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En hommage à
A BB LUCKY
YORKSHIRE-TERRIER
Il est né le:24/08/1995
Il nous a quittés le:21/09/2010


MERCI à toutes mes fidèles amies et à tous les membres du site pour vos messages de soutien, vos jolis poèmes, vos bouquets d’amitié, tout au long de ces 14 ANS, MERCI pour votre amitié, Cela me touche énormément…
Bien amicalement, affectueuses pensées à tous vos anges…

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Mon petit ange, 14 ans déjà 21 09 2024
je n'oublierai jamais cette triste et longue journée, tu étais là sans vie dans nos bras plongé dans un coma ton petit coeur battait mais ton petit corps était sans vie inerte, toi si dynamique foudroyait par le cancer..
Nous avons tout tenté pour te sauver, mais ta petite taille n'aurait pas supporté la chimio, donc nous avons du prendre la triste décision d'abréger tes souffrances ce matin d'automne le 21 septembre..
J'ai encore ton regard si doux devant mes yeux, on aurait dit que tu me suppliais de parti, je n'oublierais jamais ces horribles instants ou ton petit coeur a cessé de battre dans mes bras ..
Repose en paix mon petit BB Lucky, tu resteras toujours dans mon coeur, le temps apaise la douleur mais ne l'efface pas, même si ton petit frère Hooligan nous comble de bonheur depuis 10 ans, il ne te remplacera jamais.

Chaque petit chien est unique, tu as partagé avec moi beaucoup de peines mais de joies aussi, tu as traversé la maladie à mes côtés, tu as été mon soutien, mon confident dans mes moments de solitudes mieux que certains humains, sans rien demander en échange juste de la tendresse, de l'amour, de l'attention.. pour tout cela je te dis merci ...
je t'aime ma petite peluche, tu me manques encore et toujours, sois heureux au paradis mon coeur. Je t'envoie plein de câlins et de bisous repose en paix Mon BB.
Ta Maman qui ne t'oubliera jamais
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Tes derniers instants…

Ce matin là 21/09/2010, tu ne m’as pas réveillé par un bisou comme tous les matins, tu étais encore endormi, si fatigué, si faible pour tenir sur tes petites pattes.
Je t’ai pris dans mes bras, mais tu ne réagissais presque plus, tu me regardais sans me voir avec tes petits yeux larmoyants, tu sentais qu’on allait partir pour un long voyage, ce n’était pas un départ en vacances... je n’avais pas préparé ta petite valise comme je le faisais quand on partait l’été à l’océan, tu avais laissé, rangés là, tes petits manteaux, tes jouets, ta brosse et tes médicaments , tu savais que tu n’en aurais plus besoin là où tu irais …
Je te rassurais, je disais que ce n’était rien, que tout irait bien, mais tu savais que je mentais, tu faisais semblant de me croire pour ne pas m’inquiéter. C’était toi le plus fort mon petit bonhomme.
Pour la première fois je te mentais mon ange, je t’amenais chez le vétérinaire mais je ne te ramènerais pas, je ne tiendrais pas ma promesse, tu ne guériras pas cette fois.
Ces terribles convulsions te tétanisaient, t’affaiblissaient de plus en plus ; tu as passé ces dernières heures dans nos bras, nous avons profité de ces instants précieux, de ta chaleur, ta douceur, et ce regard triste que je n’oublierais jamais, ton petit cœur battait doucement mais tu n’étais plus vraiment avec nous.
Il était temps de quitter ton petit nid, où tu avais grandi et partagé 15ans de bonheur avec nous.
Il était temps de dire au revoir à ta petite corbeille, tes jouets, tu as choisi de partir dans ton petit canapé bleu pour ce long voyage, tu as laissé là, ta laisse suspendue et ton collier grelot à ta petite maman..
La porte s’est refermée, tu as dis au revoir au jardin où tu aimais tant gambader, aux oiseaux, un dernier clin d’œil au soleil, et tu es parti une dernière fois dans ma voiture où tu aimais tant te promener.
Tu disais : « t’inquiètes pas maman, je n’ai pas peur, je ne souffrirais pas »
Nous t’avons accompagné avec ta petite maman jusqu’au bout, tu es resté courageux et digne jusqu’aux dernières minutes. Dans les bras de ta petite maman tu t’es blotti, dans mes mains tu as reposé ta petite tête, tes yeux nous disaient :
« Ne pleurez pas mes mamans, ça ne fait pas mal, je vais juste dormir longtemps, je suis si fatigué, je vous aime tant » Le docteur pris ta petite patte…..
Tes paupières faiblissaient, tes petits yeux ronds se fermaient peu à peu puis s’éteignaient ; la lumière quittait ton regard, ton petit cœur ralentissait doucement, nous t’avons couvert de bisous, de câlins, de je t’aime, quelques minutes plus tard ton petit cœur cessa de battre à jamais …A ce moment j’ai entendu ta petite voix murmurer :
« Ne pleurez pas mes mamans, je suis triste de vous avoir quitté, mais j’ai enfin le repos, plus de souffrances, merci mes mamans de m’avoir laissé partir, je vous aimerais toujours »
Nous avons gardé ton petit corps tiède dans nos bras jusqu’à l’incinération.
De toi, il me reste ce petit coffret de cendres qui repose sur l’étagère au salon, tes photos et vidéos, tes jouets, de merveilleux souvenirs…Je vais tous les jours au cimetière virtuel déposer un bouquet sur ta tombe.
Tu as été un petit chien merveilleux, notre petit amour ..
Dans notre cœur y demeure bien au chaud 15 ans de bonheur et d’amour.
Ma vie ne sera plus la vie, sans toi mon BB d’amour. doux repos mon ange.
On t’aimera toujours, tu nous manques beaucoup tes mamans et ton papa.
Au revoir mon petit BB Lucky

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A MES MAMANS ET MON PAPA.

Déjà 14 ans loin de vous… le jour de mon départ de la maison le 21 septembre 2010, ce fut pour moi le plus triste jour de ma vie, lorsque j'ai croisé ton regard plein de larmes, on savait tous les deux qu’il fallait se séparer, dans tes yeux, j'ai senti cet amour éternel que serait le notre sur terre et même au-delà des frontières étoilées.
Maman, je te vois malheureuse depuis mon départ, et ça me fait beaucoup de peine, mais je vais te faire une petite confidence aussi, je ne suis pas plus courageux que toi, et j'ai beaucoup de tristesse sans toi, ton amour, tes câlins, et notre complicité me manquent, même si au paradis je suis heureux.
Maintenant, mon petit frère Hooligan est là, il a besoin de tout ton amour, je vis au travers de lui, pense que dans chaque câlins, chaque bisous, tu me retrouves, et je ne suis pas jaloux, je suis heureux qu’il comble un peu le vide.
Ma maman, promets moi en ce jour mémorable de me faire un beau sourire, de sécher tes larmes, moi,de mon côté je t'enverrai plein de léchouilles et une averse de bisous.
Chaque jours tu me rends un très bel hommage sur le cimetière, tu me fais revivre, j'ai beaucoup de témoignages d'affection et de jolis bouquets de mes amis à quatre pattes, je suis le Roi, je suis très fier de toi ma maman.
Je te demande de toujours te souvenir de moi, mais de ne pas me pleurer trop longtemps. Au cours de mon existence, j'ai essayé de vous réconforter dans la peine et de vous apporter joie et bonheur, vous me l'avez rendu dix mille fois.
Il m'est pénible de penser que, même dans la mort, je pourrais vous causer du chagrin. Je te prie de ne pas oublier qu'avec ta tendresse, ton amour, je te dois d'avoir été la plus heureux et le plus fier des chiens.
Voilà, ma maman, je te mentirai si je te disais que je ne suis pas triste, mais ici, j’ai une nouvelle vie, sans souffrance, avec de nouveaux amis, et je veille toujours sur vous, vous m’avez comblé de bonheur durant ces 15ans, je ne pouvais pas espérer meilleure vie ni de meilleures mamans et papa.

Je vous quitte par plein de petites léchouilles, toi, maman, dis moi au revoir avec un beau sourire, même si tes larmes coulent, je te promets, je ne les verrai pas..
Votre BB d’amour qui vous aime.

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A MON BB D'AMOUR .. Notre histoire

Tu es arrivé dans noscoeurs un matin de fête, sous le bruit des clochettes. Au pied du sapin de Noë, tu fus le plus beau cadeau de ta petite maman Sarah, elle avait 10 ans.
Après tant d'années de bonheur, et d'aventures
Tu nous a quitté au seuil de l'automne, un matin monotone, sous le crissement des feuilles mortes, tu avais juste 15 ans.
Mon bébé, tu t'es battu comme un chef pendant plus d'1an contre le cancer,(mastocytome grade III) tu as résisté jusqu'au bout, pour nous, malgré ta petite taille, hélas la maladie a gagné.
Tu nous avais promis de fêter tes 15 ans, et tu as réussi petit bonhomme!
Tu nous as donné tant d'années de bonheur, de complicité, d'amour, tu partageais nos joies, nos peines, c'est avec le coeur gros que nous avons abrégé tes souffrances, nous t'avons accompagné jusqu'au bout , tes petits yeux larmoyants se sont fermés, ton petit coeur s'est arrêté doucement, ton dernier regard fut pour nous, ton dernier soupir tu l'as rendu dans nos bras, il t'a été douloureux de nous quitter mais pas de mourir,tant tu souffrais.
Mon amour de bébé, je donnerais tout pour te caresser, te serrer contre mon coeur,tes lèchouilles me manquent, tes petits yeux ronds pleins de tendresse ne me regarderont plus, la maison est si vide sans toi, ton copain le hérisson vient te voir le soir, mais tu n'es plus là pour le taquiner..

j'espère que tu as trouvé la paix et un long repos dans les étoiles où tu brilles pour toujours ,tu n'avais aucun bien précieux, sauf tes petits jouets, tes colliers, tes petits manteaux, tes coussins, que j'aie rangés précieusement, mais tu nous a légué ton amour et ta fidélité. Lucky signifiait "chance", tu seras notre bonne étoile tu veilleras sur nous de ton petit paradis.
Mon bébé tu as été un petit chien merveilleux, notre coeur s'est brisé à jamais tant ta présence et tes câlins nous manquent, tes cendres reposent dans ce petit coffret noir, près de nous au salon, ton petit divan est encore là, vide, j'entends toujours ton petit grelot tinter dans le jardin, mais c'est une illusion, tu es bien parti cette fois et pour toujours...
Nous pensons à toi tous les jours avec regret mais aussi avec bonheur on se dit:" Nous l'aimions tant, et il nous aimait très fort".
si profond que soit ton sommeil j'espère que tu entends notre amour pas notre désespoir, car tu aurais trop de peine.
On t'avait promis de ne pas pleurer trop longtemps, mais ça fait trop mal,
Il nous a été très dur de te laisser parti, nos coeurs resteront brisés à jamais par ton départ précipité, si cruel...
Adieu mon bébé d'amour, gambade dans les étoiles, soit heureux dans ce nouveau monde avec tes petits copains.. promets moi de prendre soin de toi, car je ne suis plus auprès de toi pour te chouchouter, te dorloter.
Repose en paix mon doux Ange.
Tes mamans et ton papa qui t'aiment et t'aimeront toujours.
Merci mon ANGE pour ces 15 années de bonheur.




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pour toi mon coeur avec plein de bisous de maman
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Déposé par spanky le 02/01/2025  
Petite colombe, dis lui
Petite colombe,
dis lui que je tombe,
moi je n'ai pas d'aile,
pour aller vers lui...
Petite colombe,
souvent je retombe,
dans les vieux souvenirs,
pour encore essayer de le retenir,
voulant le faire revenir...
Petite colombe,
dis lui que je succombe,
souvent, bien trop souvent,
face à mes sentiments,
qui sont voués à s'envoler dans le vent...
Petite colombe, dis lui,
comme il manque à ma vie,
que son paradis, bien que joli,
n'a peut être pas de prix,
mais celui qui me l'a prit, c'est lui...
---
texte de Sundhauser Flavien
---

Déposé par poutounou le 01/01/2025  
Une bonne et heureuse Année 2025 ! Que tous vos voeux se réalisent, que vous gardiez la santé, bien sûr. Une douce pensée à nos Anges qui nous protègent de là-haut... Je vous envoie à tous et toutes une tonne de poutounoux sucrés au miel...
*
Bonne année, bonne santé 2025
À tous ceux que la vie n'a pas épargné,
À tous ceux qui en 2024 ont tout perdu,
Je me joins à vous sans aucune retenue,
Que 2025 vous apporte ce dont vous rêvez.
*
À ces personnes qui vivent des tragédies,
Je vous adresse toute ma sympathie :
Une vie reste une vie, belle ou maudite,
Mais toute vie vaut la peine d'être écrite.
*
Mes pensées s'envolent vers les plus démunis,
Frappés injustement par l'infamie.
Un amour sans frontières, sans barrières :
Que l'égoïsme soit banni à tout jamais,
Une bonne année à tous ceux que j'ai oublié.
*
Mes meilleurs vœux vous souhaitant,
En ce jour 2025 premier du nouvel an ;
À toutes et à tous : Bonheur, Amour, Santé,
Que ces mots pour vous soient exaucés.
*
Maxalexis

Déposé par spanky le 31/12/2024  
Il faut laisser partir ceux qui nous ont aimés
Et laisser s'en aller ceux qu'on a tant aimés.
Des jours de souffrance nous t'avons épargnés,
Pour toi, j'ai eu le choix : pouvoir te soulager.
T'offrir comme un cadeau le sommeil éternel
En laissant ton âme s'envoler vers le ciel.
Une première fois je t'avais ramenée
Et il fallait t'aider à monter l'escalier,
A peine tu marchais déjà tu t'essoufflais
Mais au delà de ça toujours tu me suivais.
Tes yeux presque aveugles, bleutés, embués…
Ton souffle s'épuisait, tes pattes fléchissaient.
Tu écoutais le chant des oiseaux le matin,
Et les chats partageaient avec toi ton coussin.
Ta truffe dans le vent, tu humais les odeurs...
Des choses t'échappaient mais tu n'avais pas peur.
Tu semblais résigner à vivre diminuée
Avec sagesse tu paraissais accepter
Ces changements troublants sans comprendre vraiment
Que les années passaient et que le facteur temps
Poursuivait son chemin inexorablement.
Mais la deuxième fois est trop vite arrivée
Et nous avons tout fait pour tenter de gagner
Encore quelques jours, pourquoi pas une année...
Le moment redouté : le verdict est tombé.
Il faut un peu de temps pour accepter l'idée
Et faire quelques pas pour bien se préparer.
Mais te voir trébucher, la tête de côté...
Il faut se résigner. Alors que je pleurais
De ton regard d'humain toi tu me consolais...
Dans mes bras doucement toi tu t'es endormie...
Blottie tout contre moi tu as quitté la vie
Je suis restée longtemps à pleurer près de toi,
Tu resteras en vie pour toujours avec moi...
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Déposé par poutounou le 29/12/2024  
Petite histoire qui donne à réfléchir :
=============
Un homme déposait des fleurs sur la tombe de sa femme lorsqu’il vit un chinois déposer un bol de riz sur la tombe d’à côté. Il se dirigea alors vers lui pour lui demander, l’air
moqueur : « Excusez-moi, mais vous croyez vraiment que le mort viendra manger votre bol de riz ? »
« Bien sûr », répondit le chinois. « Il le fera quand le vôtre viendra sentir vos fleurs ».
=============
Moralité : Respectez les autres car il s’agit d’une des plus belles qualités humaines. Les gens sont différents, ils agissent différemment et pensent différemment. Ne jugez pas… Essayez juste de comprendre…

Déposé par spanky le 29/12/2024  
L'AIGLE ET LA FILLE AVEUGLE
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1. LA MONTAGNE ET SON SILENCE
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Le vent murmurait dans les pins de la montagne, emportant avec lui les échos d'un monde lointain.
Sofia, une fillette de 8 ans, était seule.
Sa cécité n'était pas le seul poids qu'elle portait; elle avait été abandonnée par ceux qui devraient la protéger.
Enveloppée dans une couverture racine, son petit corps tremblait à chaque éclat glacial.
---
La montagne semblait indifférente, mais pas déserte.
Au-dessus des sommets enneigés, un aigle chauve regardait le panorama.
Majestueuse et puissante, elle avait été témoin de la dureté de la vie, mais cette petite figure, assise au bord du ravin, a capturé son attention.
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L'aigle, que les habitants appelaient Faucon en raison de sa taille et de son acuité, est descendu lentement.
Avec un battement de battement doux, atterri à quelques mètres de Sofia.
Elle a tourné la tête en sentant le vent provoqué par les ailes, mais elle n'a montré aucune peur.
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"Qui est là ? " murmure la fillette, sa voix à peine un murmure dans l'immensité.
Faucon ne pouvait pas répondre, mais son instinct l'a poussé à se rapprocher.
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2.UNE RENCONTRE INATTENDUE
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Falcon a fait quelques pas vers Sofia, son regard fixé sur elle, comme s'il pouvait comprendre sa fragilité.
La fillette a tendu la main avec prudence, sentant l'air, et l'aigle, étonnamment, ne s'est pas détourné.
Dans un acte qui a défié la nature elle-même, Sofia a réussi à toucher les plumes douces de sa poitrine.
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"Êtes-vous un ange ? " demanda avec une lueur d'espoir dans sa voix.
Pour elle, la chaleur émanant de Hawk était une réponse.
L'oiseau baissa la tête comme s'il comprenait son désespoir.
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La nuit a commencé à tomber, et la température a baissé encore plus.
Faucon, dans un mouvement presque instinctif, a déployé une de ses ailes et l'a placé autour de la fille.
Cette image était quelque chose qu'aucun humain n'aurait cru possible : un aigle prenant soin d'une enfant aveugle.
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Alors que l'obscurité enveloppait la montagne, Sofia s'est endormie, sûre pour la première fois depuis des jours.
Hawk est resté éveillé, surveillant les alentours, la protégeant comme si c'était son bébé.
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3. LA TRAVERSIE VERS LA VALLÉE
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À l'aube, Sofia s'est réveillée avec le chant des oiseaux.
Même s'il ne pouvait pas voir, il savait que le monde était vivant autour de lui.
Faucon, agité, a commencé à marcher sur un sentier.
La fillette, comme si elle comprenait l'intention de l'oiseau, se leva et le suivit, ses petits pieds en train de tendre le terrain.
---
La route était difficile, pleine de pierres et de branches.
Sofia trébuchait souvent, mais à chaque fois qu'elle tombait, Hawk attendait patiemment, émettant un léger son, comme s'il l'encourageait à continuer.
---
En un instant, en arrivant à une clairière, Hawk a laissé échapper un cri aigu.
Du haut, d'autres aigles ont répondu.
C'était comme s'il demandait de l'aide.
Quelques instants plus tard, un vol d'oiseaux a commencé à survoler la zone, menant Sofia vers la vallée.
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Le voyage a duré des heures, mais à la tombée de l'après-midi, Sofia entendit quelque chose qui l'a poussé à accélérer le passage :
le murmure d'une rivière et des voix humaines au loin.
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4. LE MIRACLE DANS LE PEUPLE
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Lorsque Sofia est arrivée au bord du village, les gens étaient paralysés en voyant la scène : une fille aveugle, guidée par un aigle et suivie par d'autres oiseaux. L'image était presque surnaturelle.
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Un homme, Andrés, 42 ans, a couru vers elle. "Ça va, ma petite ? " demanda-t-elle, en s'agenouillant devant elle.
Sofia a souri pour la première fois depuis des jours.
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« Je vais bien grâce à Hawk », répondit-il en pointant l'oiseau, qui était maintenant perché sur un rocher à proximité.
Andrés a levé les yeux vers l'aigle, impressionné.
C'était comme si l'oiseau comprenait tout ce qui se passait.
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Les habitants du village, émus par l'histoire de Sofia, ont décidé de prendre soin d'elle.
Elle a été accueillie par Clara, une femme de 50 ans qui avait perdu sa fille il y a des années.
Clara l'a ramenée à la maison, et à partir de ce moment, Sofia a trouvé non seulement une maison, mais une famille qui l'aimait.
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5. UN NOUVEAU DÉPART
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Des mois plus tard, l'histoire de Sofia et Hawk est devenue une légende.
L'aigle continuait à lui rendre visite, se posant sur l'arbre devant sa fenêtre, comme s'il voulait s'assurer qu'elle allait bien.
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Avec le temps, Sofia a appris à s'adapter à sa cécité.
André, qui s'est avéré être un musicien, lui a appris à jouer de la guitare.
Clara lui lisait des livres et lui enseignait le monde à travers les mots.
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Un jour, alors qu'il jouait une mélodie devant le village, Hawk est apparu une fois de plus, lançant un cri qui résonnait dans les montagnes.
Pour Sofia, ce son n'était pas seulement un appel ; c'était une promesse que je ne serais jamais seule.
---
La petite fille qui avait été abandonnée a trouvé sur une montagne glacée la chaleur d'un protecteur improbable et, dans une petite ville, un amour qui a guéri toutes ses blessures.
---
FIN
Source : Web, crédits à qui de droit.
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Réflexion : Parfois de ceux que vous attendez le moins, vous obtenez le plus,...
Les animaux sont des êtres beaux et intelligents, qui comprennent plus l'amour que les humains, nous devons nous aider, protéger et donner de manière altruiste,
il y a beaucoup de gens qui ont besoin de notre soutien, de notre amour, soyons heureux et reconnaissants tout le temps.
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Déposé par spanky le 27/12/2024  
« Je veux te prêter un chien pour un moment", dit un ange.
"Pour que vous puissiez l'aimer tant qu'il vit et le pleurer quand il sera mort.
"Je ne peux pas vous promettre qu'il restera, parce que tout ce qui vient de la terre doit revenir aux étoiles.
Voulez-vous regarder ça, pour moi, jusqu'à ce que je le rappelle ?
Il vous jettera un sort pour vous faire plaisir et si son séjour est court, vous aurez toujours les souvenirs pour vous réconforter.
Tu veux lui donner tout ton amour et ne pas penser que ton travail était gratuit ?
Et ne me déteste pas non plus pour avoir ramené l'animal à la maison avec moi ?
" Mon cœur répondit :" Cher ange, que cela soit fait !
" Pour toutes les joies que cet animal apporte, je prendrai le risque de la tristesse.
Nous le protégerons avec tendresse et l'aimerons aussi longtemps que nous le pourrons.
Et pour le bonheur que nous avons eu, nous serons éternellement reconnaissants.
Aussi, si vous vous en souvenez plus tôt, beaucoup plus tôt que prévu, nous surmonterons le profond chagrin et essayerons de comprendre.
Lorsque notre chien bien-aimé quittera ce monde plein de tension et de discorde,
Veuillez nous envoyer une autre âme dans le besoin pour l'aimer pour la vie. »
----

Déposé par poutounou le 26/12/2024  
Encore une jolie petite histoire de Noël ! De belles fêtes avec beaucoup d’Amour autour de vous et un festin quand on en a les moyens bien sûr... !!!
*
Rudolf le petit renne au nez rouge
*
Autrefois, il existait un petit renne que l’on nommait Rudolf, ce n’était pas un renne comme les autres, car celui-ci avait un jolie nez rouge. Mais ce petit renne était bien triste, car un jour il se retrouva orphelin à cause de la cruauté d’un chasseur. Peiné de son sort, le petit renne au nez rouge se réfugia dans la forêt, il voulait se retrouver seul, car ces amis n’arrêtaient pas de se moquer de lui.
*
Un soir, alors que Rudolf tremblait de froid, un ange se présenta à lui et lui demanda pourquoi il était seul dans une si grande forêt et pourquoi il pleurait toutes les nuits. Hésitant au début, Rudolf finit par tout raconter à l’ange et il se rendit compte que ça lui faisait du bien. L’ange l’écouta sans jamais l’interrompre.
*
Quand Rudolf eut fini de parler, l’ange lui dit qu’il pouvait l’aider et qu’il connaissait un homme bon qui saurait comment faire pour que le petit renne surmonte sa peine. Le petit renne au nez rouge se dit qu’il n’avait plus rien à faire ici et décida donc de suivre l’ange.
*
Ils arrivèrent tous deux dans un petit village, il planait dans l’air une odeur de pain d’épices et de chocolat. Une personne pas haute comme trois pommes les salua et Rudolf sourit pour la première fois depuis bien longtemps.
*
Ils arrivèrent devant une maison qui était décorée avec milles illuminations et un énorme sapin était posté à côté de cette maison. L’ange tapa trois fois à la porte et celle-ci s’ouvrit.
*
Rudolf fut ébloui par la lumière qui se trouvait à l’intérieur, ils avancèrent et le petit renne vit un drôle de personnage, tout de rouge vêtu, les joues roses et rebondies, une barbe blanche bien fournie et un énorme ventre, c’était le Père Noël. L’ange lui raconta l’histoire de Rudolf et le Père Noël touché par celle-ci décida de prendre le petit renne sous son aile.
*
Il commença par lui donner quelque chose à manger, car Rudolf mourrait de faim, puis il lui présenta d’autres rennes et le Père Noël dit à Rudolf : « Nous serons à présent ta nouvelle famille Rudolf ». Le petit renne était tellement heureux que son nez se mit à briller de la plus belle des lumières et le Père Noël lui demanda donc, s’il acceptait de faire partie de l’attelage du Père Noël, car son nez pourrait l’éclairer dans la nuit. Rudolf accepta et devint le renne du Père Noël.
*
Depuis chaque soir à Noël, si on fait bien attention on peut voir dans le ciel une lumière scintiller.

Déposé par poutounou le 25/12/2024  
Une jolie petite histoire de Noël. Un peu longue, mais il faut savoir prendre son temps. Passez de Joyeuses Fêtes vous tous, membres du Cimetière virtuel, dans la Paix, l’Amour et les Souvenirs aussi... !!!
*
L'histoire des nains magiques
*
Il était une fois un cordonnier qui était devenu si pauvre, qu’il lui restait juste assez de cuir pour une seule paire de soulier. Un soir, le cordonnier tailla le cuir pour en faire des souliers le lendemain matin, et il finit par s’endormir. Le lendemain matin à son réveil, il allait se mettre à travailler quand il trouva la paire de soulier toute faite. Surpris, il ne savait pas comment cela se faisait. Il examina les souliers de tous les côtés, ils étaient parfaits, il n’y avait pas un seul point de manqué, ces souliers étaient une pure merveille. Un homme rentra dans la boutique du cordonnier et les souliers attirèrent son attention, ils lui plurent tellement qu’il les paya beaucoup plus cher que d’habitude. Avec cet argent le cordonnier put acheter du cuir pour fabriquer deux autres paires et le soir même il se mit au travail, il le tailla et alla se coucher pour terminer le travail le lendemain matin.
*
Le lendemain matin encore une fois, le cordonnier trouva les paires de soulier toutes faites. Dans sa boutique les acheteurs ne manquèrent pas et avec l’argent que le cordonnier gagne ce jour-là il put s’acheter du cuir pour fabriquer quatre autres paires. Et comme d’habitude le lendemain matin les paires de souliers étaient déjà prêtes, toutes aussi parfaites les unes que les autres, ainsi le cordonnier commença à sortir de la pauvreté, mais un soir aux environs de Noël, pendant qu’il préparait le sapin de Noël, le cordonnier dit à sa femme :
*
- Et si ce soir nous veillions pour voir ceux qui nous aident ?
*
La femme du cordonnier accepta et laissa une bougie allumée et tout deux se cachèrent dans une armoire. Quand minuit retentit, deux jolis petits nains complètement nus entrèrent, ils se placèrent à l’établi et, prenant le cuir dans leurs petites mains, ils se mirent à piquer, à coudre et à battre le cuire avec tant d’adresse que le cordonnier n’en croyait pas ses yeux. Ils travaillèrent toute la nuit et quand l’ouvrage fût enfin terminé, les petits nains disparurent.
*
Le lendemain, la femme dit à son mari :
*
- Ces petits nains nous ont rendus riche, il nous faut leur montrer notre gratitude et toute notre reconnaissance. Les pauvres doivent mourir de froid, à courir partout nu comme des vers. Je vais leur coudre à chacun habit, culotte, chemise et même leur tricoter des bas et toi mon cher mari fais-leur donc à chacun une paire de soulier.
*
L’homme trouva l’idée formidable et ils se mirent au travail. Le soir quand tout fût prêt, tous deux placèrent les vêtements sur la table où se trouvait d’habitude les pièces de cuir et se cachèrent dans l’armoire pour voir la réaction des petits nains.
*
Quand minuit sonna les petits nains apparurent et au moment où ils allaient se mettre au travail, ils trouvèrent les présents au lieu des habituels pièces de cuir. Ils témoignèrent d’abord un étonnement mais une grande joie s’empara d’eux et ils passèrent les habits et se mirent à chanter.
*
- Ne sommes-nous pas de jolis garçons ?
Adieu cuir, souliers et chaussons !
*
Les nains dansèrent et sautèrent partout, ils étaient fort heureux de ce cadeau, et tout en dansant ils gagnèrent la sortie.
*
A partir de ce soir-là, le cordonnier et sa femme ne revirent plus jamais les petits nains mais ils continuèrent à être heureux et tout ce qu’ils entreprenaient leur réussissait...

Déposé par spanky le 25/12/2024  
CONTE DE NOËL
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Nolwenn habitait dans un petit village des montagnes noires.
Ses parents, des paysans farouches, n’avaient jamais pensé à l’envoyer à l’école, ni au catéchisme d’ailleurs.
C’est pourquoi Nolwenn n’avait jamais pensé à la religion.
Elle ne savait même pas ce que c’était.
Cela ne l’empêchait pas d’avoir un cœur d’or.
Sa famille était si pauvre qu’elle habitait dans une vieille cabane de rondins grossiers au milieu d’une clairière isolée dans la forêt.
Nolwenn n’avait pas de lit pour dormir, à peine quelques vêtements pour se vêtir et du pain de châtaignes pour manger.
Elle songeait souvent que le monde entier les avait abandonnés, elle et sa famille.
Personne ne venait jamais jusqu’à leur clairière, accessible uniquement par un sentier à peine visible dans les hautes herbes.
Cependant, ils parvenaient quand même à survivre grâce à la débrouillardise de la jeune fille qui trouvait toujours quelques châtaignes, quelques champignons,
quelques épis de blé sauvages récoltés çà et là.
Lorsque sa récolte dépassait leurs besoins, elle descendait au village pour les vendre, ou les échanger contre un peu de viande.
C’était le cas aujourd’hui.
Nolwenn vit tout de suite que quelque chose n’était pas comme d’habitude : les arbres de la place avaient été décorés de lumières multicolores.
Des mots composés de lettres scintillantes avaient été accrochés au-dessus des rues sans qu’elle comprenne ce qu’ils signifiaient.
Tous les magasins rivalisaient de merveilles exposées dans leurs vitrines.
Comme c’était beau !
En cherchant le meilleur emplacement pour poser son panier, Nolwenn rencontra une vieille femme qui lui dit :
— S’il te plaît petite fille, donne-moi quelque chose à manger, j’ai si faim.
Nolwenn qui avait un cœur d’or lui donna aussitôt des châtaignes.
Elle fit même un feu pour réchauffer la vieille et les faire cuire.
— Mille mercis, jeune fille, lui dit la vieille femme.
Sans toi, je serais morte de faim.
Nolwenn poursuivit son chemin et arriva près d’une fontaine au milieu d’une petite place.
L’endroit était calme et tranquille…
Au fond du bassin se trouvaient des pièces de petite monnaie que des gens avaient jetées pour faire un vœu.
Nolwenn se désaltéra avec l’eau fraîche de la fontaine.
C’est alors, qu’elle entendit des petits gémissements…
Elle fit le tour du bassin et découvrit deux enfants qui pleurnichaient.
Apeurés, ils reculèrent et se serrèrent l’un contre l’autre contre le rebord en pierre de la fontaine
— N’ayez pas peur les petits !
Je ne vous ferai pas de mal.
Mais pourquoi pleurez-vous ainsi ?
— Nous…nous…nous sommes perdus, bégayèrent les enfants entre deux sanglots.
— Mais où habitez-vous?
— Oh, très loin, répondirent les enfants, mais nos parents sont ici pour le marché de Noël.
Ils logent chez madame Le Goizec, la couturière.
— Calmez-vous, je sais où elle habite et vais vous indiquer le chemin.
Mais prenez ces châtaignes encore chaudes, elles vous réconforteront.
Et Nolwenn indiqua la route aux enfants puis reprit son chemin dans le village.
Déjà, le pâle soleil d’hiver se couchait.
Elle se mit alors à ramasser tout ce qu’elle put trouver pour le feu, car les nuits sont parfois très froides sous le ciel de Bretagne et on avait du mal à colmater les
« jours » entre les rondins dans les murs de la pauvre cabane !
Alors qu’elle s’apprêtait à rentrer, Nolwenn entendit une faible voix qui appelait.
Elle vit alors un vieillard tout grelottant, étendu sur le chemin.
Aussitôt, Nolwenn le couvrit avec son châle et s'inquiéta:
— Mais que faites-vous là, par terre, à cette heure?
— Ah petite! Il y a longtemps que je suis étendu ici…
J’étais venu faire quelques courses alors que le soleil était encore haut.
Mais voilà, je suis tombé et je n’arrive pas à me relever tant ma jambe me fait mal.
— Attendez, je vais vous soigner!
Nolwenn avait justement un peu de plantain avec elle.
Elle couvrit la plaie du vieillard et lui fit un solide bandage avec le morceau de drap qui traînait dans sa poche.
Elle aida alors l’homme à se relever puis à rejoindre sa petite maison, dans le village, au pied des montagnes noires.
Là, elle fit un bon feu avec ce qu’elle avait ramassé afin de réchauffer le vieil homme.
— Oh, merci, chère petite! s’exclama le vieillard.
Tu as vraiment un cœur d’or!
Dieu te le revaudra, j’en suis sûr!
Nolwenn ne comprit pas ce qu’il voulait dire mais maintenant, il faisait nuit.
Elle se hâta de rejoindre sa mère qui devait s’inquiéter.
Certes, elle n’avait plus de fruits à manger, ni de châle pour se réchauffer, mais elle se sentait si heureuse d’avoir rendu service.
Malgré le froid de la nuit, régnait une douce chaleur au fond de son cœur.
Cependant bientôt Nolwenn se retrouva seule, perdue dans ce bois qu’elle ne connaissait pas…
Elle tâtonnait dans le noir, essayant de repérer les collines qu’elle parcourait chaque jour, lorsqu’elle entendit une voix qui murmura:
— Toi qui n’avais rien, tu as tout partagé.
Toi qui te sentais abandonnée, tu as soulagé les autres…
Suis maintenant le chemin des étoiles et garde confiance !
C’est alors qu’une multitude d’étoiles éclairèrent la route de Nolwenn.
Elles formaient un chemin et brillaient de plus en plus pour guider les pas de la jeune fille.
Nolwenn croyait rêver tant le chemin était illuminé.
C’est alors qu’elle aperçut un être aux bois de cerf tout auréolé de lumière qui s’approcha et lui dit :
— N’aie pas peur, jeune fille!
Je suis Cernunnos, dieu de la forêt, des trésors et de la fécondité.
J'ai vu ton cœur d’or et je souhaite te récompenser.
Continue de suivre les étoiles.
À nouveau les étoiles semblaient former un chemin comme pour indiquer la route…
Nolwenn les suivit de nouveau.
Elle ne trébuchait plus, tant leur lumière l'éclairait.
Lorsqu'elles s'arrêtèrent, la jeune fille réalisa qu'elle était dans une clairière au centre de laquelle se trouvait un énorme dolmen à l'intérieur
duquel quelque chose brillait.
Nolwenn s'approcha.
La terre s'ouvrit devant elle et une tribu de Korrigans en sortit pour commencer à danser autour d'elle.
« Voilà Nolwenn, chantaient-ils, la jeune fille qui a de l'or dans le cœur.
Comme elle ne peut pas voir celui qu'elle a à l'intérieur, il nous faut lui en donner à l'extérieur ! »
D'autres korrigans apportèrent alors un vieux chaudron rempli de pièces plus brillantes les unes que les autres.
Ils le déposèrent aux pieds de la jeune fille qui n'osa pas y toucher, effrayée qu'elle était par ces petits êtres noirs aux yeux rouges.
« C'est pour elle, c'est pour elle » chantèrent les korrigans, puis ils retournèrent sous la terre.
Ce ne fut que lorsque le silence retomba sur la clairière que Nolwenn osa s'approcher.
Elle toucha d'abord le chaudron pour vérifier qu'il était réel, alors, constatant que c'était le cas, elle se décida à le prendre.
Une brise se leva qui fit bruisser à l'unisson tous les arbres de la forêt en une mélodie douce de clochettes et de grelots, parfaitement adaptée à cette nuit de Noël.
Lorsqu'elle revint chez elle, elle montra le chaudron à ses parents et voulut leur donner la moitié des pièces qu'il y avait à l'intérieur, mais ô miracle :
le chaudron ne se vidait pas.
Nolwenn et sa famille restèrent à l'abri du besoin jusqu'à la fin de leurs jours.
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Déposé par colombine67 le 24/12/2024  
Un joli texte pour responsabiliser avant noël 🎁
Je suis un chien du 21ème siècle.
Je suis un Malinois.
Surdoué parmi les chiens, je brille dans toutes les disciplines et je suis toujours prêt à travailler. Aujourd’hui, on me demande de me prélasser sur le canapé toute la journée.
Je suis un Akita Inu.
Mes ancêtres ont été sélectionnés pour les combats de chiens. Aujourd’hui, on me demande d’être tolérant avec mes congénères, et on me reproche ma réactivité quand l’un d’eux s’approche de moi.
Je suis un Beagle.
Quand je poursuivais ma proie, je donnais de la voix pour que les chasseurs puissent me suivre. Je menais la danse. Aujourd’hui, on me met un collier électrique pour que je me taise, et on voudrait que je revienne au rappel en un claquement de doigts.
Je suis un Yorkshire Terrier.
J’étais un redoutable chasseur de rats dans les mines anglaises. Aujourd’hui, on pense que je ne suis pas capable de me servir de mes pattes et on me garde toujours dans les bras.
Je suis un Labrador Retriever.
Ma vision du bonheur, c’est un plongeon dans un étang pour ramener à mon maître le canard qu’il vient de tirer. Aujourd’hui, on a oublié que j’étais un chien de sport, je suis obèse et je dois jouer la nounou des enfants.
Je suis un Jack Russel.
Je suis capable de tenir tête à un renard plus gros que moi dans son propre terrier. Aujourd’hui, on me reproche mon fichu caractère et on voudrait faire de moi un chien de manchon.
Je suis un Husky Sibérien.
J’ai connu les grands espaces du Nord de la Russie, où je pouvais tracter des traîneaux à une vitesse impressionnante. Aujourd’hui, je n’ai pour seul horizon que les murs du jardin, et pour seule occupation les trous que je creuse dans le sol.
Je suis un Border Collie.
Je suis fait pour travailler huit heures par jour, et je suis un artiste incomparable du travail au troupeau. Aujourd’hui, on m’en veut parce que, faute de brebis, j’essaie de contrôler les vélos, les voitures, les enfants de la maison, et tout ce qui est en mouvement.
Je suis...
Je suis un chien du 21ème siècle.
Je suis beau, je suis alerte, je suis obéissant, je tiens dans un sac... mais je suis aussi un individu qui a besoin d’exprimer ses instincts, et je ne suis pas adapté à la vie sédentaire que tu souhaites me faire mener. Passer huit heures par jour seul dans le jardin, te voir un peu le soir quand tu rentres et n’avoir le droit pour toute activité qu’à une petite promenade hygiénique me rendra profondément malheureux. Je l’exprimerai en aboyant tout au long de la journée, en transformant ton jardin en champ de mines, en faisant mes besoins à l’intérieur, en étant ingérable les rares fois où je me retrouverai à l’extérieur, et, parfois, en passant mes journées affalé sur mon coussin. Tu penseras alors que je suis heureux de pouvoir profiter de tout ce confort pendant que tu pars travailler : en réalité, je serai en pleine dépression, car ce mal n’est pas l’apanage de l’humain mais aussi celui du chien du 21ème siècle.
Si je te plais, si tu rêves de moi depuis toujours, si mes beaux yeux azur ou mon look d’athlète te font envie, mais que tu ne peux pas m’offrir une vraie vie de chien, une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue, et si tu ne peux pas me proposer le travail que réclament mes gènes... alors renonce à moi. Si mon allure te plaît mais tu n’es pas prêt à accepter mes traits de caractère issus d’une sélection génétique rigoureuse, et que tu penses pouvoir les changer avec ta seule bonne volonté... alors renonce à moi. Je suis un chien du 21ème siècle, oui. Mais, tapi au fond de moi, sommeille encore celui qui combattait, celui qui chassait, celui qui tirait des traîneaux, celui qui guidait un troupeau. Et, tôt ou tard, il s’éveillera. Pour le meilleur ou pour le pire.

Déposé par spanky le 23/12/2024  
LA PETITE NOLWENN ET SON CHIEN.
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Pour tous ceux qui nous ont demandé un conte en rapport avec l'image de Mc Kinnon que l'on remet ici en illustration.
C’était une veille de Noël, dans un petit village niché au cœur de la vaste forêt du Cranou dans le Finistère.
Là vivait Nolwenn, une petite fille curieuse et aventureuse qui avait toujours rêvé d'explorer la forêt s'étendant au-delà de la lisière de son village.
Elle restait souvent à la regarder depuis la fenêtre de sa chambre jusqu’au jour où son chien s’échappa.
Nolwenn le vit courir vers la forêt alors elle enfila son manteau et sortit précipitamment pour le rattraper.
Mais la nuit tomba vite et Nolwenn se retrouva coincée et seule dans la forêt du Cranou à la recherche de son chien.
La petite fille réalisa qu’elle n’avait rien pour s’éclairer et commença à paniquer.
La nuit était noire sous les arbres et Nolwenn ne voyait qu’à quelques mètres devant elle.
Elle parvint à se réfugier au pied d’un grand chêne et pria le Ciel pour qu’il lui vienne en aide.
A peine avait-elle terminé sa prière que quelque chose tomba devant elle.
Nolwenn n’en crut pas ses yeux.
C’était une étoile, une petite étoile, mais une petite étoile très brillante.
Le premier réflexe de la petite fille fut de tendre la main pour la ramasser mais la chaleur était trop forte alors elle confectionna une canne à pêche sommaire avec un bâton et un morceau de lierre puis attrapa la petite étoile.
Comme tout était bien éclairé maintenant, grâce à l’étoile !
Alors que Nolwenn se frayait un chemin à travers les arbres, elle remarqua que les animaux de la forêt semblaient la suivre.
Au début, elle pensait que c'était juste son imagination, mais en regardant de plus près, elle vit qu'il y avait en effet des animaux tout autour d'elle,
observant chacun de ses mouvements.
Des animaux communs de la forêt et d’autres plus exotiques, sans doute échappés du parc animalier tout proche.
Les animaux ont suivi Nolwenn alors qu'elle s'enfonçait dans la forêt, attirés par la lumière de la petite étoile qui brillait au bout de sa ligne.
Ils n'avaient jamais rien vu de tel auparavant et ils étaient fascinés par la chaleur et la luminosité que la lumière apportait.
Alors que la petite fille marchait, elle tomba sur un cerf magnifique qui, chose étrange, avait une guirlande allumée coincée entre ses bois et l’invitait à le suivre !
Bah, après tout n’était-ce pas la nuit de Noël où tout devient possible au bord du monde ?
Nolwenn et sa troupe suivirent le cerf mais la nuit était bien avancée et la petite fille fatiguait.
Alors un beau renard avec un épais pelage rouge et des yeux verts perçants sortit de la horde d’animaux derrière elle et vint lui faire comprendre qu’elle pouvait grimper sur son dos.
Sans hésitation, Nolwenn enfourcha l’animal et s'y accrocha alors qu'il commençait à courir à travers la forêt derrière le cerf enguirlandé.
Les animaux suivaient de près, s'élançant à travers les arbres et sur le sol enneigé.
Pendant qu'ils couraient, la lumière de l’étoile de Nolwenn brillait vivement, projetant une lueur qui réchauffait la forêt sous la neige.
Des écureuils descendaient de leurs arbres, des lièvres sortaient de leur terrier et tous suivaient maintenant la petite fille.
Finalement, le renard s'arrêta au pied du Menez-Meur.
Nolwenn descendit et regarda la colline, se demandant ce qui se trouvait au sommet tandis que le cerf et sa guirlande lui faisait signe de continuer à le suivre.
Alors elle commença à grimper, suivie de près par tous les animaux de la forêt alentours.
Sa petite étoile l’éclairant toujours.Arrivés au sommet, ils eurent tous le souffle coupé !
Devant eux s'étendait un bel arbre de Noël étincelant, ses branches ornées de lumières scintillantes et d'ornements.
Et se tenant sous l'arbre se tenait un vieil homme gentil et doux, portant sur le front des bois de cerf où une guirlande allumée était emmêlée et qui souriait chaleureusement aux animaux et à Nolwenn alors qu'ils s'approchaient.
Le vieil homme leur a dit qu'il était le dieu de la forêt et qu'il avait veillé sur eux tout au long de l'année, s'assurant qu'ils étaient en sécurité et heureux.
Puis le vieil homme siffla et le chien de Nolwenn accourut se jeter dans les bras de la petite fille.
Alors les animaux de la forêt s’assirent autour d’elle et du vieil homme aux bois de cerf qui leur enseigna ses secrets pendant toute la nuit.
Lorsque le soleil se leva, Nolwenn se réveilla.
Elle était toujours au pied du grand sapin, son petit chien encore endormi à côté d’elle.
Dans les pattes du petit animal était coincée une bourse pleine de pièces d’or qui mettait Nolwenn et sa famille à l’abri du besoin pour le restant de leurs jours.
La petite fille eut une bouffée de reconnaissance envers le dieu de la forêt et rentra chez elle en remontant la piste que les animaux avaient faite la nuit dernière en la suivant.
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Déposé par poutounou le 22/12/2024  
Il a neigé
*
Il a neigé dans l’aube rose,
Si doucement neigé,
Que le chaton noir croit rêver.
C’est à peine s’il ose marcher.
Il a neigé dans l’aube rose,
Si doucement neigé,
Que les choses semblent avoir changé.
Et le chaton noir n’ose
S’aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.
*
Maurice Carême

Déposé par colombine67 le 22/12/2024  
Michaël Youn écrit une lettre émouvante à son chien décédé
13 ans où on a tout fait ensemble...
“13 ans… de fidélité, d’amour, de rires, de câlins, de boue, de bave, de canapés ravagés, de chaussures déchiquetées, de jambons volés, de galopades effrénées, de disparitions angoissantes, de réapparitions miraculeuses, et de chevauchades sur des chiennes, des chiens et des peluches.
13 ans de route ensemble… en voiture, en train, en avion et en scooter surtout (« vous inquiétez pas monsieur l’agent, il conduit que quand je suis bourré »). Et quelque soit l’endroit du globe où je t’emmenais, tu cherchais systématiquement un point d’eau, un étang, une marre ou même juste une flaque… pour t’y vautrer lamentablement.
13 ans où on a tout fait ensemble… des films, des clips, des tournées, des émissions, des plongeons, des BBQ, des fêtes, des déguisements, des rencontres… une famille. Toujours partant, tu boudais jamais. T’as même pas fait la gueule le jour où je t’ai oublié devant la porte pour réaliser 20 kms plus loin que t’étais pas dans le van. Ni le jour où, seul à la maison, t’as survécu à un incendie. Quelques soient les circonstances, tu affichais toujours ton sourire Royal Canin.
13 ans… à t’imaginer une voix, proche de celle de Alf, pour donner vie à tes pensées. Ou à faire croire aux autres que je parlais « le chien » et que je comprenais tes aboiements. Je mentais. Je n’y comprenais rien. À part cette nuit, où j’ai compris que tu avais trop mal.
13 ans… depuis tes 2 mois, où je t’ai nourri à la petite cuillère, jusqu’à cette après-midi de chien où je t’ai accompagné jusqu’à la mort pour que tu puisses partir sans trop souffrir. Tu as été un chien très aimé… parce que tu étais un chien très aimant. La légende dit même que tu aurais fait la fête aux cambrioleurs quand ils ont « visité » la maison.
Tes poils vont me manquer. Je perds mon voyou, ma joie, mon réveil, mon excuse, mon spectacle, mon enthousiasme, ma boussole…
Amuse-toi bien là-haut à courir après tous ces lapins que tu imaginais déjà dans tes rêves.
Tes derniers mots m’auront encore bien fait marrer : « Pas de fleurs sur ma tombe svp, uniquement des quiches lorraines! »

Déposé par spanky le 21/12/2024  
«  Va la chercher!  » : Un chien héroïque sauve la vie d'une fillette.
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L’homme aperçoit une fillette qui se débat dans l’eau glacée, hors de sa portée. Il crie aussitôt à son chien : «  Va la chercher!  »
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LISA FITTERMAN
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Deux jeunes sœurs empruntent un sentier non loin d’une passerelle.
De là, elles contemplent la rivière Saskatchewan-Nord qui serpente dans la vallée entre deux rives gelées.
Mais elles se lassent vite.
Cheveux bruns et expression résolue, Krymzen descend un sentier recouvert de neige.
Elle a 10 ans.
Samara, sa cadette d’un an, visage rond et d’adorables fossettes, la suit.
Elles se dirigent vers le seul lieu que leur mère leur a défendu d’approcher… la rivière.
Et ses festons de glace.
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Les fillettes avancent à petits pas prudents sur la glace.
Leurs bottes de caoutchouc baignent dans l’eau.
Puis il se produit un craquement sourd.
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Rocky court devant Adam et Kelsey Shaw, essayant de renifler un maximum avant d’arriver au camion de son maître.
Rocky est un grand chien de huit ans au poil hirsute, enjoué, avec un brin d’indépendance.
Il n’est pas prêt à rentrer à la maison.
Il adore chasser et rapporter, surtout s’il faut se mouiller.
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Venus de Fort Saskatchewan, à 25 km au nord d’Edmonton, les Shaw ont passé un bel après-midi au parc.
Ici, les grands sentiers dégagés permettent de bien circuler avec la poussette où dorment leurs jumeaux.
En trois heures, ils n’ont croisé qu’une poignée de marcheurs endurcis dans leur genre.
Vers 16 h 20, ils empruntent la passerelle du parc pour regagner le stationnement.
C’est alors qu’ils entendent des cris.
Ils regardent par-dessus la rambarde.
Ils sont alors pétrifiés quelques secondes par une scène d’horreur : une petite fille a traversé la glace, une autre essaie de la tirer de là.
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« On vous voit ! hurlent-ils.
On arrive ! » Pendant que sa femme fait le 911, Adam lance : « Rocky, on descend ! »
L’homme de 28 ans dévale le même talus que les deux fillettes.
Il enfonce dans la neige, parfois jusqu’aux hanches, mais pas question de ralentir.
Le souvenir lui revient de Ben, son frère et meilleur ami, tué dans une collision frontale sur l’autoroute six semaines auparavant,
durant un blizzard le jour de la Saint-Valentin.
« Pas aujourd’hui, se dit-il. Personne ne mourra aujourd’hui. »
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Krymzen voit le couple s’égosiller du haut de la passerelle, mais elle ne peut attendre : sa sœur est dans l’eau.
En entendant le craquement, elle a fait demi-tour et s’est mise en sûreté. Samara, non.
À présent, Krymzen donnerait n’importe quoi pour retourner en haut et ne jamais descendre.
Pourquoi se sont-elles aventurées sur la glace ? « Peux-tu attraper ma main ? » crie-t-elle à sa sœur qui se débat à la surface.
Mais voilà que la glace cède sous son poids et elle tombe à l’eau, elle aussi, tout en se cramponnant à un éperon de glace.
Puis l’homme au chien se penche au-dessus d’elle, la soulève et la dépose en sûreté.
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« Ma femme est là, sur le pont, dit-il en la montrant du doigt.
Elle a appelé les secours et va t’aider.
Attends-la, ne bouge pas. »
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Krymzen frissonne.
« Ma sœur ! Où est ma sœur ? »
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Miranda Wagner vient de sortir la dinde du four quand on frappe à la porte.
Son mari Cory Sunshine, un travailleur du pétrole, est en congé à la maison, mais ne peut répondre, car il s’occupe des deux fils cadets.
Elle s’essuie les mains, ouvre c’est le petit voisin de six ans qui est là, très énervé.
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« Les filles sont à l’eau !
— Dans une mare ?
— Non, dans la rivière, répond le garçon.
Samara flotte à la dérive. »
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Sa petite fille potelée, tombée à l’eau ? Miranda reste figée.
Puis elle secoue la tête, hurle à son mari de surveiller les garçons et se précipite à l’extérieur.
Une prière muette remue ses lèvres.
Les paroles du gamin résonnent dans sa tête.
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Dans le courant qui l’emporte, Samara prie elle aussi, avec la même ferveur qu’à l’école catholique Sainte-Bernadette.
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« De grâce, Seigneur, laissez-moi vivre », implore-t-elle silencieusement.
Elle a déjà perdu son manteau et une botte rose.
Ses parents seront furieux !
Pour avoir des ennuis, tu dois survivre, lui chuchote une voix intérieure.
Il fait si froid, plus froid qu’elle n’aurait cru possible.
Elle sait nager, mais en est incapable.
Pas là-dedans. ses membres refusent.
Huit minutes se sont écoulées depuis qu’elle est tombée à l’eau.
Elle a beau n’avoir que neuf ans, elle sait que le temps lui est compté.
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Krymzen sanglote pendant qu’Adam cherche sa sœur des yeux.
Il la repère rapidement, un peu plus loin en aval, grâce à son t-shirt rouge et à son collant rose.
Rocky et lui s’élancent, mais la glace fondante est recouverte de 15 cm de neige, et l’enfant flotte à un mètre et demi de la croûte solide, emportée comme un morceau de bois par le courant.
Elle pourrait tout aussi bien se trouver à cinq kilomètres d’Adam  chaque fois qu’il tente d’avancer vers elle, il sent la glace ployer sous lui.
« Je ne peux pas bouger mes bras, ni mes jambes », crie-t-elle.
En homme qui travaille dans les champs de pétrole et qui pratique le plein air, Adam reconnaît bien les symptômes d’hypothermie.
Les muscles de Samara sont paralysés parce que tout son sang afflue aux organes internes pour les réchauffer.
Bientôt, elle perdra connaissance, et ses fonctions vitales s’arrêteront.
Elle n’a plus que quelques minutes à vivre.
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Adam lance la laisse de Rocky dans sa direction.
Trop court, il recommence un peu plus loin, mais Dieu ! la glace cède sous son poids et celui du chien,
et il se retrouve dans l’eau jusqu’au cou, Rocky nageant à côté du lui.
Quand il essaie de se soulever, le bloc de glace immergé sur lequel il s’appuie se dérobe sous ses pieds, et il doit nager frénétiquement pour se sauver lui-même.
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Dix secondes, puis vingt l’heure tourne.
Rocky prend enfin appui sur une plaque qui tient bon.
Adam le pousse hors de l’eau et sort à son tour en s’accrochant au cou du chien.
Il se relève en titubant et cherche Samara des yeux.
À une quinzaine de mètres, il aperçoit une tête sombre et une tache rouge.
L’homme et le chien repartent en courant, se rapprochent, mais la glace cède de nouveau.
Adam reste là, impuissant, Rocky à ses côtés.
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Que faire ?
La réponse fuse dans sa tête dictée par la confiance qu’il met dans son chien ce chien qui porte le nom d’un boxeur de cinéma devenu champion contre toute attente.
Rocky, chasseur et rapporteur hors pair, si heureux au froid qu’il a déjà creusé une grotte dans la neige et joué dedans par moins 46 degrés Celsius.
Rocky, prêt à tirer jusqu’à la rive une Kelsey paresseusement accrochée à sa laisse.
Pourquoi ne recommencerait-il pas aujourd’hui ?
« Je vais attacher solidement la laisse et faire sauter le chien à l’eau un peu plus bas, hurle-t-il à Samara.
Accroche-toi à lui, à la laisse, à sa fourrure, à n’importe quoi et ne lâche pas. »
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Le chien est leur dernière chance.« Rocky, vas-y ! »
L’animal se jette à l’eau et nage vigoureusement à contre-courant pour rejoindre Samara.
À bout de forces, elle le regarde approcher, les oreilles collées au crâne.
Elle aime les chiens, même les grands, et n’a pas peur de lui, mais c’est à peine si elle parvient à garder les yeux ouverts quand il la pousse de sa truffe.
Elle n’essaie pas d’attraper la laisse.
Rocky lui donne un coup de patte comme pour dire : « Dépêche-toi, nous n’avons pas de temps à perdre. »
Il est calme, solide comme le roc.
Samara sent une partie de cette force passer en elle, elle attrape la laisse.
Rocky fera le reste, elle le sait.
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« Tiens-toi à deux mains », crie Adam avant d’ordonner : « Rocky, viens ! » Samara ferme enfin les yeux, le chien la ramène au bord.
Adam la tire de l’eau et la serre dans ses bras.
Il a l’impression de tenir un glaçon.
« Tiens bon, dit-il. Tiens bon. »Il sursaute en entendant la sonnerie de son portable.
Difficile de croire que l’appareil fonctionne encore après son bain forcé.
Le responsable des urgences 911 est au bout du fil.
Il est 16 h 35.
À peine 15 minutes se sont écoulées depuis qu’Adam a gravi la passerelle, dans une autre vie.
Le trio trempé se prépare à attendre.
Rocky et Adam encadrent Samara pour la soutenir et tenter de la réchauffer.
« C’est bon », murmure sans arrêt Adam comme s’il récitait un mantra.
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Miranda entre en trombe à l’hôpital de l’Université de l’Alberta en réclamant ses filles.
Elle trouve une Krymzen contrite et larmoyante au fond d’un lit, sous une couverture chauffante.
Samara dégèle au centre de traumatologie dans un cocon de couvertures.
Le sang de Miranda se glace quand les médecins lui expliquent que sa fille n’avait que deux petites minutes à vivre lorsque Rocky l’a remorquée jusqu’à la berge.
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« Maman, j’ai failli mourir. »
Miranda voudrait rire, hurler, pleurer.
Sermonner ses filles, les raisonner, ne plus jamais les laisser hors de sa vue.
Mais elle ne peut que serrer très fort Samara contre elle.
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Déposé par spanky le 19/12/2024  
EXPLOIT de Roselle LABRADOR blonde.
Publié par Alpharococo in Chiens
Tags11 septembre 2001, héros canin
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Michael Hingson était à son bureau du 78e étage de la tour nord du World Trade Center le matin du 11 septembre 2001.
Il a survécu pour raconter son histoire grâce à son chien guide, Roselle.
La labrador blonde a calmement guidé son maitre non-voyant parcourant les 1463 pieds les séparant de la sortie de l’édifice
et alors que débris et poussière tombait sur eux, elle trouva une station de métro, assurant leur sécurité.
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Roselle est décédée en juin 2011 à l’âge de 13 ans mais sont héroïsme vivra à jamais.
 "Elle m’a sauvé la vie" écrivit Hingson sur le site de l’American Humane Association.
Juste comme ils sortaient du building le jour du 11 septembre, la tour sud s’effondrait.
"Pendant que tout le monde paniquait, Roselle est demeurée complètement concentrée sur son travail" mentionna Hingson.
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11 ans après ces tragiques attentats, j’aimerais souligner et saluer le courage dont Roselle a fait preuve.
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Déposé par poutounou le 18/12/2024  
Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière virtuel pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance !
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Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles
Sommes interpellés par les intolérances
Qui pullulent en nos mondes envers les différences
Dans la vie de chacun et elles nous affolent
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Heureux est lors celui dont l’esprit batifole
Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances
Et vivre sous le joug de lois sans tolérance
Venues de temps anciens ne peut point faire école
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La vie en harmonie apporte maints plaisirs
La nature nous guide en des choix à loisir
Elle a fait des unions sous nombres de symbioses
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L’homme pourtant doté de multiples cultures
Serait bien inspiré s’il suivait la nature
Et gagnerait en sus un statut grandiose

Déposé par spanky le 17/12/2024  
Que vais-je donc faire de cet amour en moi ?
Le jeter aux orties ou le vendre aux enchères ?
Mais non je ne peux pas, je te trahirais toi mon bon chien, mon bel ami si fidèle et si fier toi qui m'as tant donné, toi qui veillais sur moi.
De grands éclats de rire en souvenirs radieux j'oubliais que demain allait venir l'adieu.
Voyageurs égarés en transit pour nulle part nous traversions la vie et connaissions des guerres.
Un jour tu m'as choisie, as dompté mes hasards.
Moi qui ne vivais plus, souvent doutais surtout, je danse jusqu'à l'ivresse mes tropiques de naguère sans craindre de mes semblables l'imbécile colère.
Ultime provocation à leur rigueur austère, cette danse est pour toi; je finis à genoux mais ma douleur n'est rien, je vis ton agonie chaque jour,
chaque instant dans mon discret enfer.
Va vite chercher les tiens mon Amour, mon petit s'il me faut pour leur plaire être animale en tout je les accueille debout les bras tous grand ouverts.
Tant pis pour le velours la dentelle et la soie ce sera de bonheur s'ils sont couverts de boue.
L'ambre de tes beaux yeux avait construit ma vie mais le miroir brisé me refuse un reflet et je cherche à m'y perdre, encore qui je suis.
La porte de l'école a été refermée une enfant solitaire, une enfant qui se tait espère sans trop y croire qu'elle n'est pas oubliée.
Je tends les mains vers toi, pourquoi n'es-tu pas là ?
Je voudrais t'emporter au pays d'autrefois réécrire notre histoire avec des mots de joie.
Partout dans ma maison ce doux parfum de toi
Pourquoi ton panier vide et puis pourquoi ai-je froid ?
Trop loin de tes regards je n'ai plus d'horizon
Mes chansons se sont tues qui naissaient de ta voix, j'arrête les horloges qui n'ont plus de raison de nos anniversaires aucun ne reviendra.
Il est bien malheureux celui qui vit sans chien, qui n'est pas ton ami jamais ne sera mien.
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Déposé par poutounou le 15/12/2024  
Et oui, il fait meilleur sous la couette…!!!
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Mon hiver
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Mon hiver est parfumé
De cendres, de feux de cheminées,
D’encens et de lavande
pour tous mes enrhumés...
Mon hiver est beau,
De blanc et de glace,
De givre sur les arbres,
De palais transparents.
Mon hiver je l’entends
Grincer dans les branches,
Craquer sous mes pas,
Souffler dans les ruelles...
Je colle mon nez à la vitre
Mon hiver est buée
A nouveau il m’invite,
à me recroqueviller.
*
Veronik Leray

Déposé par spanky le 15/12/2024  
Certains diront : "ce n'était qu'un chien" ...
Et je leur répondrais de la fermer!
Tellement ils se trompent et tellement, ils n'ont rien compris,
Les gens parlent mais ils ne savent pas.
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Comprendraient-ils seulement, combien tu as compté?
Combien aujourd'hui j'ai mal de t'avoir perdu?
Leur décrire ce si grand vide et cet étau dans la gorge,
Qui m'empêchent de respirer...
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Je leur dirai combien tu as été là, toutes ces 13 merveilleuses années,
Mon chien, mon Orka, mon plus fidèle compagnon,
Mon confident et mon meilleur ami.
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Je leur raconterais combien tous les deux on s'aimait,
Comment tu m'as sorti de toutes mes galères et de mes envies de me foutre en l'air...
Et combien tu vas me manquer.
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Aujourd'hui, il fait froid dans mon cœur,
Je me sens tellement seule.
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Tout me rappelle de toi,
J'entends ta voix,
Te revois étendu sur le canapé,
Ou me réclamant à manger.
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Tu étais tellement là,
Tu représentais tellement pour moi.
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Tu es parti dans mes bras,
Yeux dans les yeux,
Et mes larmes t'ont dit toute la peine,
Toute cette douleur de te dire adieu.
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Alors oui, tu n'étais qu'un chien,
Mais quel merveilleux chien!
Tu étais MON chien
Mon chien parfait,
Câlin, présent, gentil
Et j'espère que l'on se retrouvera au même paradis.
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Déposé par spanky le 13/12/2024  
https://youtu.be/AxqVE7wWRAM
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Hugues Aufray chante Le petit âne gris
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Écoutez cette histoire,
Que l'on m'a racontée
Du fond de ma mémoire
Je vais vous la chanter.
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Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le Sud de la France
Au pays des santons.
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Quand il vint au domaine
Y avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux
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Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son cœur.
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Au temps des transhumances
Il s'en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux
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Mais un jour de Marseille
Des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors on l'a vendue.
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Il resta au village
Tout le monde l'aimait bien
Vaillant malgré son âge
Et malgré son chagrin
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Image d’Évangile
Vivant d'humilité
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier.
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Cette vie honorable
Un soir s'est terminée
Dans le fond d'une étable
Tout seul il s'est couché
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Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux
Abandonné des hommes
Il est mort sans adieu.
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Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris.
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L'Album photo contient 133 photos
Highslide JS

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BB Lucky et hooligan
avec ton petit frère Hooligan
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Joyeux Noël
tu nous manques mon coeur
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avec ton petit frère Hooligan
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Mémory
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Un ange
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tu étais si beau
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joyeux anniversaire mon BB ..24/08
tu aurais eu 17ans déjà
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Toujours dans notre coeur
18 mois déjà..
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Avec ta petite maman Sarah
18 mois déjà...
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Pour toujours
Moi et ma petite Maman Sarah
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ton gâteau préféré
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J'adorai faire le clown !
tu adorais faire le beau pour avoir une gourmandise !
Highslide JS
Ton anniversaire
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