surtout sâil sâagit dâun proche, surtout sâil sâagit de notre compagnon. Il y a dans la mort, quelque chose de net, de tranchant, dâirrĂ©mĂ©diable, qui fait mal, terriblement mal. A chaque fois que lâon y est confrontĂ©, on ne peut que sâĂ©touffer dans un sanglot et dĂ©clarer : « Câest la vie !! » Quelle ironie⊠câest pourtant bien de la mort, dont il sâagit. Elle frappe de maniĂšre toujours si injuste, que rien ni personne ne peut lâexpliquer. Oh, certes, on peut invoquer les limites de la mĂ©decine, lâĂąge avancĂ©, lâaccident de parcours, mais en dĂ©finitive, ce ne sont que des mots, pas mĂȘme un baume pour nos maux. La douleur est lĂ . TantĂŽt Ă©clatante, tantĂŽt insidieuse, elle reste tapie. On se repasse en boucle les moments partagĂ©s, les regards Ă©changĂ©s, pour ne rien oublier, pour encore, dans un dernier Ă©lan, tenter de garder en nous le souvenir de sa prĂ©sence. Certains, comme je les comprends, institueront une sorte de rituel. LâĂ©cuelle restera encore longtemps au mĂȘme endroit, le doudou en Ă©vidence sur le fauteuil. Ils se surprendront Ă rester lĂ , debout, dĂ©semparĂ©s, les bras ballants dans le vide le plus total, le grand vide que sa disparition aura laissĂ©. Comme on voudrait le serrer encore contre nous, sentir son souffle, lui faire les cĂąlins dont il Ă©tait si friands. Comme on voudrait avoir su, que cela aurait Ă©tĂ© si court, mĂȘme au bout de dix ans, mĂȘme au bout de quinze ans. Comme on aurait voulu⊠et comme on ne pourra jamais plus. Jâai une amie, trĂšs chĂšre, qui est persuadĂ©e quâune fois lĂ -haut, elle les verra tous courir vers elle, jeunes et beaux comme au premier jour et les larmes versĂ©es seront oubliĂ©es pour lâĂ©ternitĂ©. Je sais, au plus profond de moi, quâelle dit vrai. |
left by choupinou on 01/08/2016pas tout a fait d'accord avec le texte ci dessous " lettre d'un vieux chien a son maĂźtre" oui d'accord avec ce texte a condition que votre chien ne souffre pas,ne soit pas malade,la personne qui a Ă©crit ce texte c'est t'elle seulement la souffrance que l'on a et la mort dans l'Ăąme que l'on a quand on est obligĂ© par AMOUR de faire euthanasier sont ange ,l'amour de sa vie...ce n'est pas un geste anodin,il est difficile de prendre une telle dĂ©cision ,et je le sais pour avoir je dit bien libĂ©rĂ© mes coeurs de la souffrance,d'ailleurs je sais mais tout le monde n'y crois pas ,que lors d'une confĂ©rence sur l'au dela et les animaux ,grĂące a la personne prĂ©sente et une photos de mes amours ils ont pu rentrer en communication et oui cette personne m'a dit des choses que seule je pouvais connaĂźtre....ET MES AMOURS MON SIMPLEMENT DIT MERCI pour la vie qu'ils avaient eu avec moi mais surtout d'arrĂȘter de pleurer car ils ne souffraient plus,ils Ă©taient bien et qu'ils me remerciaient de nouveau pour les avoir libĂ©rĂ© de la souffrance,et qu'ils m'attendaient, mon heure venue...A mon avis ce texte irai bien a tout ces petits malheureux derriĂšre LES BARREAUX de la fourriĂšre que l'on assassine...pas soit disant le manque de place et ce que nous ont assassine les enfants abandonnaient ou personnes agĂ©es en maison de retraite...ou tous les oubliĂ©s de la rue....EST CE QU'ON LES TUENT POUR CELA...ALORS ARRETONS LA POLEMIQUE ET ARRETONS D'ASSASSINER NOS AMIS QUI EUX PARFOIS SONT JEUNES ET ENCORE EN BONNE SANTE; stop au amalgame, le propriĂ©taire d'un chien qui emmĂšne sont AMOUR chez le vĂ©tĂ©rinaire pour arrĂȘter ses souffrance et l'accompagner pour ce long voyage souffre terriblement et c'est un geste d'amour mais qui marque a jamais nos mĂ©moires tellement il est terrible...CE N'EST PAS UN GESTE ANODIN ,JE LE REPETE,CAR POUR MOI CE GESTE, REMPLI D'AMOUR MAIS DE DOULEUR A RUINE MA VIE.... Oui il est vrai que certain propriĂ©taire n'assume pas la vieillesse de leur chien ,parce qu'il est aveugle ou pose des petites contraintes,mais si il continue de vivre et manger normalement ,alors oui ok parce que oui si votre animal ne souffre pas et qu'il a toujours sa vie de chien, alors oui c'est un acte honteux,alors que lui a donnĂ© toute sa vie et sa fidĂ©litĂ© a son maĂźtre,alors la oui c'est monstrueux...Mais ne culpabilisĂ© pas les bons maĂźtres qui ont fait le maximum pour garder leur petits coeur prĂšs d'eux;nous pouvons soulager et libĂ©rer nos petits anges ,nous,nous sommes pas capable d'en faire autant pour des personnes qui souffre l'enfer ou qui sont vĂ©gĂ©tative ou dans un coma dont les mĂ©decins savent qui n'y aura pas d'espoir malheureusement... certaines PERSONNES vous demande de faire le nĂ©cessaire pour abrĂ©ger leur souffrance....et vous appelez ça ĂȘtre humain...DE LES LAISSEZ SOUFFRIR.... Quand a tout ceux qui ont martyrisĂ© leur animal ou un animal,je sais aussi que de part la confĂ©rence ,ces personnes sont attendus et que oui pour eux l'enfer commencera...RIEN N'EST JAMAIS PERDU... CHOUPINOU (BABETH) Lettre d'un vieux chien Ă son maĂźtre Je suis ici dans un coin sur une flaque de pipi que j'ai moi-mĂȘme provoquĂ©e et que tu es fatiguĂ© de nettoyer. Les mouches survolent ma nourriture que tu as mise hier. C'est que je n'ai plus faim, ni mĂȘme envie de me lever. Je suis allongĂ© toute la journĂ©e, presque sans bouger. Je me sens fatiguĂ©, mĂȘme si je ne fais rien. Je suis fatiguĂ©. Je ne sais pas, mais je sens le poids des os. Je suis si maigre, que seule la peau me soutient, mais surtout je suis triste. Pas pour moi qui me vois comme un vieux chiffon, ... non ... plus que tout pour toi, qui ne te soucies plus de moi. Et je vois qu'Ă chaque fois, je te dĂ©range davantage. Je sais que ma prĂ©sence est gĂ©nante, Ă prĂ©sent, Ă la maison. Que mĂȘme les puces me fuient, mais qu'y puis-je? Cela fait tant d'annĂ©es que nous sommes ensemble et tu sais que depuis toujours je t'ai servi comme mon maĂźtre et plus encore je fus ton ami. Je vois que tu vas mal, je remarque que tu es taciturne. L'indĂ©cision rĂŽde dans ton esprit et je sais de quoi il s'agit. Un ami te l'a dit l'autre jour : "Ăa ne peut durer ainsi. Ecoute-moi, sacrifie-le, c'est l'unique solution ou tu aimes le voir souffrir?" Je sais que ton ami n'avait pas de mauvaises intentions, mais s'il te plaĂźt ne le fais pas ... non ... Je ne veux pas qu'ils me tuent. Vieux et maigre comme je suis, j'aime la vie. Envisage autre chose, cherche une alternative. Je veux continuer Ă me battre. Ne te rends pas ... encore. Et s'il ne devait plus y avoir de remĂšde et si malgrĂ© tout tu ne trouvais quelque chose qui soulage ma vie, alors laisse-moi mourir en paix, quand mon jour viendra. , , , |
left by colombine67 on 01/08/2016Une vie de combats qui se termine Ă la fourriĂšre. HumiliĂ©, cassĂ©, sans foi en lâhomme⊠La faute Ă son maĂźtre.  Par cette triste journĂ©e, jâai dĂ©cidĂ© de rester seule avec toi. Nous ne nous connaissons pas, jamais nos regards ne se sont croisĂ©s et pourtant, aujourdâhui, je sais que je dois mâasseoir en face de toi. Et câest cette aprĂšs-midi et pas une autre, parce que demain, demainâŠtu ne seras plus. Ils vont tâĂŽter la vie, et en silence, tu hurles pour quâils le fassent. Le soir est en train de tomber, lâhorizon rougit, pareil au filet de sang qui coule le long de ta commissure.  Câest vrai, tu fais peur Il te manque un Ćil et je ne peux mâempĂȘcher de penser Ă la souffrance que tu as dus Ă©prouver lorsque tu le perdis durant lâun de tes combats clandestins oĂč tu tâĂ©tais retrouvĂ© embarquĂ©, bien malgrĂ© toi par ces sadiques. Contraint Ă te battre, contraint Ă tuer⊠Une lutte acharnĂ©e, une lutte Ă mort, coups de dents de toute part, la chair en lambeaux. Vous, pauvres malheureux, au service de dĂ©mons travestis en idoles. Je ne peux ni ne veux imaginer tous les moments qui ont jalonnĂ© ces treize annĂ©es de ta sombre existence. Trop dâamertume. Pourtant tu as dĂ» ĂȘtre pour tes bourreaux un « champion », un grand et bel « exemplaire », tu lâes encore dâailleurs. De bonne corpulence, dotĂ© « dâune belle mĂąchoire », câest bien comme cela quâils te prĂ©fĂšrent ces sanguinaires, nâest-ce pas ? Maintenant, derriĂšre les barreaux de la fourriĂšre, tu te tiens devant moi, vieux, malade, cassĂ©. Tu me regardes fixement avec ton unique Ćil, impassible, hiĂ©ratique, fatiguĂ© par une vie qui a Ă©tĂ© si injuste avec toi. Parfois, je ne parviens plus Ă soutenir ton regard. Tu en imposes, je suis troublĂ©e et Ă la fois je suis empreinte dâune grande compassion Ă ton Ă©gard. Ils tâont rendu malheureux⊠Assise en face de toi, lâaprĂšs-midi se meurt, triste et belle Ă la fois, teintĂ©e de sang avec une ligne blanche Ă lâhorizon. Toi et moi, savons que cette ligne câest celle du jour Ă venir. Câest la ligne de lâespoir, la fin de ta douleur, de ta souffrance. Vieux, rĂ©signĂ©, blessĂ© et mĂ©fiantâŠ. Tu as raison de ne plus faire confiance, personne ne tâa aidĂ©. A part des coups, des insultes, quâas-tu jamais reçu ? Je nâai mĂȘme pas tenu Ă connaĂźtre ton nom, ce nom dâassassin dont tu as Ă©tĂ© affublĂ©, avec lequel ils tâont criĂ© dessus et frappĂ©.   Aujourdâhui, je tâai appelĂ© Gabriel Ce sera notre secret. Rien que pour nous. Gabriel comme lâange dĂ©chu que tu es. Et tu continues Ă me regarder, câest Ă©trange, tu me regardes si profondĂ©mentâŠ. Je sais. Il nâest pas difficile de comprendre que pour toi, tout nâest plus quâindiffĂ©rence. Toi-mĂȘme tu nâespĂšres mĂȘme plus que quelque chose de bon puisse tâarriver, que quelquâun puisse te donner ne serait-ce quâune caresse. Tu nâespĂšres plus rien de personne et je sais que lorsquâils viendront te chercher demain pour tâendormir pour toujours, je sais que tu ne tenteras mĂȘme pas dâĂ©chapper Ă la mort amie. Vous les chiens, qui flairez la mort Ă distanceâŠ. Tu sais, Ă prĂ©sent, que ce sera le seul acte dâamour des Hommes Ă ton encontre. LâaprĂšs-midi sâachĂšvera dans la fourriĂšre et toi et moi, nous continuerons Ă nous regarder, seuls. Les autres chiens se taisent, peut-ĂȘtre par respect pour ce moment dâadieux⊠Je te regarde une derniĂšre fois, totalement angoissĂ©e, dĂ©faite et dans un filet de voix, je tâappelle tendrement. Mais tu es dans lâincapacitĂ© de bouger ne serait-ce quâun muscle de tout ce corps las. Rien en toi nâest plus capable de communiquer, aucun mouvement de la queue, aucun mouvement de tes oreilles mutilĂ©es. Je me relĂšve et tu me suis du regard. Je place dans un coin de ta geĂŽle, un petit matelas. Câest lâunique cadeau que je peux encore te faire. Tu seras confortable pour ta derniĂšre nuit. Tes os usĂ©s ne ressentiront pas le froid. Ton dernier regard me remercie. Jâaurais tellement voulu tâaider davantage, mais je suis arrivĂ©e trop tard. JâespĂšre que tu le comprendras. Dâun pas lent, tu te diriges vers le matelas, tu te couches et tu tâendors. Peut-ĂȘtre tes rĂȘves te conduiront-ils vers lâArc-en-ciel ? Dors petit ange dĂ©chu. Repose-toi et demain, Ă ton rĂ©veil, ne vois, lâespace dâun instant, que la fĂ©erie des couleurs et quitte pour toujours ce monde de tĂ©nĂšbres dans lequel ils tâont plongĂ©. La nuit est tombĂ©e. Lâhorizon rougeoyant sâen est allĂ©, mais dans le ciel sombre la ligne blanche frĂ©mit encore : ta derniĂšre espĂ©rance. |
left by colombine67 on 31/07/2016Tu n'as pas besoin de parler pour que je te comprenne. C'est ton regard qui parle, c'est ton silence qui parle. Et le jour quand tu mourras, doux et fidÚle ami, Tes yeux vert olive continueront de me regarder De là -haut, à l'instar d'une étoile enveloppée de tranquillité. Ta race n'a pas d'importance, ton nom n'a pas d'importance, Ta vie si courte que tu présentes à l'homme C'est la fidÚle offrande de cet amour sans retenue Qui se trouve dans ton regard de flamme allumée Jusqu'au jour dernier et ignoré de ta triste vie. |
left by lili2248 on 30/07/2016Un ĂȘtre qui sâĂ©teint, ce nâest pas un mortel qui finit. Câest un immortel qui commence. Câest pourquoi en allant confier oĂč il dormira doucement Ă cotĂ© des siens, en attendant que jâaille lây rejoindre, je ne lui dis pas adieu, je lui dis Ă bientĂŽt. Car la douleur qui me serre le coeur raffermit, Ă chacun de ses battements, ma certitude quâil est impossible dâautant aimer un ĂȘtre et de le perdre pour toujours. Ceux que nous avons aimĂ©s et que nous avons perdus ne sont plus oĂč ils Ă©taient, mais ils sont toujours et partout oĂč nous sommes. Cela sâappelle dâun beau mot plein de poĂ©sie et de tendresse : le souvenir. Doris Lussier , |
left by colombine67 on 30/07/2016 Lettre d'un vieux chien Ă son maĂźtre Je suis ici dans un coin sur une flaque de pipi que j'ai moi-mĂȘme provoquĂ©e et que tu es fatiguĂ© de nettoyer. Les mouches survolent ma nourriture que tu as mise hier. C'est que je n'ai plus faim, ni mĂȘme envie de me lever. Je suis allongĂ© toute la journĂ©e, presque sans bouger. Je me sens fatiguĂ©, mĂȘme si je ne fais rien. Je suis fatiguĂ©. Je ne sais pas, mais je sens le poids des os. Je suis si maigre, que seule la peau me soutient, mais surtout je suis triste. Pas pour moi qui me vois comme un vieux chiffon, ... non ... plus que tout pour toi, qui ne te soucies plus de moi. Et je vois qu'Ă chaque fois, je te dĂ©range davantage. Je sais que ma prĂ©sence est gĂ©nante, Ă prĂ©sent, Ă la maison. Que mĂȘme les puces me fuient, mais qu'y puis-je? Cela fait tant d'annĂ©es que nous sommes ensemble et tu sais que depuis toujours je t'ai servi comme mon maĂźtre et plus encore je fus ton ami. Je vois que tu vas mal, je remarque que tu es taciturne. L'indĂ©cision rĂŽde dans ton esprit et je sais de quoi il s'agit. Un ami te l'a dit l'autre jour : "Ăa ne peut durer ainsi. Ecoute-moi, sacrifie-le, c'est l'unique solution ou tu aimes le voir souffrir?" Je sais que ton ami n'avait pas de mauvaises intentions, mais s'il te plaĂźt ne le fais pas ... non ... Je ne veux pas qu'ils me tuent. Vieux et maigre comme je suis, j'aime la vie. Envisage autre chose, cherche une alternative. Je veux continuer Ă me battre. Ne te rends pas ... encore. Et s'il ne devait plus y avoir de remĂšde et si malgrĂ© tout tu ne trouvais quelque chose qui soulage ma vie, alors laisse-moi mourir en paix, quand mon jour viendra. |
left by colombine67 on 29/07/2016 Heureux nous serions si le jour du Jugement Dernier nous pouvions affirmer : "J'ai aimĂ© aussi sincĂšrement et j'ai vĂ©cu aussi honnĂȘtement que mon chien". Et nous les considĂ©rons comme de simples animaux! Cette priĂšre, composĂ©e par "liberation for our brother and sister animals" afin d'aider nos frĂšres et soeurs animaux, est destinĂ©e Ă tous les fidĂšles animaux qui n'ont qu'un but, plaire Ă leur maĂźtre. - Que tous les ĂȘtres sensibles du rĂšgne animal qui sont soumis Ă des douleurs insupportables dans les laboratoirs du monde entier ne souffrent plus. Q'une compassion aimante s'empare des coeurs de ceux qui les gardent en captivitĂ©. - Que tous les ĂȘtres sensibles du rĂšgne animal qui pĂątissent d'ĂȘtre enfermĂ©s des jours, des mois, des annĂ©es durant dans de minuscules cages dans l'incapacitĂ© de se mouvoir soient emplis de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ©. - Que les millions d'animaux qui attendent en rang dans les abattoirs soient dĂ©livrĂ©s de leur peur. - Qu'aucun animal ne continue de souffrir et d'ĂȘtre dĂ©primĂ©. Que leur corps soit dĂ©livrĂ© des blessures, du mal ĂȘtre et de la maladie. - Que ceux qui ont besoin d'un foyer ou ont Ă©tĂ© chassĂ©s du leur trouvent un abri et la plĂ©nitude de l'amour, Ă manger et Ă boire. - Que ceux qui sont torturĂ©s pour leur peau ou pour servir de divertissement soient libĂ©rĂ©s. - Que ceux qui se croient supĂ©rieurs Ă leurs frĂšres et soeurs animaux fassent preuve d'une honnĂȘtetĂ© parfaite et qu'ils comprennent dans leur coeur que les animaux n'ont pas Ă©tĂ© mis sur cette terre pour ĂȘtre tuĂ©s ou exploitĂ©s. - Que les millions d'ĂȘtres sensibles qui demeurent sur terre, dans les mers, qui sont abusĂ©s, exploitĂ©s et assassinĂ©s Ă cause de l'avarice, de la haine et de l'ignorance soient dĂ©livrĂ©s de leurs souffrances. - Que tous les ĂȘtres sensibles humains et non humains vivions ensemble, en harmonie, paix et justice et ainsi nous parviendrons Ă atteindre l'illumination parfaite. - Que je sois la voix de ceux qui n'en ont pas, et que mes forces ne viennent pas Ă faiblir pour dĂ©fendre les faibles, mes frĂšres, les animaux. |
left by poutounou on 28/07/2016GuidĂ©s par les yeux de nos Anges, « Etres de lumiĂšre« âŠ. * Puisque l'aube grandit... * Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore, Puisque, aprĂšs m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore, Puisque tout ce bonheur veut bien ĂȘtre le mien, * C'en est fait Ă prĂ©sent des funestes pensĂ©es, C'en est fait des mauvais rĂȘves, ah ! c'en est fait Surtout de l'ironie et des lĂšvres pincĂ©es Et des mots oĂč l'esprit sans l'Ăąme triomphait. * ArriĂšre aussi les poings crispĂ©s et la colĂšre A propos des mĂ©chants et des sots rencontrĂ©s; ArriĂšre la rancune abominable ! arriĂšre L'oubli qu'on cherche en des breuvages exĂ©crĂ©s ! * Car je veux, maintenant qu'un Ătre de lumiĂšre A dans ma nuit profonde Ă©mis cette clartĂ© D'une amour Ă la fois immortelle et premiĂšre, De par la grĂące, le sourire et la bontĂ©, * Je veux, guidĂ© par vous, beaux yeux aux flammes douces, Par toi conduit, ĂŽ « patte » oĂč tremblera ma main, Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ; * Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie, Vers le but oĂč le sort dirigera mes pas, Sans violence, sans remords et sans envie : Ce sera le devoir heureux et gais combats. * Et comme, pour bercer les lenteurs de la route, Je chanterai des airs ingĂ©nus, je me dis Qu'elle m'Ă©coutera sans dĂ©plaisir sans doute ; Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis. * Paul Verlaine, La bonne chanson |
left by colombine67 on 28/07/2016 Je n'ai pas de voix pour t'appeler Uniquement mes yeux qui te parlent en silence Je ne sais travestir mes sentiments Et ce que je ressens transparaĂźt dans mon regard. Moi aussi, j'ai Ă©tĂ© dans un petit ventre au chaud Et je ne sais toujours pas pourquoi on m'a laissĂ© Je pense que Dieu m'a sauvĂ© cette mĂȘme aprĂšs-midi Quelqu'un m'a dit qu'ils ont tuĂ© ma mĂšre Je te promets d'ĂȘtre fidĂšle, de te protĂ©ger Ne pas te dĂ©ranger, me tenir Ă une certaine distance Etre avec toi si tu as besoin de ma tendresse Et rester tranquille, mĂȘme si je meurs d'envie de te faire un bisou. C'est peu ce que je demande... je ne demande rien Un peu de nourriture, un peut d'affection de temps Ă autre, Une petite couverture pour dormir au chaud Autrement, ça ne fait rien, je reste ici chez moi ... Il n'y a pas de place pour le silence ni pour des mains qui ne frappent pas Je comprends ... tes raisons Comprends ... mes manques Je sais que tes raisons t'incommodent Mais sais-tu que mes manques sont en train de me tuer??? Peut-ĂȘtre que tu tiens ma vie entre tes mains? Je ne sais pas ce que me rĂ©serve aujourd'hui La mĂȘme faim... le mĂȘme froid Peut-ĂȘtre un coup? Ce que je ne peux par contre pas te garantir C'est si demain tu auras la possibilitĂ© que tu as aujourd'hui de me recueillir Sors-moi de la rue PrĂȘte-moi ta maison, juste un instant ... |
left by colombine67 on 27/07/2016 "Jamais on ne pourra comprendre le comportement humain" Je veux comprendre ... Je dois trouver une rĂ©ponse... car je ne sais comment y parvenir ... J'ai de la peine Ă respirer, ... j'ai froid .... Si tu es un ĂȘtre humain, s'il te plaĂźt... sois moins animal .... et sois plus humain. Sois un ĂȘtre humain et non une bĂȘte pensante ... mais c'est curieux ... tu ressens exactemement la mĂȘme souffrance que moi... Si je tremble et si mon estomac gargouille, ce n'est pas parce s'y cache un haut-parleur rĂ©pĂ©tant le mĂȘme disque Ă tes oreilles bouchĂ©es .... c'est parce que j'ai faim et j'ai froid... je ne me trĂ©mousse pas parce que j'ai envie de danser, mais parce que mes os sont congelĂ©s ... Je suis mort, frappĂ© d'un virus fatal : "Apathie et indiffĂ©rence" Ne l'attrape pas comme mon maĂźtre, car ces chaĂźnes ce n'est pas moi qui me les suis mises pour me montrer comme les humains le font avec leurs joyaux... ces chaĂźnes sont gelĂ©es... et elles m'immobilisĂšrent en m'empĂȘchant de me rĂ©parer du froid ... car, bien sĂ»r, je peux ĂȘtre fidĂšle Ă mon maĂźtre, mais je ne suis pas stupide au point de vouloir mourir de froid ... Je ne demande pas vengeance, seulement que vous fassiez attention de ne pas ĂȘtre contaminĂ©s Ă votre tour, car cela signifiera la mort pour tous ceux qui feront partie de l'entourage de cette personne ... que ce soit des animaux, des humains ou des plantes ... A prĂ©sent, je suis dans un lieu plus chaud ... Alors, prends soin de toi ... Adieu. |
left by colombine67 on 26/07/2016 En hommage Ă tous ceux qui sauvent des animaux!!!! "Je serais mort ce jour-lĂ , si tu n'avais pas Ă©tĂ© lĂ . J'aurais renoncĂ© Ă la vie si tes yeux confiants n'avaient pas Ă©tĂ© lĂ . De peur, j'aurais fait usage de mes dents, si tes douces mains n'avaient pas Ă©tĂ© lĂ . On m'a laissĂ© venir au monde en me faisant croire que je n'intĂ©ressais aucun ĂȘtre humain. Je ne dĂ©sirais qu'un lit pour dormir, quelqu'un qui m'aime et me le montre comme moi je l'aurais fait parce que j'ai beaucoup Ă donner ... tes doux yeux, ton sourire, ton amour, tes tendres mains et ton grand coeur m'ont sauvĂ© ... Tu m'as sauvĂ© de l'horreur en apaisant les souvenirs de ma vie d'avant. Tu m'as appris ce que signifiait ĂȘtre aimĂ©. Je t'ai vu faire de mĂȘme avec d'autres chiens que moi. J'ai entendu dire que par dĂ©sespoir, tu te poses la question ... "Pourquoi tu fais ça??" lorsque tu n'as plus d'argent, plus de place, plus de foyers. Alors tu ouvres ton coeur encore plus, tu tires le diable par la queue, tu les serres un peu plus, juste pour un sauver un de plus ... un comme moi. Je te le dis avec toute la gratitude et l'amour qui brillent dans mes yeux. C'est ce que je peux faire de mieux. En rappelant pour quoi il faut continuer. Je suis celui pour lequel il faut continuer. Les chiens qui sont devant sont ceux pour lesquels il faut continuer. Comme pour tous ceux qui viendront aprĂšs. Beaucoup de vies se sont Ă©teintes. Mais davantage peuvent ĂȘtre sauvĂ©es. Rappelez-vous que notre amour ne s'en va jamais. " Je serais mort, si tu n'avais pas Ă©tĂ© lĂ " SignĂ© : celui que tu as sauvĂ© |
left by ovanek on 25/07/2016đ đ đ 89 đ đ **** A toi **** Toi qui es partie Dans un autre univers, Toi qui es partie, Au paradis Tu me manques tellement, J'aimerais te revoir, Tu es si loin Ă prĂ©sent, Tu m'as donnĂ© tant de bonheurâŠ. Tu es aujourd'hui au ciel, J'aimerais retrouver ton odeur, Je voudrais des ailes Pour retrouver mon bonheur. Tu me manques tellement, J'aimerais te revoir, mais tu es si loin Ă prĂ©sent, je voudrais ĂȘtre une petite coccinelle pour pouvoir voler tous lĂ haut et me poser sur toi pour ne plus te quitter. Sache que je t'aime, rien ne changera Tu me manques tellement. Il y'a des jours oĂč je donnerais n'importe quoi pour te regarder dans les yeux et voir tous cet amour qui nous unissait, des jours oĂč il me semble que cette sĂ©paration durera toujours. Mais je sais que cela n'arrivera pas, parce que les liens qui nous attachent sont trop forts. Quand viendra le jour oĂč nous nous retrouverons, Je sais que nous aurons l'impression que tout ce temps et toute cette distance n'avaient jamais existĂ© entre nous. Jusqu'Ă ce moment-lĂ , tu vis dans mon cĆur Ces moments sont inoubliables. Et ce bonheur inexplicable. *** Je t'aime mon chien...Phil *** đ |
left by colombine67 on 25/07/2016 Il y a des animaux qui traversent la vie sans faire de bruit, Presque en s'excusant d'avoir exister et qui s'en vont. Qui s'en vont, finalement, dans la plus absolue indifférence et solitude. Portant avec eux la douleur que le malheur leur a causée. |
left by colombine67 on 24/07/2016 DĂšs lors qu'un chien s'en est allĂ©, des lambeaux de notre peau s'en vont aussi et des poils restent agrippĂ©s Ă notre chandail. On pourra lire, du matin au soir, l'empreinte laissĂ©e par sa tĂȘte et son museau au creux de notre main, l'aboiement et les mouvements frĂ©nĂ©tiques de son fouet retentiront dans le vide de notre retour, incroyablement silencieux, sans le cliquetis de ses ongles sur le sol ni les hululements de joie. Et tout nous reviendra en mĂ©moire, les vertes prairies des parcs, les empreintes sur la neige, les patounes qui, sous l'eau, nagent Ă nos cĂŽtĂ©s. Les bĂątons lancĂ©s, le sable dans les oreilles et sur la truffe, les coquillages sur les coussins du divan. DĂšs lors qu'un chien s'en est allĂ©, la gamelle reste lĂ et la laisse est accrochĂ©e, inerte. On se regarde les pieds dans la cuisine, et il n'y a plus de couinements d'une queue, heurtĂ©e par mĂ©garde. On se sent volĂ©, perdu et muet. VoilĂ pourquoi on parle Ă tort et Ă travers de ce qui n'a pas d'importance, pourvu qu'on nous enlĂšve le poids de l'absence de ce corps chaud et poilu, Ă©tendu et endormi sur nos jambes ou sur nos chaussures pendant que nous regardions le tĂ©lĂ©journal. DĂšs lors qu'un chien s'en est allĂ©, nous pleurons Ă chaudes larmes, sans retenue ni contrĂŽle, sans l'ambivalence que nous Ă©prouvons Ă la mort d'un humain, sans conflits et litiges, tourments et passion d'une vie entiĂšre. Au contraire, avec lui, nous connaissons la puretĂ© d'un amour, et lorsque le chien s'en va, cet amour reste en nous. Il nous l'a offert sans hĂ©sitation, nous en a fait cadeau sans dĂ©fection dans son regard infini, doucement veloutĂ©, constamment vigilant, qui n'a jamais flĂ©chi quand il croisait le nĂŽtre. DĂšs lors qu'un chien s'en va, c'est rĂ©ellement un part de notre vie qui s'en va avec lui. |
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