Voilà deux ans que ma chère Olympe nous a quitté, ce fut un réel déchirement qui laissa une plaie qui ne s'est jamais cicatrisée.
Lorsque je pense à elle, lorsque mes écrits parlent d'elle, je sens les larmes monter, ma gorge se nouer et une affreuse douleur au coeur.
Elle fut incinérée (mais l'urne ne se trouve pas chez moi.).
Je regrette de ne pas avoir trouvé meilleure photo de profil bien qu'elle soit toujours aussi belle. Elle fut prises quelques heures avant son départ. Je n'ai pas de photos où nous sommes ensembles, les seules que j'ai remontent à bien des années, lorsque je n'avais que 5, 6 ou 7 ans. Je suis triste de ne pas avoir pensé à me prendre en photo avec elle avant qu'elle ne parte.
Je n'y ai pas vraiment pensé, car dans mon esprit Olympe ne pouvait pas mourir, pour moi elle ne pouvait pas partir après tout ce temps.
Je ne sais pas si il s'agit seulement de moi mais j'arrive à sentir lorsqu'un animal ou une personne va mourir. Cette appréhension m'a hanté durant tout le début de la nuit qui a précédé sa mort. Au même moment je me disais que je ne voulais plus jamais revivre un moment pareil. J'étais dans le salon, et je l'entendais "gémir" comme si elle toussait.
Cette nuit est toujours gravée dans ma tâte, la douleur toujours marquée dans mon coeur.
Je crois que, inconsciemment, je n'arrive pas à faire le deuil.
J'en profite pour remercier tous ceux qui lui ont déposé une fleur ainsi qu'un petit mot. Une attention ô combien appréciée. Je salue tout nos petits disparus, puissent-ils veiller sur nous et apaiser notre chagrin.
Cordialement, |