Bonjour, Nous avons perdu notre Ringo le 3 aout dernier, vaincu par un ostéosarcome, diagnostiqué en avril, qui avait métastasé dans la nuit précédente aux poumons et au foie. Il s'est endormie dans mes bras en fin d'après-midi, et alors la terre à tremblée sous mes pieds, je savais que les jours nous étaient comptés, mais je crois que j'imaginais qu'il pouvait y avoir un miracle. La maison, la voiture étaient vides, la douleur insupportable : j'ai commencé à chercher un nouveau petit chiot me demandant aussi je ne trahissais pas Ringo, puis je me suis dis que nous ne l'avons jamais laissé tomber (nous sommes allés jusqu'à l'accompagner le jour de l'incinération), et que c'était lui qui était parti. J'avais vraiment besoin d'être aimée et d'aimer en retour. Nous avons donc fini par adopter Hélios le 16 aout. Aujourd'hui, je ne regrette pas : il est vraiment adorable, je l'aime déjà très fort, le laissant développer son propre caractère, et prendre sa propre place dans la maison. Pour autant, je n'oublie pas Ringo et ne l'oublierai jamais, embrassant sa photo, son urne, me recueillant près d'elles tous les jours, regardant ses vidéos, et quand Hélios fait les mêmes choses que lui, je ne peux m'empêcher de pleurer, me disant que peut-être il est en lui. Peut-être pour me déculpabiliser, j'ai mis de côté ses affaires, bien en vue dans une chambre, et j'ai offert à Hélios ses propres jouets, sa propre panière, etc. Ringo est bien au chaud dans mon coeur, dans mon esprit, mais Hélios est là en chair et en os et peu à peu il se fait lui aussi une place dans mon coeur. J'espère que mon expérience peut vous aider et je vous souhaite un très grand courage. Aurélie |