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In tribute to
HUSKYLOUVETEAU
Born on :24/12/1998
left us on:25/11/2013
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1352 messages
left by poutounou on 02/08/2023Respire ta jeunesse ! Le temps est court qui va de la vigne au pressoir !!! * Le temps de vivre * Déjà la vie ardente incline vers le soir, Respire ta jeunesse, Le temps est court qui va de la vigne au pressoir, De l'aube au jour qui baisse. * Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour, Aux mouvements de l'onde, Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour, C'est la chose profonde ; * Combien s'en sont allés de tous les coeurs vivants Au séjour solitaire, Sans avoir bu le miel ni respiré le vent Des matins de la terre, * Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils Aux racines des ronces, Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil Se déploie et s'enfonce ! * Ils n'ont pas répandu les essences et l'or Dont leurs mains étaient pleines, Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort Sans rêve et sans haleine. * - Toi, vis, sois innombrable à force de désirs, De frissons et d'extase, Penche sur les chemins, où l'homme doit servir, Ton âme comme un vase ; * Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein La vie âpre et farouche ; Que la joie et l'amour chantent comme un essaim D'abeilles sur ta bouche. * Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment, Les rives infidèles, Ayant donné ton coeur et ton consentement A la nuit éternelle... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 30/07/2023La mort dit à l'homme... * Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme, Assez connu l'amour, le désir, le dégoût, L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes, L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout... * Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable Que la douceur des jours que vous avez tenus, Quittez le temps, quittez la maison et la table ; Vous serez sans regret ni peur d'être venu. * J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche D'un repos si profond, si chaud et si pesant, Que le soleil, la pluie et l'orage farouche Ne réveilleront pas votre âme et votre sang. * - Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née, Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli, D'autres iront alors par les rudes journées Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits. * D'autres iront en proie au douloureux vertige Des profondes amours et du destin amer, Et vous serez alors la sève dans les tiges, La rose du rosier et le sel de la mer. * D'autres iront blessés de désir et de rêve Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air, Mais vous ne saurez pas que le matin se lève, Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair. * Ils iront retenant leur âme qui chancelle Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ; - Et vous serez alors dans ma nuit éternelle, Dans ma calme maison, dans mon jardin divin... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 26/07/2023Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..." * Rosées * Je rêve, et la pâle rosée Dans les plaines perle sans bruit, Sur le duvet des fleurs posée Par la main fraîche de la nuit. * D'où viennent ces tremblantes gouttes ? Il ne pleut pas, le temps est clair ; C'est qu'avant de se former, toutes, Elles étaient déjà dans l'air. * D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme, Ce soir, est douce au fond des cieux ; C'est que je les avais dans l'âme Avant de les sentir aux yeux. * On a dans l'âme une tendresse Où tremblent toutes les douleurs, Et c'est parfois une caresse Qui trouble, et fait germer les pleurs * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
left by poutounou on 23/07/2023Les larmes, que nous avons versées pour vous, sont toujours là au fin fond de notre cœur… !!! * Larmes * Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; * Larmes d'automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ; * Larmes des cloches latines, Carmélites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ; * Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rêveur ; * Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées Au bleu du pare endormi ; * Larmes aux longs cils perlées, Larmes d'amante coulées Jusqu'à l'âme de l'ami ; * Gouttes d'extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! * Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux, Qui, riche du trésor tari des urnes vides, Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides. * Albert SAMAIN (1858-1900) |
left by poutounou on 19/07/2023Tantôt il y fait jour, dans notre âme, et tantôt crépuscule... * Toute une vie en nous, non visible, circule * Toute une vie en nous, non visible, circule Et s'enchevêtre en longs remous intermittents ; Notre âme en est variable comme le temps ; Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule, Selon de brefs et de furtifs dérangements Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants. Pourquoi ces accès d'ombre et ces accès d'aurore Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ? Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se détruit ? Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre âme immobile, La même vie occulte en elle se poursuit, Comme la mer menant son oeuvre sous une île ! * Georges RODENBACH (1855-1898) |
left by poutounou on 16/07/2023Devant la mort je m’incline et pardonne au Bon Dieu !!! * Sur la mort d'une rose * Cette rose qui meurt dans un vase d'argile Attriste mon regard, Elle paraît souffrir et son fardeau fragile Sera bientôt épars. * Les pétales tombés dessinent sur la table Une couronne d'or, Et pourtant un parfum subtil et palpable Vient me troubler encor. * J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent Ce qu'ils ont de plus beau Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent Aux auteurs de leurs maux, * Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle Qui se fane pour moi, J'embrasse doucement l'odorante corolle Une dernière fois. * Raymond RADIGUET (1903-1923) |
left by choupinou on 12/07/2023De la douceur, De la tendresse, De l'Amour, De la fusion, Où la pensée, le coeur, pourraient s'y reposer Et vivre en toute liberté... Je t'ai rencontré, instant magique Il était une fois.....💋toi et moi Nous avons eu une belle histoire... On s'est aimés(ées), toi bien plus fort que moi, et pourtant dieu sait comme je t'aimais, Tu es parti(ie), ma vie s'est dégradée, Comme un ouragan qui arrache tout sur son passage, Mon coeur a pleuré, il s'est meurtri Et tu l'as laissé se consumer, sans le vouloir , Je suis resté(ée) planté là, avec le vide et ce silence . Je t'aime mon ange💖✨🌈😢 |
left by poutounou on 12/07/2023C’est vrai que la vie est un combat, et quel combat …!!!??? * Ah ! ne me dites pas... * Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve, Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ; C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achève, L'éternel avenir a son germe ici-bas. * La vie est un combat, la vie est une arène Où le devoir grandit du triomphe obtenu ; C'est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène Aux sommets d'où la vue embrasse l'inconnu. * Madame de PRESSENSÉ (1826-1901) |
left by choupinou on 11/07/2023Il est des jours, des nuits Où rien ne peut soulager Mon cœur, ma peine Être ici ou ailleurs Où ces quelques moments de bonheur, on fuit Où dans mes yeux, le reflet D'une présence auprès de moi Me perturbe encore. Tu reviens sans cesse dans ma mémoire, Et tu bouleverses mon cœur, Tu m'as laissé en mille morceaux Cette dépendance affective Je la connais, elle est douleur Je marche sur le fil de ma vie Toujours avec ce besoin. Toi tu es mon passé, Moi cet oiseau blessé Que j'ai laisser partir pour te libérer, de ta maladie Cette vie que je ne défi plus, Cette vie qui m'ennuie, Ce temps qui passe et me laisse làs Attendant les dernières minutes, attendant en vain ton retour, mais je sais au fond de moi, le néant mais viendra un jour, on se retrouvera je le sais que tu m'attends patiemment, Tu veilles pour l'instant ,oui ce moment viendra Je pense à toi mon coeur A vous mes amis petits anges |
left by poutounou on 19/04/2023L’Ecureuil, le Chien et le Renard * Un gentil écureuil était le camarade, Le tendre ami d’un beau danois. Un jour qu’ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. * En ce lieu point d’auberge ; ils eurent de la peine À trouver où se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d’un vieux chêne, Et l’écureuil plus haut grimpa pour se nicher. * Vers minuit, c’est l’heure des crimes, Longtemps après que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu’un vieux renard affamé de victimes Arrive au pied de l’arbre, et, levant le museau, Voit l’écureuil sur un rameau. * Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s’abreuver ; Mais jusqu’ à l’écureuil il ne peut arriver : Il faut donc par une harangue L’engager à descendre ; et voici son discours : * Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j’ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon âme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mère était soeur de feu mon digne père. Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière, M’a tant recommandé de chercher son neveu Pour lui donner moitié du peu Qu’il m’a laissé de bien ! * Venez donc, mon cher frère, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon âme ressent. Si je pouvais monter jusqu’aux lieux où vous êtes, Oh ! J’y serais déjà, soyez-en bien certain. * Les écureuils ne sont pas bêtes, Et le mien était fort malin ; Il reconnaît le patelin, Et répond d’un ton doux : je meurs d’impatience De vous embrasser, mon cousin ; * Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous présenter mon plus fidèle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance… Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense Que vous serez charmé de le connaître aussi. * Aussitôt maître renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien S’élance de l’arbre, le happe, Et vous l’étrangle bel et bien. * Ceci prouve deux points : d’abord, qu’il est utile Dans la douce amitié de placer son bonheur, Puis, qu’avec de l’esprit il est souvent facile, Au piège qu’il nous tend, de surprendre un trompeur. * Jean-Pierre Claris de Florian |
left by poutounou on 16/04/2023Une impression d’inachevé… * On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé * On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit Tout bouleverser Sans vous prévenir, même s’y attendre * Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse * Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une injustice Une injustice inacceptable * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé… » * Comédie musicale – Les Dix Commandements |
left by poutounou on 12/04/2023Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delà l’attente Par delà moi même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent. * Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
left by poutounou on 09/04/2023Chers "papas" et "mamans" de coeur du cimetière virtuel, je vous souhaite de passer de merveilleuses Fêtes de Pâques et que tous vos soucis ne soient plus qu’un mauvais souvenir... Quant à nos Anges, ils vont sûrement tous se réunir dans la grande prairie du Paradis blanc pour y chercher des chocolats et autres joujoux et douceurs... * JOYEUSES PAQUES * Joie et nervosité dans l'attente de leur retour de Rome. Observant le ciel, tendant l'oreille pour ne pas les rater. Y être bientôt, le jour J tant attendu, l'impatience nous gagne, Et nos papilles frétillent à l'idée de savourer ces chocolats. Une fête pour les gourmands, petits et grands. Ses cloches gastronomes et quelque peu coquines qui, En arrivant dans nos maisons, cachent de nombreuses douceurs Savoureuses et sucrées, propres à attiser notre curiosité et notre impatience. * Poules, oeufs, lapins et autres cloches en chocolat, Attendant d'être découverts par des gastronomes aux yeux émerveillés. Quelle douce récompense que de les trouver enfin ! Un jour par an, nous pouvons les dévorer sans remords. Ensemble partageons, rions, régalons-nous et Savourons cette fête de Pâques que je vous souhaite joyeuse. |
left by poutounou on 05/04/2023Quel magnifique poème ! Toi, mon Esprit, sillonnes gaiement l’immensité profonde et va dire à nos doux Anges combien ils nous manquent… * Élévation * Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, * Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. * Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. * Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; * Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! * Poème de Charles Baudelaire |
left by poutounou on 02/04/2023Avec un jour de retard, mais elle est trop drôle celle-là !!! * Poésie du poisson d'avril * J'ai vu 3 chats bleus, à la queue leu-leu Marchant sur un fil .....Poisson d'avril ! J'ai vu un chameau faire du vélo Tout autour d'une île.....Poisson d'avril ! J'ai vu un gros ver en hélicoptère Traversant la ville.....Poisson d'avril ! J'ai vu une vache avec des moustaches Et de très longs cils.....Poisson d'avril ! J'ai vu 10 corbeaux assis sur le dos D'un vieux crocodile.....Poisson d'avril ! * Paul GERALDY |
left by poutounou on 29/03/2023Magnifique écrit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur ! * Sois tranquille d’Emmanuel Moire * Je sais la peine Je sais les pleurs Et les pensées Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence Je sais le manque Et les regrets Les souvenirs Qu'il faut revivre Et partager Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libère Enfin * Je sais le temps Je sais les heures Les nuits passées Que les rêves ne peuvent soulager Je sais l'effort Et le courage À retrouver Se souvenir Qu'il faudra vivre Et continuer Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas N'oublie pas Je suis là Je suis là Je suis là Là * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Et sois certain Où que tu sois Je veille sur toi |
left by poutounou on 26/03/2023Très bel écrit, légèrement revisité, du poète Monsieur Ferrat * Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu » * Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur, pour notre lumière Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse Ton esprit ouvert, ton air généreux Tu aurais pu vivre encore un peu Mon fidèle ami, mon copain, mon frère Au lieu de partir tout seul en croisière Et de nous laisser comme chiens galeux Tu aurais pu vivre encore un peu * T'aurais pu rêver encore un peu Te laisser bercer près de la rivière Par le chant de l'eau courant sur les pierres Quand des quatre fers, l'été faisait feu T'aurais pu rêver encore un peu Sous mon châtaignier à l'ombre légère Laisser doucement le temps se défaire Et la nuit tomber sur la vallée bleue T'aurais pu rêver encore un peu * Tu aurais pu vivre encore un peu Ne pas m'imposer d'écrire ces vers Toi qui savais bien, mon ami si cher À quel point souvent je suis paresseux Tu aurais pu vivre encore un peu. * Jean Ferrat |
left by poutounou on 22/03/2023L’important c’est de vous aimer, vous nos magnifiques Anges… * L'important c'est d'aimer * Peu importe ce qu'on donne Un sourire, une couronne A quelqu'un ou bien à personne Peu importe ce qu'on donne Donner c'est comme recevoir Mais sans s'en apercevoir Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on laisse A tous ceux qui nous délaissent Qu'on survive ou qu'on disparaisse Peu importe qui nous blesse Laisser c'est comme tout vouloir Mais sans s'en apercevoir * C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime C'est presqu'une promesse d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on dit Avec des mots ou des cris Quand c'est le coeur qui parle aussi Peu importe ce qu'on vit Il faut toujours le vouloir Et bien s'en apercevoir * Comme quand on sourit à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir * D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé D'aimer quand même Comme je voudrais que l'on m'aime * Pascal Obispo |
left by poutounou on 19/03/2023Hélas ! Faut-il que meure ce bonheur ? * Impression de printemps * Il est des jours - avez-vous remarqué ? - Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. * L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant * Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'être plutôt trompé gentiment, soi. * La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. * Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ? Meurent plutôt la vie et son tourment ! Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur D'à jamais perdre un moment si charmant. * Paul VERLAINE (1844-1896) |
left by poutounou on 15/03/2023Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! * Le ballet des heures * (Le Dieu Pan parle :) * Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu'à l'amour. * Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure, Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. * Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l'heure qui s'en va. * Vous trouverez toujours, depuis l'heure première Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l'ombre des bois. * Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l'oubli du passé. * Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie ! L'amour c'est l'immortalité ! * Gérard de NERVAL (1808-1855) |
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