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En hommage à
kouky
LHASSA-APSO
Il est né le:25/12/1989
Il nous a quittés le:01/07/2008

tu t'es éteint 7 mois après ton maitre, toi aussi tu nous a laissé,tu as vécu presque 19 ans avec nous tout comme un enfant.Repose en paix, nous n'oublierons jamais "notre nounours"




35 bougies

1399 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles



 
403 messages

Déposé par spanky le 20/09/2024  
Chien et chat.
---
Le chien avait promis de ne jamais le mordre
Et le chat lui jura de ne jamais griffer
Et depuis ce jour-là, on obéit à l'ordre
Et le chien et le chat sont amis à jamais.
---
On joue sur le tapis, on s'endort sous la table
Le chat au creux des bras de son gentil toutou
Des disputes ? Jamais ! On est toujours aimables
On ronronne, on se lèche, on se fait les yeux doux.
---
Minet n'a jamais su que certains chiens féroces
Se jettent sur les chats pour leur briser les reins,
Car le chien le regarde avec des yeux de gosse
Heureux d'avoir trouvé le meilleur des copains!
---
Oui, mais de temps en temps, on s'amuse à se faire
Des blagues insensées qui font battre le cœur :
Le chien aboie, le chat se jette, téméraire
Sur le toutou ravi et qui feint d'avoir peur.
---
Le petit chat tigré joue à être un grand fauve,
Et quand le chien, parfois, aboie un peu trop fort,
Alors notre tigrou, dans la chambre se sauve
Et sur quelque coussin, épuisé, il s'endort !
----
Michèle Corti
---

Déposé par spanky le 18/09/2024  
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
----

Déposé par spanky le 16/09/2024  
Le petit chien Ploton
----
Ploton fut doux comme un agneau,
Ploton fut gai comme un moineau,
Simple comme une colombelle,
Loyal comme une tourterelle,
Friand comme un rat foleton,
Mignard comme un petit chaton;
Bref Ploton fut plus agréable,
Plus frétillant,
Plus amiable,
Plus bénin, plus obéissant,
Plus avisé, plus connaissant,
Plus vigilant et plus habile,
Et de nature plus gentille,
Et plus digne d'en dire rien,
Que ne fut jamais petit chien.
----
Olivier de MAGNY,
---

Déposé par spanky le 14/09/2024  
Voici ce que votre chien pense réellement de vous.
Cela risque de vous toucher profondément.
-----------
Nous avons tous conscience de l’affection que les chiens ont pour nous.
Ils nous câlinent, et nous réconfortent lorsque nous en avons le plus besoin.
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Mais vous êtes-vous jamais demandé à quoi pensaient les chiens, et à quoi ils rêvaient ?
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Pour vous en donner une petite idée, continuez donc votre lecture, et découvrez ce que, selon nous, votre chien pense vraiment de vous.
----
Je suis ton chien, et j’aimerais bien te murmurer quelque chose à l’oreille ; je sais que vous autres humains menez une vie très remplie.
Certains travaillent, d’autres élèvent leurs enfants.
Vous donnez toujours l’impression de courir dans tous les sens, bien souvent sans prêter attention autour de vous, et sans profiter des plaisirs de la vie.
----
Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton ordinateur.
Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ?
Ils sont de moins en moins clairs, désormais.
C’est un effet de l’âge.
Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau.
Tu me souris ; je peux voir l’amour dans ton regard.
Que vois-tu dans le mien ?
Est-ce que tu vois une âme ?
Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ?
Un esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ?
---
C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi.
Très souvent, tu as été ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race.
Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement que cela te brise le cœur.
Parfois, nous vieillissons si lentement en ta compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard, et que nous te regardions,
avec notre museau grisonnant et nos yeux aveuglés par la cataracte.
Mais notre affection est toujours bel et bien là, même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres, dans ce pays très lointain et imaginaire.
----
Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être plus là la semaine prochaine.
Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te maudiras de ne pas avoir pu passer
« une journée de plus » en ma compagnie.
----
Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse.
Nous sommes ensemble, MAINTENANT.
Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux.
Qu’est-ce que tu vois ?
Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à cœur ouvert.
----
Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur, ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante, caresse mon pelage,
regardons-nous dans les yeux, et parlons.
Je te raconterai peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet,
ou bien au sujet de la vie en général.
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Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager ce genre de choses.
Quelqu’un de très différent de toi… et je suis là.
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Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part entière.
Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les différences qui existent entre toi et moi.
Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » – je sais ce que tu es.
Tu es un humain, avec toutes les bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même.
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Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés.
Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes.
Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
----
Parle-moi avec ton cœur, avec ta joie, et je connaîtrai alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est beaucoup trop courte.
----
Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
----
Avec tout mon amour,
Ton Chien.
----
Partagez ce merveilleux message avec tous vos amis !
----

Déposé par spanky le 12/09/2024  
Mon chien ne reviendra pas.
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
--
Mon chien ne redescendra pas,
Dans le ciel, il restera...
Et même si il le voulait,
Il ne le pourrait...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il ne viendra plus près de moi,
Les jours de chagrin,
Qui reviennent tous les matins...
---
Le ciel est sa prison,
Me condamnant mon amour
Pour lui...
---
Mon chien ne reviendra pas,
Il est loin de moi,
Si loin de moi...
----

Déposé par spanky le 10/09/2024  
LE DERNIER CRI
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"Ce matin, après une longue nuit à appeler mes belles et à me battre pour ne pas perdre ma place de chef au sein de ce harem, j'ai poussé mon dernier cri...
Pourtant, le ciel était beau ce matin et la journée s'annonçait belle...
J'étais là sur ma place de brame où je revenais depuis quelques années à attendre que les rayons du soleil viennent me frôler
et me disent qu'il est temps pour moi de repartir au plus profond de la forêt afin de fuir le danger et d'aller me reposer.
Mais ce matin, les rayons du soleil ne sont pas parvenus à me frôler...ce matin après un dernier cri, un bruit assourdissant a raisonné dans la forêt,
cette forêt qui m'a vu naître et dans laquelle j'ai grandi et dans laquelle je revenais tous les ans à la même période.
Ce matin, alors que j'étais là à regarder l'horizon... j'ai chuté sans trop comprendre pourquoi...ma tête posée sur l'herbe humidifiée par la rosée du matin,
je ne pouvais plus bouger et là j'ai entendu des pas lourds et des rires s'approcher de moi...
à ce moment là j'ai compris que ce matin de septembre, j'avais poussé mon dernier cri...
"Aujourd'hui, l'amoureux et le passionné de la nature que je suis est triste et en colère...
Stop à la chasse aux trophées pendant le brame!!!
Ce magnifique cerf a chuté pour satisfaire des riches chasseurs venus de loin avec les poches remplies de billets, ce matin de septembre,
ce magnifique 12 cors, que je connaissais depuis quelques années et qui revenait tous les ans sur cette même place de brame,
avant même de pouvoir se reproduire a été tué pour finir sur une photo souvenir et sur un blason accroché sur un mur...
Voilà la triste réalité de la chasse aux trophées en période de brame.
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Déposé par spanky le 08/09/2024  
Mémoire immortelle
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Colombe blanche qui côtoie les cieux
Demeure avec les anges et le bon dieu
Elle est telle une note de musique qui plait à l’ouïe
Si rayonnante comme une fleur qui s’épanouit
Juvénile, d’une blancheur pure et angélique
Et un sourire qui nous emmène vers un monde féerique
Jadis, on cheminait à destination en chantant
La main dans la main souvent en galopant
Cette image je la garde de bien avant
Ce jour damné qui à ton existence a mis un trait Houda…
Ta mémoire je la garde dans mon cœur d’enfant
Elle sera intacte, je veillerai à ce qu’elle soit autant…
Car ton authenticité et ton amitié furent à part
Quoi qu’aujourd’hui ton esprit ait erré loin de mon regard
Je me rappellerai toujours de nos dires, nos rires, et même de nos larmes
En priant le bon dieu pour qu’il prenne bien soin de ton âme
----
Rhita Benjelloun, 2012
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Déposé par spanky le 06/09/2024  
Je suis entièrement d accord !
Toujours bon a se rappeler.
Les espèces animales sont douées de conscience, d'intelligence, d'émotions, ce qui nous sépare n'est pas le fond mais le degré d'expression de caractéristiques communes.
Chaque animal est un individu, jeté dans un monde construit par l'homme dont les règles échappent à son mode propre de fonctionnement.
Enfermer un animal c'est le privé d'un de ses droits fondamentaux.
Vivre sa vie en toute liberté et en harmonie avec un nombre incalculable d’interactions tant au sein de son espèce qu'avec l'environnement.
Quelle que soit la prison - dorée ou non - la souffrance ou plutôt les souffrances, physiologiques éthologiques comportementales sont toujours au rendez-vous.
Visiter un zoo c'est participer.
C'est accepter et devenir complice de ces souffrances.
----
Dr Yvan Beck
----

Déposé par spanky le 04/09/2024  
L'enfant précoce
----
Une lampe naquit sous la mer
Un oiseau chanta
Alors dans un village reculé
Une petite fille se mit à écrire
Pour elle seule
Le plus beau poème
Elle n'avait pas appris l'orthographe
Elle dessinait dans le sable
Des locomotives
Et des wagons pleins de soleil
Elle affrontait les arbres gauchement
Avec des majuscules enlacées et des cœurs
Elle ne disait rien de l'amour
Pour ne pas mentir
Et quand le soir descendait en elle
Par ses joues
Elle appelait son chien doucement
Et disait
« Et maintenant cherche ta vie ».
---
René-Guy Cadou ("Les amis d'enfance" - 1965)
---

Déposé par spanky le 02/09/2024  
Texte sur la souffrance du deuil d'Erich Fried
---
Souffler son Malheur
Son malheur, pouvoir le souffler
Profondément l’expirer
Pour à nouveau pouvoir inspirer
Son malheur, pouvoir le dire
Avec des mots
Avec de vrais mots,
Justes et pleins de sens
Que l’on comprenne encore soi-même
Et que quelqu'un d’autre peut-être
Puisse comprendre
Ou pourrait comprendre
Et pouvoir pleurer
Ce serait, à nouveau, presque du bonheur
----

Déposé par spanky le 31/08/2024  
Seigneur, mon maître, dont je partage la destinée, ma fidélité n'est pas mesurée aux commodités de ta demeure;
ni à la pâtée que tu me réserves.
Je garde ta maison comme la mienne qu'elle soit des planches ou de marbre.
Je te suis où tu veux, fais ce que tu m'ordonnes et tout est facile et agréable quand tu me montres de l'amitié.
Car plus que les biens que tu as ou que tu n'as pas, plus que le confort que tu m'assures où ne peux m'offrir;
j'apprécie la caresse amicale de ta main et ton regard confiant
Montre moi souvent que je compte un peu pour toi;
Seigneur mon Maître, qui est tout pour moi.
----

Déposé par spanky le 29/08/2024  
J'aime ces doux oiseaux...
----
J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
Qui s'envolent ensemble !
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
Qui d'enivrement tremble !
---
J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
Qui s'éveillent dans l'âme !
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
Qui me presse la main, et me donne tout bas
Pour les maux un dictame !
---
J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
La tête chaude encore, pleine d'ombre et d'amour,
Qui se penche et qui pense !
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre cœur
Tomber en souriant cette amoureuse fleur
Qu'on nomme l'espérance !
---
J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
Une triste harmonie !
J'aime seule écouter le langage des cieux
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
De soleil et de vie.
---
J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
M'asseoir toute pensive !J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
Mon âme qui va perdre en des flots azurés
Sa pensée inactive !
---
J'aime l'effort secret du cœur, qui doucement
S'agite, la pensée au doux tressaillement,
Que l'on sent en soi-même !
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
J'aime celui qui m'aime.
---
Jules VERNE (1828-1905)
----

Déposé par spanky le 27/08/2024  
Sur la mort d'une rose
----
Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.
---
Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.
---
J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,
---
Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.
---
Raymond RADIGUET (1903-1923)
----

Déposé par spanky le 25/08/2024  
Si vous ne pouvez pas les aider,
Au moins, ne leur faites pas de mal,
Ces âmes errantes, en quête de chaleur,
Errent dans la nuit, pleines de peur.
---
Leurs yeux brillent, comme des étoiles,
Dans l’obscurité, ils cherchent une toile,
Un coin de douceur, un simple abri,
Pour oublier l'angoisse, l’oubli.
---
Ils frôlent les murs, dans un silence sourd,
Des souvenirs perdus, un passé lourd,
Leurs aboiements sont des cris de détresse,
Des appels à l'aide, des rêves en liesse.
---
Tendons-leur la main, un regard,
Un peu de compassion, un peu d'espoir,
Car derrière chaque chien, une histoire se tisse,
Un cœur qui bat, une vie en malice.
---
Soyons leur lumière, un instant, un moment,
Pour chasser l’ombre de leurs lendemains,
Et si l'aide n'est pas à notre portée,
Au moins, faisons silence, n'ajoutons pas de douleur
----

Déposé par spanky le 23/08/2024  
"Il s'avère que les animaux de compagnie ont aussi des dernières volontés avant de mourir,
mais seulement connues des vétérinaires qui endorment les animaux vieux et malades.
---
Le spécialiste a répondu sans hésiter que le plus dur pour lui était de voir comment les animaux vieux
ou malades cherchent leurs propriétaires du regard avant de s'endormir.
Le fait est que 90 % des propriétaires ne veulent pas se trouver dans une pièce avec un animal mourant.
Les gens partent pour ne pas voir leur animal partir.
Mais ils ne réalisent pas que c'est dans ces derniers moments de la vie que leur animal a le plus besoin d'eux.
---
Les vétérinaires demandent aux propriétaires d'être proches des animaux jusqu'à la toute fin.
"Il est inévitable qu'ils meurent avant vous.
N'oubliez pas que vous étiez le centre de leur vie.
Peut-être n'étaient-ils qu'une partie de vous.
Mais ils sont aussi votre famille.
Même si c'est difficile, ne les quittez pas.
---
Ne les laissez pas mourir dans une pièce avec un étranger dans un endroit qu'ils n'aiment pas.
Il est très douloureux pour les vétérinaires de voir comment les animaux de compagnie ne retrouvent pas leur propriétaire dans les dernières minutes de leur vie.
Ils ne comprennent pas pourquoi leur maître les a quittés.
Après tout, ils avaient besoin de la consolation de leur maître.
---
Les vétérinaires font tout leur possible pour que les animaux n'aient pas si peur, mais ils leur sont totalement étrangers.
Ne soyez pas un lâche parce que c'est trop douloureux pour vous.
Pensez à l'animal.
Endurez cette douleur par égard pour eux.
Soyez avec eux jusqu'à la fin."
---

Déposé par spanky le 21/08/2024  
Poème d'une chienne
-----
Je suis celui qui t'attend ...
Ta voiture fait un bruit spécial et je la reconnaîtrais entre mille.
Tes pas résonnent de manière magique, c'est une musique pour moi.
Ta voie est le signe le plus évident de mon bonheur, il n'est pas nécessaire de parler : j'entends ta tristesse.
Si je vois ton bonheur, je suis heureux!
Je ne fais pas de différence entre une bonne et une mauvaise odeur,
je sais uniquement que ton arôme est le meilleur.
Certaines présences me plaisent, d'autres moins.
Mais ta présence est celle qui émeut mes sens.
Ton réveil, me réveille.
Toi, qui dors à la maison, tu es mon Dieu et moi, je suis le gardien de tes rêves.
Ton regard est un rayon de soleil, lorsque je m'aperçois que tu te réveilles ...
Ses mains sur moi ont la légèreté de la paix.
Et lorsque tu pars, tout est vide à nouveau...
Et moi, je continue à t'attendre, encore et encore ...
J'attends le bruit de ta voiture
Le son de tes pas
De ta voix
J'attends ton humeur toujours lunatique
Ton odeur
Ton repos sous ma vigilance
J'attends tes yeux
Tes mains
Et moi, je suis content ainsi.
Je suis celui qui t'attends
Je suis ton chien.
---
Gabriel Makaya
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Déposé par spanky le 19/08/2024  
Le chien abandonné,
-----
Quand ils ont claqué la portière,
Il n'a pas compris tout de suite.
Il a couru longtemps derrière,
Mais la voiture allait trop vite.
Et pendant des journées entières,
Il a vu les autos passer.
Mais vous, auriez-vous fait marche arrière
En voyant ce chien sans collier ?
Car après les premières caresses,
Puis quelques mois d'indifférence,
Beaucoup de chiens perdent leur laisse
Au début des grandes vacances.
Comme un objet que l'on jette
Quand il n'est plus au goût du jour,
Il sera remplacé, peut-être,
Par un chien plus jeune au retour.
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Flaire toujours la route et fait des kilomètres.
Il traverse les villages et s'approche des enfants
Qui n'osent le caresser, de peur qu'il soit méchant,
De peur qu'il soit méchant.
Il n'a pas oublié ses maîtres
Depuis le jour qu'il vagabonde,
Et pour les retrouver peut-être,
Il ira jusqu'au bout du monde.
Il n'a plus d'âge et plus de race.
Qu'importe comment il s'appelle !
Mais à le voir suivre leurs traces
Moi, je vais l'appeler Fidèle.
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête
Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter
Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais
De chien abandonné.
----
Chanson de jean Rochefort (1984) au bénéfice de la SPA.
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Déposé par spanky le 17/08/2024  
Comment aurais-je pu .....
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Muni de ma plume ou de mon stylo,
Je t'écris ces quelques mots,
J'écris pour me libérer de mes maux,
Qui sont pour moi un lourd fardeau!
J'écris ma détresse,
Celle qui me blesse....
---
"Comment aurais-je pu penser qu'au matin, avant de t'emmener chez le véto,
lorsque je te disais des "je t'aime" en te tenant dans mes bras et que tu me faisais des léchouilles sur le bout de mon nez,
comment aurais je pu deviner que se seraient les dernières que j'allais recevoir
car quelques heures plus tard tu allais pour toujours sortir de ma vie..."
Ces derniers "je t'aime" et ces "dernières léchouilles" je les bénirai jusqu'à la fin de mes jours.
---
J'écris ce que je ressens,
Mes plus profonds sentiments,
Je t'écris toute ma tendresse,
Avec bonheur et ivresse,
Je t'écris je t'aime avec mon cœur,
Il est rempli de douceur,
Mon ange le temps passe, mais l'Amour que j'ai pour toi,
Ne cessera jamais d'exister,
Je serai toujours prés de toi ou que tu sois.
---
Auteur inconnu
----

Déposé par spanky le 15/08/2024  
L'habitude,
----
La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos cœurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;
---
Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;
---
Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;
---
Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,
---
Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.
---
A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Autant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;
---
La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;
---
Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.
---
Auguste ANGELLIER (1848-1911)
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Déposé par spanky le 13/08/2024  
Un au revoir à mon cher papa.
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Aujourd'hui, j'ai dû dire au revoir à mon très cher papa.
La fête de dimanche était un joyeux flou, mais c'était aussi mes adieux.
La fièvre m'a frappé cette nuit-là, et malgré les câlins et les soins, les choses ont empiré.
Mardi, je ne pouvais plus me contrôler
---
Chez le vétérinaire, l'espoir s'est effondré.
Mes analyses de sang ont montré une forte baisse et le chiot joueur en moi s'estompait.
Le chiot joueur en moi s'estompait.
Papa savait ce qu'il devait faire.
Il existait des traitements coûteux, mais c'étaient des solutions temporaires, que nous avions déjà essayées
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La décision la plus douloureuse qu'un propriétaire d'animal de compagnie puisse prendre, papa a choisi de me laisser partir en paix.
Plus de douleur, c'est ma promesse.
Il a pris mon collier, un rappel silencieux de l'amour que nous partagions.
Bien que navré, papa a juré de m'honorer en offrant à un autre beagle un foyer aimant.
Du fond de mon cœur joueur, merci pour tout.
Vous étiez la meilleure famille qu’un chien puisse demander.
Les souvenirs que nous avons créés feront toujours sourire, même dans mon paradis des chiens.
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