Bonjour, Marie, Bonjour Anne. Depuis que je suis sur ce site, j'ai appris à apprécier particulièrement les messages laissés par Anne, dont j'admire le style, la culture, l'empathie et la gentillesse. Je crois que je vais apprécier les messages de Marie également, pour les mêmes raisons. L'une et l'autre ont dû connaître beaucoup de souffrances dans leur vie. Je peux partager certains de vos points de vue: il est vrai qu'il faut savoir accepter la disparition de nos compagnons à quatre pattes, malgré tout l'amour qu'on a pu leur porter. Mais accepter leur départ ne signifie certainement pas les oublier! Les croyants ont un énorme avantage: ils croient en une vie dans l'au-delà , et donc espèrent retrouver leurs disparus, et on peut même s'interroger sur la raison de leur détresse, puisque selon leur foi les disparus atteignent un paradis et donc le bonheur éternel. Malheureusement, un athée mécréant comme moi n'a aucun espoir: ceux qui nous nous quittent retournent au néant définitivement et irrémédiablement. Dès lors, il ne nous reste que le souvenir des moments heureux que l'on a connus. Il est donc normal que l'on pense à eux chaque jour, au début avec beaucoup de tristesse, puis peu à peu avec nostalgie et regrets, enfin avec le plaisir de les avoir connus et aimés, et il est donc tout aussi normal d'évoquer les dates qui ont marqué notre vie commune, comme les anniversaires, sans pour cela chaque fois raviver un chagrin morbide. Mais comme le dit très justement Marie, toutes les convictions sont honorables et respectables. Je compatis ainsi au chagrin de mes semblables. Dans mon cas précis, il est évident que la disparition de Caprice, mon Bichounet, parti il y a 31 ans, j'ai appris à l'accepter, même si je la trouve toujours injuste, et si j'y pense régulièrement. Quand Sami m'a quitté, il n'était plus en bonne santé, et donc plus heureux, et j'ai accepté plus facilement son départ; j'ai compensé son absence en essayant d'apporter un peu de bonheur à Khali, et c'est lui qui m'a apporté du bonheur. Maintenant, il me reste Killy, à qui d'ailleurs Khali continue à manquer, et qui fête aujourd'hui ses onze ans, et nous essayons simplement d'être heureux. Courage à tous ceux et celles qui souffrent! Bien à vous, très amicalement, Marc |